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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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jeudi 31 janvier 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 31 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.José María De la Torre Martín, Evêque d'Aguascalientes (superficie: 11.200, population: 1.622.000, catholiques: 1.599.000; prêtres: 293, diacres: 1, religieux: 760), au Mexique. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Guadajalara (Mexique).

-L'Abbé Prasad Gallela, Evêque de Cuddapah (superficie: 15.359, population: 6.035.581, catholiques: 81.580; prêtres: 104, religieux: 355), en Inde. L'Evêque élu, né en 1962 à Adoni (Inde) et ordonné prêtre en 1989, était jusqu'ici Professeur au Séminaire de Kondadaba (Inde).

-Le P.Joaquim Augusto da Silva Mendes, SDB, Auxiliaire du Patriarche de Lisbonne (Portugal). L'Evêque élu, né en 1948 à Casteloes de Cepeda (Portugal), a émis ses voeux religieux en 1981 et a été ordonné prêtre en 1984. Il était jusqu'ici Directeur de l'école salésienne de Manique à Lisbonne (Portugal).

-Membre ordinaire de l'Académie pontificale des sciences, le Prof.Takashi Gojobori, Vice-directeur de l'Institut national de génétique de Mishima (Japon).
NER: NEA:NA/.../...                                             VIS 20080131 (160)


AUDIENCES

 

CITE DU VATICAN, 31 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées cinq prélats de l'Eglise gréco-catholique d'Ukraine en visite Ad Limina:

-Mgr.Mykola Simkaylo, Evêque de Kolomyia-Chernivtsi.

-Mgr.Julian Voronovsky, Evêque de Sambir-Drohobych, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Jaroslav Pryciz, CSSR.

-Mgr.Mychajlo Koltun, Evêque de Sokal, CSSR.

-Mgr.Vasyl Semeniuk, Evêque de Ternopil-Zboriv.
AL/.../...                                                VIS 20080131 (60) 

CONGRES MONDIAL SUR LA MISERICORDE


CITE DU VATICAN, 31 JAN 2008 (VIS). Ce midi près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le Cardinal Christoph Schönborn, OP, Archevêque de Vienne (Autriche), a présenté le premier Congrès apostolique mondial sur la miséricorde (Rome 2-6 avril) qu'il présidera, assisté de l'Abbé Patrice Chocholski, Coordinateur général de ces assises, et de Mgr.Mauro Parmeggiani, Secrétaire général du Vicariat de Rome.

  Le Cardinal a tout d'abord déclaré qu'il était nécessaire que cet congrès s'ouvre le jour anniversaire de la mort de Jean-Paul II, ce grand Pape qui "depuis sa jeunesse fut fasciné par le mystère de la divine miséricorde, et qui avait dit en 2000 lors de l'inauguration du grand sanctuaire de la divine miséricorde de Cracovie-Lagiewniki: Il n'existe pas d'autre source d'espérance pour l'homme en dehors de la miséricorde de Dieu. C'est pourquoi -a-t-il ajouté- ce congrès tendra à montrer clairement que la miséricorde est le coeur du message chrétien, qui propage la paix dans le monde, entre peuples et religions, qui aide à voir la vérité de Dieu, mais aussi la vérité de l'homme et de l'Eglise".

  "Nombreux sont les croyants à voir un signe dans le fait que Jean-Paul II mourut durant la vigile du dimanche de la miséricorde, une fête qu'il avait institué lors du grand Jubilé de l'an 2000...et qui est fortement liée à la figure de Faustyna Kowalska, que ce Pape avait canonisée le 30 avril de cette même année". Puis le Cardinal Schönborn a rappelé qu'au cours de la vie de cette sainte (1905-1938), le message de la divine miséricorde fut un solide appui et une forte source d'espérance pour le peuple polonais. "Ce message est plus que jamais nécessaire, ainsi que les évènements quotidiens le démontrent".

  "Le message de Jean-Paul II et de Faustyna Kowalska n'a rien d'abstrait car il a Jésus pour nom et pour vérité... Tendre le regard vers le Christ, là est l'héritage de Jean-Paul II, et le thème de la visite qu'a effectué Benoît XVI en Autriche. Il sera aussi -a assuré le Cardinal- le point central du congrès mondial sur la miséricorde".
OP/CONGRES:MISERICORDE/SCHONBORN                         VIS 20080131 (350)


PROGRES SCIENTIFIQUE ET DIGNITE HUMAINE


CITE DU VATICAN, 31 JAN 2008 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin les participants à la session plénière de la Congrégation pour la doctrine de la foi, tenue cette semaine au Vatican. Dans son intervention, le Saint-Père a d'abord rappelé la publication l'an dernier par ce dicastère de deux documents importants "qui offrent de nécessaires éclaircissements...pour une poursuite correcte du dialogue oecuménique comme du dialogue avec les autres religions et cultures".

  Le premier, précisant certains points de la doctrine de l'Eglise, "a notamment reproposé l'enseignement du Concile Vatican II selon des formulations et un langage qui sont en continuité avec la tradition doctrinale catholique". Ainsi a-t-on confirmé que "la seule et unique Eglise du Christ subsiste de manière permanente et stable dans l'Eglise catholique et que, par conséquent, l'unité, l'indivisibilité et l'indestructibilité de l'Eglise du Christ ne sont pas mises en cause par les divisions des chrétiens".

  Puis le Pape a rappelé que ce document souligne également "les différences de conception théologique de l'essence de l'Eglise demeurant entre les diverses confessions chrétiennes. Loin d'empêcher un véritable engagement oecuménique cette mise au point sera un encouragement à confronter les thèses doctrinales avec réalisme et une conscience clarté des questions qui divisent encore les diverses confessions".

  A propos ensuite de la note doctrinal sur certains aspects de l'action évangélisatrice, Benoît XVI a précisé que, "face au risque persistant du relativisme religieux et culturel, elle rappelle que l'Eglise dialoguant avec les religions et les cultures ne pouvait être dispensée de son devoir évangélisateur et missionnaire à l'attention des peuples. Elle ne saurait renoncer à proposer aux hommes d'adhérer au salut offert à tous. La reconnaissance des éléments de vérité et de bien dans les autres religions" et "l'esprit de collaboration avec celles-ci en défense de la dignité de la personne et des valeurs morales universelles ne saurait être perçue comme une limitation du devoir missionnaire de l'Eglise. L'Eglise est engagée à annoncer sans cesse le Christ comme voie, vérité et vie".

  Le Saint-Père a ensuite invité les membres de la Congrégation a réserver une attention particulière aux délicats et complexes problèmes bioéthiques: "Si le magistère de l'Eglise ne peut ni doit intervenir sur chaque nouveauté scientifique, il doit rappeler les valeurs supérieures qui sont en jeu et de proposer aux fidèles et à tous les hommes de bonne volonté des principes éthiques et moraux en rapport aux problèmes émergents graves".

  "Les deux critères fondamentaux du discernement moral en la matière -a ajouté Benoît XVI- sont le respect inconditionnel de la personne humaine, de sa conception à sa mort naturelle, et le respect de l'originalité de transmission de la vie dans le contexte conjugal".

  Puis le Pape rappelé que les "problèmes nouveaux liés à la congélation d'embryons humains, la sélection embryonnaire, l'examen pré-implantation, ainsi que les recherches sur cellules staminales embryonnaires, les tentatives de clonation, montrent tous clairement combien la barrière de protection de la dignité humaine a été abattue avec la fécondation artificielle extra corporelle. Lorsque des êtres humains au stade le plus exposé de leur existence sont sélectionnés, tués ou utilisés comme simple matériel biologique, il est évident qu'ils sont des choses et non des personnes. Et ce traitement remet en cause le concept même de dignité de la personne humaine".

  Si, a précisé Benoît XVI, l'Eglise "apprécie et encourage le progrès scientifique et bioéthique, qui ouvre des perspectives thérapeutiques extraordinaires...elle a le devoir d'éclairer les consciences afin que les avancées scientifiques soient respectueuses de tout être humain, détenteur d'une dignité personnelle pour avoir été créé à l'image de Dieu". Il a aussi assuré à ses hôtes que leurs travaux contribueraient à développer la formation des consciences chez beaucoup de nos contemporains.
AC/DOCTRINE EGLISE/EVANGELISATION/...                         VIS 20080131 (620)


mercredi 30 janvier 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 30 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a:

-Nommé Mgr.John Tong Hon, Coadjuteur de l'Evêque de Hong Kong (Chine). Il était jusqu'ici Auxiliaire de ce même diocèse.

-Réorganisé l'Eglise gréco-catholique en Slovaquie, qui devient Eglise métropolitaine "sui iuris":

    -Elevant au rang de siège métropolitain l'éparchie de Presov des catholiques de rite byzantin (catholiques; 137.203, prêtres: 259, diacres: 1, religieux: 111).

    -Conférant au titulaire du siège de Presov, Mgr.Ján Babjak, la dignité d'Archevêque métropolitain.

    -Elevant au rang d'éparchie l'exarchat apostolique de Kosice des catholiques de rite byzantin (catholiques: 81.132, prêtres: 161, diacres: 3, religieux: 65), rendue suffragant de l'Eglise métropolitaine de Presov.

     -Nommant Mgr.Milan Chautur, premier Evêque de l'éparchie de Kosice, jusqu'ici exarque apostolique de la même circonscription.

    -Erigé l'éparchie de Bratislava des catholiques de rite byzantin, rendue suffragante de l'Eglise métropolitaine de Presov.

    -Nommant l'Abbé Peter Rusnák, premier Evêque de l'éparchie de Bratislava des catholiques de rite byzantin. L'Evêque élu, né en 1950 à Humenne (Slovaquie) et ordonné prêtre en 1987, était jusqu'ici Curé de la paroisse gréco-catholique de l'Exaltation de la Ste.Croix à Bratislava (Slovaquie).
NEC:ECE:NER/.../...                                        VIS 20080130 (190)

RENCONTRE D'AUGUSTIN AVEC LE CHRIST


CITE DU VATICAN, 30 JAN 2008 (VIS). Benoît XVI a repris durant l'audience général tenue ce matin Salle Paul VI sa catéchèse sur saint Augustin, sa vie et son oeuvre, rappelant que Jean-Paul II lui avait consacré la Lettre apostolique Augustinum Hipponensem en 1986, pour le 16 centenaire de sa conversion. Son prédécesseur entendait ainsi rendre grâce à Dieu pour le don que cette conversion fut pour l'Eglise comme pour le monde.

  Précisant que sa quatrième et dernière catéchèse sur ce grand Docteur de l'Eglise traiterait spécifiquement de la conversion, qui fut l'évènement capital de sa vie et l'est encore pour nous, le Saint-Père a abordé le rapport entre foi et raison, "le sujet déterminant de la vie de saint Augustin... Tout son itinéraire spirituel et intellectuel constitue un modèle toujours actuel pour traiter du rapport entre foi et raison, et pas seulement -a-t-il précisé- pour les croyants. Il l'est pour tout homme en recherche de la vérité, question centrale en matière d'équilibre et de destin personnel. On ne peut dissocier ces deux dimensions, qu'il faut au contraire envisager ensemble".

  Puis le Pape a cité deux formules augustiniennes exprimant "la synthèse cohérente de la foi et de la raison: Croire pour comprendre, car croire ouvre le chemin vers les portes de la vérité; et Comprendre pour croire, qui permet rechercher la vérité afin de rencontrer Dieu, afin de croire... L'harmonie entre foi et raison -a poursuivi Benoît XVI- signifie d'abord que Dieu n'est pas inaccessible, qu'il est proche de chaque être humain, à son coeur comme à sa raison. A condition de nous mettre en marche".

  "La présence de Dieu en l'homme, qui est à la fois profonde et mystérieuse, peut être reconnue et découverte au plus profond de soi". Ainsi que l'a souligné Augustin, s'adressant à Dieu au début de ses Confessions, une autobiographie spirituelle et une louange: Tu nous a fait en fonction de toi et notre coeur est inquiet tant qu'il ne reposera pas en toi! ... L'homme est une grande énigme et un profond abysse, que seul le Christ éclaire et sauve. Ceci est capital: Qui est éloigné de Dieu est loin de soi même. Et ne peut se retrouver qu'en retrouvant Dieu, qu'en retrouvant sa véritable identité".

  Le Saint-Père a alors dit que dans sa Cité de Dieu, Augustin rappelle que l'homme est par nature un être social, et anti-social par vice. Il ne peut être sauvé que par le Christ, unique médiateur entre Dieu et l'humanité, "chemin universel de liberté et de salut, ainsi que le rappela Jean-Paul II dans le document cité précédemment. "Comme médiateur unique en vue du salut, Jésus-Christ est le chef de l'Eglise à laquelle il est uni mystiquement".

  Citant à nouveau la lettre Augustinum Hipponensem, Benoît XVI a indiqué que son prédécesseur a désiré demander au saint "ce qu'il avait à dire aux hommes de ce temps, et répondre avec les mots mêmes de la lettre dictée par Augustin peu avant de mourir: Je crois qu'il faut ramener les hommes à l'espérance de trouver la vérité, cette vérité qui est le Christ même, véritablement Dieu... Saint Augustin -a conclu le Saint-Père- a rencontré Dieu, dont il reconnut la présence au long de son existence, de telle manière que cette véritable rencontre personnelle changea sa vie, comme elle change celle des femmes et des hommes qui ont la grâce de faire sa rencontre de siècle en siècle. Demandons au Seigneur de nous donner cette grâce pour trouver ainsi sa paix".
AG/AUGUSTIN/...                                        VIS 20080130 (580)


mardi 29 janvier 2008

POSSESSIONS CARDINALICES

CITE DU VATICAN, 29 JAN 2008 (VIS). L'Office des cérémonies liturgiques du Souverain Pontife communique que, samedi 2 février à 18 h 30', le Cardinal Estanislas Esteban Karlic prendra possession du titre de Notre-Dame des douleurs (81 Via Regina Margherita).
OP/POSSESSIONS/KARLIC                                       VIS 20080129 (50)

MESSAGE DE CAREME 2008


CITE DU VATICAN, 29 JAN 2008 (VIS). Ce matin a été diffusé le Message de Benoît XVI pour le carême 2008 (en date du 30 octobre dernier), dont le titre est tiré de la deuxième Epître de Paul aux Corinthiens: "Le Christ pour vous s'est fait pauvre". Voici des extraits du document papal:

  Chaque année, le carême offre l'occasion d'approfondir "le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la miséricorde de Dieu pour être à notre tour plus miséricordieux envers nos frères". Pendant cette période, "l'Eglise propose les engagements spécifiques pour accompagner les fidèles dans ce processus de renouveau intérieur que sont la prière, le jeûne et l'aumône. Cette année", écrit le Pape, "je voudrais inviter à réfléchir sur la pratique de l'aumône, qui est une manière concrète de venir en aide à qui est dans le besoin, ainsi qu'un exercice ascétique pour se libérer de l'attachement aux biens terrestres. Combien est forte l'attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas les idolâtrer! Jésus n'affirme pas péremptoirement qu'on ne peut servir Dieu et l'argent!".
  "L'aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente : elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons. C'est à cela que visent les collectes spéciales en faveur des pauvres, qui sont organisées pendant le Carême en de nombreuses régions du monde. Ainsi, à la purification intérieure s'ajoute un geste de communion ecclésiale, comme cela se passait déjà dans l'Eglise primitive".
  "Selon l'enseignement de l'Evangile, nous ne sommes pas propriétaires mais administrateurs des biens que nous possédons. Ceux-ci ne doivent donc pas être considérés comme notre propriété exclusive, mais comme des moyens à travers lesquels le Seigneur appelle chacun d'entre nous à devenir un instrument de sa providence envers le prochain".

  "Dans l'Evangile, l'avertissement de Jésus est clair envers ceux qui possèdent des richesses terrestres et ne les utilisent que pour eux-mêmes... Cet appel au partage résonne avec plus de force dans les pays dont la population est formée d'une majorité de chrétiens, car plus grave encore est leur responsabilité face aux multitudes qui souffrent de l'indigence et de l'abandon. Leur porter secours est un devoir de justice avant même d'être un acte de charité".

  "L'Evangile met en lumière un aspect caractéristique de l'aumône chrétienne. Elle doit demeurer cachée... Ayez-en conscience, chers frères et sœurs, en accomplissant chaque geste d'assistance au prochain, tout en évitant de le transformer en un moyen de se mettre en évidence. Si, en faisant une bonne action, nous ne recherchons pas la gloire de Dieu et le vrai bien de nos frères, mais nous attendons plutôt en retour  un avantage personnel ou simplement des louanges, nous nous situons dès lors en dehors de l'esprit évangélique. Dans la société moderne de l'image, il importe de rester attentif, car cette tentation est récurrente. L'aumône évangélique n'est pas simple philanthropie, mais plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure à l'amour de Dieu et des frères, à l'imitation de Jésus Christ".

  "En nous invitant à considérer l'aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle, l'Ecriture nous enseigne qu'il y a plus de joie à donner qu'à recevoir... Chaque fois que, par amour pour Dieu, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l'amour et que tout se transforme pour nous en bénédiction sous forme de paix, de satisfaction intérieure et de joie".

  "Mais il y a plus encore. Saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l'aumône, le pardon des péchés... La liturgie du carême le répète souvent, Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d'être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres, nous dispose à recevoir un tel don".

  "L'aumône éduque à la générosité de l'amour... A ce propos, combien significatif est l'épisode évangélique de la veuve qui, dans sa misère, jette dans le trésor du Temple tout ce qu'elle avait pour vivre".

  "Cet épisode émouvant s'insère dans la description des jours qui précèdent immédiatement la passion et la mort de Jésus, lui qui, comme le note saint Paul, s'est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté. Il s'est donné tout entier pour nous. Le carême nous pousse à suivre son exemple, y compris à travers la pratique de l'aumône. A son école, nous pouvons apprendre à faire de notre vie un don total. En l'imitant, nous réussissons à devenir disposés, non pas tant à donner quelque chose de ce que nous possédons, qu'à nous donner nous-même. L'Evangile tout entier ne se résume-t-il pas dans l'unique commandement de la charité? La pratique quadragésimale de l'aumône devient donc un moyen pour approfondir notre vocation chrétienne. Quand il s'offre gratuitement lui-même, le chrétien témoigne que c'est l'amour et non la richesse matérielle qui dicte les lois de l'existence. C'est donc l'amour qui donne sa valeur à l'aumône, lui qui inspire les diverses formes de don, selon les possibilités et les conditions de chacun".
MESS/CAREME 2008/...                                     VIS 20080129 (870)


REFLEXION DU PAPE SUR L'AUMONE


CITE DU VATICAN, 29 JAN 2008 (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège a été présenté le Message de Benoît XVI pour le carême 2008, intitulé "Le Christ pour nous s'est fait pauvre". Le Cardinal Paul Josef Cordes, Président du Conseil pontifical Cor Unum, était assisté de Mgr.Karel Kasteel, Secrétaire du dicastère, de M.Giovanni Pietro Dal Toso, Sous-secrétaire, et de M.Hans-Peter Röthlin, Président international de l'association catholique Aide à l'Eglise qui souffre.

  Le Cardinal a tout d'abord tenu à souligner que ce message offre une réflexion sur l'aumône et les collectes. Après Noël, a-t-il rappelé, vient le "le temps de préparation à Pâques, traditionnellement consacré dans de nombreux pays à des campagnes de collectes... Bien que la lutte contre la misère enregistre des succès au plan financier", il faut savoir que les budgets des institutions caritatives présentent parfois des aspects paradoxaux. Les coûts internes peuvent envoisiner 50% des ressources.

  Le message de carême entend, en considération de la foi, dégager les implications spirituelles que l'aumône a sur le bienfaiteur. Et le Cardinal Cordes de souligner combien le Pape la place sous l'autorité des valeurs évangéliques, et le donateur sous la lumière de la Révélation. Benoît XVI "indique avant tout aux catholiques pratiquants le lien indissoluble entre piété et attention aux besogneux", avant d'aborder la question des intentions. "A une époque où on honore les bienfaiteurs, il convient d'attirer l'attention sur l'esprit du geste de donner. Ce geste ne doit pas tendre à la glorification de soi mais à celle du Père céleste, ainsi que le dit le Seigneur. C'est l'amour de Dieu qui est à la racine de toute bonne action humaine".

  Puis le Président de Cor Unum a dit comment le Saint-Père commente l'épisode évangélique de la veuve, qui donne tout ce qui lui est nécessaire pour vivre. "La valeur du don ne se mesure pas sur des chiffres et de l'argent. Devant Dieu, seule la main qui donne détermine la valeur du don. Cette valeur ne dépend pas de la taille du portefeuille mais des intentions qui l'ont ouvert".

  Puis M.Hans-Peter Röthlin a évoqué la figure du P.Werenfried van Straaten, le fondateur d'Aide à l'Eglise qui souffre, qui n'est pas un ordre religieux ou une communauté mais une organisation destinée à soutenir l'Eglise partout où elle ne peut accomplir son oeuvre sans appui extérieur. Lorsqu'il retoucha en 2002, peu avant de mourir, ses Directives spirituelles, le P.Werenfried parla d'offrandes et non d'aumônes. La plupart des bienfaiteurs de l'organisation, a souligné M.Röthlin, "étaient et sont des personnes communes qui ne disposent pas de fortunes mais ressemblent à la veuve de l'Evangile faisant son offrande au Temple en secret".

  On lit aussi dans ce texte du P.van Straaten, a-t-il ajouté, que les distributeurs d'aumônes ne doivent jamais oublier qu'on ne gère pas que l'argent mais aussi la charité" dont ils font preuve. C'est ce point crucial qu'on retrouve au coeur de ce message de carême, "qui pourrait s'intituler: Le secret de l'aumône c'est la charité". Aujourd'hui l'oeuvre du P.Werenfried couvre 17 pays  et compte 600.000 bienfaiteurs. "C'est un espace de rencontre de l'Eglise universelle où les fils de Dieu s'enrichissent mutuellement dans l'amour surnaturel. Pour qui donne, c'est une grâce de se savoir uni à tous ceux que Jésus appelle bienheureux".
OP/MESSAGE/CAREME 2008/CORDES                             VIS 20080129 (550)


DECES DE L'ARCHEVEQUE CHRISTODOULOS


CITE DU VATICAN, 29 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un télégramme de condoléances au Métropolite Seraphim de Karystia et Skyros à la suite du décès hier à 69 ans de SB Christodoulos. Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce. Il assure l'Eglise orthodoxe grecque de sa proximité spirituelle  et évoque l'accueil fraternel qu'il fit à Jean-Paul II lors de sa visite de mai 2001 à Athènes. Le Saint-Père rappelle aussi combien la visite de l'Archevêque à Rome (décembre 2006) a favorisé elle aussi le début d'une nouvelle ère de collaboration cordiale entre les deux Eglises, ouvrant la voie à des contacts amicaux dans la recherche d'une communion plus étroite au sein d'une Europe dont l'unité se renforce. "Aujourd'hui -écrit Benoît XVI- les catholiques du monde entier prient pour que la grâce divine soutienne l'Eglise orthodoxe de Grèce, pour qu'elle s'affermisse dans les projets pastoraux du défunt prélat. Confions la noble âme de SB Christodoulos à l'amour miséricordieux du Père céleste, certains de la promesse du Seigneur de récompenser ses fidèles serviteurs".
TGR/DECES:CHRISTODOULOS/SERAPHIM                         VIS 20080129 (180)


lundi 28 janvier 2008

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 28 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Huit prélats de l'Eglise gréco-catholique d'Ukraine en visite Ad Limina:

    -Le Cardinal Lubomyr Husar, Archevêque Majeur de Kyiv-Halic, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Bohdan Dzyurakh, Mgr.Dionisio Lachoeicz, Mgr.Vasil Ihor Medwit et Mgr.Hlib Lonchyne (Visiteur apostolique pour les fidèles Ukrainiens en Italie).

    -Mgr.Ihor Vozniak, Archevêque de Lviv.

    -Mgr.Milan Sasik, Administrateur apostolique "ad nutum Sanctae Sedis" du diocèse byzantin de Mukacheve.

    -Le P.Demetrius Hryhorak, Administrateur apostolique "ad nutum Sanctae Sedis" du diocèse de Buchach.

-Mgr.Reinhard Marx, Archevêque de München und Freising (Allemagne).

  Samedi dernier, 26 janvier, il avait successivement reçu:

-Mgr.Henryk Józef Nowacki, Nonce apostolique au Nicaragua.

-M.Carlos Luis Custer, Ambassadeur d'Argentine, en visite de congé.

-Le P.Adolfo Nicolás, SJ, Préposé général de la Compagnie de Jésus.

-Mgr.Antoni Stankiewicz, Doyen du Tribunal de la Rote Romaine et les prélats Auditeurs.

-Le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AL:AP/.../...                                          VIS 20080128 (160)

SCIENCE ET CRITERE DU BIEN


CITE DU VATICAN, 28 JAN 2008 (VIS). Au terme de leur colloque sur l'identité changeante de l'individu, organisé par l'Académie pontificale des sciences, l'Académie pontificale des sciences sociales, l'Académie des sciences morales et politiques (France), l'Académie des sciences et l'Institut catholique de Paris, Benoît XVI a reçu les participants, se "réjouissant que, pour la première fois, une collaboration inter-académique de cette nature ait pu s'instaurer, ouvrant la voie à de larges recherches pluridisciplinaires toujours plus fécondes".

  "Alors que les sciences exactes, naturelles et humaines sont parvenues -a dit le Pape- à de prodigieuses avancées sur la connaissance de l'homme et de son univers, la tentation est grande de vouloir circonscrire totalement l'identité de l'être humain et de l'enfermer dans le savoir que l'on peut en avoir. Pour ne pas s'engager sur une telle voie, il importe de faire droit à la recherche anthropologique, philosophique et théologique, qui permet de faire apparaître et de maintenir en l'homme son mystère propre, car aucune science ne peut dire qui est l'homme, d'où il vient et où il va. La science de l'homme devient donc la plus nécessaire de toutes les sciences".

  "L'homme est toujours au-delà de ce que l'on en voit ou de ce que l'on en perçoit par l'expérience. Négliger le questionnement sur l'être de l'homme conduit inévitablement à refuser de rechercher la vérité objective sur l'être dans son intégralité et, de ce fait, à ne plus être capable de reconnaître le fondement sur lequel repose la dignité de l'homme, de tout homme, depuis la période embryonnaire jusqu'à sa mort naturelle".

  "A partir d'une interrogation sur le nouvel être issu de la fusion cellulaire, qui est porteur d'un patrimoine génétique nouveau et spécifique, vous avez fait apparaître des éléments essentiels du mystère de l'homme, marqué par l'altérité: être créé par Dieu, être à l'image de Dieu, être aimé fait pour aimer. En tant qu'être humain, il n'est jamais clos sur lui-même ; il est toujours porteur d'altérité et il se trouve dès son origine en interaction avec d'autres êtres humains, comme nous le révèlent de plus en plus les sciences humaines".

  "L'homme -a assuré le Saint-Père- n'est pas le fruit du hasard, ni d'un faisceau de convergences, ni de déterminismes, ni d'interactions physico-chimiques. Il est un être jouissant d'une liberté qui, tout en prenant en compte sa nature, transcende cette dernière et qui est le signe du mystère d'altérité qui l'habite... Cette liberté, qui est le propre de l'être-homme, fait que ce dernier peut orienter sa vie vers une fin, qu'il peut, par les actes qu'il pose, se diriger vers le bonheur auquel il est appelé pour l'éternité. Cette liberté fait apparaître que l'existence de l'homme a un sens. Dans l'exercice de son authentique liberté, la personne réalise sa vocation; elle s'accomplit; elle donne forme à son identité profonde".

  "L'homme porte en lui une capacité spécifique, celle de discerner ce qui est bon et bien... A notre époque où le développement des sciences attire et séduit par les possibilités offertes -a conclu Benoît XVI-, il importe plus que jamais d'éduquer les consciences de nos contemporains, pour que la science ne devienne pas le critère du bien, et que l'homme soit respecté comme le centre de la création et qu'il ne soit pas l'objet de manipulations idéologiques, ni de décisions arbitraires ni non plus d'abus des plus forts sur les plus faibles".
AC/.../ACADEMIES SCIENCES                                 VIS 20080128 (570)


LE PAPE PRIE POUR LES LEPREUX


CITE DU VATICAN, 27 JAN 2008 (VIS). Après l'angélus, le Pape a salué les jeunes de l'Action catholique italienne de Rome, venus comme chaque année avec parents et enseignants pour la clôture du mois de la paix:  "Je sais, chers jeunes amis, que vous oeuvrez en faveur de ceux de votre âge qui souffrent de la guerre et de la pauvreté. Poursuivez vos efforts dans la voie que Jésus nous indique et qui conduit à la paix véritable".

  Entouré de deux enfants, le Saint-Père a libéré deux colombes depuis la fenêtre de son bureau qui, cette fois, se sont bien envolées. Il a plaisanté en ajoutant: "Cette fois ça a marché, parfois elles reviennent!". Puis Benoît XVI a évoqué la Journée mondiale des malades de la lèpre, instituée il y a 55 ans par Raoul Follereau: "J'adresse mon salut affectueux à toutes les personnes affligées par ce mal en les assurant de ma prière toute particulière que j'étends à tous ceux qui sont à leur flanc, notamment les volontaires de l'association des Amis de Raoul Follereau".
ANG/PAIX:LEPRE/...                                         VIS 20080128 (190)


ACTUALITE DU REGNE DE DIEU


CITE DU VATICAN, 27 JAN 2008 (VIS). Ce midi, Benoît XVI a récité le traditionnel angélus dominical avec les fidèles réunis place Saint-Pierre. Avant la prière mariale, il a commenté l'évangile du jour qui "présente le début de la vie publique du Christ. Celle-ci -a-t-il dit- consiste essentiellement en la prédication du règne de Dieu et en la guérison des malades pour démontrer que ce règne s'est fait proche et est désormais parmi nous".

 Le Saint-Père a ensuite rappelé que Jésus a commencé à prêcher dans la Galilée où il avait grandi, territoire "périphérique" de la nation juive qu'est la Judée. Mais le prophète Isaïe avait annoncé que sur cette terre "le peuple plongé dans les ténèbres aurait vu une grande lumière, la lumière du Christ et de son Evangile".

 Puis Benoît XVI a expliqué qu'au temps de Jésus, "le terme "évangile" était utilisé par les empereurs romains pour leurs proclamations. Indépendamment de leur contenu, ils étaient appelés "bonnes nouvelles", c'est-à-dire des annonces du salut, car l'empereur était considéré comme le seigneur du monde et chacun de ses édits comme précurseur de bien. L'application de ces paroles à la prédication de Jésus eut donc un sens fortement critique qui revenait à dire: Dieu, et non l'empereur, est le Seigneur du monde, et le vrai Evangile est celui de Jésus-Christ".

 Le Pape a ensuite précisé que " la "bonne nouvelle" que Jésus proclame se résume en ces mots: "Le règne de Dieu - ou règne des Cieux - est proche... Il ne s'agit pas d'un règne terrestre délimité dans l'espace et dans le temps mais cela annonce que Dieu règne, que Dieu est le Seigneur, et sa souveraineté est présente, actuelle et s'accomplit... La nouveauté du message du Christ -a encore souligné Benoît XVI- est que Dieu 'en lui' s'est fait proche, et règne désormais au milieu de nous comme le démontrent les miracles et les guérisons qu'il accomplit".

 Le Saint-Père a conclu que "là où va Jésus, l'Esprit créateur donne la vie et les hommes sont soignés des maladies du corps et de l'esprit. La souveraineté de Dieu se manifeste alors dans la guérison intégrale de l'homme. Jésus révèle ainsi le visage du vrai Dieu, le Dieu proche, plein de miséricorde pour chaque être humain".
ANG/REGNE DE DIEU/...                                 VIS 20080128 (380)


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 26 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Pavel Posád, Auxiliaire de l'Evêque de Cesjké Budejovice (République tchèque), jusqu'ici Evêque de Litomerice (République tchèque).

-Mgr.Emil Tscherrig, Nonce apostolique en Suède, au Danemark, en Finlande, en Islande et en Norvège, jusqu'ici Nonce en Corée et en Mongolie.

-Membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales.

 -Membres de la Congrégation pour les Eglises orientales, le Cardinal Roger Michael Mahony, Archevêque de Los Angeles (USA), et le Cardinal Edward Michael Egan, Archevêque de New York (USA).

-Consulteur du Conseil pontifical pour la famille, Mgr.Francesco Di Felice (Italie).
NEA:NN:NA/.../...                                             VIS 20080128 (120)

JURISPRUDENCE DE LA ROTE ROMAINE


CITE DU VATICAN, 26 JAN 2008 (VIS). Comme de coutume en début d'année, Benoît XVI a reçu les membres du Tribunal de la Rote romaine pour l'inauguration de leur année judiciaire. Au début de son discours, il a signalé que la commémoration, cette année, du premier centenaire de l'établissement de ce Tribunal apostolique voulu par saint Pie X en 1908 avec la Constitution apostolique Sapienti Consilio, était une bonne occasion de réfléchir sur "la valeur de la jurisprudence de la Rote dans l'administration de la justice de l'Eglise".

 Puis le Pape a dit que "tout système judiciaire doit chercher à offrir des solutions pour lesquelles, en plus de l'évaluation prudente et concrète de chaque cas, les mêmes principes et normes générales de justice doivent être appliquées. C'est seulement de cette façon que l'on créera un climat de confiance dans la tâche des tribunaux et que l'on évitera l'arbitraire des critères subjectifs... Les mêmes considérations -a poursuivi Benoît XVI- peuvent tout aussi bien s'appliquer aux tribunaux ecclésiastiques... L'exigence d'unité dans les critères essentiels de justice et la nécessité de pouvoir prévoir raisonnablement le sens des décisions judiciaires, devient un bien ecclésial public d'une grande importance pour la vie interne du peuple de Dieu et pour son témoignage institutionnel au monde".

 Le Pape a alors ajouté que "toutes les décisions doivent toujours être fondées sur les principes et sur les normes de justice. Cette nécessité, commune à toute organisation juridique, prend dans l'Eglise une valeur particulière dans la mesure où entrent en jeu les exigences de la communion, qui implique la tutelle de ce qui est commun à l'Eglise universelle, confiée de façon particulière à l'Autorité suprême et aux organes qui 'ad normam iuris' participent à son pouvoir sacré". Puis il a souligné que le Tribunal de la Rote avait réalisé un travail remarquable dans le domaine matrimonial ces cent dernières années". Ainsi est-il "appelé à une tâche ardue qui influence le travail de tous les tribunaux: celle de décider s'il existe ou non une réalité matrimoniale qui est intrinsèquement anthropologique, théologique et juridique".

 Le Pape a poursuivi en disant que "le droit ne peut être réduit à un simple ensemble de règles positives que les tribunaux sont appelés à appliquer. Le seul moyen pour fonder solidement l'œuvre jurisprudentielle consiste à la concevoir comme un vrai exercice de la 'prudentia iuris', une prudence qui est tout autre qu'arbitraire ou relativisme... C'est seulement de cette façon que les principes jurisprudentiels prendront leur vraie valeur, et ne deviendront pas une compilation de règles abstraites et répétitives exposées au risque d'interprétations subjectives et arbitraires".

 "Pour cela, a-t-il ajouté, l'évaluation objective des faits, à la lumière du Magistère et du droit de l'Eglise, constitue un aspect très important de l'activité de la Rote romaine, et est d'une grande influence sur le travail des administrateurs de justice des tribunaux des Eglises locales". Il a ajouté que "grâce à cette oeuvre, dans les causes de nullités matrimoniales la réalité concrète est objectivement jugée à la lumière des critères qui réaffirment sans cesse l'indissolubilité du mariage, ouverte à tout homme et à toute femme selon le dessein de Dieu Créateur et Sauveur".

 Etant donné le caractère universel de l'Eglise et la diversité des cultures juridiques dans lesquelles elle travaille, "il y a toujours le risque, a ajouté Benoît XVI, que se forment, 'sensim sine sensu', "des jurisprudences locales" toujours plus distantes de l'interprétation commune des lois positives et donc de la doctrine de l'Eglise sur le mariage". Le Saint-Père a émis le souhait "que des mesures opportunes soient étudiées pour rendre la jurisprudence de la Rote toujours plus unitaire et qu'elle soit accessible à tous les agents de la justice, de façon à trouver une application uniforme dans tous les tribunaux de l'Eglise".

 Benoît XVI a enfin affirmé que la valeur des interventions du Magistère sur les questions juridiques matrimoniales ainsi que les discours du Souverain Pontife à la Rote romaine "doivent s'entendre dans cette optique réaliste. Ils sont un guide immédiat pour le travail de tous les tribunaux de l'Eglise en ce qu'ils enseignent avec autorité ce qui est essentiel autour de la réalité du mariage".

 A la fin de son discours, le Pape a encouragé les membres du Tribunal de la Rote romaine à ce que ce centenaire soit une occasion pour vivifier ses efforts "avec un sens ecclésial de la justice toujours plus profond qui est un vrai service à la communion salvifique".
AC/.../ROTE ROMAINE                                  VIS 20080128 (750)


vendredi 25 janvier 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 25 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Hilário Da Cruz Massinga, OFM, Evêque de Quelimane (superficie: 62.557, population: 847.620, catholiques: 741.540; prêtres: 58, religieux: 191), au Mozambique. Il était jusqu'ici Evêque de Lichinga (Mozambique).

-Le P.José Elías Rauda Guttiérrez, OFM, Auxiliaire de l'Evêque de Santa Ana (Salvador). L'Evêque élu, né en 1962 à Agua Caliente (Salvador), a émis ses voeux religieux en 1987 et a été ordonné prêtre en 1989. Il était jusqu'ici Responsable de l'office juridique de la Province des Frères mineurs (Guatemala).

-L'Abbé Joseph Hii Teck Kwong, Auxiliaire de l'Evêque de Sibu (Malaisie). L'Evêque élu, né en 1965 à Sibu (Malaisie) et ordonné prêtre en 1993, était jusqu'ici Curé de la paroisse de l'Immaculée à Kapit (Malaisie).

-L'Abbé Tarcisio Pusma Ibáñez, Auxiliaire de l'Evêque de Trujillo (Pérou). L'Evêque élu, né en 1967 à Nangali (Pérou) et ordonné prêtre en 1997, était jusqu'ici Vicaire de la cathédrale de Chulucanas (Pérou).
NER: NEA/.../...                                             VIS 20080124 (170)


AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 25 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Deux prélats de la Conférence épiscopale slovène en visite Ad Limina:

     -Mgr.Anton Stres, CM, Evêque de Celje.

     -Mgr.Marjan Turnsek, Evêque de Murska Sobota.

-Le Cardinal Raffaele Farina, Bibliothécaire Archiviste.
AL:AP/.../...                                            VIS 20080125 (50) 

REUNION AU SYNODE DES EVEQUES


CITE DU VATICAN, 25 JAN 2008 (VIS). Les 21 et 22 janvier s'est tenue la sixième réunion du XI Conseil ordinaire du Secrétariat général du Synode des évêques, en préparation à la XII Assemblée générale d'octobre qui sera consacrée à "la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise". Les participants, qui ont été reçus lundi dernier par le Pape, ont examiné la première version de l'Instrumentum Laboris, mis au point sur la base des réponses au questionnaire du document de base adressé aux Synodes orientaux et aux Conférences épiscopales, aux dicastères de la Curie Romaine et à l'Union des supérieurs généraux.
OP/.../SYNODE EVEQUES                                     VIS 20080125 (120)


FRUITS DU DIALOGUE OECUMENIQUE


CITE DU VATICAN, 25 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu les membres du Groupe mixte de travail entre Conseil oecuménique des Eglises et Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, devant lesquels il a salué le caractère fructueux d'une action qui remonte au Concile Vatican II. "Depuis 1965 -a dit Benoît XVI à ses hôtes- vous avez oeuvré avec acharnement pour renforcer le dialogue de la vie que Jean-Paul II qualifia de dialogue de charité. Votre coopération est une manifestation bien vivante de la communion existant déjà entre chrétiens. Elle a fait avancer la cause du dialogue et la compréhension oecuménique".

  "Le centenaire de la Semaine de prière pour l'unité -a ajouté le Saint-Père- nous offre une belle occasion de rendre grâce au Tout Puissant pour les résultats du mouvement oecuménique, dans lequel on peut voir l'action de l'Esprit qui favorise la croissance dans l'unité de foi, d'espérance et d'amour des disciples du Christ. Prier pour elle est un moyen efficace en vue d'obtenir la grâce de l'unité, qui est s'insérer dans la prière de Jésus. Lorsque les chrétiens prient ensemble, l'objectif unitaire apparaît plus proche".

  "C'est pourquoi ces jours-ci nous apprécions l'oeuvre de tant de personnes qui toutes ces années durant ont diffusé l'oecuménisme spirituel par la prière, la conversion du corps et le resserrement de la communion. Rendons également grâce aux résultats obtenus par le dialogue oecuménique au long du siècle dernier... Ces fruits constituent une avancée importante dans le processus d'unité des chrétiens. Ce Groupe mixte de travail -a conclu Benoît XVI- est par conséquent tout à fait habilité à poursuivre ce processus".
AC/OECUMENISME/GROUPE MIXTE                             VIS 20080125 (280) 


LOI CANONIQUE ET VIE ECCLESIALE


CITE DU VATICAN, 25 JAN 2008 (VIS). Benoît XVI a reçu ce midi les participants au congrès organisé par le Conseil pontifical pour les textes législatifs à l'occasion 25 anniversaire du Code de droit canonique, rappelant d'emblée que le droit de l'Eglise n'est pas un simple ensemble de normes édictées par le législateur ecclésial pour le Peuple de Dieu. "L'indication des droits et devoirs du fidèle se fonde dans les sacrements, eux-mêmes institués par le Christ".

  Rappelant l'expression du bienheureux Antonio Rosmini à propos des droits humains, "la personne humaine est l'essence de son droit", le Saint-Père a souligné qu'à plus forte raison le droit canonique trouve son essence en la personne du chrétien au sein de l'Eglise... L'Eglise reconnaît à sa loi -a ajouté le Pape- une nature et une fonction pastorale dont la finalité est la tutelle de la Salus Animarum... Pour que la loi canonique ait cet usage précis, elle doit avant tout être bien structurée, unie au fondement théologique qui lui donne sa rationalité et sa légitimité ecclésiale, et ensuite s'adapter aux circonstances évolutives de l'histoire du Peuple de Dieu".

  La loi canonique doit donc, a-t-il précisé, "être clairement formulée, sans place à l'ambiguïté, toujours en harmonie avec les autres lois de l'Eglise. Il faut pour ce abroger toutes les normes dépassées, modifier celles que l'on peut améliorer, interpréter à la lumière du Magistère les cas douteux afin de combler d'éventuelles lacunes législatives".

  Puis Benoît XVI a souligné la place importante du Conseil des textes législatifs, qui doit veiller aussi à ce que les différents organismes édictant des normes à l'attention des fidèles respectent l'unité et la communion de l'Eglise. "La loi de l'Eglise -a conclu le Saint-Père- est avant tout une Lex Libertatis, qui nous rend libres pour adhérer au Christ. Il faut donc savoir la présenter aux fidèles, aux jeunes et à tous ceux qui sont tenus de respecter la loi canonique, car celle-ci est le lien qui rattache tout croyant à la vie de l'Eglise, protège tout ce qui est dû à Dieu mais aussi les droits des plus faibles, de ce qui n'auraient pas la force de les faire valoir, défend les dons précieux que chaque baptisé a reçu librement telles la foi et la grâce, qui dans l'Eglise ne sauraient être sans protection du droit".
AC/DROIT CANONIQUE/...                                     VIS 20080125 (400) 


jeudi 24 janvier 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 24 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Thomas Chung An-zu, Evêque de Kiayi (superficie: 3.244, population: 1.582.934, catholiques: 17.820; prêtres: 41, religieux: 81), à Taïwan. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Taipei (Chine-Taïwan).

-Mgr.Józef Wesolowski, Nonce apostolique en République dominicaine et Délégué apostolique pour Porto Rico. Il était jusqu'ici Nonce au Kazakhstan, au Tadjikistan, au Kyrgyzstan et en Uzbekistan.

-Mgr.James Vann Johnston, Evêque de Springfield-Cape Girardeau  (superficie: 66.586, population: 1.248.000, catholiques: 64.900; prêtres: 128, diacres: 13, religieux: 222), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1959 à Knoxville (USA) et ordonné prêtre en 1990, était jusqu'ici Chancelier de ce même diocèse. Il succède à Mgr.John J.Leibrecht, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
NER:RE:NN/.../...                                       VIS 20080124 (110)


AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 24 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience sept prélats de la Conférence épiscopale slovène en visite Ad Limina:

-Mgr.Alojzij Uran, Archevêque de Ljubljana.

-Mgr.Metod Pirih, Evêque de Koper, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Jurij Bizjak.

-Mgr.Andrej Giavan, Evêque de Novo Mesto.

-Mgr.Franc Kramberger, Archevêque de Maribor, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Jozef Smej et Mgr.Peter Stumpf, SDB.

  Hier, il avait reçu le Cardinal Stanislaw Dziwisz, Archevêque de Cracovie (Pologne).
AL:AP/.../...                                            VIS 20080124 (80) 

"INFO-ETHIQUE" POUR LES MEDIAS


CITE DU VATICAN, 24 JAN 2008 (VIS). Aujourd'hui a été diffusé le Message de Benoît XVI pour la XLII Journée mondiale des communications sociales (4 mai), et dont le thème est: "Les médias, au carrefour entre rôle et service. Chercher la Vérité pour la partager". Voici des extraits de ce texte, publié en allemand, anglais espagnol, français, italien et portugais:

  Le thème du Message, écrit le Pape, entend mettre "en lumière l'importance du rôle des moyens de communication sociale dans la vie des individus et de la société. En effet, il n'y a pas d'aspect de l'expérience humaine, notamment si nous considérons le vaste phénomène de la mondialisation, où les médias ne soient pas devenus partie constitutive des relations interpersonnelles et des processus sociaux, économiques, politiques et religieux".

  "Grâce à une vertigineuse évolution technologique, ces moyens ont acquis des potentialités extraordinaires, posant en même temps des questions et des problèmes nouveaux et inédits. On ne peut nier l'apport qu'ils peuvent donner à la circulation de l'information, à la connaissance des événements et à la diffusion du savoir..., à l'alphabétisation et à la socialisation, ainsi qu'au développement de la démocratie et du dialogue entre les peuples".

  Certes. "Dans leur ensemble, les médias ne sont pas seulement des moyens pour la diffusion des idées, mais ils peuvent et doivent même être des instruments au service d'un monde plus juste et plus solidaire. Le risque n'est malheureusement jamais absent qu'ils se transforment au contraire en systèmes destinés à soumettre l'homme à des logiques dictées par les intérêts dominants du moment. C'est le cas d'une communication utilisée à des fins idéologiques ou pour la diffusion de produits de consommation au moyen d'une publicité insistante. Sous prétexte de représenter la réalité, on tend de fait à légitimer et à imposer des modèles distordus de vie personnelle, familiale ou sociale. En outre, pour favoriser l'écoute, ce qu'on appelle l'audimat, on n'hésite pas à recourir parfois à la transgression, à la vulgarité et à la violence. Il y a enfin la possibilité que soient proposés et soutenus, à travers les médias, des modèles de développement qui augmentent plutôt que réduisent la fracture technologique entre pays riches et pays pauvres".

  "L'humanité se trouve aujourd'hui à un carrefour... Il est par conséquent nécessaire de se demander s'il est sage de laisser les moyens de communication sociale être assujettis à un fonctionnement aveugle ou finir par être à la merci de qui s'en sert pour manipuler les consciences... Leur extraordinaire impact dans la vie des individus et de la société est un élément largement reconnu, mais on doit aujourd'hui mettre en évidence le tournant, je dirais plus encore, la véritable mutation de rôle, qu'ils ont à réaliser. Aujourd'hui, de façon toujours plus marquée, la communication semble avoir souvent la prétention non seulement de représenter la réalité, mais de la déterminer grâce au pouvoir et à la force de suggestion qu'elle possède. Il arrive par exemple que, dans certaines situations, les médias soient utilisés non pas pour remplir correctement leur rôle d'information, mais pour créer les évènements eux-mêmes".

  "Le rôle que les moyens de communication sociale ont joué dans la société doit désormais être considéré comme partie intégrante de la question anthropologique, qui apparaît comme un défi crucial du troisième millénaire. De manière identique à ce qui se passe dans le domaine de la vie humaine, du mariage et de la famille, et au sujet des grandes questions contemporaines concernant la paix, la justice et la sauvegarde de la création, sont en jeu, également dans le secteur des communications sociales, des dimensions constitutives de l'homme et de sa vérité... Voilà pourquoi il est indispensable que les communications sociales défendent jalousement la personne et respectent pleinement sa dignité. Un certain nombre de gens pensent qu'une 'info-éthique' est aujourd'hui nécessaire dans ce domaine, de la même façon qu'il existe la bioéthique en médecine et dans la recherche scientifique liée à la vie".

  "Il convient d'éviter que les médias deviennent le mégaphone du matérialisme économique et du relativisme éthique, véritables plaies de notre temps. Ils peuvent et doivent par contre contribuer à faire connaître la vérité sur l'homme, en la défendant devant ceux qui tendent à la nier ou à la détruire. On peut dire plus encore que la recherche et la présentation de la vérité sur l'homme constituent la vocation la plus haute de la communication sociale. Utiliser à cette fin tous les langages, toujours plus beaux et plus raffinés, dont les médias disposent, tel est le devoir exaltant confié en premier lieu aux responsables et aux personnes travaillant dans ce secteur".

  "C'est un devoir qui cependant, d'une certaine manière, nous concerne tous, car tous, à l'époque de la mondialisation, nous sommes bénéficiaires et agents de communications sociales. Les nouveaux médias, la téléphonie et Internet en particulier, sont en train de modifier la physionomie même de la communication et c'est peut-être une occasion précieuse pour la redessiner, pour rendre plus visibles, comme l'a dit mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II, les aspects essentiels et inaliénables de la vérité sur la personne humaine".
MESS/JOURNEE COMMUNICATION/...                             VIS 20080124 (850)


DIFFUSER ET DEFENDRE LA VERITE


CITE DU VATICAN, 24 JAN 2008 (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, Mgr.Claudio Maria Celli, Président du Conseil pontifical pour les communications sociales, et Mgr.Paul Tighe, Secrétaire, ont présenté le Message papal pour la Journée 2008 de la communication. Dans son intervention, Mgr.Celli a d'abord indiqué que les médias peuvent être des instruments d'espérance. "Ils peuvent et doivent être au service d'un monde plus juste et solidaire, ainsi que l'écrit Benoît XVI".

  "Ce n'est pas un hasard -a-t-il ajouté- si le Pape affirme que les médias ont eu et ont une grande importance", signalant les domaines "où ils constituent une ressource voire une bénédiction comme l'alphabétisation, la socialisation, le développement de la démocratie et du dialogue entre les peuples". Puis Mgr.Celli a souligné combien le Saint-Père "connaît et perçoit clairement l'existence du danger de voir les médias devenir des moyens de soumission de l'homme à des logiques dictées par des intérêts dominants... C'est là le défi lancé aux médias, celui qu'il nous faut relever chaque jour afin d'être solidaires de tous les hommes". Benoît XVI, a-t-il ajouté, indique que les médias peuvent être utilisés pour créer l'évènement". Et "qu'en advient-il pour l'homme si au lieu de rapporter les faits les médias les inventent?". C'est pourquoi le Pape dit que "beaucoup pensent qu'une info-éthique serait nécessaire, comme l'est la bioéthique dans le domaine de la médecine et de la recherche en matière de vie". Cette réflexion, a poursuivi le Président du Conseil pontifical, souligne combien les l'action des médias est profondément liée à l'homme, "nous invitant donc à défendre sérieusement la personne en toute circonstance, et partout où il est en cause".

  Ensuite, Mgr.Tighe a souligné le rappel fait par Benoît XVI "du pouvoir extraordinaire qu'offrent les nouvelles technologies à qui oeuvre dans la communication", notamment "dans la promotion d'un monde plus juste et solidaire". Le rappel aussi qu'elles "sont souvent utilisées  dans des buts ignobles... La véritable mesure du progrès -a-t-il ajouté- ne réside pas dans la seule efficacité technique ou logistique mais dans les buts recherchés". Les nouvelles technologies doivent être employées "au service de la personne et de la collectivité pour aider leur recherche de la vérité, et non au profit d'intérêts partisans pour manipuler les gens".

  Le Message de Benoît XVI, a ajouté le Secrétaire du Conseil pontifical, veut encourager les agents de la communication "à être vigilants dans leur action de connaissance de la vérité et à défendre la vérité contre qui tend à la nier ou la détruire". Ils sont appelés "à garantir que la centralité et la dignité humaines soient toujours défendues", a conclu Mgr.Tighe, en évoquant les nombreux journalistes ayant fourni un témoignage extraordinaire du service à la vérité, jusqu'à en être persécutés, emprisonnés et parfois tués, et qui ont refusé de se taire face à l'injustice ou la corruption.
OP/MESSAGE COMMUNICATION/CELLI:TIGHE                         VIS 20080124 (480)


COMBATTRE LE SECULARISME


CITE DU VATICAN, 24 JAN 2008 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin un groupe de prélats de la Conférence épiscopale slovène en conclusion de leur visite Ad Limina, évoquant devant ses hôtes les grands changements de ces cinq dernières années (l'entrée dans l'Union Européenne en 2004, l'adoption de l'Euro et l'adhésion au Traité de Schengen en 2007). S'ils "n'ont pas un caractère ecclésial -a dit le Pape- ces changements intéressent l'Eglise puisqu'ils touchent à la vie des personnes, notamment en ce qui relève des valeurs de l'Europe".

  Affirmant que la lettre pastorale des évêques de Slovénie (2004) gardait toute sa valeur, le Saint-Père a dit que "si l'Europe veut rester un espace de paix et maintenir la valeur fondamentale du respect de la personne, elle ne peut en rejeter le fondement éthique et spirituel qui est chrétien... Les humanismes ne sont pas tous égaux ni équivalents au plan moral. Et je parle pas ici des aspects religieux, mais des aspects socio-éthiques" a souligné Benoît XVI. "La vision que l'on a de l'homme implique des effets sur la vie sociale. Ainsi si on le conçoit de manière individualiste comme c'est la tendance aujourd'hui, comment peut-on l'effort de construction d'une société juste et solidaire?".

  Puis le Pape a cité la lettre pastorale où les pasteurs de la Slovénie écrivaient: "Le christianisme est la religion de l'espérance dans la vie, dans le bonheur sans fin, dans l'élan fraternel envers tous les hommes". Cette affirmation est partout valable, y compris "dans une Europe où bien des intellectuels vacillent au moment d'admettre que la raison et la foi sont toutes deux nécessaires pour réaliser pleinement leur mission véritable". Benoît XVI a alors évoqué le principal problème auquel l'Eglise doit faire face en Slovénie, "le sécularisme à l'occidentale, différent mais non moins dangereux que le marxisme" car il pousse "à une recherche frénétique des biens matériels, à la réduction de la natalité, à la chute de la pratique religieuse et à une sensible diminution des vocations au sacerdoce et à la vie religieuse".

  "Chaque génération -a ajouté le Pape- est appelée à renouveler le choix entre la vie et le bien, la mort et le mal. Les pasteurs ont donc le devoir de montrer aux chrétiens la voie de la vie, pour qu'ils soient sel et lumière de la société. C'est pourquoi j'encourage l'Eglise slovène à répondre à la culture matérialiste et égoïste par une action évangélisatrice cohérente à partir des paroisses". Evoquant pour finir le Congrès eucharistique national de 2009, le Saint-Père a rappelé que l'Eucharistie et la Parole sont le véritable trésor de l'Eglise. Fidèle à l'enseignement du Christ, chaque communauté doit n'utiliser les biens terrestres qu'au service de l'Evangile... Le Nouveau Testament est en cela riche d'enseignements et d'exemples montrant qu'à toute époque les pasteurs peuvent régler correctement la délicate question des biens temporels et de leur juste utilisation. Le témoignage de la pauvreté évangélique a toujours été un élément essentiel d'évangélisation, comme ce fut le cas dans la vie même du Christ".
AL/.../SLOVENIE                                        VIS 20080124 (510)


mercredi 23 janvier 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 23 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé le P.Tarcisio Scaramussa, SDB, Auxiliaire de l'Archevêque de Sao Paulo (Brésil). L'Evêque élu, né en 1950 à Prosperidade (Brésil), a émis ses voeux religieux perpétuels et a été ordonné prêtre en 1977. Il était jusqu'ici Conseiller général des Salésiens à Rome.
NEA/.../SCARAMUSSA                                     VIS 20080123 (60)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 23 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu hier en audience le Cardinal Paul Josef Cordes, Président du Conseil pontifical Cor Unum.
AP/.../...                                                      VIS 20080123 (30) 

LETTRE SUR LA MISSION EDUCATIVE


CITE DU VATICAN, 23 JAN 2008 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la lettre de Benoît XVI au diocèse de Rome (21 janvier) à propos de la mission éducative. Dimanche dernier à l'angélus, à l'occasion de la Journée diocésaine de l'école catholique, il s'était adressé aux parents enseignants et élèves, les encourageant à aller de l'avant malgré les difficultés, et "de mettre l'Evangile au coeur d'un projet éducatif tendant à une formation intégrale de la personne".

  Le Saint-Père y reconnaît tout d'abord qu'éduquer est de plus en plus difficile. "C'est pourquoi on parle d'une crise éducative, face aux échecs que nous rencontrons souvent malgré tous nos efforts pour offrir une formation solide, pour former des personnes ouvertes aux autres et capables de donner un sens à leur propre vie... On parle aussi -écrit-il encore- d'une fracture inter générations qui est plutôt l'effet et non la cause d'un défaut de transmission des valeurs sures".

  Puis il signale la tentation de nombre de parents et professeurs de renoncer à leur mission, "et pire leur incapacité à comprendre quel est leur rôle spécifique... Cette mentalité ou cette forme de culture conduisent à douter de la valeur de la personne, du sens de la vérité et du bien, de la bonté même de la vie". Face à des difficultés qui n'ont rien d'insurmontable, précise le Pape, il ne faut pas avoir peur. "Les plus grandes valeurs du passé ne peuvent être héritées facilement. Il faut les faire siennes, puis les raviver selon un choix personnel qui peut être difficile".

  "Lorsque les fondements sont malmenés, les certitudes essentielles sont affaiblies. Il faut donc qu'ils s'expriment de manière claire. Il y a aujourd'hui un accroissement des attentes pour une éducation de qualité". Les parents comme des enseignants ont cette exigence et réclament la qualité éducative, "la société dans son ensemble...et les jeunes eux-mêmes ne veulent pas être abandonnés face aux enjeux de la vie... Une éducation qui se limiterait à fournir des notions et des informations, laissant de côté les questions de la vérité, de celle qui peut guider la vie, ne serait" par conséquent pas digne de ce nom.

  Le Saint-Père indique alors que le point le plus délicat de la mission éducative est la recherche d'un juste équilibre entre liberté et discipline, "le rapport éducatif étant avant tout la convergence de deux libertés car un bon enseignement est une préparation à l'usage correct de la liberté... Il faut donc accepter le risque de la liberté tout en étant attentif à aider" l'enfant à corriger idées et choix erronés... Mais l'éducation -écrit-il encore- ne saurait se passer du sérieux qui rend crédible l'exercice de l'autorité". Ce sérieux découle avant tout d'une cohérence de vie" et va de pair avec le sens de la responsabilité, "personnelle tout autant que partagée".

  Puis Benoît XVI observe que "les orientations générales de notre société, comme l'image qu'elle donne d'elle-même dans les media, ont une grande influence sur la formation des jeunes, en bien parfois, en mal souvent", rappelant que la société n'est pas une abstraction et que nous la composons!

  Enfin le Pape évoque l'espérance, le sujet de sa dernière encyclique, pour dire qu'elle est l'âme de l'éducation. Il écrit que, "de nos jours, l'espérance est menacée de toute part, au point que nous risquons de redevenir comme les païens jadis des hommes sans espérance ni Dieu dans ce monde... Aux racines de la crise de l'éducation il y a une crise de confiance dans la vie", affirme Benoît XVI. "L'espérance tourné vers Dieu n'est jamais un espérance égoïste, pour soi seul, mais pour les autres. Elle ne nous isole pas mais nous rend solidaires dans le bien, nous encourage à éduquer et à nous éduquer les uns les autres à la vérité et à l'amour".
BXVI-LETTRE/EDUCATION/...                                 VIS 20080123 (640)


AVANCER ENSEMBLE DANS LA PRIERE


CITE DU VATICAN, 23 JAN 2008 (VIS). La catéchèse de Benoît XVI durant l'audience générale, tenue Salle Paul VI, a été consacrée à la Semaine de prière pour l'unité, qui s'achèvera vendredi en la fête de la conversion de Paul, et durant laquelle "les chrétiens des diverses Eglises et communautés ecclésiales convergent pour implorer du Seigneur le rétablissement de la pleine unité de ses disciples". Dans la prière, a dit le Pape, "ils s'engagent à tout faire afin que l'humanité toute entière connaisse le Christ et le reconnaisse comme seul Pasteur et unique Seigneur".

  Ensuite le Saint-Père a évoqué l'histoire de cette semaine annuelle, dont le thème 2008 est "Priez sans cesse". Cette octave de prière pour l'unité de tous les chrétiens fut l'oeuvre du prêtre anglican américain Paul Watson, qui rejoignit plus tard l'Eglise catholique. En 1916, Benoît XV étendit à toute l'Eglise l'adhésion à une initiative d'unité dont le Concile Vatican II se fit l'écho. Le décret conciliaire Unitatis Redintegratio rappelle avec force "le rôle et l'importance de la prière dans la recherche de l'unité. Elle est même l'élément central de tout le cheminement oecuménique".

  "Grâce à cet oecuménisme spirituel -a ajouté Benoît XVI- spécifiquement fondé sur la prière et la conversion sincère, l'avancée dans la recherche commune de l'unité a été notable ces dernières décades, grâce aussi a de nombreux gestes, la reconnaissance réciproque, l'esprit de fraternité, des échanges amicaux et des collaborations allant du dialogue théologique à la recherche de formes concrètes de communion".

  Le Pape a cité le Concile pour réaffirmer l'importance de la prière commune, par laquelle "les diverses communautés chrétiennes prennent conscience des différents nés de la division et répondent obéissants à la volonté" du Christ". Cette prière ne saurait "être un simple geste sociologique mais l'expression de la foi qui unit tous ses disciples... La conscience de nos humaines limites nous porte -a ajouté le Saint-Père- à nous en remettre au Seigneur. De fait, le sens profond de la Semaine de prière est qu'il faut s'appuyer solidement sur celle du Christ, qui continue de prier afin que nous soyons tous une chose seule, afin que le monde croie... Combien on ressent le puissant réalisme de ces paroles! Le monde souffre de l'absence de Dieu...dans sa recherche de Dieu. Mais comment le connaître à travers le Christ si les chrétiens eux-mêmes sont divisés? Seulement dans l'unité nous serons en mesure de montrer au monde le besoin qu'il a de Dieu et donc du Christ".
AG/SEMAINE PRIERE UNITE/...                                 VIS 20080123 (420)


mardi 22 janvier 2008

POSSESSIONS CARDINALICES

CITE DU VATICAN, 22 JAN 2008 (VIS). L'Office des cérémonies liturgiques du Souverain Pontife communique que:

-Dimanche 27 janvier à 10 h 30', le Cardinal Giovanni Lajolo, Président de la Commission pontificale et du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican, prendra possession de la diaconie de Notre-Dame Libératrice à Monte Testaccio (2 Via Lorenzo Ghiberti).

-Dimanche 27 janvier à 18 h 30', le Cardinal Giovanni Coppa, prendra possession de la nouvelle diaconie de St.Lin (60 Via Cardinal Garampi).
OP/POSSESSIONS/LAJOLO:COPPA VIS 20080122 (90)

ANNIVERSAIRE DU CODE DE DROIT CANONIQUE


CITE DU VATICAN, 22 JAN 2008 (VIS). Ce midi près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, Mgr.Francesco Coccopalmieri, Président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, et Mgr.Juan Ignacio Arrieta, Secrétaire, ont présenté le congrès commémorant le 25 anniversaire du Code de droit canonique (25 janvier 1983) et intitulé: "La loi canonique dans la vie de l'Eglise. Etude et perspectives dans le cadre du magistère pontifical récent".

  "Il y a 25 ans -a d'abord rappelé Mgr.Coccopalmieri- s'achevait un long travail de révision du code promulgué en 1917, annoncé en même tant que la convocation du Concile par Jean XXIII... Il s'agissait de réviser le corps législatif de l'Eglise en accord avec les apports doctrinaux conciliaires". Ensuite, le prélat a indiqué ce qui différencie le Code de droit canon et les codes nationaux. Si les seconds représentent le droit d'un état particulier, le premier exprime le droit de l'Eglise. Son nom vient du mot canon qui correspond au mot article des codes étatiques. Mais "le Code de droit canonique n'est un simple ensemble de normes voulues par le législateur ecclésial". Il indique "les droits et devoirs des fidèles et des institutions de l'Eglise découlant de la volonté du Christ". Ayant fixé ces droits et devoirs fondamentaux, le législateur "définit les normes destinées à les préciser, à les appliquer et à les protéger".

  "La loi de l'Eglise constitue un vaste tableau dans lequel fidèles et communautés voient inscrites leurs mission et identité respectives. Le législateur n'est que le peintre de ce tableau", et son modèle n'est autre que "la doctrine de l'Eglise et en dernier lieu l'enseignement conciliaire comme le rappelait Jean-Paul II en promulgant le Code" de 1983.

  Puis Mgr.Coccopalmieri a cité parmi les nouveautés le canon 208, qu'il a qualifié de programmatique car en découlent de nombreuses conséquences pour l'ensemble des fidèles, les laïcs tout spécialement, eux aussi appelés à agir dans l'Eglise. Autres nouveautés, "l'exposé de ce qui revient au Souverain Pontife, au Collège épiscopal, au Synode des évêques et aux Conférences épiscopales". Pour le Président du Conseil législatif, le Code de 1983 est une réussite, même s'il est perfectible à l'instar de toute oeuvre humaine. Il convient donc d'identifier les points sujets à corrections.

  Enfin, il a énuméré les compétences de son dicastère: "Apporter aide au législateur suprême qu'est le Pape dans le maintien de la loi ecclésiastique et son perfectionnement..., contrôler la juste application des mesures législatives" et assister le Pape "dans leur délicate interprétation".

  Ensuite, Mgr.Arrieta a souligné que le but du congrès est d'entreprendre une analyse générale, quoique initiale, de la mise en application du Code et du corps normatif produit ces 25 dernières années par la Curie Romaine et les autres organismes d'Eglise. Le congrès devra évaluer le phénomène dans son ensemble sous les auspices du Cardinal Julián Herranz, Président émérite de ce Conseil et mémoire historique de la matière pour avoir suivi tout le processus depuis le Concile. Le Secrétaire du Conseil législatif a précisé qu'étant donnée la brièveté des assises, il a été nécessaire de limiter l'approche au fonctionnement de certains dicastères. Ainsi le Cardinal Ivan Dias, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, traitera-t-il de: "Réception et mise en oeuvre du droit canonique en terre de mission. Aspect culturel et limites pratiques".

  Le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques, traitera de: "Loi universelle et production normative dans les Eglises particulières, les Conférences épiscopales et les Conseils particuliers". Tandis que le Cardinal Zenon Grocholewski, Préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique, envisagera "l'évolution de la discipline relative à la formation canonique dans les séminaires et facultés de théologie. Difficultés et solutions". Le Cardinal Paul Josef Cordes, Président du Conseil pontifical Cor Unum, traitera de la "spontanéité caritative, des exigences et limites des cadres normatifs".

  Vendredi matin, avant l'audience du Pape, le Cardinal Franc Rodé, CM, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, prononcera un discours consacré à "la vie consacrée face à la loi, entre norme générale et statut particulier", tandis que le Cardinal Peter Erdö, Archevêque de Budapest (Hongrie) et Président du Conseil des Conférences épiscopales européennes, parlera de la "rigidité et de la souplesse des structures canoniques du dialogue oecuménique". Après un bref débat, le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat, clôturera les travaux. Son intervention aura pour thème: "Loi canonique et gouvernement pastoral de l'Eglise. Le rôle du Conseil pontifical pour les textes législatifs".

  Le congrès, qui se déroulera dans la Salle du Synode les 24 et 25 janvier, rassemblera membres de conférences épiscopales, professeurs de droit canonique venus du monde entier, et chercheurs principalement italiens.
OP/CODE DROIT CANONIQUE/...                                 VIS 20080122 (780)


lundi 21 janvier 2008

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 21 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience le Cardinal Antonio María Rouco Varela, Archevêque de Madrid (Espagne).
 
  Samedi dernier, 19 janvier, il avait successivement reçu:

-Le Cardinal Sergio Sebastiani, Président de la Préfecture des affaires économiques du Saint-Siège.

-Mgr.Paul Hinder, Vicaire apostolique dans les Emirats arabes unis, en visite Ad Limina.

-Mgr.Paul Dahdah, Vicaire apostolique de Beyrouth (Liban), en visite Ad Limina.

 -Le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AP:AL/.../...                                               VIS 20080121 (90) 

PRESENTATION DE L'ANNEE PAULINIENNE


CITE DU VATICAN, 21 JAN 2008 (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le Cardinal Andrea Cordero Lanza du Montezemolo, Archiprêtre de la basilique St.Paul hors les murs, a présenté le programme de l'Année paulinienne (28 juin 2008 - 29 juin 2009). Il était assisté de Dom Johannes Paul Abrahmovicz, Prieur de l'abbaye bénédictine de St.Paul, et de M.Pier Carlo Visconti, Directeur de l'Administration.

  Le Cardinal a tout d'abord rappelé que Benoît XVI a voulu cette année particulière, annoncée l'an dernier lors des vêpres de la vigile de la fête des Apôtres Pierre et Paul, afin de commémorer le bimillénaire de la naissance de l'Apôtre des gentils. Le 28 juin 2007, le Pape avait souligné la dimension oecuménique de l'évènement, Paul s'étant "prodigué à porter la Bonne Nouvelle à tous les peuples, mais aussi à forger l'unité de tous les chrétiens dans la concorde".

  L'Année paulinienne permettra de redécouvrir la figure de Paul, de relire ses épîtres aux premières communautés chrétiennes, "de revivre ainsi les premiers temps de l'Eglise en approfondissant le riche enseignement qu'il destina aux non Juifs. On méditera sur sa vigoureuse spiritualité dans la foi, l'espérance et la charité", a ajouté le Cardinal. "On se rendra sur sa tombe et dans les nombreux lieux où il passa en fondant des Eglises, revitalisant ainsi notre foi et notre vie ecclésiale dans l'étude et la prière, dans l'engagement pour une Eglise unie".

  Le programme pastoral comprend des cérémonies liturgiques quotidiennes, ordinaires et extraordinaires, des rencontres de prière, et des cérémonies pénitentielles. Le volet culturel propose des catéchèses autour de saint Paul, des conférences, des congrès et des concerts. Le volet pèlerinages concerne la basilique ainsi que les autres lieux pauliniens de Rome et d'ailleurs. Il y aura aussi une médaille commémorative, un timbre spécifique et une monnaie de deux euros diffusés par le Gouvernorat du Vatican. Un guide de St.Paul hors-les-murs en plusieurs langues sera publié, ainsi qu'une nouvelle édition des Actes des Apôtres et des Epîtres de Paul. Se reporter au site wwww.annopaolino.org qui sera régulièrement actualisé.

  Sous l'aspect oecuménique de l'Année paulinienne, le baptistère qui se trouve entre la basilique et le cloître deviendra chapelle oecuménique, tout en conservant sa fonction. Ce lieu offrira donc aux chrétiens non catholiques un espace de prière pour les groupes qui viendront en pèlerinage, qu'ils pourront utiliser éventuellement avec des catholiques, mais sans administration de sacrements. On placera dans le baptistère-chapelle oecuménique un autel contenant les reliques de saint Timothée d'Antioche (martyrisé en 311) et d'autres martyrs anonymes du IV siècle, retiré en 2006 de l'hypogée de St.Paul.
OP/ANNEE PAULINIENNE/MONTEZEMOLO                         VIS 20080121 (440) 


BENEDICTION DES AGNEAUX

CITE DU VATICAN, 21 JAN 2008 (VIS). Comme de tradition en la fête de sainte Agnès, le Pape a béni ce midi les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 juin prochain, solennité des Apôtres Pierre et Paul.

  Le pallium est un ornement blanc porté par dessus la chasuble, qui symbolise l'union privilégiée d'un pasteur avec le Souverain Pontife.
.../BENEDICTION AGNEAUX:PALLIUM/...                                          VIS 20080121 (80)

MISSION APOSTOLIQUE DES UNIVERSITES CATHOLIQUES

 
CITE DU VATICAN, 21 JAN 2008 (VIS). Le Pape a reçu ce matin les participants à l'assemblée plénière de la Congrégation pour l'éducation catholique à qui il a dit combien "il était très opportun de réfléchir sur le moyen de rendre actuel et efficace le devoir apostolique de la communauté ecclésiale, confié aux universités catholiques, et de façon spéciale aux universités ecclésiastiques". Puis il a évoqué la réforme des études ecclésiastiques de philosophie, dont "il faut souligner la dimension métaphysique", ainsi que l'opportunité de valoriser une réforme de la constitution apostolique Sapientia Christiana (1979). Elle constitue -a poursuivi Benoît XVI- "la Magna Charta des facultés ecclésiastiques et sert de base pour formuler les critères d'évaluation de la qualité de ces institutions, évaluation voulue par le Processus de Bologne, dont le Saint-Siège est membre depuis 2003".

 Le Saint-Père a ensuite rappelé que "les disciplines ecclésiastiques, et surtout la théologie, posent aujourd'hui de nouvelles interrogations, dans un monde tenté d'une part, par le rationalisme qui suit une rationalité faussement libre et dénuée de toute référence religieuse, et d'autre part, par les fondamentalismes qui falsifient l'essence même de la religion, avec leur incitation à la violence et au fanatisme". Puis il a dit que "l'école devait s'interroger sur la mission qu'elle doit accomplir dans un contexte social marqué par une évidente crise de l'éducation... L'école catholique -a-t-il ajouté-, tout en étant ouverte à tous et dans le respect de l'identité de chacun, ne peut pas ne pas proposer sa propre perspective éducative, humaine et chrétienne. Elle doit donc affronter un nouveau défi que la globalisation et le pluralisme croissant rendent encore plus difficile: la confrontation des religions et des cultures dans la recherche commune de la vérité".Cela signifie d'une part, "de ne pas exclure quelqu'un en raison de son appartenance culturelle ou religieuse, et d'autre part, "de ne pas se limiter à cette pure constatation" de cette diversité culturelle et religieuse".

 Le Pape a alors abordé un autre thème d'étude de l'assemblée plénière: la réforme de la Ratio Fundamentalis Institutionis Sacerdotalis pour les séminaires, datant de 1970 et modifiée en 1985. Il a ainsi ajouté qu'il "faudra souligner l'importance d'une articulation correcte des différentes dimensions de la formation sacerdotale dans la perspective de l'Eglise-communion, en suivant les indications du Concile Vatican II... La formation des futurs prêtres, en outre, devra offrir des orientations utiles pour dialoguer avec les cultures contemporaines".

 Benoît XVI a rappelé que "la formation humaine et culturelle doit être renforcée et soutenue avec l'aide des sciences modernes, alors que certains facteurs sociaux déstabilisants présents aujourd'hui dans le monde (les familles séparées, la crise éducative, la violence diffuse...) rendent fragiles les nouvelles générations". Et il a conclu en relevant qu'une "formation adéquate à la vie spirituelle est nécessaire, qui rende les communautés chrétiennes, en particulier les paroisses, mieux conscientes de leur vocation et capable de répondre de façon adéquate à la demande de spiritualité qui vient spécialement des jeunes. Cela implique que l'Eglise ne manque pas d'apôtres et d'évangélisateurs qualifiés et responsables".
AC/EDUCATION/...                                    VIS 20080121 (510)


PAROLE DE DIEU ET MISSION DE L'EGLISE


CITE DU VATICAN, 21 JAN 2008 (VIS). Le pape a reçu ce matin les participants à la VI réunion du Conseil ordinaire du Secrétariat général du Synode des évêques, préparatoire à l'Assemblée générale d'octobre 2008. Après avoir remercié pour ses paroles le Secrétaire général Mgr.Nikola Eterovic, Benoît XVI a expliqué comment, dans sa dernière encyclique Spe Salvi, il avait voulu souligner "le caractère communautaire de l'espérance", étant donné qu'il existe une "connexion entre l'amour de Dieu et la responsabilité envers les êtres humains, qui permet de ne pas retomber dans l'individualisme du salut et de l'espérance". Je crois, a poursuivi le Saint-Père, "que ce principe fécond peut être efficacement appliqué dans l'expérience synodale, dans laquelle la rencontre devient communion et la sollicitude pour toutes les Eglises fait partie des préoccupations".

 "La prochaine Assemblée générale du Synode -a ajouté Benoît XVI-, réfléchira sur la parole de Dieu dans la vie et dans la mission de l'Eglise. Les grands devoirs de la communauté ecclésiale dans le monde d'aujourd'hui, et parmi l'évangélisation et l'œcuménisme, sont centrés sur la Parole de Dieu qui, en même temps, les justifie et les soutient".

 "Comme l'activité missionnaire de l'Eglise, avec son oeuvre d'évangélisation trouve son inspiration et son objectif dans la révélation miséricordieuse du Seigneur, le dialogue oecuménique ne peut se baser sur des paroles de sagesse humaine ou sur d'habiles idées stratégiques. Il doit être animé uniquement par la référence constante à la Parole originelle que Dieu a confié à son Eglise pour qu'elle soit lue, interprétée et vécue en communion".

 "Dans ce contexte, a rappelé Benoît XVI, la doctrine de saint Paul révèle une force toute spéciale fondée évidemment sur la révélation divine mais aussi sur sa propre expérience apostolique. Elle lui a fait prendre à nouveau conscience que ce ne sont pas la sagesse et l'éloquence humaine qui construisent dans la foi l'Eglise, mais seulement la force de l'Esprit Saint".

 Le Pape a précisé que le Synode coïncidera avec l'Année paulinienne et que le déroulement de cette assemblée offrira notamment aux pasteurs de l'Eglise l'opportunité de réfléchir sur "le témoignage de ce grand apôtre et héraut de la Parole... Puisse son exemple être un encouragement pour tous à accueillir la Parole du salut, et à traduire celle-ci dans la vie quotidienne en fidèles serviteurs du Christ!".

 Benoît XVI a ensuite salué les membres du Conseil ordinaire en leur disant qu'ils rendaient "un service méritant à l'Eglise, puisque l'organisme synodal est une institution qualifiée pour promouvoir la vérité et l'unité du dialogue pastorale à l'intérieur du Corps mystique du Christ".
AC/SYNODE EVEQUES/ETEROVIC                               VIS 20080121 (440)


VISITE DU PRESIDENT DE TIMOR-EST

CITE DU VATICAN, 21 JAN 2008 (VIS). La Salle-de-Presse du Saint-Siège a publié ce midi le communiqué suivant:

  "Le Saint-Père a accueilli ce matin le Président du Timor-Est, M.José Manuel Ramos-Horta, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat, assisté du Secrétaire pour les rapports avec les états. Ces entretiens ont permis d'évoquer les relations cordiales entre Timor-Est et le Saint-Siège, ainsi que la coopération entre l'Eglise catholique et l'Etat dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la lutte contre la pauvreté. Les parties se sont penchées sur la situation socio-politique nationale, en particulier sur le processus de réconciliation et l'appui de la communauté internationale à la consolidation des institutions démocratiques".
OP/TIMOR-EST/RAMOS-HORTA                                             VIS 20080121 (130)


SOLIDARITE ENVERS LE PAPE



CITE DU VATICAN, 20 JAN 2008 (VIS). Après l'angélus, le Saint-Père a salué les très nombreux enseignants et étudiants de l'Université de Rome, venus avec de multiples autres groupes, lui manifester leur solidarité après sa visite manquée à La Sapienza. Ayant salué le Cardinal Vicaire, qui avait lancé cette initiative, Benoît XVI a dit avoir répondu avec grand plaisir à l'invitation de prendre la parole lors de l'ouverture de l'année académique de cette université italienne: "Malheureusement, le climat qui s'est créé a rendu inopportune ma visite prévue jeudi dernier, à laquelle j'ai renoncé bien malgré moi. J'ai toutefois fait parvenir le texte que j'avais préparé pour l'occasion".

  Je suis lié, a-t-il ajouté, "au milieu universitaire qui fut longtemps le mien, par l'amour de la recherche de la vérité, de l'échange respectueux et du dialogue ouvert et respectueux de toutes les positions. Tout ceci fait également partie de la mission de l'Eglise, dans le sillage et la fidélité au Maître de Vie, de Vérité et d'Amour. En quelque sorte comme professeur émérite, qui a fréquenté tant d'étudiants, je vous encourage chers universitaires -a poursuivi le Saint-Père- à toujours respecter l'opinion d'autrui, à rechercher la vérité et le bien librement et de manière responsable".

  S'adressant ensuite à l'école catholique dont c'est la journée annuelle dans le diocèse de Rome, Benoît XVI a souligné son caractère fondamental dans l'éducation à la foi des enfants et des adolescents. Il a encouragé enseignants, parents et élèves "à continuer de placer l'Evangile au centre d'un projet éducatif tendu à la formation intégrale de la personne. Malgré les difficultés, leur a-t-il dit, "poursuivez avec courage et confiance votre mission, avec passion et générosité restez au service des nouvelles générations".

  Avant de prendre congé, le Saint-Père a remercié la foule de sa solidarité: "Allons de l'avant dans un esprit de fraternité, d'amour pour la vérité et la liberté, tous ensemble pour une société solidaire et tolérante".
ANG/UNIVERSITE/...                                         VIS 20080121 (330)


EVANGELISATION ET OECUMENISME


CITE DU VATICAN, 20 JAN 2008 (VIS). Ce midi, avant l'angélus, Benoît XVI a salué les 200.000 personnes rassemblés place St.Pierre et alentours. Il a d'abord évoqué la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, durant laquelle catholiques, orthodoxes, anglicans et protestants , "conscients de ce que leur division constitue un obstacle à la diffusion de l'Evangile, prient ensemble et plus intensément le Seigneur en vue de leur pleine communion".

  Puis le Pape a rappelé que l'initiative remonte à un siècle exactement, lorsque le P.Paul Wattson organisa une octave de prière pour l'unité de tous les disciples du Christ, saluant ses fils spirituels, religieux et religieuses de l'Atonement présents place St.Pierre... Tous avons le devoir de prier et agir pour dépasser les divisions entre chrétiens en répondant au voeu du Christ, Ut Unum Sint. La prière, la conversion du coeur et le renforcement de la communion -a-t-il ajouté- sont l'essence de ce mouvement spirituel qui, nous l'espérons tous, conduira bientôt tous les chrétiens à célébrer l'Eucharistie en commun comme manifestation d'unité parfaite".

  Rappelant ensuite le thème de la Semaine 2008, "Ne cessez pas de prier", le Saint-Père a dit que Paul avait ainsi voulu faire comprendre aux Thessaloniciens que "la capacité de dépasser tout égoïsme et de vivre ensemble pacifiquement découle de la vie nouvelle dans le Christ et dans l'Esprit". C'est elle qui permet à chacun "de porter volontiers les souffrances d'autrui... La mission évangélisatrice de l'Eglise passe donc par la voie oecuménique, par le chemin qui porte à l'unité de la foi, du témoignage et de la fraternité".

  Benoît XVI a conclu en rappelant que vendredi prochain, il clôturerait à St.Paul hors les murs la Semaine de prière pour l'unité, invitant Romains et pèlerins à participer à ces vêpres oecuméniques.
ANG/UNITE CHRETIENS/...                                     VIS 20080121 (300)


AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 19 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a:

-Accepté la renonciation à la charge pastorale du diocèse de Kimbe (Papouasie-Nouvelle Guinée), présentée par Mgr.Alphonse Liguori Chaupa, en conformité au canon 401,2 du CIC.

-Nommé Mgr.Gerulfus Kherubin Pereira, SVD, Evêque de Maumere (superficie: 1.732, population: 270.000, catholiques: 259.598; prêtres: 123, religieux: 260), en Indonésie. Il était jusqu'ici Evêque de Weetebula (Indonésie).

-Nommé l'Abbé Enrico Solmi, Evêque de Parme (superficie: 2.154, population: 320.759, catholiques: 308.335; prêtres: 281, diacres: 11, religieux: 706), en Italie. L'Evêque élu, né en 1956 à San Vito di Spilamberto (Italie) et ordonné prêtre en 1980, était jusqu'ici Responsable diocésain de la pastorale familiale et Directeur de l'Office régional de pastorale familiale de l'Emilie-Romagne (Italie). Il succède à Mgr.Silvio Cesare Bonicelli, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
RE:NER/.../                                               VIS 20080121 (150)


VISITE DU CHEF DE L'ETAT TOGOLAIS


CITE DU VATICAN, 19 JAN 2008 (VIS). La Salle-de-Presse a diffusé ce midi le communiqué suivant:

  "Le Saint-Père a accueilli ce matin le Président togolais, M.Faure Gnassingbé, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat, assisté du Secrétaire pour les rapports avec les états. Ces entretiens cordiaux ont été l'occasion de se féliciter des bonnes relations entre le Togo et le Saint-Siège. On y a en particulier salué la participation des catholiques au progrès général du pays, tout en soulignant la nécessité de parvenir à une pleine réconciliation nationale. Les parties ont en outre insisté sur l'urgent secours dont ont besoin les nombreux réfugiés et les autres victimes des inondations d'octobre dernier".
OP/VISITE PRESIDENT TOGO/GNASSINGBE                         VIS 20080121 (120)


MARIE, L'EUCHARISTIE ET LA SOUFFRANCE


CITE DU VATICAN, 19 JAN 2008 (VIS). Aujourd'hui a été rendu public le message du Saint-Père (11 janvier) pour la Journée mondiale du malade, intitulé: "L'Eucharistie, Lourdes et le soin pastoral des malades". Il y écrit que cette journée est liée cette année à deux évènements importants pour la vie de l'Eglise, le 150 anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes et le Congrès eucharistique international de Québec. Elle nous permet de réfléchir sur la connexion étroite qu'il existe entre le mystère eucharistique, le rôle de Marie dans le salut et le sens la souffrance de l'homme. Le Pape écrite qu'"il existe un lien inséparable entre la Mère et le Fils généré en son sein par l'œuvre de l'Esprit, lien que l'on retrouve de façon mystérieuse dans le sacrement de l'Eucharistie".

  Puis Benoît XVI souligne que "Marie, Mater Dolorosa, associée au sacrifice du Christ et souffrant avec lui au pied de la Croix, se sent particulièrement proche de la communauté chrétienne qui se rassemble autour de ceux qui souffrent et qui portent les stigmates de la passion du Seigneur. Marie souffre avec ceux qui sont dans l'épreuve, espère avec eux et les console en les soutenant de son aide maternelle".

 Après avoir rappelé le thème du Congrès eucharistique de Québec, "L'Eucharistie, don de Dieu pour la vie du monde", le Saint-Père écrit que "c'est le Christ qui nous rassemble autour du repas eucharistique, en suscitant en ses disciples une attention aimante pour ceux qui souffrent et pour les malades, en lesquels la communauté chrétienne reconnaît le visage du Seigneur.. Il est clair -ajoute-t-il- que la pastorale de la santé doit tirer la force spirituelle nécessaire de l'Eucharistie pour secourir efficacement l'homme et pour l'aider à comprendre la valeur de sa propre souffrance en vue son salut... Uni mystérieusement au Christ, l'homme qui souffre avec amour et s'abandonne docilement à la volonté divine, devient une offrande vivante pour le salut du monde".

 Le Pape invite ensuite les communautés diocésaines et paroissiales à célébrer la Journée mondiale du malade "en valorisant pleinement l'heureuse coïncidence entre le 150 anniversaire des apparitions de Notre-Dame de Lourdes et le Congrès eucharistique international. Que ce soit l'occasion -écrit-il- de souligner l'importance de la messe, de l'adoration eucharistique et du culte de l'eucharistie, en faisant en sorte que les chapelles des centres de soins deviennent ce cœur qui bat dans lequel Jésus s'offre sans cesse au Père pour la vie de l'humanité. La distribution de l'eucharistie aux malades dans le respect et dans l'esprit de prière, est un vrai réconfort pour celui qui souffre de toute forme d'infirmité".

 Benoît XVI conclut en invoquant "de façon spéciale la protection maternelle de Marie sur tous les malades, sur le personnel médical et sur tous les agents de la pastorale de la santé. Je pense en particulier -précise-t-il encore- aux prêtres engagés dans ce secteur, aux religieuses et religieux, aux volontaires et à tous ceux qui se mettent au service du corps et de l'âme des malades et de ceux qui souffrent".
MESS/JOURNEE MONDIALE MALADE/...                     VIS 20080121 (520)


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