Cité
du Vatican, 18 mai 2012 (VIS). Hier après-midi, le Saint-Père a assisté
à la projection du film de Giacomo Campiotti, "Marie de Nazareth",
coproduit la Rai italienne et la Bayerischer Rundfunk notamment. Dans
son bref discours conclusif, il a souligné que ce film met en relief
trois contemporaines, Hérodiade, Marie Madeleine et Marie de Nazareth,
dont les vies prirent des chemins différents. Hérodiade, a-t-il dit,
"est demeurée enfermée dans son monde et dans son personnage, incapable
de lire les signes de Dieu et de sortir du mal. Le cas de la Madeleine
est plus complexe. Elle avait une vie facile, basée sur le confort
matériel, prête à tout pour atteindre ses buts, jusqu'au moment
dramatique où, rencontrant Jésus, elle changea du tout au tout. Mais
au-dessus d'elle, il y avait Marie, avec la richesse de son Me voici,
répondu à Dieu. C'était une mère qui avait le désir de conserver son
fils à ses côtés mais savait que sa foi et son amour pour Dieu
impliquaient d'accepter son départ pour l'accomplissement de sa mission.
De l'Annonciation à la Croix, elle répéta Me voici. Ces trois
expériences sont le paradigme de comment on peut réaliser sa vie, su
l'égoïsme et les richesses matérielles, sous la loi du mal, ou bien sous
le regard de Dieu, venu parmi nous...et qui demande de le suivre et
d'avoir confiance en lui. Marie de Nazareth est la femme prête à
accomplir la volonté de Dieu par ce oui redit jusqu'à la souffrance de
la perte de son fils, jusqu'à la plus profonde béatitude".
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