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jeudi 13 octobre 2005

REUNION PAR GROUPES LINGUISTIQUES

CITE DU VATICAN, 13 oct 2005 ( VIS). Ce matin, les Pères Synodaux se sont réunis par groupes linguistiques dans la Salle du Synode pour discuter du Relatio Post Disceptationem" présentée hier après midi par le Cardinal Angelo Scola, Rapporteur général. Cet après midi, une nouvelle réunion est prévue de 16h30' à 19h pour préparer le rapport que chaque groupe présentera vendredi après midi, lors de la dix-septième Congrégation générale.
SE/GROUPPES LINGUISTIQUES/... VIS 20051013 (80)

SEIZIEME CONGREGATION GENERALE

CITE DU VATICAN, 12 OCT 2005 (VIS). Cet après-midi, en la Salle du Synode, s'est ouverte la seizième Congrégation générale de la XI assemblée générale ordinaire du Synode des Evêques sous la présidence du Cardinal Telesphore Placidius Toppo (239 Pères synodaux). La Relatio Post Disceptationem (Rapport après le dialogue général) a été présentée et a été suivie des interventions des auditeurs.

Le Rapport après le débat général du Cardinal Angelo Scola, Rapporteur général, commence en rappelant Jean-Paul II, qui a voulu dédier au thème "L'Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l'Eglise" cette XI Assemblée générale ordinaire du Synode des Evêques, et avec la méditation par laquelle Benoît XVI a ouvert la première Congrégation générale

Le Cardinal Angelo Scola affirme "ne pas avoir fait une synthèse mais bien une confrontation des interventions, notamment de par le grand nombre des thèmes traités et des sensibilités représentées". L'introduction se conclut en annonçant l'orientation principale qui ressort, en règle générale, des interventions: le dépassement du dualisme entre doctrine et pastorale, entre théologie et liturgie.

Le Rapport comprend deux parties: la Première partie, intitulée 'Eduquer le peuple de Dieu à la foi dans l'Eucharistie', est divisée en cinq chapitres. Dans le premier, le Rapporteur affirme que de nombreuses interventions ont mis en évidence les difficultés objectives que le peuple chrétien rencontre, aujourd'hui, à croire en l'Eucharistie et à la célébrer, ainsi que la grave responsabilité des pasteurs en matière d'évangélisation et de nouvelle évangélisation.

Dans le deuxième chapitre, sont exposés les principaux traits des contenus essentiels de ce grand mystère, qui sont ressortis du besoin d'éducation des croyants à une foi eucharistique intégrale.

Dans le troisième chapitre, est soulignée la place très importante qu'a eu, au cours du débat, le lien entre l'Eucharistie et le septénaire sacramentel.

Le quatrième chapitre traite de l'Eucharistie et du peuple sacerdotal, les fidèles qui, en se réunissant ensemble, redécouvrent leur appartenance à l'Eglise. Sont également évoqués le Dies Domini, l'Evêque et les prêtres, les diacres permanents et les ministres extraordinaires de l'Eucharistie, la paroisse et les petites communautés, la famille, la vie consacrée, les jeunes.

Enfin, le cinquième chapitre est dédié au thème de l'Eucharistie et mission: pour être missionnaire, l'Eglise doit être également profondément eucharistique.

La Seconde partie, 'L'action eucharistique', est divisée en quatre chapitres. Dans le premier, le Cardinal Scola note que nombreux sont les Pères qui ont rappelé avec gratitude l'influence bénéfique de la réforme liturgique mise en place à partir du Concile Vatican II sur la vie de l'Eglise... et l'urgence d'une plus grande attention à l'Ars Celebrandi...après avoir traité, dans le deuxième chapitre, de la structure de la célébration liturgique.
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Dans la conclusion, qui précède les 17 questions destinées aux Carrefours et avec lesquelles se clôt le Rapport, le Cardinal Scola affirme que le travail qui attend désormais l'ensemble des Pères synodaux constitue la partie la plus délicate, d'où émergeront les 'Propositions' que nous offrirons au discernement propre du charisme du Successeur de Pierre.

