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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 25 février 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 23 FEV 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Francesco Montenegro, Archevêque métropolitain d'Agrigente (superficie: 3.041, population: 461.000, catholiques: 449.000, prêtres: 286, diacres: 34, religieux: 502), en Italie. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Messina-Lipari-Santa Lucia del Mela (Italie), il succède à Mgr.Carmelo Ferraro, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Mgr.Marcelino Hernández Rodríguez, Evêque d'Orizaba (superficie: 2.012, population: 551.010, catholiques: 498.648, prêtres: 73, religieux: 188), au Mexique. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de México (Mexique).
NER:RE/.../MONTENEGRO:FERRARO:HERNANDEZ              VIS 20080225 (90)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 25 FEV 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Mgr.Giuseppe Pinto, Nonce apostolique au Chili.

-Six membres de la Conférence épiscopale du Salvador en visite Ad Limina:

    -Mgr.Fernando Saenz Lacalle, Archevêque de San Salvador, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Gregorio Rosh Chavez.
    -Mgr.Luis Morao Andrezza, Evêque de Chalatenango.
    -Mgr.Miguel Angel Moran Aquino, Evêque de San Miguel.
    -Mgr.Romeo Tovar Astorga, OFM, Evêque de Santa Ana, accompagné de son Auxiliaire élu, Mgr.José Elias Rauda Gutiérrez, OFM.
AP:AL/.../...                                            VIS 20080225 (90)

NON A TOUTE FORME D'EUTHANASIE


CITE DU VATICAN, 25 FEV 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce midi le Congrès international consacré aux orientations éthiques et pratiques de l'assistance aux malades graves et incurables, organisé par l'Académie pontificale pour la vie en parallèle à son Assemblée plénière annuelle. Rappelant d'emblée que "si la mort clôt l'expérience terrestre, elle ouvre à chacun de nous au-delà du temps la vie éternelle... Pour les croyants, la rencontre du mourant avec la source de vie et d'amour, a une valeur universelle qui enrichit leur communion". C'est pourquoi "aucun croyant ne saurait mourir seul et abandonné".

  Rappelant le devoir des institutions de "respecter la vie et la dignité du malade grave et du moribond", Benoît XVI a dit que, même "si elle sait que la science ne rachète pas l'homme, la société, en particulier les milieux médicaux, a le devoir d'assister et de garantir le respect de la vie humaine, à chacun des stades de son développement terrestre, plus encore dans la maladie ou à son stade terminal".

  "En fait, -a-t-il poursuivi- il s'agit d'assurer à chaque personne qui en a besoin, le soutien nécessaire à travers des thérapies et des interventions médicales adéquates, individualisées et gérées selon les critères de la proportionnalité médicale, en tenant toujours compte du devoir moral de fournir (de la part du médecin) et d'accueillir (de la part du patient) ces moyens de préservation de la vie qui, dans cette situation, deviennent 'ordinaires'".

  Le Pape a souligné que "le recours aux thérapies à hauts risques ou qui doivent être prudemment nommées 'extraordinaires', sera considéré moralement licite mais facultatif. De plus, il faudra toujours assurer à chaque personne les soins nécessaires et dus, ainsi que le soutien aux familles les plus éprouvées par la maladie d'un des leurs surtout si elle est grave et longue".

  Alors que, pour une naissance, les parents ont des droits spécifiques pour s'absenter de leur travail, -a ajouté le Saint-Père- "les mêmes droits devraient être reconnus aux proches au moment de la maladie d'un parent en phase terminale". "Un plus grand respect de la vie humaine individuelle -a-t-il poursuivi- passe inévitablement à travers la solidarité concrète de tous et de chacun, et constitue un des défis les plus importants de notre époque".

  Benoît XVI a constaté ensuite qu'il était de plus en plus fréquent de rencontrer dans les grandes villes des personnes âgées et seules "même au moment de maladie grave et de mort prochaine". "Dans de telles situations -a-t-il dit- les pressions d'euthanasie sont plus intenses, surtout lorsqu'on évoque une vision utilitariste de la personne. A ce propos -a ajouté le Pape-, je profite de l'occasion pour rappeler, une fois encore, la condamnation éthique ferme et constante de toute forme d'euthanasie directe, selon l'enseignement pluriséculaire de l'Eglise".

