CITE DU VATICAN, 18 AVR 2003 (VIS) - Comme à l'accoutumée, Jean-Paul II a confessé quelques pénitents ce matin en la Basilique vaticane, avant de présider la liturgie de la Passion puis, le soir, la Via Crucis du Colisée.
En fin de matinée, le Pape a confessé dix personnes, de divers pays, puis salué les nombreux fidèles se trouvant dans la Basilique vaticane.
A 17 h, il a présidé la liturgie de la Passion, au cours de laquelle le P.Raniero Cantalamessa, OFM.Cap., Prédicateur de la Maison pontificale, a prononcé l'homélie. La cérémonie s'est achevée par la prière des fidèles, l'adoration de la Croix et la communion.
Vers 21 h 15', la Via Crucis a débuté au Colisée. Assis face au monument, le Saint-Père a présidé la cérémonie à laquelle ont pris part environ 30.000 personnes. Les méditations du Pape avaient été choisies en fonction du 25 anniversaire de son pontificat.
Durant les treize premières stations, la croix a été successivement portée par le Cardinal Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome, puis par des fidèles venus de Colombie, du Libéria, de Sierra-Leone, d'Egypte, de Terre Sainte, d'Italie et d'Irak. Jean-Paul II l'a reçue pour la dernière station.
Après avoir fini de lire le texte préparé, le Pape s'est adressé spontanément à l'assemblée: "'Ecce lignum Crucis in quo salus mundi pependit... Venite adoremus'. Nous avons entendu ces paroles durant la liturgie de ce jour: voici le bois de la Croix. C'est la parole-clef du Vendredi Saint... Après-demain, nous chanterons: "Surrexit de sepulchro...qui pro nobis pependit in ligno'".
"Je souhaite que nous vivions tous ce Triduum le plus profondément possible. Comme chaque année, nous nous trouvons devant le Colisée. C'est un symbole...car il est difficile de trouver un lieu o— le Mystère de la Croix parle aussi clairement".
Dans le texte préparé, le Pape ajoutait: "Combien de nos frères et de nos soeurs revivent dans leur chair le drame du Calvaire! Combien de Via Crucis oubliées! Je pense aux tragiques images de violence et de guerre qui nous arrivent chaque jour de tant de lieux, à l'angoisse et à la douleur de tant de personnes et de peuples de par le monde, à la mort de faim et d'épuisement de milliers de personnes, de milliers d'enfants innocents, à la dignité humaine humiliée, souvent au nom de Dieu malheureusement. Pouvons-nous rester indifférents devant ce cri lancinant de douleur qui se lève de tant de points de la planète?".
"Lorsque les hommes se taisent impuissants face à ces graves questions, la réponse est donnée par la Foi, résumée dans l'événement que nous célébrons aujourd'hui, la mort du Christ... La victoire finale ne reviendra pas à la mort car le dernier mot est celui de Dieu, ressuscité le troisième jour, ce Fils unique immolé pour nous".
JPII-SEMAINE SAINTE;VENDREDI SAINT VIS 20030423 (490);...;
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