CITE DU VATICAN, 2 JUI 2004 (VIS). Le Psaume 40, "La prière d'un malade", a été le sujet traité par le Pape au cours de l'Audience générale tenue ce matin Place-St.Pierre en présence de 13.000 fidèles.
Jean-Paul II a rappelé que Jésus avait cité ce psaume, au Cénacle au soir du Jeudi Saint, pour dire sa profonde tristesse de la trahison de Judas: "Celui qui mange le pain avec moi, a levé contre moi son talon", des propos, a précisé le Pape, qui exprimment "l'amertume d'un homme souffrant abondonné de ses amis".
L'homme malade du Psaume 40 "commence par demander pardon à Dieu car, selon le concept de l'Ancien Testament la souffrance est la conséquence d'un péché… Même s'il s'agit d'une image dépassé du Christ, révélateur final, la souffrance peut cacher en elle une valeur secrète et devenir une voie de purification, de libération intérieure, d'enrichissement de l'âme. Elle invite à vaincre la superficialité, la vanité, l'égoïsme et le péché, en se confiant plus intensément à Dieu et à sa volonté salvifique".
Puis le Saint-Père a rapporté l'entrée en scène des méchants "venus rendre visite le malade non point pour le réconforter mais pour l'agresser". Ce dernier fait ainsi l'expérience de "l'indifférence et de la dureté même de ses amis, qui deviennent hostiles et pleins de haine".
"L'amertume est grande lorsque c'est un ami qui frappe, en qui on avait confiance, l'ami qu'en hébreux on appelle l'Homme de paix… L'orant malade fait résonner le cri d'une foule de personnes oubliées et humiliées dans leur infirmité ou leur faiblesse, y compris par qui aurait du les soutenir".
Le Pape a conclu en disant que "a prière du Psaume 40 ne s'achève toutefois pas sur cet horizon sombre. L'orant est certain que Dieu y apparaîtra, révélant une fois de plus son amour, lui offrira son aide et le prendra dans ses bras… Ce psaume marqué par la souffrance s'achève toutefois par un rayon d'espérance".
AG/PSAUME 40/… VIS 20040602 (340)
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