Voici des extraits de certaines interventions:

M. LEONARDO CASCO, Président de 'Alliance pour les familles' (Honduras). "Puisque la réalité nous dit qu'un nombre considérable de catholiques de part le monde ne connaissent pas bien les principes doctrinaux de la foi qu'ils professent, vivant ce que l'on pourrait appelé un catholicisme 'light' (pour prendre un mot à la mode) il est indispensable et nécessaire de trouver au plus vite, à quarante ans de la conclusion du Concile Vatican II...une formule qui rende au fidèle laïque une formation doctrinale, éthique et morale de base, ainsi que la conscience de l'importance d'appartenir à l'unité de l'Eglise du Christ et l'orgueil, au sens positif, d'être catholique... Je pense qu'il est tout aussi indispensable que les évêques et les prêtres ne se fassent aucun scrupules à proposer avec joie et sûreté au fidèle laïque une vie de foi engagée et solide... Je parle non seulement d'insister sur la participation à la Messe dominicale, mais aussi de recommander la pratique de piétés quotidiennes comme le matin, offrir sa journée, réciter l'Angélus et le chapelet, jusqu'à -pourquoi pas- la messe quotidienne si c'est possible. Selon ma propre expérience, je peux affirmer que de telles pratiques accomplies régulièrement et avec constance, sans fatigue, portent des fruits disponibles presque immédiatement, permettant au laïc de vivre dans une atmosphère de foi qui le rend meilleur dans sa vie personnelle et surnaturelle... En conclusion, je souhaite, par mon discours, vous inviter à semer avec un nouvel enthousiasme chez les laïcs l'esprit engagé des chrétiens des premiers temps, le recours à la prière et au sacrifice, les pratiques quotidiennes de règles fondamentales de piété et le devoir et le droit de tous les fidèles à l'apostolat".

MME. MARTHA LORENA ALVARADO DE CASCO, Président du 'Comité pour la Vie' (Honduras). "Comme épouse, mère, soeur, fille et grand-mère, je crois qu'une formation de la femme est nécessaire, dès l'enfance, pour la préparer au développement de ses deux caractéristiques essentielles: la féminité et le don de la maternité... Malheureusement ces dernières décennies la femme a petit à petit perdu la vraie signification de son identité et donc le vrai sens de sa mission chrétienne...Il y a beaucoup à faire pour les femmes. Je suggère humblement et dans la limite des possibilités de séparer l'éducation des garçons et des filles, pour créer un environnement favorable à la formation des jeunes filles à l'image de la Vierge Marie, modèle de toutes les femmes. Des études faites montrent que l'éducation séparée des garçons et des filles simplifie, entre autres, le processus éducatif et le développement d'une affectivité saine, spécialement pendant l'adolescence...Elle facilite également la naissance de vocations à la vie religieuse et par conséquent la naissance de vocations sacerdotales chez les hommes. Je voudrais également soumettre à votre considération le fait d'insister sur la formation de groupes de jeunes réservés aux filles exclusivement afin de fortifier leur condition féminine et leur formation spirituelle et doctrinale...Pour conclure, je pense que ce serait une belle expérience de promouvoir dans les paroisses, des journées de la semaine réservées à l'adoration de Jésus Sacrement par les familles. De même, je partage, comme dit préalablement, l'importance de faciliter la confession des fidèles laïcs et le maintien, pour de nombreuses raisons, de l'usage du confessionnal pour les femmes de tous les âges".

F. MARC HAYET, Responsable des Petits Frères de Jésus (France). "Je voudrais faire une demande. Faisons attention à la manière dont nous parlons. Parler de notre monde principalement en termes de 'culture de mort', n'est?ce pas manquer de respect à tous ces gens qui essayent de vivre leur foi en Dieu ou leur foi en l'homme en se donnant pour le service de la vie, depuis le père ou la mère de famille jusqu'aux personnes engagées dans la politique ou le social? Ce monde, c'est aussi le lieu de toutes les générosités et de tous les engagements, parfois au prix de la vie; et c'est ce monde?là, mélangé, et pas un autre, que le Père aime, pour lequel il donne son Fils (l'Eucharistie nous le rappelle) et que travaille son Esprit... Les hommes et les femmes d'aujourd'hui ne peuvent entendre la parole de l'Evangile que si nous la leur présentons comme une proposition adressée à leur liberté, dans un vrai dialogue où nous respectons leur recherche et où nous acceptons de recevoir de leur compétence et de leur expérience de vie, y compris celle des plus pauvres, riche en humanité. Peut?être que l'humble signe du pain et du vin, accessible à tous et compréhensible par tous, nous invite à ce dialogue".

