Cité
du Vatican, 17 novembre 2012 (VIS). le Saint-Père a fait parvenir
un message aux participants à la session portugaise du Parvis des
gentils, qui s'est tenue les 16 et 17 à Guimares et à Braga, avec
pour thème la valeur de la vie: La conscience de la sacralité de la
vie, y écrit Benoît XVI, est un héritage moral de l'humanité.
L'homme "n'est pas un produit casuel de l'évolution, et chacun
de nous est fruit de la pensée de Dieu qui nous aime... Si Dieu nous
aime c'est que toute personne est digne de vivre. Révélant la
grandeur de l'amour du Père, le sang du Christ montre combien
l'homme est précieux à ses yeux, combien tout vie humaine est
inestimable. Aujourd'hui, l'homme a voulu se soustraire au regard
créateur et rédempteur du Père, en s'appuyant sur lui même et non
sur le pouvoir divin. Comme dans un édifice de ciment armé démuni
de fenêtres où l'homme serait contraint d'assumer l'éclairage et
l'aération, transformant les ressources de Dieu en produits humains.
Face à cela il faut rouvrir les fenêtres, embrasser de nouveau le
vaste monde...et utiliser ce trésor de manière juste. La valeur de
la vie n'est évidente que si Dieu existe. Il serait donc bon que les
non croyants acceptent de vivre comme si Dieu existait. Si nous
n'avons pas la force de croire, vivons au moins sur la base de cette
hypothèse... Tant de problèmes sont à résoudre, qui ne le seront
vraiment que si Dieu est replacé au centre de tout. Dieu doit à
nouveau être visible au monde et déterminant pour notre existence.
Qui s'ouvre à Dieu ne s'éloigne pas de l'humanité mais trouve des
frères. En Dieu, tous frères, les murs de séparation tombent
puisque nous appartenons les uns aux autres".
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