  "L'effort conjoint de la société civile et de la communauté des croyants -a poursuivi le Saint-Père- doit être orienté pour que tous puissent vivre dignement et de façon responsable, mais aussi traverser le moment de l'épreuve et de la mort dans la meilleure condition de fraternité et de solidarité possible, même lorsque la mort survient dans une famille pauvre ou dans un lit d'hôpital".

  Benoît XVI a enfin déclaré que la société doit "assurer un soutien convenable aux familles qui veulent s'engager à garder à la maison, pour des périodes relativement longues, des malades touchés par des pathologies dégénératives (cancéreuses, neurodégénératives, etc) ou qui ont besoin d'une assistance particulièrement lourde... La collaboration entre l'Eglise et les institutions -a-t-il conclu- peut se révéler, dans ce domaine, particulièrement précieuse pour assurer l'aide nécessaire à la vie humaine au moment de sa fragilité".
AC/.../ACADEMIE PONTIFICALE VIE                         VIS 20080225 (610)


A L'ECOUTE DE LA PAROLE


CITE DU VATICAN, 24 FEV 2008 (VIS). A midi, le Saint-Père a récité le traditionnel angélus dominical et s'est adressé aux milliers de fidèles rassemblés place St.Pierre. En ce troisième dimanche du Carême, a-t-il dit, "la liturgie nous propose l'un des passages les plus beaux et profonds de l'Evangile, le dialogue entre Jésus et la Samaritaine... Jésus y parle d'une eau vive, capable d'étancher sa soif et de devenir en elle une source vive de vie éternelle. Prouvant ainsi qu'il connaît sa vie privée, il révéla à cette femme que l'heure était venue pour elle d'adorer le seul et vrai Dieu en esprit de vérité. En plus, chose extrêmement rare, il lui confia qu'il était le Messie".

  Puis le Pape a rappelé que le thème de la soif "traverse tout l'Evangile de Jean, de la rencontre avec la Samaritaine à la grande annonce de la fête des tentes, et de là jusqu'à la Croix, lorsque Jésus déclara avant de mourir dans son J'ai soif qu'il accomplissait l'Ecriture... Si Dieu a soif de notre foi et de notre amour, il est comme un père bon et miséricordieux qui veut notre bien, ce bien absolu qu'il est lui même".

  La Samaritaine, a poursuivi Benoît XVI, "représente l'insatisfaction fondamentale de qui n'a pas trouvé ce qu'il cherche. Elle a eu cinq époux et partage sa vie avec un sixième homme. Ses allez retour au puits  expriment une vie répétitive et résignée. Mais tout change lorsque, bouleversée par sa conversation avec le Seigneur, elle abandonne son seau pour courir annoncer au village: Venez voir cet homme qui sait tout ce que j'ai fait, et qui pourrait être le Messie". Le Saint-Père a ensuite invité les fidèles à ouvrir leur coeur "à l'écoute de la Parole, afin de rencontrer Jésus à la suite de la Samaritaine. Il nous révèle son amour en nous disant que le Messie notre sauveur, C'est moi, celui qui te parle. Puisse Marie nous aider, elle qui est la première et parfaite disciple du Verbe incarné".

  Après la prière mariale, le Pape a cité les inondations qui viennent de dévaster la côte de l'Equateur, un désastre s'ajoutant à l'éruption du volcan Tungurahua. "Recommandant au Seigneur les victimes, j'assure de ma prière tous ceux qui souffrent des conséquences et vous invite tous à une fraternelle solidarité, afin que la population puisse retourner au plus tôt à une vie normale".
ANG/SAMARITAINE:EQUATEUR/...                             VIS 20080225 (410)


BESOIN INNE DE DIEU


CITE DU VATICAN, 24 FEV 2008 (VIS). Le Pape s'est rendu ce matin en la paroisse romaine Ste.Marie Libératrice, où il a célébré la messe, avant de rencontrer le conseil paroissial et les religieux collaborateurs. Au cours de son homélie, Benoît XVI a tout d'abord évoqué le centenaire de la consécration de cette église, puis a commenté la liturgie de ce troisième dimanche de Carême, qui parle de la symbolique de l'eau: "Dieu a soif de notre foi et veut que nous trouvions en lui la source de notre vrai bonheur. Le risque pour tout croyant est de pratiquer une religiosité qui n'est pas authentique, de ne pas chercher en Dieu la réponse aux demandes les plus intimes du cœur, et de l'utiliser comme s'il était au service de nos désirs et projets".

