Cité
du Vatican, 16 novembre 2015 (VIS). Ce matin Saint-Père a présidé
une réunion des chefs de dicastères de la Curie Romaine.
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lundi 16 novembre 2015
Visite à la communauté évangélique luthérienne de Rome
Cité
du Vatican, 16 novembre 2015
(VIS). Hier après midi, le Saint-Père a rencontré la communauté
évangélique luthérienne de Rome à la Christuskirche, où il a été
chaleureusement accueilli par le Pasteur Jens-Martin Kruse, qui, dans
son discours de bienvenue, a aussi rappelé les visites de Jean-Paul
II et de Benoît XVI. Le Pape a répondu aux questions de trois
membres de la communauté, un enfant et deux femmes. Ensuite, après
les vêpres et la lecture d'un passage de Matthieu, il a prononcé
une homélie improvisée dans laquelle il a souligné que les
luthériens et les catholiques doivent se demander pardon
mutuellement pour les persécutions des uns contre les autres et pour
le scandale des divisions.
La
première question à laquelle le Pape a répondu, fut celle d'un
enfant qui voulait savoir ce qui lui plaisait le plus comme Pape. "ce
qui me plaît le plus sincèrement c'est d'être un prêtre, un
pasteur -a répondu le Saint-Père-... J'aime être Pape avec un
style de curé. Le service. Cela me plaît dans le sens où je m'y
sens bien, quand je visite les malades, quand je parle avec les
personnes qui sont un peu désespérées, tristes. J'aime beaucoup
aller dans les prisons... parler avec les prisonniers. Chaque fois
que je rentre dans une prison, je me demande: Pourquoi eux et pas
moi? Et là, je sens le salut de Jésus Christ, l'amour de Jésus
Christ pour moi. Parce que c'est lui qui m'a sauvé. Je ne suis pas
moins pécheur qu'eux, mais le Seigneur m'a pris par la main. Cela
aussi je le sens. Et quand je vais en prison, je suis heureux. Etre
Pape c'est être évêque, être prêtre, être pasteur. Si un Pape
n'agit pas comme un évêque, si un Pape n'agit pas comme un prêtre,
s'il n'agit pas comme un pasteur, il sera une personne très
intelligente, très importante, il aura beaucoup d'influence sur la
société, mais je pense...que dans son cœur, il ne sera pas
heureux".
La
deuxième question fut celle d'une luthérienne mariée à un
catholique qui regrettait de ne pouvoir participer avec son mari à
la Cène du Seigneur. "Ce n'est pas facile pour moi de répondre
-a dit le Pape-... Je pense à ce que le Seigneur nous a dit quand il
nous a donné ce commandement: Faites cela en mémoire de moi... La
Cène du Seigneur aura lieu, le banquet final de la Nouvelle
Jérusalem aura lieu... Toutefois, au long du chemin, je me demande,
et je ne sais pas comment répondre mais je fais mienne votre
question: Partager la Cène du Seigneur est la fin d'un chemin ou
c'est le viatique pour marcher ensemble? Je laisse la question aux
théologiens, à ceux qui comprennent. C'est vrai que dans un certain
sens, partager c'est dire qu'il n'y a pas de différence entre nous,
que nous avons la même doctrine... Mais n'avons-nous pas le même
baptême? Et si nous avons le même baptême, nous devons marcher
ensemble... Quand vous priez ensemble, ce baptême grandit, devient
fort. Quand vous enseignez à vos enfants qui est Jésus...faites de
même, dans la langue luthérienne et dans la langue catholique, mais
c'est la même chose. La question est: Et la Cène? Il y a des
questions auxquelles seulement si l'on est sincère avec soi-même et
avec le peu de lumières théologiques dont je dispose, on doit
répondre de même, voyez vous. Ceci est mon corps, ceci est mon
sang, a dit le Seigneur. Faites cela en mémoire de moi, et cela est
un viatique qui nous aide à marcher...Je réponds à votre question
par une autre: comment puis-je faire avec mon mari, pour que la Cène
du Seigneur m'accompagne sur ma route? C'est un problème auquel
chacun doit répondre. Mais un ami pasteur me disait: Nous croyons
que le Seigneur est présent là. Il est présent. Vous croyez que le
Seigneur est présent. Et quelle est la différence? Il y a des
explications, des interprétations. La vie est plus grande que les
explications et les interprétations. Vous faites toujours référence
au baptême: une foi, un baptême, un Seigneur, comme nous dit Paul,
et de là vous en assumez les conséquences. Je n'oserai jamais
donner un permis de faire cela, parce que cela ne relève pas de ma
compétence. Un baptême, un Seigneur, une foi. Parlez avec le
Seigneur et allez de l'avant. Je ne peux en dire plus".
