Cité
du Vatican, 26 septembre 2014 (VIS). Le Cardinal Secrétaire d'Etat a
pris la parole mercredi dernier devant le Conseil de sécurité des
Nations-Unies. Après avoir remercié la présidence américaine pour
avoir invité le Saint-Siège à s'exprimer devant le Conseil sur les
menaces que le terrorisme fait peser sur la paix et la sécurité
internationale, le Cardinal Parolin a souligné la justesse de réagir
à l'impact inhumain du terrorisme: Le phénomène du "terrorisme
n'afflige pas seulement quelques pays, certaines régions du monde ou
certains groupes religieux. C'est un crime qui frappe la communauté
internationale. L'usage croissant du terrorisme dans certains pays
constitue un défis qui implique un engagement collectif des états
et des personnes de bonne volonté... La coopération internationale
doit également traiter les causes fondamentales du terrorisme et ce
qui le nourrit et le fait grandir. Le défis qu'il pose est en grande
partie culturel. Des jeunes gens qui partent s'unir à des groupes
terroristes proviennent souvent de familles émigrées et pauvres,
déçus par l'exclusion sociale et l'absence de valeurs des sociétés
de l'opulence. Outre la rigueur de la loi, il faut trouver des
ressources pour éviter que ces citoyens deviennent des terroristes à
l'étranger. Quant aux gouvernements, ils doivent agir aux côtés de
la société civile en vue de régler les problèmes des communautés
à risque de recrutement mais aussi de radicalisation, afin de rendre
sereine et fructueuse leur intégration. Sujet international
représentant une communauté religieuse mondiale, le Saint-Siège
réaffirme que le croyant a la responsabilité de condamner qui
cherche à séparer foi et raison, et qui manipule la religion pour
justifier la voie violente... Mais, pour mettre fin au phénomène
terroriste, il faut atteindre une compréhension culturelle entre les
pays, les peuples et les cultures, ainsi que la justice sociale pour
tous".
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