SOEUR RITA BURLEY, ACI, Supérieure générale des Servantes du Sacré-Coeur de Jésus (Grande Bretagne). La congrégation des "Servantes du Sacré-Coeur de Jésus...a mis au centre de sa vie la célébration de l'Eucharistie... L'invitation du Christ 'faites ceci en mémoire de moi' est vécue avec le prolongement de la grâce de la célébration de l'adoration eucharistique et dans le travail apostolique qui transmet l'expérience de l'amour sauveur de Dieu... Il n'y a donc pas de célébration et adoration de l'Eucharistie qui ne conduise pas à la mission... 'C'est notre désir d'être femmes et communauté de compassion et communion au service de la vraie vie'... Nous nous adaptons en fonctions des nécessités et des cultures locales; mais l'Eucharistie constitue toujours le coeur battant de notre mission. Les habitants de Bazartete, à Timor Est, vivent les tristes conséquences de la guerre. Nos soeurs offrent la sauveuse présence de l'adoration eucharistique, elles soutiennent les projets humanitaires et d'instruction et se dédient à l´écoute des souffrances des personnes et les accompagnent sur le difficile chemin de la paix et de la réconciliation: 'Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix'. Dans le diocèse de Yokohama au Japon, au coeur d'une forte culture bouddhiste, les soeurs offrent un témoignage silencieux de leur foi à la présence du Seigneur ressuscité; et lors de l'enseignement dans les écoles et les universités, elles transmettent les valeurs évangéliques de l'amour, du pardon et du respect... L'Eucharistie et travailler pour la justice sont deux faits inséparables. La Communion avec le Christ dans l'Eucharistie sous-entend l'acceptation de la responsabilité morale de travailler avec Lui, en collaboration avec les autres, pour transformer les systèmes et les mentalités injustes en stratégies et plans qui promeuvent la vraie nature de l'amour de Dieu pour notre famille humaine".

M.ANDREA RICCARDI, Fondateur de la Communauté de Sant' Egidio (Italie). "La vie du chrétien parmi les personnes tombe souvent dans l'anonymat. Est-ce que le chrétien a quelque chose à donner aux autres? On ne donne pas si on n'a pas reçu: le pain de la Parole et de l'Eucharistie. Jésus dit aux disciples: 'Donnez-leur vous-mêmes à manger', c'est la mission. Si on offre le bon pain, on verra que la faim est là; que le temps est moins négatif de ce qu'il apparaît. Et face aux grandes pauvretés? Aujourd'hui on est perdu ou oublié. On ne peut pas faire manquer l'Evangile aux pauvres. La charité ne durera pas sans la nourriture de l'Eucharistie. J'ai pu voir cela dans tant d'existences connues ou inconnues chez les pauvres, qui font que oui, l'Eglise -malgré nos limites- est ressource pour les plus désespérés. En fin les chrétiens, depuis l'enfer des persécutions du XX siècle, montrent qu'il est toujours possible de vivre et communiquer l'Evangile. En 2000, Jean-Paul II a demandé de recueillir les témoignages des nouveaux martyrs. J'attire votre attention sur le fait que c'est un travail à reprendre dans les Eglises particulières et au niveau central. Il y a un testament des martyrs à ouvrir dans le contexte de l'Eucharistie. Le lien entre Eucharistie et martyr est source de confiance et d'espérance au delà de notre lecture réaliste ou pessimiste de la situation".

M. ALEXEI V.JUDIN, Professeur d'Histoire de l'Eglise et du dialogue inter confessions dans la Fédération russe, Russian state University for the Humainities, St. Thomas College (Fédération russe). "Comme vous le savez bien, nous catholiques russes devons affronter gravement le problème du dialogue avec les orthodoxes... Il existe chez nous catholiques, des normes qui régissent l'intercommunion avec les non catholiques. Mais la reconnaissance réciproque avec les orthodoxes de la vraie présence du Seigneur dans l'Eucharistie nous engage à faire des pas en avant sur la route du rapprochement. Quels pas pouvons-nous faire? Avant tout, sans violer les règles ni diluer l'identité catholique, nous devons penser à la façon de pouvoir résoudre la crise actuelle de l'oecuménisme. L'oecuménisme dans sa version actuelle se concentre essentiellement dans des discussions sur les différents problèmes historiques, théologiques etc. La dimension de l'oecuménisme spirituel se limite à des prières génériques, à des rencontres fraternelles à différents niveaux mais s'arrête devant l'Eucharistie. En effet, toutes ces expressions et ces évènements cherchent à éviter la réalité eucharistique... Comment peut-on approfondir cette connaissance réciproque dans la perspective eucharistique? Je n'ai pas de réponse sûre mais je peux vous faire une proposition. Nous avons de nombreux charismes dans l'Eglise catholique -les charismes des différents ordres, des différentes congrégations religieuses, des différents mouvements etc. Nous pouvons assurer l'unité entre eux non seulement au niveau juridico-administratif mais aussi spirituel... Si nous sommes donc capables de gérer les choses dans l'environnement catholique en assurant l'unité entre les différents charismes pourquoi ne pouvons-nous pas nous rapprocher du Mystère eucharistique ensemble dans l'unité réconciliée entre la réalité d'Orient et d'Occident?"

