Cité
du Vatican, 6 février 2016 (VIS). Aujourd'hui s'est réunie la
Commission pontificale pour la protection des mineurs pour débattre
de ses actions et projets. Il a également été décidé que M.Peter
Saunders, Membre de cette commission, prendrait un congé afin
d'envisager comment mieux soutenir son travail.
mercredi 10 février 2016
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 10 février 2016 (VIS). Le Saint-Père a:
Nommé
Mgr.Lauro Tisi, Archevêque métropolitain de Trente (superficie
6.212, population 530.308, catholiques 486.000, prêtres 587, diacres
28, religieux 726), en Italie. L'Evêque élu, né en 1962 à
Giustino (Italie) et ordonné prêtre en 1987, était jusqu'ici
Vicaire Général de ce même diocèse. Il succède à Mgr.Luigi
Bressan, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.
Il a été Vice Recteur du séminaire diocésain, responsable
diocésain des jeunes prêtres et père spirituel.
Nommé
le P.Roberto Carboni, OFM.Conv, Evêque de Ales - Terralba
(superficie 1.494, population 97.830, catholiques 97.580, prêtres
66, diacres 5, religieux 89), en Italie. L'Evêque élu, né en 1958
à Scano Montiferro (Italie), a émis ses voeux religieux en 1982 et
a été ordonné prêtre en 1984. Il était jusqu'ici Secrétaire
Général en charge de la formation des Frères Mineurs Conventuels.
Licencié en psychologie, il a occupé diverses fonctions au sein de
son ordre et a été missionnaire à Cuba. Il succède à
Mgr.Giovanni Dettori, dont la renonciation a été acceptée pour
limite d'âge.
Nommé
Mgr.Renato Marangoni, Evêque de Belluno - Feltre (superficie 3.263,
population 188.500, catholiques 188.300, prêtres 206, diacres 6,
religieux 181), en Italie. L'Evêque élu, né en 1958 à Crespano
del Grappa (Italie) et ordonné prêtre en 1983, était jusqu'ici
Vicaire épiscopal pour ce même diocèse. Il succède à
Mgr.Giuseppe Andrich, dont la renonciation a été acceptée pour
limite d'âge. Docteur en théologie, il a été aumônier
universitaire, Vice Directeur du Collège Gregorianum de Parme,
responsable diocésain de la formation permanente du clergé,
Président de la commission pour la famille, Délégué à la
pastorale, vicaire épiscopal et Membre du Presbyterium.
Accepté,
pour limite d'âge, la renonciation de Mgr.Guido Fiandino, à
l'office d'Auxiliaire de l'Archevêque de Turin (Italie).
Visite du Premier Ministre irakien
Cité
du Vatican, 10 février 2016 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin
le Premier Ministre irakien Maydar Jawwad al-Abadi, qui s'est ensuite
entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat,
accompagné de Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les
rapports avec les états: Après avoir évoqué leurs bonnes
relations, les parties se sont penchées sur la vie de l'Eglise et la
situation des chrétiens comme des autres minorités de l'Irak, en
soulignant l'importance de leur présence et la nécessité d'en
protéger les droits. Il a ensuite été question de la place du
dialogue inter-religieux au sein de la société et de la
responsabilité qu'ont les communautés religieuses dans la diffusion
de la tolérance et de la paix civile. Les parties ont enfin souligné
l'importance du processus de réconciliation en cours dans le pays
entre ses diverses composantes, puis envisagé la question
humanitaire qui intéresse l'Irak et toute la région.
Si le jubilé n'atteint pas nos poches, ce n'est pas un vrai jubilé.
