Cité
du Vatican, 11 septembre (VIS). "Témoins et messagers de la
joie évangélique", tel est le titre du chapitre général des
Fils du Coeur Immaculé de Marie (clarétains) reçus ce matin par le
Saint-Père. Cette joie, a-t-il aux religieux, "ne peut être
transmise que si elle est vivante et profondément enracinée dans la
vie individuelle et communautaire. Et pour en être les messagers,
cette joie doit être partagée, purifiée et multipliée de façon
vraiment évangélique". Dans le discours préparé, après
avoir rappelant que le chapitre a réfléchi sur comment l'Esprit
interpelle leur congrégation, le Pape François encourage ses hôtes
à suivre la voie du discernement: "Il s'agit d'écouter des
périphéries de ce monde, où la voix de l'Esprit résonne avec plus
de clarté. Evoquant ensuite le thème de l'Année de la vie
consacrée et la lettre adressée à tous les consacrés, il a
insisté sur la nécessité d'envisager le passé avec gratitude, de
vivre le présent avec passion et l'avenir avec espérance: "Il
faut louer Dieu pour avoir accordé à nombre de nos frères la grâce
du témoignage. Soutenus par leur foi, ils ont vécu à fond leur
vocation, certains jusqu'au martyre. Il faut aussi rendre grâce pour
la miséricorde du Seigneur qui tend la main devant notre faiblesse
et notre inconstance... Et vivre le projet missionnaire sans l'esprit
de saint Antonio María Claret, dont la devise épiscopale était
Caritas Christi Urget Nos. Aimer comme Jésus doit marquer chaque
aspect de notre vie et de nos choix pastoraux". Quant à
l'avenir, il convient ne de rien crainde car c'est le Seigneur qui
nous envoie et nous guide. Restons attentifs à qui attend son
annonce, à qui a besoin de son témoignage comme de sentir sa
présence miséricordieuse". Enfin, le Pape félicite les
clarétains pour leur action missionnaire, les chargeant de
transmettre son salut à tous les frères et en particulier à ceux
qui, à cause de l'âge ou de la maladie, participent dans la prière.
Votre fondateur vous a donné beau titre de Fils du Coeur Immaculé
de Marie. Sa cordialité, qui s'inspirait du Magnificat, "exprimait
la maternité de l'Eglise, mère miséricordieuse qui ne cesse
d'espérer, d'accompagner et de pardonner".
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