vendredi 14 mars 2008

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 14 MAR 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Le Cardinal Walter Kasper, Président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.

-Trois prélats de la Conférence épiscopale haïtienne en visite Ad Limina:

    -Mgr.Guire Poulard, Evêque de Jacmel.

    -Mgr.Joseph Willy Romélus, Evêque de Jérémie.

    -Mgr.Jean-Alix Verrier, Evêque des Cayes.

  En fin d'après-midi, il devrait recevoir le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
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DECES DE CHIARA LUBICH


CITE DU VATICAN, 14 MAR 2008 (VIS). La Salle-de-Presse du Saint-Siège a diffusé le télégramme de condoléances que le Pape a fait adresser à l'Abbé Oreste Basso, Co-président du mouvement Focolari, à la suite du décès de sa fondatrice Chiara Lubich (88 ans): "Ayant appris avec une profonde émotion le décès de Mlle Lubich, au terme d'une vie longue et féconde, marquée par un grand amour de Jésus, je suis spirituellement proche en ces heures de peine des familiers et de tout le mouvement marial des Focolari qu'elle avait créé. Je suis également proche de tous ceux qui ont pu juger de son constant engagement en faveur de la communion dans l'Eglise, dans le dialogue oecuménique et la fraternité entre les peuples. Je rends grâce au Seigneur pour le témoignage de son existence, consacrée à écouter les besoins de l'homme d'aujourd'hui, en pleine fidélité à l'Eglise et au Pape. Je confie son âme à la divine bonté et espère que tous ceux qui l'ont connue et fréquentée en admirant les merveilles accomplies par Dieu dans son ardeur missionnaire, poursuivent son oeuvre en gardant vif son charisme. J'invoque l'intercession maternelle de Marie avec le réconfort de ma bénédiction apostolique".
TGR/DECES LUBIC/BASSO                                     VIS 20080314 (230)


SESSION DE L'ONU A GENEVE


CITE DU VATICAN, 14 MAR 2008 (VIS). A Genève les 5 et 11 mars, l'Observateur permanent près les Institutions des Nations-Unies est intervenu, dans la cadre de la VII session ordinaire du Conseil des Droits de l'Homme (jusqu'au 28).

  Le 5 Mgr.Silvano Tomasi a traité de "la dignité de la personne et l'origine des droits communautaires", reconnaissant l'importance qu'il y a à clarifier et à identifier la source des Droits de l'Homme", qui réside dans le fait qu'il est humain de fixer les liens inter personnels, ciment même de ces droits".

  Le 11, Mgr.Tomasi a traité de l'Assistance sanitaire aux personnes les plus faibles, petits enfants et malades", rappelant qu'on "ne peut faire de compromis avec le droit des personnes à la vie, de sa conception à sa fin naturelle, ni avec la capacité de la personne de bénéficier de la dignité dérivant de ce droit".
DELSS/DROITS HOMME/TOMASI                                 VIS 20080314 (170) 


SURMONTER LES DIFFICULTES EN BOLIVIE


CITE DU VATICAN, 14 MAR 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin les lettres de créances de M.Carlos Federico de la Riva Guerra, nouvel Ambassadeur de Bolivie, devant lequel il a rappelé que ses "profondes racines chrétiennes avaient soutenu le peuple durant les avatars de l'histoire, et lui ont donné le sens du respect et de la réconciliation qui est tellement nécessaire en ce temps de difficultés pour le pays". La Bolivie traverse une profonde transformation, "qui produit des situations délicates et parfois dangereuses, devant lesquelles on ne doit pas rester indifférents, tandis que croît la tension sociale et se diffuse un climat de mésentente".

  Ceux qui ont la responsabilité d'assumer les destins du pays, a poursuivi le Pape, mais aussi l'ensemble des dirigeants socio-économiques, "doivent favoriser dans la population les conditions du dialogue et de la négociation. Cet objectif sera atteint si tous les boliviens donnent le meilleur d'eux-mêmes, avec franchise et générosité, et même abnégation et sacrifice... Ainsi la collaboration des personnes et des institutions saura éradiquer les maux qui affligent le pays, souvent frappé par des catastrophes naturelles, qui réclament des moyens matériels efficaces et le sens de la fraternité pour faire face".

  Puis le Saint-Père a dit que "la renaissance civile et sociale, politique et économique, exige un engagement désintéressé en faveur d'un peuple qui a besoin d'assistance matérielle, mais aussi morale et spirituelle. La paix ne saurait être acquise sans la justice, la vérité, la liberté, la coopération, l'amour et la réconciliation de tous". Fidèle à sa mission, l'Eglise "est toujours prête à aider à la pacification et au développement, matériel et spirituel, en proposant sa doctrine et en exprimant ses opinions sur les questions sociales. Respectant les compétences de l'Etat, l'Eglise assume son devoir d'orientation des fidèles, auxquels elle propose, ainsi qu'à toute la société, le rejet de la haine raciste, du revanchisme et de la vengeance, qui divisent les hommes et entravent la solidarité et la confiance dans le respect des diversités".

