Cité
du Vatican, 22 mars 2015 (VIS). Le Pape s'est donc rendu à la prison
de Poggioreale, où il a partagé le repas de quelques détenus,
auxquels il s'est ensuite adressé: Il arrive d'être déçu ou
démoralisé, leur a-t-il dit, "de se sentir abandonné des
siens, de tous. Sachez que Dieu n'oublie aucun de ses enfants,
jamais. Père de miséricorde, il est toujours à nos côtés et en
particulier dans l'épreuve... Cette certitude est source de
consolation et d'espérance. Même si nous avons commis une faute, il
ne cesse de nous montrer le chemin du retour et de la rencontre avec
lui... C'est certain, rien ne pourra jamais nous séparer de l'amour
de Dieu, pas même les barreaux de prison... Je connais la difficulté
de vos existences car je reçois beaucoup de lettres des prisons du
monde entier, dont certaines très émouvantes. Souvent le détenu se
trouve dans une condition indigne de la personne, sans trouver après
la peine la moindre réinsertion sociale. Certes, grâce à Dieu,
nombreux sont les" personnels de prison qui assistent
correctement les détenus. Et s'il existe aussi de bonnes filières
d'insertion, "il convient de les améliorer et d'accroître dans
la société et dans la communauté ecclésiale une perception
nouvelle, car ainsi "de lieu de marginalisation la
prison...pourra devenir foyer d'inclusion, qui aidera à une société
plus juste et attentive à ses membres". Il a conclu en invitant
les détenus à "vivre en présence de Dieu, à qui appartient
l'avenir du monde et de l'homme. L'espérance chrétienne est ainsi
faite. L'histoire de l'humanité a un sens parce qu'elle est habitée
par la bonté divine".
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