  Se référant à la première lecture du jour, et à l'attitude du peuple juif qui souffre dans le désert du manque d'eau, le Saint-Père a souligné que "le peuple exige que Dieu vienne à la rencontre de leurs attentes et exigences, plutôt que de s'abandonner avec confiance en ses mains, et dans l'épreuve, il perd sa confiance en Lui". Puis il s'est demandé: "Combien de fois cela s'est-il aussi passé dans notre vie? Dans quelles circonstances, plutôt que de nous conformer docilement à la volonté divine, nous voudrions qu'il réalise nos desseins et exauce nos espérances? A combien d'occasions notre foi devient fragile, faible, notre religiosité contaminée par des éléments magiques et purement terrestres?".

  En ce temps de Carême -a poursuivi Benoît XVI- où l'Eglise nous invite "à parcourir un itinéraire de vraie conversion, nous accueillons avec une humble docilité, l'avertissement du psaume: "Ecoutez aujourd'hui sa voix: N'endurcissez pas vos cœurs!". Commentant ensuite l'Evangile de la rencontre de Jésus avec la Samaritaine au puits de Sicar, le Pape a relevé qu'à un certain moment, la femme demande de l'eau à Jésus "et manifeste ainsi que dans chaque personne il y a un besoin inné de Dieu et du salut que seul lui peut combler".

  Jésus, a ajouté le Pape, "veut nous amener, comme la Samaritaine, à professer notre foi en lui avec force, pour que nous puissions ensuite annoncer et témoigner à nos frères la joie de la rencontre avec lui et les merveilles que son amour accomplit dans notre existence".

  La liturgie de ce dimanche -a poursuivi le Pape-, "nous pousse à revoir notre rapport avec Jésus, à chercher son visage sans relâche. Cela est indispensable pour que vous puissiez continuer dans le nouveau contexte culturel et social, l'œuvre d'évangélisation et d'éducation humaine et chrétienne accomplie depuis un siècle dans cette paroisse... Ouvrez toujours plus votre cœur -a t-il demandé à la communauté- à une action pastorale missionnaire qui pousse chaque chrétien à rencontrer les personnes, en particulier les jeunes et les familles, là où ils vivent, travaillent et passent leur temps libre, pour leur annoncer l'amour miséricordieux de Dieu... Je vous encourage -a poursuivi Benoît XVI- à persévérer dans votre engagement éducatif qui constitue le charisme type de chaque paroisse salésienne".

  Au cours de la rencontre qui a suivie la messe, où de nombreuses familles étaient présentes, le Pape a évoqué l'épisode de la Samaritaine, "qui illustre parfaitement la situation de l'homme contemporain et de la vie d'aujourd'hui. Elle a eu cinq maris et vit avec un autre homme. Ayant largement usé de sa liberté, elle n'en est pas devenue plus libre mais plus vide. Or, on constate qu'elle avait le désir profond de trouver le bonheur véritable, la joie véritable". Ainsi le Saint-Père a encouragé la communauté paroissiale à poursuivre son action missionnaire pour aider l'homme d'aujourd'hui à découvrir la liberté vraie et la joie véritable.

  Avant la fin de la visite de Benoît XVI, un paroissien lui a récité une poésie en dialecte romain et le Pape a dit: "Malheureusement, je ne parle pas le patois romain, mais entre catholiques, nous sommes tous Romains, nous portons tous Rome dans notre cœur et comprenons tous quelque peu ce dialecte".
HML/.../SAINTE MARIE LIBERATRICE                         VIS 20080225 (670)


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