Cité
du Vatican, 2 septembre 2012 (VIS). Le séminaire annuel du
Schülerkreis, le groupes des anciens élèves de Joseph Ratzinger,
s'est conclu ce matin par une messe célébrée par le Pape au Centre
Mariapoli de Castelgandolfo. Ces quatre jours ont été consacrés
aux résultats et aux questions oecuméniques du dialogue avec le
luthéranisme et l'anglicanisme. Partant du Deutéronome, Benoît XVI
a rappelé à l'homélie qu'Israël a reçu de Dieu la loi de la
vraie sagesse: "Il s'agit d'un don dont il faut tirer profit, et
non du fruit d'une génialité privée dont on pourrait se glorifier.
L'Eglise, Israël universel, doit-elle donc tirer profit du don du
Christ, noyau de cette loi incarnée comme amour de Dieu pour les
hommes. Ayant reçu la sagesse qui est vérité, sachons vivre et
mourir. Le Christ étant vie et vérité, il n'y a pas place pour le
triomphalisme mais pour la joie et la gratitude d'une offrande qui
n'est pas notre".
lundi 3 septembre 2012
LE DANGER DE LA FAUSSE RELIGIOSITE
Cité
du Vatican, 3 septembre 2012 (VIS). A l'angélus dominical, Benoît
XVI a médité sur la loi divine qui trouve son accomplissement dans
l'amour. Commentant dans la cour du palais de Castelgandolfo le
passage de Marc dans lequel les pharisiens reprochent aux disciples
de Jésus de ne pas suivre les préceptes hygiéniques de la loi
mosaïque, il a rappelé que c'est la loi de Dieu qui doit guider
l'existence. C'est elle qui "libère l'homme de l'esclavage de
l'égoïsme en le faisant entrer dans la terre de la liberté
authentique et de la vie véritable. C'est pourquoi dans la Bible la
loi n'est pas vue comme un poids, comme une limitation opprimante,
mais comme un cadeau du Seigneur...désireux d'être proche de son
peuple et d'être son allié... Mais lorsque ce peuple s'établit en
dépositaire de cette loi il fut tenté de placer sa sécurité et sa
force en quelque chose qui n'était plus la Parole de son seigneur,
dans des biens et dans le pouvoir, dans de vaines idoles. Certes, la
loi divine demeurait, mais non plus comme la chose la plus
importante, la règle de vie. La loi étant devenue un contenant
vide, la vie du peuple suivit d'autres voies, des règles et des
intérêts égoïstes, individuels comme collectifs. C'est ainsi que
la religion perd son sens, qui est de vivre à l'écoute de Dieu afin
de faire sa volonté, la vérité même de notre être de vivre dans
la vérité. Ainsi se réduit-elle à une pratique formelle
superficielle qui ne satisfait que le strict besoin de se sentir en
règle avec Dieu. Jésus a connu cette dérive, qui existe dans toute
religion, y compris dans le christianisme. Ses paroles contre les
scribes et les pharisiens, que l'Evangile du jour rapporte, doivent
nous faire réfléchir. Il reprenait Isaïe qui disait que le peuple
honore Dieu en parole tandis que son coeur en est éloigné. C'est en
vain qu'ils célèbrent le culte et enseignent des doctrines
strictement humaines... L'apôtre Jacques lui aussi mit en garde
contre la fausse religiosité: Soyez de ceux qui mettent en pratique
la Parole, et non de simples auditeurs qui se bercent d'illusion".
Après la prière mariale, le Saint-Père a notamment salué des
pèlerins libanais, auxquels il a dit sa joie de visiter très
prochainement leur pays.
AUDIENCES
Cité
du Vatican, 3 septembre 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin
en audiences séparées:
Le
Cardinal Carlo Caffarra, Archevêque de Bologne (Italie).
Onze
prélats de la Conférence épiscopale colombienne en visite Ad
Limina:
Mgr.Jairo
Jaramillo Monsalve, Archevêque de Barranquilla, accompagné de son
Auxiliaire, Mgr.Víctor Antonio Tamayo Betancourt.
Mgr.Héctor
Ignacio Salah Zuleta, Evêque de Riohacha.
Mgr.Ugo
Eugenio Puccini Banfi, CMF, Evêque de Santa Marta.
Mgr.Oscar
José Vélez Isaza, Evêque de Valledupar.
Mgr.Darío
de Jesús Monsalve Mejía, Archevêque de Calí, accompagné de son
Auxiliaire, Mgr.José Daniel Falla Robles.
Mgr.José
Roberto Ospina Leongómez, Evêque de Buga.
Mgr.José
Alejandro Castaño Arbeláez, OAR, Evêque de Cartago.
Mgr.Edgar
de Jesús García Gil, Evêque de Palmira.
Mgr.Héctor
Epalza Quintero, PSS, Evêque de Buenaventura.