Cité
du Vatican, 4 novembre 2014 (VIS). Le 23
octobre à New York, l'Observateur permanent du Saint-Siège est
intervenu au cours de la 69 session de l'assemblée des
Nations-Unies, qui traitait de l'éradication de la pauvreté. Pour
Mgr.Bernardito Aúza, les pays doivent ensemble élaborer des
politiques et développer des stratégies de lutte contre la misère
dans le monde. En cela des solutions préfabriquées et extérieures,
souvent idéologiques, sont inefficaces. Comme il ressort des
analyses du phénomène, il convient de travailler à partir des
expériences réelles. Le développement soutenable requiert la
participation et l'intérêt de tous à l'existence des familles et
des communautés. C'est là une priorité pour élaborer l'antidote à
l'exclusion socio-économique et politique. Une des barrière au
développement soutenable est l'exclusion des femmes de ces
processus. Qui plus est, exclure les femmes et les jeunes filles de
l'éducation, les soumettre à la violence et à la discrimination,
offense leur dignité et les prives des droits élémentaires. Le
représentant du Saint-Siège a également insisté sur le fait que
la pauvreté ne se résume pas à l'exclusion de certaines
communautés du développement économique, car la question revêt
bien d'autres dimensions et aspects touchant à la personne. La
pauvreté se manifeste aussi dans la dimension éducative, sociale,
politique, culturelle et spirituelle. Le développement va bien
au-delà de la somme des efforts développés pour éradiquer la
pauvreté. Pour y parvenir, il faut revenir au principe qui est à la
base de tout effort d'éradication de la pauvreté: La volonté de
diffuser un développement véritable de tout homme et de tout
peuple. Tous doivent y contribuer car chacun peut en tirer bénéfice.
Telle est la solidarité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire