CITE DU VATICAN, 24 JUI 2011 (VIS). Avant la récitation de l'Angélus, Benoît XVI a commenté la première lecture de la liturgie dominicale, un passage du Livre des Rois dans lequel Salomon, au début de son règne, demande à Dieu un cœur docile pour servir son peuple avec justice et distinguer le bien du mal. Devant les fidèles réunis à Castel Gandolfo, il a expliqué le sens de la prière de Salomon: "Nous savons que dans la Bible, le cœur n'indique pas seulement une partie du corps, mais le centre de la personne, le siège de ses intentions et de ses jugements. Nous pourrions dire, sa conscience. Un 'cœur docile' signifie alors une conscience qui sait écouter, qui est sensible à la voix de la vérité et qui est ainsi capable de discerner le bien du mal. Dans le cas de Salomon, sa demande est motivée par sa responsabilité de guider une nation, Israël, le peuple que Dieu a choisi pour manifester au monde son dessein de salut. Le roi d'Israël doit donc chercher à toujours être en syntonie avec Dieu, à l'écoute de sa parole, pour guider son peuple dans les voies du Seigneur, voie de justice et de paix".
Mais l'exemple de Salomon, a ajouté le Saint-Père, "vaut pour chaque homme. Chacun de nous a une conscience pour être en quelque sorte roi, c'est-à-dire pour exercer la grande dignité humaine d'agir en conscience en œuvrant pour le bien et en évitant le mal. La conscience morale présuppose la capacité d'écouter la voix de la vérité, d'être docile à ses indications. Les personnes appelées à gouverner ont naturellement une responsabilité ultérieure, et donc, comme l'enseigne Salomon, elles ont encore plus besoin de l'aide de Dieu". Cependant, "nous avons tous un rôle à jouer dans les situations dans lesquelles nous nous trouvons. Une mentalité erronée nous pousserait à demander à Dieu des choses ou des faveurs. En réalité, la vraie qualité de notre vie et de la vie sociale dépend de la bonne conscience de chacun, de la capacité de chacun et de tous à reconnaître le bien, en le séparant du mal, et à chercher patiemment à le mettre en pratique. Demandons l'aide de la Vierge Marie -a-t-il conclu-...pour nous forger, avec la grâce de Dieu, une conscience toujours ouverte à la vérité et sensible à la justice, pour servir le Royaume de Dieu".
ANG/ VIS 20110725 (410)
Mais l'exemple de Salomon, a ajouté le Saint-Père, "vaut pour chaque homme. Chacun de nous a une conscience pour être en quelque sorte roi, c'est-à-dire pour exercer la grande dignité humaine d'agir en conscience en œuvrant pour le bien et en évitant le mal. La conscience morale présuppose la capacité d'écouter la voix de la vérité, d'être docile à ses indications. Les personnes appelées à gouverner ont naturellement une responsabilité ultérieure, et donc, comme l'enseigne Salomon, elles ont encore plus besoin de l'aide de Dieu". Cependant, "nous avons tous un rôle à jouer dans les situations dans lesquelles nous nous trouvons. Une mentalité erronée nous pousserait à demander à Dieu des choses ou des faveurs. En réalité, la vraie qualité de notre vie et de la vie sociale dépend de la bonne conscience de chacun, de la capacité de chacun et de tous à reconnaître le bien, en le séparant du mal, et à chercher patiemment à le mettre en pratique. Demandons l'aide de la Vierge Marie -a-t-il conclu-...pour nous forger, avec la grâce de Dieu, une conscience toujours ouverte à la vérité et sensible à la justice, pour servir le Royaume de Dieu".
ANG/ VIS 20110725 (410)
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