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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 13 novembre 2006

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 13 NOV 2006 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Romulo Geolina Valles, Archevêque de Zamboanga (superficie: 1.638, population: 668.380, catholiques: 494.601, prêtres: 65, religieux: 128), aux Philippines. Jusqu'ici Evêque de Kidapawan (Philippines), il succède à Mgr.Carmelo Dominator F.Morelos, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Mgr.Sergio Lasam Utleg, Evêque de Laoag (superficie: 3.386, population: 671.000, catholiques: 450.000, prêtres: 48, religieux: 79), aux Philippines. Il était jusqu'ici Evêque d'Ilagan (Philippines).

-Le P.José Alejandro Castaño Arbeláez, OAR, Auxiliaire de l'Archevêque de Cali (Colombie). L'Evêque élu, né en 1945 à La Ceja (Colombie), a émis ses voeux religieux en 1967 et a été ordonné prêtre en 1971. Il était jusqu'ici Curé de la paroisse du Sacré-Coeur de Manizales (Colombie).
NER:RE:NEA/.../...                                           VIS 20061113 (130)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 13 NOV 2006 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Mgr.Joseph Powathil, Archevêque de Changanacherry (Inde).

-M.Gilton Bazilio Chiwaula, Ambassadeur du Malawi, en visite de congé.

-Neuf prélats de la Conférence épiscopale allemande en visite Ad Limina:

    -Le Cardinal Friedrich Wetter, Archevêque de München-Freising, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Engelbert Siebler, Mgr.Bernhard Hasslberger et Mgr.Franz Dietl.

    -Mgr.Walter Mixa, Evêque d'Augsburg, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Josef Grünwald et Mgr.Anton Losinger.

    -Mgr.Wilhelm Schraml, Evêque de Passau.

    -Mgr.Gerhard Ludwig Müller, Evêque de Regensburg.

  Samedi dernier, 11 novembre, il avait successivement reçu:

-Le Cardinal Walter Kasper, Président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.

-Mgr.Franz Kamphaus, Evêque de Limburg (Allemagne), accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Gerhard Pietschl, en visite Ad Limina.

-M.Francisco Alfredo Salazar Alvarado, Ambassadeur d'Equateur, en visite de congé.

-Le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AP:AL/.../...                                      VIS 20061113 (150)

EN BREF


LE PAPE A ADRESSE UN MESSAGE à Mgr.François Maupu, Evêque de Verdun (France), à l'occasion du 90 anniversaire de la grande bataille, un "moment sombre de l'histoire du continent" européen et "un des symboles de la réconciliation entre deux grandes nations européennes jadis ennemies... Puissent nos contemporains -écrit Benoît XVI-, en particulier les jeunes générations, tirer tous les enseignements de l'histoire et, en s'appuyant sur les racines et les valeurs chrétiennes qui ont largement contribué à façonner l'Europe des nations et l'Europe des peuples, s'attacher à créer des liens de fraternité et de charité entre eux, pour le bien de tous et le développement des pays".

L'OBSERVATEUR PERMANENT du Saint-Siège près les Nations-Unies, est intervenu le 10 novembre devant l'Assemblée générale à New York qui traite de l'éradication de la faim. "Les pauvres -a déclaré Mgr.Celestino Migliore- ont droit à la justice, au travail et à une alimentation correcte, mais aussi à la santé et à l'éducation, ainsi que le sanctionne la Déclaration universelle des droits de l'homme... Vu qu'à cause de leur condition, les pauvres sont souvent marginalisés, la possibilité de garantie de leurs droits est limitée... Le lien entre paix et développement est évident pour qui doit concrètement faire face aux obstacles et les pauvres savent par expérience que le développement est le nouveau nom de la paix".

