vendredi 21 novembre 2014

Message vidéo au IV Festival de la doctrine sociale


Cité du Vatican, 21 novembre 2014 (VIS). Le Pape s'est adressé par vidéo au participants au IV Festival de la doctrine sociale de l'Eglise en cours à Vérone (Italie). Il y offre quelques réflexions: "La crise socio-économique inquiète et désoriente, au point que certains pense qu'on ne peut rien y faire. Il y a une grande tentation de replis du soi qui risque d'être un prétexte pour ne pas entendre le cri des pauvres ni voir la souffrance de qui a perdu sa dignité en perdant son emploi. Les personnes qui ne pensent qu'à soigner leurs propres blessures finissent par se travestir. Là est le piège, le risque d'une indifférence qui rend aveugle, sourd et muet, auto-référentiel au point de ne voir que ce qui se reflète dans notre miroir de Narcisse. Or nous sommes appelés à nous dépasser et à répondre aux problèmes réels...en prenant des initiatives... Dans le domaine économique il est urgent d'agir pour éviter que l'argent domine tout. C'est alors une globalisation dangereuse qui contrôle tout, dans laquelle l'argent devient patron. En l'occurrence, prendre l'initiative signifie avoir le courage de ne sa se laisser prendre au jeu de l'argent. Le profit à tout prix rend esclave. On a besoin d'un nouveau mode de voir les choses... Le problème réel n'est pas tant l'argent que les hommes. On ne peut réclamer à l'argent ce que seules les personnes peuvent faire. En lui même il ne créé pas le progrès. Ce sont les hommes qui doivent agir", relancer l'entreprise, innover technologiquement mais aussi par le biais de la participation et de la responsabilisation, par le dépassement de la passivité et de l'assistanat. "Prendre l'initiative signifie également considérer l'amour comme une réelle force de changement... Libérer les talents, c'est le début du changement, qui permet de dépasser les jalousies et les rivalités, les incompréhensions et les préjugés". Et puis, pour aller de l'avant il faut investir sans hésiter sur les jeunes, en ayant toute confiance en eux. Aller de l'avant ne peut se contenter d'initiatives individuelles et éparpillées. "Il y a besoin d'un projet partagé, qui ait une finalité, un parcours vers un but à atteindre. Il faut agir en peuple, avancer tous ensemble et trouver en cela un sens de plénitude".  

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