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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 16 novembre 2015

Réunion inter-dicastères


Cité du Vatican, 16 novembre 2015 (VIS). Ce matin Saint-Père a présidé une réunion des chefs de dicastères de la Curie Romaine.



Visite à la communauté évangélique luthérienne de Rome


Cité du Vatican, 16 novembre 2015 (VIS). Hier après midi, le Saint-Père a rencontré la communauté évangélique luthérienne de Rome à la Christuskirche, où il a été chaleureusement accueilli par le Pasteur Jens-Martin Kruse, qui, dans son discours de bienvenue, a aussi rappelé les visites de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Le Pape a répondu aux questions de trois membres de la communauté, un enfant et deux femmes. Ensuite, après les vêpres et la lecture d'un passage de Matthieu, il a prononcé une homélie improvisée dans laquelle il a souligné que les luthériens et les catholiques doivent se demander pardon mutuellement pour les persécutions des uns contre les autres et pour le scandale des divisions.

La première question à laquelle le Pape a répondu, fut celle d'un enfant qui voulait savoir ce qui lui plaisait le plus comme Pape. "ce qui me plaît le plus sincèrement c'est d'être un prêtre, un pasteur -a répondu le Saint-Père-... J'aime être Pape avec un style de curé. Le service. Cela me plaît dans le sens où je m'y sens bien, quand je visite les malades, quand je parle avec les personnes qui sont un peu désespérées, tristes. J'aime beaucoup aller dans les prisons... parler avec les prisonniers. Chaque fois que je rentre dans une prison, je me demande: Pourquoi eux et pas moi? Et là, je sens le salut de Jésus Christ, l'amour de Jésus Christ pour moi. Parce que c'est lui qui m'a sauvé. Je ne suis pas moins pécheur qu'eux, mais le Seigneur m'a pris par la main. Cela aussi je le sens. Et quand je vais en prison, je suis heureux. Etre Pape c'est être évêque, être prêtre, être pasteur. Si un Pape n'agit pas comme un évêque, si un Pape n'agit pas comme un prêtre, s'il n'agit pas comme un pasteur, il sera une personne très intelligente, très importante, il aura beaucoup d'influence sur la société, mais je pense...que dans son cœur, il ne sera pas heureux".

La deuxième question fut celle d'une luthérienne mariée à un catholique qui regrettait de ne pouvoir participer avec son mari à la Cène du Seigneur. "Ce n'est pas facile pour moi de répondre -a dit le Pape-... Je pense à ce que le Seigneur nous a dit quand il nous a donné ce commandement: Faites cela en mémoire de moi... La Cène du Seigneur aura lieu, le banquet final de la Nouvelle Jérusalem aura lieu... Toutefois, au long du chemin, je me demande, et je ne sais pas comment répondre mais je fais mienne votre question: Partager la Cène du Seigneur est la fin d'un chemin ou c'est le viatique pour marcher ensemble? Je laisse la question aux théologiens, à ceux qui comprennent. C'est vrai que dans un certain sens, partager c'est dire qu'il n'y a pas de différence entre nous, que nous avons la même doctrine... Mais n'avons-nous pas le même baptême? Et si nous avons le même baptême, nous devons marcher ensemble... Quand vous priez ensemble, ce baptême grandit, devient fort. Quand vous enseignez à vos enfants qui est Jésus...faites de même, dans la langue luthérienne et dans la langue catholique, mais c'est la même chose. La question est: Et la Cène? Il y a des questions auxquelles seulement si l'on est sincère avec soi-même et avec le peu de lumières théologiques dont je dispose, on doit répondre de même, voyez vous. Ceci est mon corps, ceci est mon sang, a dit le Seigneur. Faites cela en mémoire de moi, et cela est un viatique qui nous aide à marcher...Je réponds à votre question par une autre: comment puis-je faire avec mon mari, pour que la Cène du Seigneur m'accompagne sur ma route? C'est un problème auquel chacun doit répondre. Mais un ami pasteur me disait: Nous croyons que le Seigneur est présent là. Il est présent. Vous croyez que le Seigneur est présent. Et quelle est la différence? Il y a des explications, des interprétations. La vie est plus grande que les explications et les interprétations. Vous faites toujours référence au baptême: une foi, un baptême, un Seigneur, comme nous dit Paul, et de là vous en assumez les conséquences. Je n'oserai jamais donner un permis de faire cela, parce que cela ne relève pas de ma compétence. Un baptême, un Seigneur, une foi. Parlez avec le Seigneur et allez de l'avant. Je ne peux en dire plus".