A L'OCCASION DE LA III CONFERENCE d'examen de la Convention sur certaines armes conventionnelles, en cours au siège des Nations-Unies de Genève, l'Observateur permanent du Saint-Siège a pris la parole. Mgr.Silvano Maria Tomasi a notamment déclaré que "cette Convention devrait garder son caractère dynamique, évolutif et flexible. Il serait dommageable et artificiel de réduire cette Convention et ses protocoles à ce qui a été réalisé jusqu'à présent. Des armes nouvelles sont conçues et produites. Il est important qu'une réflexion et des négociations accompagnent la réalité militaire afin de s'assurer que ces nouvelles armes respectent les critères imposés par la Convention...et voir s'il n'y a pas lieu de négocier de nouveaux instruments là où les accords existants ne répondent plus aux nouvelles réalités militaires".
.../EN BREF/...                                    VIS 20061113 (350)


RESPECT DES ENGAGEMENTS DE DENUCLEARISATION


CITE DU VATICAN, 13 NOV 2006 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin les lettres de créances de M.Kagefumi Ueno, nouvel Ambassadeur du Japon, devant lequel il a voulu rappeler que "les riches traditions culturelles et spirituelles de votre pays ont contribué à l'expansion des valeurs humaines fondamentales".

  La dimension spirituelle de la société qui favorise, a ajouté Benoît XVI, "un authentique dialogue entre les religions et entre les cultures, ne peut que favoriser une vie commune fraternelle et solidaire, qui seule permet le développement intégral de l'homme".

  "Plus que jamais,  la recherche de la paix entre les nations doit être une priorité dans les relations internationales", a-t-il souligné. "La violence ne peut jamais être une réponse juste aux problèmes des sociétés, car elle détruit la dignité, la vie et la liberté de l'homme, qu'elle prétend défendre. Pour construire la paix, les voies d'ordre culturel, politique et économique sont importantes".

  Puis le Saint-Père a invité les Japonais "à poursuivre résolument leurs efforts pour contribuer à l'établissement d'une paix juste et stable dans le monde, particulièrement en Extrême-Orient. Dans la crise que connaît actuellement cette région, le Saint-Siège encourage les négociations bilatérales ou multilatérales, convaincu que la solution doit être recherchée par des moyens pacifiques et dans le respect des engagements pris par toutes les parties en présence pour atteindre la dénucléarisation de la péninsule coréenne".

  Il faut aussi que "la communauté internationale poursuive et intensifie son aide humanitaire aux populations les plus vulnérables, notamment en Corée du nord, afin qu'une éventuelle interruption n'entraîne pas pour les civils de très graves conséquences", rappelant la généreuse contribution apportée par le Japon "pour l'assistance aux pays les plus pauvres".

  "Il est en effet nécessaire -a poursuivi le Pape- que les liens d'interdépendance entre les peuples, qui se développent de plus en plus, soient accompagnés d'un intense engagement pour que les conséquences néfastes des fortes disparités" entre pays "ne s'aggravent pas, mais se transforment en une solidarité authentique, stimulant la croissance économique et sociale des pays les plus pauvres".

  Pour conclure, le Saint-Père a dit sa joie "du respect dont jouit l'Eglise catholique au Japon", saluant aussi chaleureusement évêques et fidèles diocésains, qu'il a encouragé "à vivre toujours plus fermement dans la communion de la foi et à poursuivre leur engagement en faveur de la paix et de la réconciliation entre les peuples de la région, dans une collaboration généreuse avec leurs compatriotes".
CD/LETTRES CREANCES/JAPON:UENO                     VIS 20061113 (410)


NOUVEAU DEVELOPPEMENT ET LUTTE CONTRE LA FAIM


CITE DU VATICAN, 12 NOV 2006 (VIS). A midi, le Pape s'est présenté à la fenêtre de son bureau pour réciter l'angélus avec les milliers de fidèles réunis Place-St.Pierre malgré une journée pluvieuse.

  Le Saint-Père a d'abord rappelé que c'est "aujourd'hui en Italie la Journée annuelle de Remerciements, qui a pour thème La terre, un don pour toute la famille humaine. Dans nos familles chrétiennes -a-t-il dit-, on apprend aux enfants à remercier le Seigneur, avant le repas par une brève prière et le signe de la croix. Cette habitude doit être maintenue et redécouverte, car elle apprend à ne pas tenir pour acquis le pain quotidien, mais à y reconnaître le don de la Providence".