La
dernière question, posée par la trésorière d'un projet d'aide aux
familles de réfugiés, demandait comment lutter contre la misère et
faire en sorte que les chrétiens ne la considèrent pas comme
inévitable ou, pire encore, n'érigent pas de nouveaux murs pour se
défendre de cette misère. "L'homme, dès le premier instant,
si nous lisons l'Ecriture, est un grand constructeur de murs qui
séparent de Dieu -a répondu le Pape-. Il y a de la fantaisie
derrière les murs humains, la fantaisie de devenir comme Dieu. Pour
moi, le mythe, pour le dire de façon technique, ou le récit de la
Tour de Babel, est l'attitude de l'homme et de la femme qui
construisent des murs, parce que construire un mur c'est dire: Nous
sommes les puissants, vous êtes dehors...Construire un mur est
exclure, cela va dans ce sens... Le mur est le monument de
l'exclusion. Nous aussi dans notre vie intérieure, combien de fois
les richesses, la vanité, l'orgueil deviennent un mur devant le
Seigneur, nous éloignent du Seigneur... Comment faire pour ne pas
faire de murs?Faire comme Jésus... se mettre à la place du
dernier... Avec cette œuvre de soutien aux jeunes mères, vous ne
faites pas de murs, vous rendez service.. L’égoïsme humain veut
se défendre, défendre son pouvoir, son égoïsme, mais en se
défendant ainsi on s'éloigne de la source de richesse. Les murs, à
la fin, sont comme un suicide. Ils t'enferment".
Après
quoi le Pape François a récité l'office des vêpres et prononcé
une brève homélie dans laquelle, citant l'évangile de Matthieu, il
a parlé des questions que Jésus nous posera au jour du jugement.
"Tu as été à la messe? Tu as fait une bonne catéchèse? Non.
Les questions seront sur les pauvres, parce que la pauvreté est au
centre de l'Evangile. Etant riche, il s'est fait pauvre pour nous
enrichir de sa pauvreté... C'est le choix du service. Jésus est
Dieu? C'est le Seigneur? C'est vrai. Mais c'est le serviteur, et le
choix se fera sur cela. As-tu consumé ta vie pour toi ou pour
servir? Pour te défendre des autres avec des murs ou pour les
accueillir avec amour? Ce sera le dernier choix de Jésus. Je me
demande: mais nous, luthériens et catholiques, de quel côté
serons-nous, à droite ou à gauche? Mais il y a eu de sombres
époques entre nous. Pensez aux persécutions... entre nous! Avec le
même baptême! Pensez à tous ces brûlés vifs. Nous devons nous
demander pardon de cela, du scandale de la division, parce que tous,
luthériens et catholiques, nous sommes dans ce choix, pas ailleurs,
le choix du service comme Lui nous l'a indiqué, le serviteur du
Seigneur. Pour conclure, quand je vois le Seigneur serviteur qui
sert, j'aime lui demander d'être le serviteur de l'unité, qu'il
nous aide à cheminer ensemble. Aujourd'hui, nous avons prié
ensemble. Prier ensemble, travailler ensemble pour les pauvres, pour
les nécessiteux. Nous aimer ensemble, d'un véritable amour de
frères. Mais Père, nous sommes différents parce que nos livres
dogmatiques disent une chose et les vôtres une autre. Mais un de vos
grands représentants a dit une fois qu'est arrivée l'heure de la
diversité réconciliée. Demandons aujourd'hui cette grâce, la
grâce de cette diversité réconciliée dans le Seigneur,
c'est-à-dire de Yahvé, de ce Dieu qui est venu parmi nous pour
servir et non pour être servi".