La dernière question, posée par la trésorière d'un projet d'aide aux familles de réfugiés, demandait comment lutter contre la misère et faire en sorte que les chrétiens ne la considèrent pas comme inévitable ou, pire encore, n'érigent pas de nouveaux murs pour se défendre de cette misère. "L'homme, dès le premier instant, si nous lisons l'Ecriture, est un grand constructeur de murs qui séparent de Dieu -a répondu le Pape-. Il y a de la fantaisie derrière les murs humains, la fantaisie de devenir comme Dieu. Pour moi, le mythe, pour le dire de façon technique, ou le récit de la Tour de Babel, est l'attitude de l'homme et de la femme qui construisent des murs, parce que construire un mur c'est dire: Nous sommes les puissants, vous êtes dehors...Construire un mur est exclure, cela va dans ce sens... Le mur est le monument de l'exclusion. Nous aussi dans notre vie intérieure, combien de fois les richesses, la vanité, l'orgueil deviennent un mur devant le Seigneur, nous éloignent du Seigneur... Comment faire pour ne pas faire de murs?Faire comme Jésus... se mettre à la place du dernier... Avec cette œuvre de soutien aux jeunes mères, vous ne faites pas de murs, vous rendez service.. L’égoïsme humain veut se défendre, défendre son pouvoir, son égoïsme, mais en se défendant ainsi on s'éloigne de la source de richesse. Les murs, à la fin, sont comme un suicide. Ils t'enferment".


Après quoi le Pape François a récité l'office des vêpres et prononcé une brève homélie dans laquelle, citant l'évangile de Matthieu, il a parlé des questions que Jésus nous posera au jour du jugement. "Tu as été à la messe? Tu as fait une bonne catéchèse? Non. Les questions seront sur les pauvres, parce que la pauvreté est au centre de l'Evangile. Etant riche, il s'est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté... C'est le choix du service. Jésus est Dieu? C'est le Seigneur? C'est vrai. Mais c'est le serviteur, et le choix se fera sur cela. As-tu consumé ta vie pour toi ou pour servir? Pour te défendre des autres avec des murs ou pour les accueillir avec amour? Ce sera le dernier choix de Jésus. Je me demande: mais nous, luthériens et catholiques, de quel côté serons-nous, à droite ou à gauche? Mais il y a eu de sombres époques entre nous. Pensez aux persécutions... entre nous! Avec le même baptême! Pensez à tous ces brûlés vifs. Nous devons nous demander pardon de cela, du scandale de la division, parce que tous, luthériens et catholiques, nous sommes dans ce choix, pas ailleurs, le choix du service comme Lui nous l'a indiqué, le serviteur du Seigneur. Pour conclure, quand je vois le Seigneur serviteur qui sert, j'aime lui demander d'être le serviteur de l'unité, qu'il nous aide à cheminer ensemble. Aujourd'hui, nous avons prié ensemble. Prier ensemble, travailler ensemble pour les pauvres, pour les nécessiteux. Nous aimer ensemble, d'un véritable amour de frères. Mais Père, nous sommes différents parce que nos livres dogmatiques disent une chose et les vôtres une autre. Mais un de vos grands représentants a dit une fois qu'est arrivée l'heure de la diversité réconciliée. Demandons aujourd'hui cette grâce, la grâce de cette diversité réconciliée dans le Seigneur, c'est-à-dire de Yahvé, de ce Dieu qui est venu parmi nous pour servir et non pour être servi".