  "Nous devrions nous habituer à bénir le Créateur pour toute chose... Jésus a enseigné à ses disciples à prier en demandant au Père céleste non mon mais notre pain quotidien. Il a ainsi voulu que chaque personne se sente co-responsable de ses frères, pour que personne ne manque du nécessaire pour vivre. Dieu a destiné les produits de la terre à toute la famille humaine".

  Commentant ce thème, Benoît XVI a ajouté: "Là nous touchons un point très douloureux, le drame de la faim qui, bien que récemment affronté par les plus hautes institutions, comme les Nations-Unies et la FAO en particulier, qui est toujours très grave. Le dernier rapport annuel de la FAO a confirmé ce que l'Eglise sait bien de son expérience directe auprès des communautés et des missionnaires, que plus de 800 millions de personnes vivent dans des conditions de sous-alimentation et trop de personnes, surtout des enfants, meurent de faim".

  Le Pape s'est alors demandé "comment faire front à cette situation qui, bien que régulièrement dénoncée, ne semble pas s'améliorer, et qui même dans certains cas empire? Il faut certainement éliminer les causes structurelles liées au système de gouvernement de l'économie mondiale qui destine la plus grande partie des ressources de la planète à une minorité de la population. Une telle injustice a été dénoncée en divers occasions par mes vénérés prédécesseurs, Paul VI et Jean-Paul II. Pour avoir une influence à grande échelle, il faut convertir le modèle de développement global, comme le réclament non seulement le scandale de la faim mais aussi les priorités environnementales et énergétiques. Toutefois, chaque personne et chaque famille peut et doit faire quelque chose pour soulager la faim dans le monde en adoptant un style de vie et de consommation compatible avec la sauvegarde du créé et avec les critères de justice envers qui cultive la terre de chaque pays".

  Le Saint-Père a conclu en affirmant que cette Journée "nous invite à remercier Dieu pour les fruits du travail agricole d'une part et nous encourage à nous engager concrètement pour vaincre le fléau de la faim d'autre part".
ANG/FAIM/...                                     VIS 20061113 (480)


VIVRE LA GRANDEUR DU CHRISTIANISME


CITE DU VATICAN, 11 NOV 2006 (VIS). Pour conclure la rencontre avec les prélats de la Conférence épiscopale suisse et les chefs de dicastères de la Curie, Benoît XVI a prononcé le 9 novembre après-midi un discours rendu public aujourd'hui.

  Parlant de la foi, le Pape a affirmé qu'il "ne fallait pas permettre que notre foi soit rendue vaine par trop de discussions sur de nombreux détails secondaires...Ceci dit, il importe de toujours mettre en valeur la grandeur de notre foi...et il est primordial de soigner le rapport personnel avec Dieu, avec ce Dieu qui s'est montré à nous dans le Christ".

  "Dieu -a-t-il poursuivi- est Spiritus Creator, il est Logos, il est raison. C'est pour cela que notre foi a à faire avec la raison, qu'elle peut être transmise par la raison et qu'elle ne doit pas se cacher derrière la raison, pas même celle de notre temps... Par contre cette raison a un cœur, au point de pouvoir renoncer à sa propre immensité et de se faire chair. Et c'est seulement en ça,...que se trouve l'ultime et authentique grandeur de notre conception de Dieu... Dieu n'est pas une hypothèse philosophique, il n'est pas quelque chose qui existe peut-être, mais nous le connaissons et il nous connaît. Nous pouvons toujours mieux le connaître si nous maintenons notre dialogue avec lui".

  Le Saint-Père a ensuite précisé que "c'est pour cela un devoir fondamentale de la pastorale d'apprendre à prier et d'apprendre à le faire personnellement", encourageant à "multiplier les écoles de prière, à prier ensemble, là où l'on peut apprendre la prière personnelle dans toutes ces dimensions".

  "Etre en intimité avec Dieu, faire donc l'expérience de la présence de Dieu, est ce qui nous fait sans cesse revivre la grandeur du christianisme, puis nous aide à surmonter toutes les choses superflues -qui doivent être vécues jour après jour, souffrant et aimant, dans la joie et dans la tristesse- pour nous réaliser".