Cité
du Vatican, 10 février 2016 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience
générale, Place St.Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse
au sens biblique du Jubilé. Il a
expliqué que tous les cinquante ans, au jour de l'expiation, avait
lieu un grand évènement de libération. Cela consistait en une
sorte de rémission générale qui effaçait les dettes et permettait
aux propriétaires débiteurs de récupérer leurs terres. L'idée
centrale est que la terre appartient à Dieu et a été confiée aux
hommes qui sont ses administrateurs. Le jubilé biblique était un
vrai jubilé de la miséricorde qui avait pour fonction d'aider le
peuple à vivre une fraternité concrète en cherchant, par une aide
réciproque, le bien du frère nécessiteux. Il a ajouté que
d'autres institutions, comme le versement de la dîme et les
prémices, ou l'interdiction de prêter avec des intérêts
disproportionnés, étaient aussi destinées à aider les pauvres,
les orphelins et les veuves. Le message du jubilé biblique nous
invite à construire une terre et une société basée sur la
solidarité, le partage et la juste répartition des ressources. Le
Saint-Père a souligné que si le Jubilé n'arrive pas à nos poches,
ce n'est pas un vrai jubilé, et cela “est dans la Bible, ce n'est
pas le Pape qui l'invente”, a-t-il poursuivi. “Nous sommes tous
des hôtes du Seigneur, en attente de la patrie céleste, appelés à
rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de
prémices, le plus fortuné pourrait-il donner à celui qui est en
difficulté! Les prémices, ne sont pas seulement des fruits des
champs, mais de tout autre produit du travail, des salaires, des
économies, de tant de choses que l'on possède et que l'on gaspille
souvent. Cela arrive aussi aujourd'hui. En pensant à cela,
l'Ecriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement
aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans
prétendre à des intérêts impossibles... Cet enseignement est
toujours actuel. A combien de situations d'usure sommes-nous
contraints d'assister -s'est exclamé le Pape- et combien de
souffrance et d'angoisse apportent-elles aux familles! Et souvent,
par désespoir, combien d'hommes finissent par se suicider parce
qu'ils n'en peuvent plus, il n'ont plus d'espérance, ils n'ont pas
de main ferme qui les aide, seulement la main qui leur demande de
payer les intérêts! L'usure est un péché grave qui crie devant
Dieu. Cependant le Seigneur a promis sa bénédiction à celui qui
ouvre sa main pour donner largement. Il te donnera le double,
peut-être pas en argent, mais en autre chose, mais le Seigneur te
donnera toujours le double”. Avant de conclure, le Pape a rappelé
que “si nous voulons la miséricorde, commençons par faire, nous,
la miséricorde entre citoyens, dans les familles, les peuples et les
continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres, signifie
construire une société sans discrimination, basée sur la
solidarité qui conduit à partager ce que l'on possède, dans une
distribution des ressources fondée sur la fraternité et la
justice”.
Notre Dame de Lourdes et la Journée du malade
Cité
du Vatican, 27 janvier 2016 (VIS). Au terme de sa catéchèse
hebdomadaire, le Pape a rappelé que demain, mémoire liturgique de
Notre Dame de Lourdes, est aussi la XXIV Journée mondiale du malade.
Ayant consacré son message 2016 à la tendresse de Dieu et à
l'immense bonté de Jésus miséricordieux qui se réfléchissent
dans la sollicitude de Marie à Canna, il a invité à prier pour les
malades et à les entourer d'amour, à être attentifs à leurs
besoins les plus imperceptibles.
Message à la Prélature de Pompei
Cité
du Vatican, 10 février 2016 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un
message audio aux participants à l’initiative KeepLent (anagramme
de: observe le Carême) du Service pastoral Jeunesse de la Prélature
de Pompei (Italie), destinée à diffuser l'Evangile quarésimal sur
les réseaux sociaux: Jésus dit à ses disciples de ne pas pratiquer
leur justice hors de la vue des gens. Lorsque tu fais l'aumône,
disait-il, ne sonne pas de la trompette car le Père qui voit dans le
secret te récompensera. "La parole de Dieu donne une bonne
orientation pour bien vivre le Carême. Quand nous faisons quelque
chose de bien, nous sommes parfois tentés d'être félicités et de
recevoir quelque récompense, voire la gloire humaine. Mais ce n'est
alors qu'une fausse récompense... Jésus nous demande de faire le
bien parce qu'il est bon. Il nous demande de se sentir toujours
placés sous le regard du Père céleste et de vivre en union avec
lui, et non par rapport au jugement des autres. Vivre à la présence
du Père est une joie beaucoup plus profonde de la gloire mondaine.