La perspective de la fin du monde ne nous dévie pas du présent


Cité du Vatican, 15 novembre 2015 (VIS). A midi, le Pape François a récité l'angélus avec les fidèles réunis place St.Pierre. Evoquant l'Evangile du jour où Jésus, avant sa dernière Pâque, parle des derniers temps et des signes apocalyptiques que sont les guerres, les famines et autres catastrophes. Ces éléments, toutefois, ne constituent pas l'essentiel du message, "le noyau central autour duquel tourne le discours de Jésus, c'est lui-même, le mystère de sa personne et sa mort et résurrection, et son retour à la fin des temps. Notre but, c'est de rencontrer le Seigneur ressuscité... nous n'attendons pas un moment ou un lieu, mais nous allons à la rencontre d'une personne, Jésus. C'est pourquoi, le problème n'est pas de savoir quand auront lieu ces signes prémonitoires des derniers temps, mais d'être prêts à la rencontre. Il ne s'agit pas non plus de savoir comment se passeront ces choses, mais comment nous devons nous comporter, aujourd'hui, dans cette attente. Nous sommes appelés à vivre le présent, en construisant notre avenir avec sérénité et confiance en Dieu... La perspective de la fin ne nous dévie pas de la vie présente, mais nous fait regarder notre époque dans une optique d'espérance... Notre espérance a un visage, le visage du Seigneur ressuscité... Le triomphe de Jésus à la fin des temps sera le triomphe de la croix, la démonstration que le sacrifice de soi par amour du prochain, à l'imitation du Christ, est la seule puissance victorieuse et le seul point d'ancrage au milieu des bouleversements et des tragédies du monde". Le Seigneur "n'est pas seulement la ligne d'arrivée de notre pèlerinage terrestre, mais une présence constante dans notre vie... c'est pourquoi, quand il parle de l'avenir, et nous projette vers lui, c'est toujours pour nous ramener au présent. Il s'oppose aux faux prophètes, aux voyants qui disent proche la fin du monde, et aux fatalisme". Le Christ "veut soustraire ses disciples de toute époque des dates, des prévisions, des horoscopes, et concentre notre attention sur le présent de notre histoire... Cette présence de Jésus nous appelle à l'attente et à la vigilance, qui excluent autant l'impatience que l'assoupissement, autant les fuites en avant que l'emprisonnement dans l'époque actuelle et dans la mondanité".

Utiliser le nom de Dieu pour justifier la violences est blasphème


Cité du Vatican, 15 novembre 2015 (VIS). Après la récitation de l'angélus, le Saint-Père a redit sa solidarité et sa compassion face aux attentats ayant ensanglanté Paris, exprimant ses condoléances fraternelles au chef de l'Etat et au peuple français. "Une telle barbarie nous laisse sans voix. Comment l'esprit humain peut-il concevoir des actes aussi horribles, dont l'exécution a choqué la France et le monde entier. Une telle offense à la dignité de la personne ne peut qu'être objet de condamnation. Redisons-le, la violence et la haine ne résolvent pas les problèmes de l'humanité. Utiliser le nom de Dieu pour justifier la violence est blasphème. Unissons-nous dans la prière et confions à la divine miséricorde les victimes de cette tragédie. Que Marie, mère de miséricorde, suscite chez tous des pensées sages et des propositions pacifiques. Qu'elle protège la France, la fille aînée de l'Eglise, qu'elle veille sur l'Europe et le monde. Prions en silence avant de réciter un Ave Maria". Après quoi, le Pape a rappelé qu'au Brésil, à Três Pontas, a été béatifié aujourd'hui Francisco de Paula Victor, un prêtre d'origine africaine et fils d'une esclave. Il fut un curé zélé qui "se distingua en particulier par sa grande humilité. Puisse son extraordinaire témoignage être un modèle pour les prêtres, qui sont appelés à être les humbles serviteurs du peuple de Dieu".


Hommage du Pape au Jesuit Refugee Service


Cité du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). Ce matin le Pape a reçu150 membres du Jesuit Refugee Service, organisation internationale fondée il y a 35 ans par le P.Pedro Arrupe, qui œuvre actuellement dans plus de 45 pays, et dont la mission est d'accompagner, aider et défendre les droits des réfugiés et des personnes déplacées. Comme l'a rappelé le Pape au cours de l'audience, l'ancien Préposé Général de la Compagnie de Jésus lancé cette initiative en voyant les conditions des réfugiés vietnamiens fuyant sur des Boat People, exposés aux attaques des pirates et aux dangers de la mer méridionale de Chine. Celui qui était alors supérieur des jésuites, et qui avait connu l'explosion de la bombe atomique à Hiroshima, se rendit compte de l'amplitude de ce tragique exode de réfugiés et considéra qu'il s'agissait d'un défi que les jésuites ne pouvaient ignorer, s'ils voulaient rester fidèles à leur vocation. C'est pourquoi le P.Arrube souhaita que le Service jésuite pour les réfugiés "aille à la rencontre des besoins humains et spirituels des réfugiés, et non pas seulement des besoins immédiats de nourriture et d'asile, mais aussi à l'exigence de voir respectée leur dignité humaine blessée, et d'être écoutés et réconfortés". Le Saint-Père a alors évoqué les estimations du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations-Unies qui avance le nombre de 60 millions de réfugiés dans le monde, le plus élevé depuis la seconde guerre mondiale, et a souligné que le Service jésuite aux réfugiés souhaitait être présent là où il y avait le plus besoin, dans les zones de conflit et d'après conflits, citant notamment son activité en Syrie, Afghanistan, République centrafricaine et dans la zone orientale de la République démocratique du Congo, où il accueille des personnes de foi diverse qui partagent leur mission. "Le Jesuit Refugee Service travaille pour offrir espérance et avenir aux réfugiés, avant tout à travers le service de l'éducation, qui touche un grand nombre de personnes et revêt une importance particulière. Offrir une éducation est beaucoup plus qu'enseigner des notions. C'est une intervention qui offre aux réfugiés quelque chose pour aller au-delà de la survie, maintenir vive l'espérance, croire en l'avenir et faire des projets. Donner à des enfants un banc d'école est le cadeau le plus beau que vous puissiez faire. Tous vos programme ont cet objectif ultime d'aider les réfugiés à grandir dans la confiance en soi, à développer au mieux le potentiel qu'ils ont et à les mettre en mesure de défendre leurs droits individuels et communautaires. Pour les enfants contraints à émigrer, les écoles sont des espaces de liberté. En classe, ils sont pris en charge par les enseignants et sont protégés. Malheureusement, nous savons que même les écoles ne sont pas épargnées des attaques par ceux qui sèment la violence. Au contraire, les salles de classe sont des lieux de partage, même avec des enfants de culture, d'ethnie et religions différentes, où l'on suit un rythme régulier, un ordre confortable, dans lesquelles les enfants peuvent se sentir de nouveau normaux, et leurs parents heureux de les savoir à l'école". Cependant, beaucoup d'enfants et de jeunes réfugiés ne reçoivent pas une éducation de qualité et l'accès à l'éducation reste limité, notamment pour les filles et dans l'enseignement secondaire. C'est pourquoi, au cours du prochain Jubilé de la Miséricorde, le Service s'est fixé l'objectif d'aider plus de 100.000 enfants réfugiés à aller à l'école, par une initiative d'éducation globale dont le thème est: Mettons en marche la Miséricorde, et à laquelle participe de nombreux bienfaiteurs. Le Pape a conclu son discours en invitant les personnes présentes à penser , alors qu'elles mènent leur tâche à bien, à la Sainte Famille qui a fui en Egypte pour échapper à la violence et chercher refuge en terre étrangère et a rappelé les paroles de Jésus: Bienheureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde. Pour finir, le Saint-Père a évoqué ce qui fut le chant du cygne du P.Arrupe, sa visite à ce centre d'accueil asiatique juste avant de rentrer à Rome, où il fut frappé d'yctus. Il recommanda de prier et de prier encore, alors "puisse son souvenir vous accompagner, le souvenir d'un brave homme à qui le Seigneur a donné la joie de prendre congé du onde en s'exprimant devant des réfugiés". 