  Un autre thème de réflexion du Saint-Père a été la morale: "J'entends souvent dire qu'aujourd'hui les gens sont nostalgiques de Dieu, de spiritualité, de religion et que l'on recommence à voir dans l'Eglise une interlocutrice possible et de laquelle il est possible de recevoir quelque chose... Par contre, il résulte que les personnes ont beaucoup de difficultés à accepter la morale proclamée par l'Eglise. Je réfléchis à ce sujet depuis longtemps et je vois toujours plus clairement que, de nos jours, la morale s'est comme divisée en deux. La société moderne n'est pas simplement sans morale, mais a, pour ainsi dire, découvert et revendiqué une autre part de la morale que l'annonce de l'Eglise n'a probablement pas suffisamment proposée ces dernières décennies. C'est la part des grands thèmes de la paix, de la non violence, de la justice pour tous, de la sollicitude envers les pauvres et du respect de la création".

  "Tout ceci est devenu un ensemble éthique qui, justement comme force politique, a un grand pouvoir et constitue pour beaucoup une substitution ou une succession de la religion. La religion, qui est vue comme métaphysique et chose de l'au-delà -peut-être même comme chose individualiste-, est remplacée par les grands thèmes moraux considérés comme l'essentiel qui peut conférer à l'homme dignité et ce pour quoi il s'engage".

  "L'autre part de la morale qui trop souvent est perçue comme anormale par la politique, concerne la vie. L'engagement en faveur de la vie, de sa conception à la mort, en fait partie, et donc la défense contre l'avortement, contre l'euthanasie, contre la manipulation et contre l'auto légitimation de l'homme à disposer de la vie. Ses comportements sont souvent justifiés dans le but apparemment grand de pouvoir être utile aux générations futures".

  "C'est également dans ce contexte que prend place la morale du mariage et de la famille. Le mariage est toujours plus marginalisé. Nous avons l'exemple de certains pays où une modification législative ne définit plus le mariage comme union entre un homme et une femme mais comme union de personnes, détruisant ainsi l'idée de fond de la société, qui partant de ses racines, est complètement différente".

  "La conscience que sexualité, éros et mariage comme union entre un homme et une femme vont ensemble...s'atténue; tout les autres genres d'union semblent absolument normaux. Le tout est présenté comme une sorte de morale de la non-discrimination et une sorte de liberté due à l'homme. Par conséquent, l'indissolubilité du mariage est devenue une idée quasiment utopique". D'autre part, "il y a de nombreuses explications au problème de l'impressionnante diminution du taux de natalité, mais reste certainement décisif le fait que...les personnes n'ont pas confiance dans l'avenir et qu'elles retiennent que la famille comme communauté durable n'est plus réalisable".

  "Dans ces domaines, notre annonce doit faire front à une conscience contraire de la société ...avec une sorte d'anti-morale qui se fonde sur une concession de  la liberté vue comme faculté de choisir en pleine autonomie sans indications prédéfinies, comme la non-discrimination, et donc comme approbation de tout type de possibilité, se mettant ainsi  de façon autonome comme éthiquement correcte".

  "Mais l'autre conscience n'a pas disparue. Elle existe et nous devons nous engager à réunir ces deux parties de la morale, en rendant évident qu'elles sont inévitablement unies...Je pense que nous avons un grand travail à faire, d'une part ne pas faire paraître le christianisme comme un simple moralisme, mais comme un don dans lequel nous est donné l'amour qui nous soutient et qui nous fournit la force nécessaire pour savoir 'perdre sa propre vie'; d'autre part, dans ce domaine de l'amour donné, il faut progresser vers le concret qui a son fondement dans le Décalogue, qui nous devons lire avec le Christ et avec l'Eglise, d'une façon nouvelle et progressiste".
AC/EVEQUES SUISSES/...                         VIS 20061113 (960)


PROGRAMME DU VOYAGE APOSTOLIQUE EN TURQUIE


CITE DU VATICAN, 11 NOV 2006 (VIS). Aujourd'hui a été rendu public le programme du voyage que Benoît XVI effectuera en Turquie du 28 novembre au 1er décembre.