La perspective de la fin du monde ne nous dévie pas du présent
Cité
du Vatican, 15 novembre 2015
(VIS). A midi, le Pape François a récité l'angélus avec les
fidèles réunis place St.Pierre. Evoquant l'Evangile du jour où
Jésus, avant sa dernière Pâque, parle des derniers temps et des
signes apocalyptiques que sont les guerres, les famines et autres
catastrophes. Ces éléments, toutefois, ne constituent pas
l'essentiel du message, "le noyau central autour duquel tourne
le discours de Jésus, c'est lui-même, le mystère de sa personne et
sa mort et résurrection, et son retour à la fin des temps. Notre
but, c'est de rencontrer le Seigneur ressuscité... nous n'attendons
pas un moment ou un lieu, mais nous allons à la rencontre d'une
personne, Jésus. C'est pourquoi, le problème n'est pas de savoir
quand auront lieu ces signes prémonitoires des derniers temps, mais
d'être prêts à la rencontre. Il ne s'agit pas non plus de savoir
comment se passeront ces choses, mais comment nous devons nous
comporter, aujourd'hui, dans cette attente. Nous sommes appelés à
vivre le présent, en construisant notre avenir avec sérénité et
confiance en Dieu... La perspective de la fin ne nous dévie pas de
la vie présente, mais nous fait regarder notre époque dans une
optique d'espérance... Notre espérance a un visage, le visage du
Seigneur ressuscité... Le triomphe de Jésus à la fin des temps
sera le triomphe de la croix, la démonstration que le sacrifice de
soi par amour du prochain, à l'imitation du Christ, est la seule
puissance victorieuse et le seul point d'ancrage au milieu des
bouleversements et des tragédies du monde". Le Seigneur "n'est
pas seulement la ligne d'arrivée de notre pèlerinage terrestre,
mais une présence constante dans notre vie... c'est pourquoi, quand
il parle de l'avenir, et nous projette vers lui, c'est toujours pour
nous ramener au présent. Il s'oppose aux faux prophètes, aux
voyants qui disent proche la fin du monde, et aux fatalisme". Le
Christ "veut soustraire ses disciples de toute époque des
dates, des prévisions, des horoscopes, et concentre notre attention
sur le présent de notre histoire... Cette présence de Jésus nous
appelle à l'attente et à la vigilance, qui excluent autant
l'impatience que l'assoupissement, autant les fuites en avant que
l'emprisonnement dans l'époque actuelle et dans la mondanité".
Utiliser le nom de Dieu pour justifier la violences est blasphème
Cité
du Vatican, 15 novembre 2015 (VIS). Après la récitation de
l'angélus, le Saint-Père a redit sa solidarité et sa compassion
face aux attentats ayant ensanglanté Paris, exprimant ses
condoléances fraternelles au chef de l'Etat et au peuple français.
"Une telle barbarie nous laisse sans voix. Comment l'esprit
humain peut-il concevoir des actes aussi horribles, dont l'exécution
a choqué la France et le monde entier. Une telle offense à la
dignité de la personne ne peut qu'être objet de condamnation.
Redisons-le, la violence et la haine ne résolvent pas les problèmes
de l'humanité. Utiliser le nom de Dieu pour justifier la violence
est blasphème. Unissons-nous dans la prière et confions à la
divine miséricorde les victimes de cette tragédie. Que Marie, mère
de miséricorde, suscite chez tous des pensées sages et des
propositions pacifiques. Qu'elle protège la France, la fille aînée
de l'Eglise, qu'elle veille sur l'Europe et le monde. Prions en
silence avant de réciter un Ave Maria". Après quoi, le Pape a
rappelé qu'au Brésil, à Três Pontas, a été béatifié
aujourd'hui Francisco de Paula Victor, un prêtre d'origine africaine
et fils d'une esclave. Il fut un curé zélé qui "se distingua
en particulier par sa grande humilité. Puisse son extraordinaire
témoignage être un modèle pour les prêtres, qui sont appelés à
être les humbles serviteurs du peuple de Dieu".