  Ensuite, Benoît XVI a souligné que "la défense des droits humains, solidement appuyés sur les valeurs éthiques de la justice, de la paix, de l'honnêteté, de la transparence et de la solidarité, permet de corriger les injustices sociales. Pour cela, il faut enseigner le bien moral, ce qui est juste et injuste, sans lesquels aucune société ne peut résister. Cet enseignement doit donc commencer dès le plus jeune âge et la famille a un rôle décisif à jouer. Elle doit pouvoir compter sur les aides nécessaires à l'accomplissement de sa mission, car elle est la principale agence de paix de la société".

  Il a conclu en espérant qu'en Bolivie triomphe, avec l'aide de Dieu, "une authentique recherche du respect de qui ne partage pas les mêmes idéaux, pour que la paix et la justice ouvrent ensemble les portes d'un développement harmonieux et stable, éclaire aussi la conscience de ce qu'il faut trouver des solutions équitables et raisonnables aux problèmes. La concorde doit unir les volontés de dépasser les difficultés en vue du bien commun".
CD/LETTRES CREANCES/BOLIVIE:DE LA RIVA                         VIS 20080314 (520)


DIFFUSER LA JOIE DE L'ESPRIT


CITE DU VATICAN, 14 MAR 2008 (VIS). Cet après-midi en la basilique vaticane, Benoît XVI a présidé un liturgie pénitentielle pour les jeunes de Rome, en préparation à la XXIII Journée mondiale de la jeunesse (15 - 20 Juillet, Sydney, Australie: "Vous recevrez la force de l'Esprit et serez mes témoins").

  "A la base de l'être chrétien -a dit le Pape à l'homélie- on trouve la rencontre avec un évènement, avec une personne, qui donnent à la vie un nouvel horizon et une direction décisive... Pour favoriser cette rencontre il faut ouvrir son coeur à Dieu, confesser ses péchés et recevoir pardon et paix par l'action de l'Esprit et par le biais du ministère de l'Eglise... Pour ce il faut faire place en nous à la présence de l'Esprit, troisième personne de la Trinité", qui est "l'âme et le souffle vital de la vie chrétienne...et nous permet de toujours mieux comprendre Jésus et de mettre en oeuvre son Evangile".

  Puis Benoît XVI a repris une de ses méditations de Pentecôte, lorsqu'il était Archevêque de Munich,  inspirée par le film Seelenwanderung où un personnage vend son âme pour le succès. "A compter du moment où il s'est libéré de son âme, il perd toute humanité...ce qui montre de façon impressionnante comment derrière une façade brillante se cache souvent une existence vide de sens... L'homme ne peut jeter son âme car c'est elle qui en fait une personne", et sans elle il dispose "de l'effroyable capacité à être inhumain, en restant une personne mais privée de son humanité".

  "La distance entre la personne humaine et l'être inhumain est immense même si on ne peut l'exprimer. La chose essentielle apparaît ainsi dénuée d'importance". Il en va de même pour le Saint Esprit qui n'est pas visible de prime abord. "On ne peut voir ni démontrer qu'il est dans une personne, or s'il est absent cela change toute la perspective de l'existence humaine. L'Esprit ne change pas les situations extérieures à la vie mais la vie de l'intérieur".

  "Préparons-nous donc à un sérieux examen de conscience", a alors suggéré le Saint-Père, "afin de nous présenter à qui le Christ a confié le ministère de la réconciliation...de manière à trouver la vraie joie, celle qui découle de la miséricorde divine, descend dans nos coeurs et nous réconcilie avec le Seigneur... Porteurs de cette joie qui vient de l'accueil des dons de l'Esprit, faites de votre vie un témoignage fructueux", a proposé le Pape aux jeunes. "Vous qui êtes temple de l'Esprit, laissez le habiter en vous et obéissez à ses indications pour contribuer à bâtir l'Eglise et à trouver la vocation personnelle à laquelle le Seigneur vous appelle... Soyez généreux et aidez-vous en ayant recours à la confession et à la direction spirituelle dans un chemin de chrétienté cohérent".

  Benoît XVI a conclu en rappelant qu'il y a 25 ans Jean-Paul II avait inauguré à Rome le Centre international de la jeunesse San Lorenzo, où des jeunes sont accueilli et peuvent échanger expériences et témoignages de foi, de prière et de découverte de l'amour de Dieu. Le 13 mars 1983, il disait: "Où aller dans ce monde marqué par le péché et la faute s'il n'y avait la Croix? Elle assume toute la misère du monde qui découle du péché, et se révèle signe de grâce. Elle se charge de notre solidarité en nous encourageant à nous donner aux autres... Cette expérience se renouvelle pour vous -a ajouté Benoît XVI- qui devez regarder la Croix et recevoir d'elle l'amour offert par Dieu, l'amour qui vient du côté transpercé de Jésus et, comme le disait Jean-Paul II, devenez vous-mêmes rédempteurs des jeunes de ce monde".

  Au cours de cette liturgie, quelques uns des milliers de jeunes romains rassemblés ont pu se confesser au Pape, tandis que les autres avaient recours à plusieurs centaines de prêtres et pénitenciers des quatre basiliques papales.
HML/PENITENCE:JEUNES/...                                 VIS 20080314 (650)