  Le Pape quittera Rome mardi 28 à 9 h pour Ankara, où l'atterrissage de l'avion papal est prévu à 13 h. Après une visite au mausolée d'Atatürk et la cérémonie d'accueil, le Saint-Père se rendra chez le Président de la République puis rencontrera successivement le Vice Premier Ministre, le Ministres aux affaires religieuses et enfin le Corps diplomatique accrédité en Turquie.

  Le lendemain, Benoît XVI célébrera une messe à Ephèse, avant de gagner Istanbul où il rendra visite au Patriarche œcuménique Barthélémy Ier et priera en l'église patriarcale St.Georges.

  Jeudi 30 novembre au matin, le Pape prendra part à une divine liturgie en l'église patriarcale du Phanar, y prononcera un discours avant de signer une déclaration commune avec le Patriarche de Constantinople. Ensuite, il effectuera une visite au musée de Ste.Sophie puis gagnera la cathédrale arménienne, où il s'entretiendra avec le Patriarche de l'Eglise apostolique d'Arménie, SS Mesrob II.

  Ensuite, Benoît XVI rencontrera successivement le Métropolite syro-orthodoxe et le Grand Rabbin de Turquie, puis dînera avec les membres de la Conférence épiscopale catholique.

  Le 1er décembre, le Saint-Père célébrera la messe en la cathédrale catholique d'Istanbul, avant de gagner l'aéroport pour la visite de congé. L'avion papal devrait décoller à 13 h 15' pour arriver à Rome à 14 h 45'.
BXVI-PROGRAMME/VOYAGE TURQUIE/...                 VIS 20061113 (250)


CONTENUS CONCRETS DE LA DOCTRINE DU CHRIST


CITE DU VATICAN, 11 NOV 2006 (VIS). Benoît XVI a reçu aujourd'hui les membres de la Famille  de Villa Nazareth, une institution d'éducation créée en 1946 par le Cardinal Domenico Tardini et actuellement présidée par le Cardinal Achille Silvestrini, Préfet émérite de la Congrégation pour les Eglises orientales.

  Le Saint-Père a rappelé que Villa Nazareth, qui célèbre son 60 anniversaire, "a pour objectif de valoriser l'intelligence de ses élèves dans le respect de la liberté de la personne, orientée à voir dans le service des autres l'authentique expression de l'amour chrétien" et "désire former ses jeunes à prendre des décisions courageuses en étant ouvert au dialogue et en faisant référence à la raison purifiée dans le creuset de la foi... La foi scrute l'invisible et est donc amie de la raison qui se pose les questions essentielles qui donnent un sens à notre cheminement".

  Le Pape a ensuite parlé de la "diaconie que la culture chrétienne permet d'accomplir en aidant les personnes...à découvrir Celui qui est caché...dans les vicissitudes de chacun. Mais on ne doit pas oublier que le Seigneur se dit rassasié, étanché, accueilli, vêtu, visité lorsque chaque personne dans le besoin reçoit". Le Seigneur "est donc également 'caché' dans ces personnes et ces événements... Aucune culture ne peut être satisfaite d'elle avant de découvrir qu'elle doit se faire attentive aux nécessités réelles et profondes de l'homme".

  "Les contenus de la révélation de Jésus sont concrets. Un intellectuel chrétiennement inspiré doit toujours être prêt à les communiquer quand il parle avec ceux qui sont à la recherche de solutions capables d'améliorer l'existence et de répondre à l'inquiétude qui accable chaque cœur humain. Il faut surtout montrer la profonde correspondance qui existe entre les instances qui émergent de la réflexion sur les vicissitudes humaines et le Logos divin qui 'se fait chair' et qui est venu 'habiter parmi nous'. Une convergence féconde se crée entre les postulats de la raison et les réponses de la Révélation et c'est justement de là que jaillit une lumière qui illumine la route sur laquelle orienter notre engagement personnel".
AC/DIACONIE CULTURE/VILLA NAZARETH                VIS 20061113 (360)


VISITE AD LIMINA DES EVÊQUES ALLEMANDS


CITE DU VATICAN, 11 NOV 2006 (VIS). Recevant hier un premier groupe d'évêques allemands en visite Ad Limina, le Saint-Père a insisté sur le fait que la sécularisation de la société constitue un défi auquel la Providence engage à répondre avec courage".