Hommage du Pape au Jesuit Refugee Service
Cité
du Vatican, 14 novembre 2015
(VIS). Ce matin le Pape a reçu150 membres du Jesuit Refugee Service,
organisation internationale fondée il y a 35 ans par le P.Pedro
Arrupe, qui œuvre actuellement dans plus de 45 pays, et dont la
mission est d'accompagner, aider et défendre les droits des réfugiés
et des personnes déplacées. Comme l'a rappelé le Pape au cours de
l'audience, l'ancien Préposé Général de la Compagnie de Jésus
lancé cette initiative en voyant les conditions des réfugiés
vietnamiens fuyant sur des Boat People, exposés aux attaques des
pirates et aux dangers de la mer méridionale de Chine. Celui qui
était alors supérieur des jésuites, et qui avait connu l'explosion
de la bombe atomique à Hiroshima, se rendit compte de l'amplitude de
ce tragique exode de réfugiés et considéra qu'il s'agissait d'un
défi que les jésuites ne pouvaient ignorer, s'ils voulaient rester
fidèles à leur vocation. C'est pourquoi le P.Arrube souhaita que le
Service jésuite pour les réfugiés "aille à la rencontre des
besoins humains et spirituels des réfugiés, et non pas seulement
des besoins immédiats de nourriture et d'asile, mais aussi à
l'exigence de voir respectée leur dignité humaine blessée, et
d'être écoutés et réconfortés". Le Saint-Père a alors
évoqué les estimations du Haut Commissariat aux réfugiés des
Nations-Unies qui avance le nombre de 60 millions de réfugiés dans
le monde, le plus élevé depuis la seconde guerre mondiale, et a
souligné que le Service jésuite aux réfugiés souhaitait être
présent là où il y avait le plus besoin, dans les zones de conflit
et d'après conflits, citant notamment son activité en Syrie,
Afghanistan, République centrafricaine et dans la zone orientale de
la République démocratique du Congo, où il accueille des personnes
de foi diverse qui partagent leur mission. "Le Jesuit Refugee
Service travaille pour offrir espérance et avenir aux réfugiés,
avant tout à travers le service de l'éducation, qui touche un grand
nombre de personnes et revêt une importance particulière. Offrir
une éducation est beaucoup plus qu'enseigner des notions. C'est une
intervention qui offre aux réfugiés quelque chose pour aller
au-delà de la survie, maintenir vive l'espérance, croire en
l'avenir et faire des projets. Donner à des enfants un banc d'école
est le cadeau le plus beau que vous puissiez faire. Tous vos
programme ont cet objectif ultime d'aider les réfugiés à grandir
dans la confiance en soi, à développer au mieux le potentiel qu'ils
ont et à les mettre en mesure de défendre leurs droits individuels
et communautaires. Pour les enfants contraints à émigrer, les
écoles sont des espaces de liberté. En classe, ils sont pris en
charge par les enseignants et sont protégés. Malheureusement, nous
savons que même les écoles ne sont pas épargnées des attaques par
ceux qui sèment la violence. Au contraire, les salles de classe sont
des lieux de partage, même avec des enfants de culture, d'ethnie et
religions différentes, où l'on suit un rythme régulier, un ordre
confortable, dans lesquelles les enfants peuvent se sentir de nouveau
normaux, et leurs parents heureux de les savoir à l'école".
Cependant, beaucoup d'enfants et de jeunes réfugiés ne reçoivent
pas une éducation de qualité et l'accès à l'éducation reste
limité, notamment pour les filles et dans l'enseignement secondaire.
C'est pourquoi, au cours du prochain Jubilé de la Miséricorde, le
Service s'est fixé l'objectif d'aider plus de 100.000 enfants
réfugiés à aller à l'école, par une initiative d'éducation
globale dont le thème est: Mettons en marche la Miséricorde, et à
laquelle participe de nombreux bienfaiteurs. Le Pape a conclu son
discours en invitant les personnes présentes à penser , alors
qu'elles mènent leur tâche à bien, à la Sainte Famille qui a fui
en Egypte pour échapper à la violence et chercher refuge en terre
étrangère et a rappelé les paroles de Jésus: Bienheureux les
miséricordieux car ils obtiendront miséricorde. Pour finir, le
Saint-Père a évoqué ce qui fut le chant du cygne du P.Arrupe, sa
visite à ce centre d'accueil asiatique juste avant de rentrer à
Rome, où il fut frappé d'yctus. Il recommanda de prier et de prier
encore, alors "puisse son souvenir vous accompagner, le souvenir
d'un brave homme à qui le Seigneur a donné la joie de prendre congé
du onde en s'exprimant devant des réfugiés".