MGR. JOSEPH ZEN ZE-KIUN, SDB, Evêque de Hong-Kong (Chine). "L'Eglise de Chine, apparemment coupée en deux, une officielle reconnue par le gouvernement et une clandestine qui refuse d'être indépendante de Rome, est en réalité une seule Eglise, car tous veulent être unis au Pape. Après de longues années de séparation forcée, la grande majorité des évêques de l'Eglise officielle est légitimée par la magnanimité du Saint-Père. Spécialement ces dernières années, il est devenu toujours plus évident que les évêques ordonnés sans l'approbation du Souverain Pontife ne sont acceptés ni du clergé ni des fidèles. On espère que face à ce Sensus Ecclesiae, le gouvernement voie la nécessité d'aboutir à une normalisation de la situation, même si les éléments 'conservateurs' au sein de l'Eglise officielle font résistance pour d'évidentes raisons d'intérêts. L'invitation du Saint-Père pour le Synode faite aux quatre évêques était une bonne occasion, mais il semble qu'elle ait été gaspillée. L'Eucharistie bien célébrée pourra certainement accélérer la venue de la vraie liberté religieuse pour le peuple chinois".
SE/SEIZIEME CONGREGATION/... VIS 20051013 (2220)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 13 OCT 2005 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
-Consulteurs de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements: Mgr. Aloysius M.Sutrisnaatmaka, Evêque de Palangkaraya (Indonésie), Mgr. Vojtech Nepšinský, Recteur du Séminaire et Président de la Commission liturgique diocésaine de Banská Bystrica (Slovaquie); Père Michael Kunzler, Professeur de Liturgie à la faculté de Théologie de Paderborn (Allemagne); Père José Raimundo Pinto de Melo, SI, membre de la Commission liturgique nationale (Brésil); Père Konstantin Morozov, OFM Cap. (Ukraine).

-Membre du Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques internationaux le Père Jesús Castellano Cervera, OCD, professeur à l'Institut pontifical de spiritualité Tresianum de Rome.
NEA/.../... VIS 20051013 (110)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 13 OCT 2005 (VIS).- Le Saint-Père a reçu aujourd'hui en audiences séparées huit prélats de la Conférence épiscopale d'Ethiopie et d'Erythrée en visite AD Limina:

-Mgr. Berhaneyesus Demerew Souraphiel C.M, Archevêque d'Addis Abeba.

-Mgr. Tesfay Medhin, Evêque d'Adigrat.

-Mgr. Musie Ghebreghiorgis, O.F.M. Cap, Evêque d'Emdeber.

-Mgr. Lorenzo Ceresoli, M.C.C.I, Vicaire apostolique d'Awasa.

-Mgr. Woldetensaé Ghebreghiorgis, O.F.M. Cap, Vicaire apostolique d' Harar.

-Mgr. Abraham Desta, Vicaire apostolique de Meki.

-Mgr. Leonardus Dobbelaar, C.M., Vicaire apostolique de Nekemte.

-Mgr. Domenico Crescentino Marinozzi, O.F.M, Cap, Vicaire apostolique de Soddo-Hosanna.
AL/.../... VIS 20051013 (100)

SYNODE: UNITE ET COMPROMIS DANS LA TRANSMISSION DE LA FOI EUCHARISTIQUE

CITE DU VATICAN, 13 OCT 2005 (VIS). En fin de matinée, dans la Salle de Presse du Saint-Siège a eu lieu la deuxième conférence de presse sur la XI Assemblée générale ordinaire du Synode des Evêques, une fois la Relatio Post Disceptationem présentée (le document qui résume brièvement les principaux thèmes des discussions des Pères synodaux).

Y ont participé Mgr. Francis Arinze, Mgr. Juan Sandoval Iñiguez et Mgr. Telesphore Placidius Toppo, Cardinaux et Présidents délégués du Synode, Mgr. John P. Foley, Président de la Commission pour l'Information et Mgr. Sofron Stefan Mudry, OSBM, Vice-président de la même commission.

Le Cardinal Arinze a été impressionné, pendant ce Synode, par l'engagement des participants à transmettre la foi et l'importance attribuée à l'Ars Celebrandi pour que cette foi qui nourrit le peuple de Dieu dans l'Eglise, les accompagne vers le temple et les aide à partager avec les autres ce qu'ils ont reçu.

Par contre, le Cardinal Sandoval a parlé de la profondeur de la foi dans l'Eucharistie et a choisi comme exemple de cette foi les mots écrits sur son ordinateur par un handicapé muet avant de recevoir la Communion: 'Le Seigneur semble se trouver dans le crucifix, mais il n'y est pas; dans l'Eucharistie il semble qu'il n'y soit pas mais il y est'. "Nous partageons tous cette foi dans la présence réelle du Christ". Puis il a trouvé que parmi les moments les plus importants du Synode il y avait le premier jour de l'assemblée, la présence et les mots de Benoît XVI ainsi que sa participation "comme un père synodal" et l'heure de libre discussion qui concluait les travaux de l'après-midi.

Le Cardinal Toppo a retracé la capacité d'agrégation du synode qui a convoqué les personnes des cinq continents "unies dans la même foi" et a fait remarquer qu'en Asie, d'où il vient, où cohabitent tant de religions, le signal d'identité des catholiques est l'unité dans l'Eucharistie sous la conduite du Saint-Père. Il a également cité le président de la délégation indienne qui a participé aux funérailles de Jean-Paul II, impressionné par la participation et l'unité des catholiques lors de la cérémonie a dit: "J'ai ressenti aujourd'hui la présence de Dieu".

La diminution des présences à la messe dominicale dans les pays occidentaux fut le thème qui a retenu l'attention de Mgr. Foley pendant cette assemblée synodale, et qui retient que les moments les plus riches furent quand les pères synodaux et délégués des pays d'Europe centrale et orientale ont raconté les persécutions et sacrifices endurés sous les régimes totalitaires.

Mgr. Mudry a conclu en insistant sur la foi dans l'Eucharistie tant des catholiques que des orthodoxes et sur l'enseignement de cette foi, qui commence dans les familles, complété par le travail des prêtres et le rôle de la liturgie, disant que peut-être que dans les églises orientales les 'signes visibles de la sainteté' avec la présence du tabernacle sont plus perceptibles que dans celles occidentales.

A la fin de la conférence de presse, un journaliste a demandé pourquoi face au problème de la carence de prêtres dans certaines régions du monde, on continue à douter de la solution d'ordonner des hommes mariés. Le Cardinal Toppo a répondu que "le vrai problème est la crise de la foi; le manque de prêtres est un symptôme de cette crise". Le Cardinal Sandoval a proposé d'autres causes de cette carence, "le manque de foi, la sécularisation, la fermeture de la fenêtre à l'infini". Mgr. Murdy a fait remarquer que dans les Eglises orientales catholiques, il y a des prêtres mariés et cela ne résout pas le problème car "ils doivent également dédier du temps à leur famille, aux études et il est difficile qu'ils puissent se déplacer si l'évêque le leur demande".

En ce qui concerne le problème de la non admission à la communion eucharistique des personnes divorcées, le Cardinal Arinze a dit que l'Eglise "éprouve de la compassion pour ces personnes qui souffrent, même s'ils ne peuvent pas communier car leur situation ne reflète pas l'image de l'unité entre le Christ et l'Eglise (la mari et l'épouse), tout en restant membres de l'Eglise".

Puis parlant des nombreuses interventions de ces derniers jours sur une plus grande homogénéité de l'inculturation, le Cardinal Toppo a précisé qu'elle est "essentielle, et c'est l'expression de la foi d'un peuple". Le Cardinal Sandoval a ajouté que "l'important est que les cantiques, la danse, la couleur etc aident l'intériorisation, aident à s'unir au Seigneur et que la cérémonie ne se convertisse pas en spectacle pour divertir sans plus".
SE/CONFERENCE DE PRESSE/... VIS 20051013(770)
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