Notre attitude dans ce carême doit donc être de vivre dans le
secret où le Père nous voit, nous aime, qui nous attend. Bien sûr,
les choses extérieures sont importantes, mais il faut toujours faire
un choix pour vivre en la présence de Dieu. Faisons donc devant Dieu
tout notre possible par la prière, la mortification et la charité
fraternelle. Ainsi, nous serons dignes de la récompense du Père.
Bon Carême, que Notre-Dame de Pompéi vous accompagne, et s'il vous
plaît priez pour moi".
Manifester la maternité de l'Eglise
Cité
du Vatican, 10 février 2016 (VIS). Manifester la maternité de
l'Eglise, être conscients du désir de pardon et de la honte dont on
va se confesser et ne pas se servir du bâton du jugement, mais du
manteau de la miséricorde, ont été les conseils donnés par le
Pape hier après-midi, lors d'une audience aux missionnaires de la
miséricorde, venus de tous les continents, et à qui il a conféré
aujourd'hui, au cours de la messe du mercredi des Cendres, le mandat
de missionnaires de la miséricorde dans le cadre du Jubilé. ''Je
vous retrouve avec un grand plaisir, avant de vous donner le mandat
d'être missionnaires de la miséricorde -leur a dit le Pape-. C'est
un signe d'importance particulière parce qu'il caractérise le
Jubilé, et permet à toutes les Eglises locales de vivre le mystère
insondable de la miséricorde du Père. Etre missionnaire de la
miséricorde est une responsabilité qui vous est confiée, parce
qu'elle vous demande d'être, les premiers, les témoins de la
proximité de Dieu et de sa façon d'aimer. Non pas notre façon,
toujours limitée et parfois contradictoire, mais sa façon d'aimer
et sa façon de pardonner, qui est justement la miséricorde''. Le
Pape a ensuite rappelé aux missionnaires que dans leur ministère,
ils étaient appelés à manifester la maternité de l'Eglise.
''L'Eglise est mère -a-t-il dit- parce qu'elle engendre toujours de
nouveaux enfants dans la foi; l'Eglise est mère parce qu'elle
nourrit la foi; et l'Eglise est aussi mère parce qu'elle offre le
pardon de Dieu, régénéré à une vie nouvelle, fruit de la
conversion. Nous ne pouvons pas courir le risque qu'un pénitent ne
perçoive pas la présence maternelle de l'Eglise qui l'accueille et
l'aime. Si cette perception diminue à cause de notre rigidité, ce
serait un grave dommage, d'abord pour la foi, parce que cela
empêcheraît le pénitent de se voir insérer dans le corps du
Christ. En outre, cela limiterait beaucoup son sentiment d'appartenir
à une communauté. Nous sommes, au contraire, appelés à être une
expression vivante de l'Eglise qui, telle une mère, accueille qui
s'approche d'elle, sachant que par elle, on est inséré dans le
Christ. Quand on entre dans le confessionnal, rappelons-nous toujours
que c'est le Christ qui nous accueille, que c'est le Christ qui nous
écoute, que c'est le Christ qui nous pardonne, que c'est le Christ
qui nous donne la paix. Nous sommes ses ministres, et nous avons, les
premiers, besoin d'être pardonnés par lui. C'est pourquoi, quel que
soit le péché qui nous est confessé, ou que la personne n'ose
dire, mais qu'elle fait comprendre, et c'est suffisant, chaque
missionnaire est appelé à se souvenir de sa propre existence de
pécheur et à se faire humblement canal de la miséricorde de
Dieu''.