Après les attentats de Paris


Cité du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). A la suite des événements de Paris, le Saint-Père a fait parvenir un télégramme de condoléances au Cardinal Archevêque de Paris: "Informé des horribles attaques terroristes qui se sont produites dans des rues de Paris et au Stade de France, causant la mort de très nombreuses personnes et en blessant beaucoup d’autres, le Pape François s’associe par la prière à la souffrance des familles éprouvées par ce drame ainsi qu’à la douleur du peuple français. Il invoque Dieu, Père de miséricorde, afin qu’il accueille les victimes dans la paix de sa lumière et apporte réconfort et espérance aux blessés et à leurs familles. Il les assure, ainsi que toutes les personnes qui ont participé aux secours, de sa proximité spirituelle. Une fois encore, le Saint-Père condamne avec vigueur la violence, qui ne peut rien résoudre, et il demande à Dieu d’inspirer à tous des pensées de paix et de solidarité et de répandre sur les familles dans l’épreuve et sur tous les Français, l’abondance de ses bénédictions".

Par ailleurs, en milieu de journée, le Saint-Père a répondu téléphoniquement aux questions d'un journaliste de la chaîne de radio télévision de la Conférence épiscopale italienne:

Que vous inspire le carnage de Paris?: "Je suis choqué et attristé. Je ne comprends pas. De tels actes commis par des êtres humains sont difficiles à comprendre... Je prie, plein de compassion pour la France bien-aimée, solidaire des familles de victimes".

Vous avez souvent parlé d'une troisième guerre mondiale par fragments: "Ce qui s'est produit, c'est un de ces fragments. Rien ne saurait le justifier...".


Surtout pas une justification religieuse!: "Bien sûr que non, ni religieuse ni d'un quelconque autre type. Ces actes sont inhumains, et c'est pourquoi je suis aux côtés de toutes les personnes souffrantes et de la France entière". 

Communiqué du Secrétariat général du Synode des évêques


Cité du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). Le Secrétariat général du Synode des évêques a communiqué ce matin la liste complète des Membres des son XIV Conseil ordinaire:

Le Cardinal Christoph Schönborn, OP, Archevêque de Vienne et Président de la Conférence épiscopale autrichienne.

Le Cardinal Wilfrid Fox Napier, OFM, Archevêque de Durban (Afrique du Sud).

Le Cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, SDB, Archevêque de Tegucigalpa et Président de la Conférence épiscopale hondurienne.

Le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax.

Le Cardinal George Pell, Préfet du Secrétariat pour l'économie.

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

Le Cardinal Oswald Gracias, Archevêque de Bombay et Président de la Conférence épiscopale indienne.

Le Cardinal Luis Antonio G.Tagle, Archevêque de Manille (Philippines).

Le Cardinal Vincent Gerard Nichols, Archevêque de Westminster et Président de la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles.

Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

Mgr.Charles Joseph Chaput, OFM.Cap, Archevêque de Philadelphia (USA).

Mgr.Bruno Forte, Archevêque de Chieti - Vasto (Italie).

Auxquels s'ajoutent les trois Membres désignés par le Saint-Père:

SB Louis Raphaël I Sako, Patriarche des chaldéens.

Mgr.Carlos Osoro Sierra, Archevêque de Madrid (Espagne).


Mgr.Sérgio da Rocha, Archevêque de Brasília et Président de la Conférence épiscopale brésilienne. 

Attribution du Prix Ratzinger 2015


Cité du Vatican, 16 novembre 2015 (VIS). A midi, en Salle de presse du Saint-Siège, a eu lieu la présentation du Prix Ratzinger, institué par la Fondation vaticane Joseph Ratzinger - Benoît XVI, qui sera décerné le 21 novembre. Sont intervenus Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, membre du Comité scientifique de la Fondation, Mgr.Giuseppe Scotti, Président de la Fondation, et le professeur Pietro Luca Azzaro, Secrétaire exécutif. Ont reçu le prix cette année M.Nabil el-Khoury (Liban) et le P.Mario de França Miranda, SJ (Brésil).

