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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mardi 8 mars 2005

CEREMONIES DE LA SEMAINE SAINTE

CITE DU VATICAN, 8 MAR 2005 (VIS). Voici le programme de la Semaine Sainte, diffusé ce jour par l'Office des Cérémonies liturgiques du Souverain Pontife, qui seront présidées au nom du Pape par plusieurs Cardinaux.

Dimanche 20 mars: Dimanche des Rameaux et XX Journée mondiale de la Jeunesse, Place-St.Pierre à 10 h. Bénédiction des rameaux et des palmes, procession et Messe de la Passion (Cardinal Camillo Ruini).

Jeudi 24 mars: Jeudi Saint, Basilique vaticane à 9 h 30' chrismale (Cardinal Giovanni Battista Re). Et à 17 h 30', Messe in Coena Domini (Cardinal Alfonso López Trujillo).

Vendredi 25 mars: Vendredi Saint, Basilique vaticane à 17 h, Célébration de la Passion (Cardinal James Francis Stafford). Et à 21 h15' Via Crucis au Colisée.

Samedi 26 mars: Samedi Saint, Basilique vaticane à 20 h, Veillée pascale (Cardinal Joseph Ratzinger).

Dimanche 27 mars. Pâques, Place-St.Pierre à 10 h 30', Messe de la Résurrection (Cardinal Angelo Sodano). A midi, le Saint-Père donnera la bénédiction Urbi et Orbi.
.../PROGRAMME SEMAINE SAINTE/OCL VIS 20050308 (180)

MORALE ET DEMOCRATIE


CITE DU VATICAN, 8 MAR 2005 (VIS). Le Cardinal Renato Martino, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, a prononcé un discours le 5 mars, en conclusion du Congrès Pro Pace: "Bâtisseurs de démocratie", organisé par l'Eglise angolaise près l'Université catholique de Luanda (2-6 mars). Ces assises se sont achevées par une Messe présidée par le Cardinal.

Le Président de Iustitia et Pax a évoqué les jeunes démocraties, dans lesquelles on voit émerger des "systèmes agressifs tels la domination tribale ou une tutelle néo-coloniale". Il faut que ces pays ne "soient pas atteints par la crise morale et institutionnelle qui touche les anciennes démocraties", manifestée à travers "l'individualisme total, le matérialisme, l'hédonisme, l'indifférence éthique ou la domination de l'économique et de la logique compétitive".

"Le relativisme éthique -a souligné le Cardinal Martino- est l'un des principaux dangers menaçant nos démocraties" car "il tend à nier l'existence d'un critère objectif universel pour l'établissement d'une correcte hiérarchie des valeurs". Il a ensuite réaffirmé le lien essentiel indispensable entre valeurs morales et vie politique si l'on veut bâtir la démocratie".
CON-IP/VALEURS:DEMOCRATIE/ANGOLA:MARTINO VIS 20050308 (190)

EGLISE ET SCIENCE


CITE DU VATICAN, 8 MAR 2005 (VIS). Le Cardinal Paul Poupard, Président du Conseil pontifical pour la Culture, a prononcé hier une conférence au Collège universitaire Blackfriars d'Oxford (GB), intitulée "Entre crainte et espoir, l'intérêt de l'Eglise pour la science", dans le cadre du Congrès Science, Foi et Culture, organisé par son dicastère et cette institution.

Le Cardinal a rappelé que "la Raison et la Foi se sauraient être en contradiction étant donné qu'elles cherchent toutes deux à percevoir la vérité relative à la nature, à l'homme et à Dieu créateur".

"Notre époque est marquée -a-t-il précisé- par le relativisme, l'indifférence, l'irrationnel et l'ignorance, qui sont des obstacles à la recherche humaine de la vérité... L'enseignement de l'Eglise, pour laquelle la raison est au coeur de toute action humaine, constitue un appui pour la science tandis que celle-ci aide à mieux percevoir la Révélation".

Le Président du Conseil pontifical a conclu en disant qu'une "partie de l'espérance de l'Eglise réside dans la science tandis que la science trouve son accomplissement dans l'enseignement humaniste de l'Eglise".
.../EGLISE:SCIENCE/OXFORS:POUPARD VIS 20050308 (180)

LE STATUT DE LA FEMME


CITE DU VATICAN, 8 MAR 2005 (VIS). Hier, Mme Mary Ann Glendon, Présidente de l'Académie pontificale des Sciences sociales, Chef de la Délégation du Saint-Siège près le Conseil économique et social de l'ONU, est intervenue devant la Commission du Statut de la Femme, dans le sillage de la Conférence mondiale de Pékin 1995.

"En 2005, les Nations-Unies -a-t-elle dit- célèbrent cinq dates historiques auxquelles la Communauté internationale a soutenu la femme dans sa quête de reconnaissance de ses droits et de sa dignité. La plus importante et la plus ancienne remonte au printemps 1945, lorsque les fondateurs de l'ONU surprirent en déclarant leur 'foi...en la dignité et en la valeur de la personne et dans l'égalité des droits hommes femmes'. Cette déclaration fut suivie et complétée par quatre Conférences des Nations-Unies sur la Femme (México, Copenhague, Nairobi, Pékin).

Malgré les progrès, nombre de femmes "souffrent de nouvelles pauvretés..., de nouvelles menaces contre la vie et la dignité humaine". La Plateforme de Pékin, a précisé Mme Glendon, donne la clef "pour que les femmes et leurs familles sortent de la pauvreté par l'éducation... C'est avec préoccupation que le Saint-Siège, qui s'intéresse à l'éducation des femmes, enregistre la lenteur des progrès en la matière".

Un autre problème, a noté Mme Glendon, est "la modification de l'échelle des âges de la population mondiale. La combinaison entre longévité croissante, chute du taux de natalité, les coûts élevés de la santé et la pénurie de personnel spécialisé favorise les tensions inter-générations".

"Dans la Déclaration finale de Pékin, le Saint-Siège a dit sa crainte devant les documents consacrés aux femmes pauvres, contenant de vagues promesses si non soutenues par des programmes concrets et des engagements financiers. Les disparités croissantes en matière de richesse et de possibilités oblige le Saint-Siège à renouveler son inquiétude".

L'humanité dispose des moyens de lutte contre la faim et la pauvreté, a-t-elle encore dit. Comme l'a dit Jean-Paul II: "Il faut une large mobilisation morale de l'opinion publique, notamment des pays à haut niveau de vie et de prospérité".

"Les femmes sont tout à fait capables de concilier elles-mêmes leur aspirations à mieux prendre part à la vie socio-économique et leur charge familiale", a conclu Mme Glendon. "Mais le problème ne seras résolu que si l'on opère certains changements fondamentaux...dans la société. Les autorités politiques doivent d'abord mieux écouter ce qui intéresse réellement les femmes plutôt que certains groupes d'intérêts".
DELSS/FEMME/ONU:GLENDON VIS 20050308 (410)
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