Après les attentats de Paris
Cité
du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). A la suite des événements de
Paris, le Saint-Père a fait parvenir un télégramme de condoléances
au Cardinal Archevêque de Paris: "Informé
des horribles attaques terroristes qui se sont produites dans des
rues de Paris et au Stade de France, causant la mort de très
nombreuses personnes et en blessant beaucoup d’autres, le Pape
François s’associe par la prière à la souffrance des familles
éprouvées par ce drame ainsi qu’à la douleur du peuple français.
Il invoque Dieu, Père de miséricorde, afin qu’il accueille les
victimes dans la paix de sa lumière et apporte réconfort et
espérance aux blessés et à leurs familles. Il les assure, ainsi
que toutes les personnes qui ont participé aux secours, de sa
proximité spirituelle. Une fois encore, le Saint-Père condamne avec
vigueur la violence, qui ne peut rien résoudre, et il demande à
Dieu d’inspirer à tous des pensées de paix et de solidarité et
de répandre sur les familles dans l’épreuve et sur tous les
Français, l’abondance de ses bénédictions".
Par
ailleurs, en milieu de journée, le Saint-Père a répondu
téléphoniquement aux questions d'un journaliste de la chaîne de
radio télévision de la Conférence épiscopale italienne:
Que
vous inspire le carnage de Paris?: "Je suis choqué et attristé.
Je ne comprends pas. De tels actes commis par des êtres humains sont
difficiles à comprendre... Je prie, plein de compassion pour la
France bien-aimée, solidaire des familles de victimes".
Vous
avez souvent parlé d'une troisième guerre mondiale par fragments:
"Ce qui s'est produit, c'est un de ces fragments. Rien ne
saurait le justifier...".
Surtout
pas une justification religieuse!: "Bien sûr que non, ni
religieuse ni d'un quelconque autre type. Ces actes sont inhumains,
et c'est pourquoi je suis aux côtés de toutes les personnes
souffrantes et de la France entière".
Communiqué du Secrétariat général du Synode des évêques
Cité
du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). Le Secrétariat général du
Synode des évêques a communiqué ce matin la liste complète des
Membres des son XIV Conseil ordinaire:
Le
Cardinal Christoph Schönborn, OP, Archevêque de Vienne et Président
de la Conférence épiscopale autrichienne.
Le
Cardinal Wilfrid Fox Napier, OFM, Archevêque de Durban (Afrique du
Sud).
Le
Cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, SDB, Archevêque de
Tegucigalpa et Président de la Conférence épiscopale hondurienne.
Le
Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical
Iustitia et Pax.
Le
Cardinal George Pell, Préfet du Secrétariat pour l'économie.
Le
Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les
évêques.
Le
Cardinal Oswald Gracias, Archevêque de Bombay et Président de la
Conférence épiscopale indienne.
Le
Cardinal Luis Antonio G.Tagle, Archevêque de Manille (Philippines).
Le
Cardinal Vincent Gerard Nichols, Archevêque de Westminster et
Président de la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de
Galles.
Le
Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte
divin et la discipline des sacrements.
Mgr.Charles
Joseph Chaput, OFM.Cap, Archevêque de Philadelphia (USA).
Mgr.Bruno
Forte, Archevêque de Chieti - Vasto (Italie).
Auxquels
s'ajoutent les trois Membres désignés par le Saint-Père:
SB
Louis Raphaël I Sako, Patriarche des chaldéens.
Mgr.Carlos
Osoro Sierra, Archevêque de Madrid (Espagne).
Mgr.Sérgio
da Rocha, Archevêque de Brasília et Président de la Conférence
épiscopale brésilienne.
Attribution du Prix Ratzinger 2015
Cité
du Vatican, 16 novembre 2015
(VIS). A midi, en Salle de presse du Saint-Siège, a eu lieu la
présentation du Prix Ratzinger, institué par la Fondation vaticane
Joseph Ratzinger - Benoît XVI, qui sera décerné le 21 novembre.
Sont intervenus Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, membre du
Comité scientifique de la Fondation, Mgr.Giuseppe Scotti, Président
de la Fondation, et le professeur Pietro Luca Azzaro, Secrétaire
exécutif. Ont reçu le prix cette année M.Nabil el-Khoury (Liban)
et le P.Mario de França Miranda, SJ (Brésil).
M.Nabil
el-Khoury a enseigné de 1974 à 1977 à la
Ludwig-Maximilians-Universität de Munich, et depuis 1977, il est
professeur à l'Université de Beyrouth. Il est actuellement
professeur de philosophie et de littérature comparée à
l'Université libanaise de Beyrouth et à l'Université de Tubingen.