  "L'Allemagne -a poursuivi Benoît XVI- partage avec le reste de l'occident une culture dominée par la sécularisation, dans laquelle Dieu et l'image solide du Christ tendent à s'effacer de la conscience publique, et où les valeurs forgées par la tradition ecclésiale s'amenuisent".

  "Nombreux sont ceux qui sont découragés voire résignés, empêchant la visibilité du témoignage évangélique sur le Christ qui libère et sauve... Le christianisme devient ainsi une sorte de proposition parmi tant d'autres, mais face à la faiblesse ou à la caducité de la plupart des autres propositions, beaucoup s'interrogent et reviennent vers le message chrétien. Ils attendent de nous des réponses convaincantes".

  Benoît XVI est sur que "l'Eglise en Allemagne doit reconnaître la situation décrite précédemment comme un défi providentiel à affronter avec courage".

  Parlant ensuite des relations avec l'importante communauté musulmane vivant dans ce pays, le Papa a dit que "précisément ceux qui sont attachés à leurs convictions et rites avec sérieux, ont le droit à la reconnaissance humble et déterminée de Jésus Christ" et pour que "cela soit crédible, il faut faire un gros effort". C'est pour cela, a-t-il précisé que "dans les quartiers où la population musulmane est dominante il faudrait avoir des interlocuteurs catholiques ayant de bonnes connaissances en langues et histoire religieuse pour pouvoir dialoguer avec les musulmans. Un tel dialogue nécessite avant tout une solide connaissance de la propre foi catholique".

  Le Saint-Père a ensuite parlé de l'enseignement de la religion, de l'école catholique et de la formation des adultes catholiques. "Les cursus d'enseignement catholique doivent se baser sur le Catéchisme de l'Eglise Catholique". D'autre part, "il est fondamental que l'introduction à la vision catholique du monde et à la pratique de la foi, en plus de la formation de la personnalité, se transmettent non seulement lors des cours de religion mais aussi…par le témoignage personnel des professeurs". Quant aux institutions et activités pour la formation des adultes, il faut soigner "la sélection des thèmes et des rapporteurs pour que les contenus primordiaux de la foi et du monde de la vie chrétienne ne soient pas reléguer en second plan par rapport aux problèmes actuels ou marginaux qui passeraient avant".

  "La fidélité au Depositum Fidei, tel que le présente le Magistère de l'Eglise, représente la condition sine qua non pour un recherche un l'enseignement théologiques de qualité".

  Quant à la formation des séminaristes, Benoît XVI a rappelé que "le cours d'introduction  qui précède le début proprement dit des études est absolument nécessaire", à majeure raison parce qu'il y a de plus en plus de candidats au sacerdoce "qui ne proviennent pas de milieux traditionnellement catholiques". Ainsi, "l'étudiant pourra mieux discerner sa vocation sacerdotale pendant cette période et les responsables de la formation sacerdotales auront la possibilité de se faire une meilleure idée des candidats, de leur maturité humaine et de la vie de leur foi. En échange, les dynamismes de groupe du jeu des parties, les groupes d'auto expérience et les autres expériences psychologiques sont moins conseillés et peuvent porter à confusion et insécurité".

  Enfin, le Pape a évoqué "la question capitale que constitue le rapport entre prêtres et laïcs dans l'accomplissement de la mission de l'Eglise". Appréciant la collaboration active de tant de laïcs qui "contribuent à soutenir l'Eglise", Benoît XVI a rappelé que "l'homélie de la messe est un devoir lié au ministère sacré. S'il y a un nombre suffisant de prêtres et de diacres, ceux-ci sont responsables de la distribution de la Communion".

  "Seul le sacrement de l'Ordre rend le bénéficiaire capable de parler et d'agir In Persona Christi. Il est important de toujours insister sur cela avec patience et sagesse et d'en tirer les conclusions nécessaires".
AL/.../ALLEMAGNE/...                             VIS 20061113 (660)


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