Cité
du Vatican, 21 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin
les participants au congrès mondial (Eduquer, une passion sans cesse
renouvelée) organisé par la Congrégation pour l'éducation
catholique pour marquer le cinquantième anniversaire de la
déclaration conciliaire Gravissimum Educationis (éducation
catholique) et le vingt-cinquième de la constitution apostolique Ex
Corde Ecclesiae (université catholique). Répondant à une première
question, il a rappelé qu'on ne saurait parler d'éducation
catholique sans parler d'humanisme, l'identité catholique étant
Dieu fait homme. Et puis, éduquer chrétiennement ne se limite pas
au catéchisme...car il s'agit d'insuffler chez les enfants et
adolescents les valeurs intellectuelles dans toute leur réalité, y
compris transcendantale... Du point de vu chrétien, la plus grave
crise de l'éducation et le rejet de la transcendance". Il faut
donc préparer la jeunesse à y accéder, dans sa globalité. A une
seconde, faisant référence à la rupture actuelle entre école,
famille et société, le Pape a reconnue l'utilité de disposer
"d'une éducation d'urgence qui prenne en compte un enseignement
informel, l'enseignement formel ayant été affaibli par le
positivisme... Il faut donc s'ouvrir à de nouveaux horizons, créer
de nouveaux modèles" à l'aune des expériences vécues, porter
l'éducation à l'usage de l'esprit, du langage du coeur ou de la
main tendue. C'est ainsi qu'elle deviendra inclusive. Chacun y aura
sa place. Il convient pour cela de prendre des risque: "Un
éducateur qui ne risquerait pas ne servirait pas l'éducation. Cela
vaut pour les parents aussi et cela signifie aller de l'avant,
prendre des risques raisonnablement.
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