Il est aussi traducteur en arabe de l'Œuvre complète de Joseph
Ratzinger-Benoît XVI. Il a donné des cours à l'Université
Eberhard Karls de Tubingen, à l'Université catholique
d'Eichstätt-Ingolstadt (Allemagne), à l'Université Johannes
Gutenberg de Maïnz (Allemagne), à l'Université de Fribourg
(Allemagne) et à l'Université de Salzbourg (Autriche).
Le
P.Mario de França Miranda, SJ, a commencé à enseigner à la
Faculté de théologie de la PUC. L'année suivante, il fut doyen de
la faculté pendant deux ans. En 1979, à Belo Horizonte, il fut
professeur ordinaire de théologie systématique à la faculté de
théologie de la Compagnie de Jésus au Brésil, et en 1990, il fut
nommé recteur académique de cette même institution jusqu'en 1992.
En 1993, il exerrça son magistère théologique à la faculté de
théologie de la PUC dont il en fut de nouveau le doyen de 2001 à
2003. Ces dernières années, il s'est consacré à des études de
nature ecclésiologique. Ses activités en dehors du milieu
académique consistent à donner des cours dans différents diocèses
du Brésil et surtout à collaborer avec la Conférence épiscopale
brésilienne. Il a été par deux fois entre 1992 et 1993, membre de
la Commission théologique internationale du Vatican, sous la
direction du Cardinal Joseph Ratzinger.
Dans
son intervention, Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, a souligné
que cette année, "par ce choix, la Fondation élargit, pour
ainsi dire, encore plus ses horizons. En effet, depuis le début, le
Prix Ratzinger a été remis à des théologiens de pays différents:
Italie, France, Espagne, Allemagne, Grande-Bretagne, Pologne,
Etats-Unis, et, fort de l'esprit œcuménique qui anime la fondation,
cet honneur a aussi été conféré à quelques représentants
d'autres confessions chrétiennes. Cette année les deux personnes
primées sont catholiques, mais aucune d'elles n'appartient au monde
occidental". Il a aussi ajouté que "avec ces deux figures,
est renforcée, non seulement quantitativement mais aussi
qualitativement, la liste de théologiens qui ont remporté le Prix
Ratzinger".
Envoyé spécial en Italie
Cité
du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la
lettre latine du 22 octobre par laquelle le
Saint-Père a nommé le Cardinal Salvatore De Giorgi, son Envoyé
spécial à la clôture du V centenaire de la création du diocèse
de Lanciano (Italie, 22 novembre).
Audiences
Cité
du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père
a reçu ce matin:
Le
Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les
évêques.
Le
Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte
divin et la discipline des sacrements.
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 16 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
Mgr.Antonio
Napolioni, Evêque de Crémone (surface 1.0917, population 370.564,
catholiques 332.664, prêtres 330, diacres 14, religieux 174), en
Italie. L'Evêque élu, né en 1957 à Camerino (Italie) et ordonné
prêtre en 1983, était jusqu'ici Pro Vicaire de ce même diocèse.
Docteur en théologie, il a été recteur de séminaire, enseignant
et curé de paroisses. Il succède à Mgr.Dante Lanfranconi, dont la
renonciation a été accepté pour limite d'âge.
Mgr.Corrado
Sanguineti, Evêque de Pavie (surface 782, population 190.602,
catholiques 179.000, prêtres 134, diacres 5, religieux 143), en
Italie. L'Evêque élu, né en 1964 à Milan (Italie) et ordonné
prêtre en 1988, était jusqu'ici Vicaire épiscopal de ce même
diocèse. Licencié en sciences bibliques et en théologie, il a été
responsable diocésain de la pastorale des jeunes, puis des vocations
et de la formation du clergé, enseignant, curé de paroisse et
membre du Presbyterium. Il succède à Mgr.Giovanni Giudici, dont la
renonciation a été acceptée pour limite d'âge.
Mgr.Enrique
Sánchez Martínez, Evêque de Nuevo Laredo (surface 19.378,
population 1.063.000, catholiques 894.000, prêtres 71, diacres 8,
religieux 97), au Mexique. Il était jusqu'ici Auxiliaire de
l'Archevêque de Durango (Mexique).
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