M.Nabil el-Khoury a enseigné de 1974 à 1977 à la Ludwig-Maximilians-Universität de Munich, et depuis 1977, il est professeur à l'Université de Beyrouth. Il est actuellement professeur de philosophie et de littérature comparée à l'Université libanaise de Beyrouth et à l'Université de Tubingen. Il est aussi traducteur en arabe de l'Œuvre complète de Joseph Ratzinger-Benoît XVI. Il a donné des cours à l'Université Eberhard Karls de Tubingen, à l'Université catholique d'Eichstätt-Ingolstadt (Allemagne), à l'Université Johannes Gutenberg de Maïnz (Allemagne), à l'Université de Fribourg (Allemagne) et à l'Université de Salzbourg (Autriche).

Le P.Mario de França Miranda, SJ, a commencé à enseigner à la Faculté de théologie de la PUC. L'année suivante, il fut doyen de la faculté pendant deux ans. En 1979, à Belo Horizonte, il fut professeur ordinaire de théologie systématique à la faculté de théologie de la Compagnie de Jésus au Brésil, et en 1990, il fut nommé recteur académique de cette même institution jusqu'en 1992. En 1993, il exerrça son magistère théologique à la faculté de théologie de la PUC dont il en fut de nouveau le doyen de 2001 à 2003. Ces dernières années, il s'est consacré à des études de nature ecclésiologique. Ses activités en dehors du milieu académique consistent à donner des cours dans différents diocèses du Brésil et surtout à collaborer avec la Conférence épiscopale brésilienne. Il a été par deux fois entre 1992 et 1993, membre de la Commission théologique internationale du Vatican, sous la direction du Cardinal Joseph Ratzinger.

Dans son intervention, Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, a souligné que cette année, "par ce choix, la Fondation élargit, pour ainsi dire, encore plus ses horizons. En effet, depuis le début, le Prix Ratzinger a été remis à des théologiens de pays différents: Italie, France, Espagne, Allemagne, Grande-Bretagne, Pologne, Etats-Unis, et, fort de l'esprit œcuménique qui anime la fondation, cet honneur a aussi été conféré à quelques représentants d'autres confessions chrétiennes. Cette année les deux personnes primées sont catholiques, mais aucune d'elles n'appartient au monde occidental". Il a aussi ajouté que "avec ces deux figures, est renforcée, non seulement quantitativement mais aussi qualitativement, la liste de théologiens qui ont remporté le Prix Ratzinger".


Envoyé spécial en Italie


Cité du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la lettre latine du 22 octobre par laquelle le Saint-Père a nommé le Cardinal Salvatore De Giorgi, son Envoyé spécial à la clôture du V centenaire de la création du diocèse de Lanciano (Italie, 22 novembre).


Audiences


Cité du Vatican, 14 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.


Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 16 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Mgr.Antonio Napolioni, Evêque de Crémone (surface 1.0917, population 370.564, catholiques 332.664, prêtres 330, diacres 14, religieux 174), en Italie. L'Evêque élu, né en 1957 à Camerino (Italie) et ordonné prêtre en 1983, était jusqu'ici Pro Vicaire de ce même diocèse. Docteur en théologie, il a été recteur de séminaire, enseignant et curé de paroisses. Il succède à Mgr.Dante Lanfranconi, dont la renonciation a été accepté pour limite d'âge.

Mgr.Corrado Sanguineti, Evêque de Pavie (surface 782, population 190.602, catholiques 179.000, prêtres 134, diacres 5, religieux 143), en Italie. L'Evêque élu, né en 1964 à Milan (Italie) et ordonné prêtre en 1988, était jusqu'ici Vicaire épiscopal de ce même diocèse. Licencié en sciences bibliques et en théologie, il a été responsable diocésain de la pastorale des jeunes, puis des vocations et de la formation du clergé, enseignant, curé de paroisse et membre du Presbyterium. Il succède à Mgr.Giovanni Giudici, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.

Mgr.Enrique Sánchez Martínez, Evêque de Nuevo Laredo (surface 19.378, population 1.063.000, catholiques 894.000, prêtres 71, diacres 8, religieux 97), au Mexique. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Durango (Mexique).



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