Un
autre aspect important est de savoir ''regarder le désir de pardon
présent dans le cœur du pénitent. C'est un désir, fruit de la
grâce et de son action dans la vie des personnes, qui permet de
sentir la nostalgie de Dieu, de son amour et de sa maison. N'oublions
pas qu'il y a justement ce désir au début de la conversion. Le cœur
se tourne vers Dieu, reconnaissant le mal accompli, mais avec
l'espérance d'obtenir le pardon. Et ce désir se renforce quand on
décide dans son cœur de changer sa vie et de ne plus vouloir
pécher. C'est le moment où l'on s'en remet à la miséricorde de
Dieu et que l'on a pleinement confiance d'être compris par lui,
pardonné et soutenu. Faisons de la place à ce désir de Dieu et de
son pardon; faisons-le émerger comme véritable expression de la
grâce de l'Esprit qui provoque la conversion du cœur''. Enfin, le
Saint-Père a évoqué une composante dont on ne parle pas beaucoup,
mais qui est toutefois déterminante: la honte. ''Il n'est pas facile
de se présenter devant un autre homme, même sachant qu'il
représente Dieu, et de confesser son péché. On éprouve de la
honte pour ce que l'on a fait, et aussi de devoir le confesser à un
autre'', a dit le Pape, soulignant que la Bible, dès ses premières
pages, parle de la façon dont Adam et Eve, après avoir péché ont
ressenti de la honte et se sont cachés de Dieu. Noé, également,
considéré comme un homme juste, n'est pas sans péché. Son ébriété
est un signe de sa faiblesse, au point de perdre sa dignité en se
dénudant devant ses enfants, Sem et Jafet, qui cherchent aussitôt à
le couvrir. ''Ce récit -a poursuivi le Pape- me fait comprendre
combien notre rôle est important dans la confession. Face à nous,
il y a une personne nue, et aussi une personne qui ne sait pas parler
ni que dire, avec sa faiblesse et ses limites, avec la honte d'être
un pécheur, et souvent de ne pas réussir à le dire. N'oublions
pas: face à nous, ne se trouve pas le péché, mais le pécheur
repenti... Une personne qui ressent le désir d'être acceptée et
pardonnée... Nous ne sommes donc pas appelés à juger, dans une
attitude de supériorité, comme si nous étions exempts du péché.
Nous sommes, au contraire, appelés à agir comme Sem et Jafet..qui
prirent un manteau pour protéger leur père de la honte. Etre
confesseur selon le cœur du Christ équivaut à couvrir le pécheur
du manteau de la miséricorde pour qu'il n'éprouve plus de honte,
qu'il retrouve la joie de sa dignité filiale et qu'il puisse aussi
savoir où elle se retrouve.''
C'est
pourquoi, ''ce n'est pas avec le bâton de justice que nous
réussirons à ramener la brebis égarée du troupeau, mais par la
sainteté de vie qui est le principe de renouvellement et de réforme
dans l'Eglise. La sainteté se nourrit d'amour et sait porter sur
elle le poids de qui est plus faible. Un missionnaire de la
miséricorde porte sur ses épaules le pécheur, et le console avec
la force de la compassion... On peut faire beaucoup de mal, très mal
à une âme, si on ne l'accueille pas avec un cœur de père, avec le
cœur de la Mère Eglise. Il y a quelques mois -a ajouté le Pape- je
parlais avec un sage cardinal de la Curie romaine des questions que
certains prêtres faisaient dans la confession et il m'a dit: Quand
une personne commence et que je vois qu'elle veut dire quelque chose,
que je m'en aperçois et comprends, je lui dis: J'ai compris, sois
tranquille. Ça c'est un père! Je vous accompagne dans cette
aventure missionnaire -a conclu le Pape- en vous laissant comme
exemple deux saints ministres du pardon de Dieu, saint Léopold et
saint Pio... avec tous les autres prêtres qui dans leur vie ont
témoigné de la miséricorde de Dieu. Ils vous aideront. Quand vous
sentirez le poids des péchés que l'on vous a confessés et les
limites de votre personne et de vos paroles, remettez-vous à la
force de la miséricorde qui va à la rencontre de tous comme amour
et qui ne connaît pas de limites. Et dites comme tant de saints
confesseurs: Seigneur, moi je pardonne, met-le sur mon compte! Et
continuez''.
Avis
Cité
du Vatican, 10 février 2016 (VIS). Comme annoncé, en raison de
l'anniversaire demain de la création de l'Etat de la Cité du
Vatican en la fête de Notre Dame de Lourdes, le prochain bulletin
VIS sera diffusé vendredi 12 février.