Cité
du Vatican, 23 février 2015 (VIS). Samedi en début d'après-midi,
le Pape a poursuivi sa visite pastorale napolitaine en rencontrant
des malades en la Basilique du Gesù Nuovo: Il n'est pas facile de
s'approcher d'un malade, leur a-t-il dit. "Comme les plus dures,
les choses belles de la vie restent pudiques. Nous cherchons à
cacher ce qui trahit notre misère humaine. Pour rencontrer un
malade, il faut aller le voir... La maladie modifie la vie et on
préfère la cacher. Et aller voir un malade signifie aller à la
rencontre de la maladie que nous portons en nous. Il faut avoir le
courage de reconnaître que nous sommes malades, y compris
spirituellement". Pour s'approcher du malade, quel qu'il soit,
il faut "s'habituer à regarder le Crucifié, unique
explication" du mystère de la maladie, "de cet échec de
la vie qu'est la maladie... Vous les malades, si vous ne comprenez
pas le Seigneur, puisse-t-il vous faire comprendre que vous êtes sa
chair souffrante". Puis il a félicité le corps médical et les
volontaires, qui dépensent leur temps libre au service des malades,
et à travers eux du Christ: "Merci de ne pas faire de votre
métier un commerce... Lorsque la médecine, à l'instar du
sacerdoce, se transforme en affaires, elle perd le sens de sa
vocation... Toute personne qui souffre est un reflet du Christ
souffrant, et il ne doit y avoir aucune peur à s'en approcher".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire