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mardi 27 janvier 2015

Message de Carême 2015


Cité du Vatican, 27 janvier 2015 (VIS). Voici le Message du Pape François, intitulé Tenez ferme, pour le prochain Carême:

"Le Carême est un temps de renouveau pour l’Eglise, pour les communautés et pour chaque fidèle. Mais c’est surtout un temps de grâce. Dieu ne nous demande rien qu’il ne nous ait donné auparavant: Nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier. Il n’est pas indifférent à nous. Il porte chacun de nous dans son cœur, il nous connaît par notre nom, il prend soin de nous et il nous cherche quand nous l’abandonnons. Chacun de nous l’intéresse. Son amour l’empêche d’être indifférent à ce qui nous arrive. Mais il arrive que, quand nous allons bien et nous prenons nos aises, nous oublions sûrement de penser aux autres, nous ne nous intéressons plus à leurs problèmes, à leurs souffrances et aux injustices qu’ils subissent. Alors notre cœur tombe dans l’indifférence: Alors que je vais relativement bien et que tout me réussit, j’oublie ceux qui ne vont pas bien. Cette attitude égoïste, d’indifférence, a pris aujourd’hui une dimension mondiale, au point que nous pouvons parler d’une mondialisation de l’indifférence. Il s’agit d’un malaise que, comme chrétiens, nous devons affronter. Quand le peuple de Dieu se convertit à son amour, il trouve les réponses à ces questions que l’histoire lui pose continuellement. Un des défis les plus urgents sur lesquels je veux m’arrêter dans ce message, est celui de la mondialisation de l’indifférence.

L’indifférence envers son prochain et envers Dieu est une tentation réelle même pour nous, chrétiens. C’est pour cela que nous avons besoin d’entendre, lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent. Dieu n’est pas indifférent au monde, mais il l’aime jusqu’à donner son Fils pour le salut de tout homme. A travers l’incarnation, la vie terrestre, la mort et la résurrection du Fils de Dieu, la porte entre Dieu et l’homme, entre le ciel et la terre, s’est définitivement ouverte. Et l’Eglise est comme la main qui maintient ouverte cette porte grâce à la proclamation de la Parole, à la célébration des sacrements, au témoignage de la foi qui devient agissante dans l’amour. Toutefois, le monde tend à s’enfermer sur lui-même et à fermer cette porte par laquelle Dieu entre dans le monde et le monde en lui. Ainsi, la main, qui est l’Eglise, ne doit jamais être surprise si elle est repoussée, écrasée et blessée. C’est pourquoi, le peuple de Dieu a besoin de renouveau, pour ne pas devenir indifférent et se renfermer sur lui-même. Je voudrais vous proposer trois pistes à méditer pour ce renouveau:

1.L'Eglise. Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance. La charité de Dieu qui rompt ce mortel enfermement sur soi-même qu’est l’indifférence, nous est offerte par l’Eglise dans son enseignement et, surtout, dans son témoignage. Cependant, on ne peut témoigner que de ce que l’on a éprouvé auparavant. Le chrétien est celui qui permet à Dieu de le revêtir de sa bonté et de sa miséricorde, de le revêtir du Christ, pour devenir comme lui, serviteur de Dieu et des hommes. La liturgie du Jeudi Saint, avec le rite du lavement des pieds, nous le rappelle bien. Pierre ne voulait pas que Jésus lui lave les pieds, mais il a ensuite compris que Jésus ne veut pas être seulement un exemple de la manière dont nous devons nous laver les pieds les uns les autres. Ce service ne peut être rendu que par celui qui s’est d’abord laissé laver les pieds par le Christ. Seul celui-là a part avec lui et peut ainsi servir l’homme. Le Carême est un temps propice pour nous laisser servir par le Christ et apprendre ainsi à servir comme lui. Cela advient lorsque nous écoutons la Parole de Dieu et recevons les sacrements, en particulier l’Eucharistie. En elle, nous devenons ce que nous recevons, le Corps du Christ. Grâce à ce corps, cette indifférence, qui semble prendre si souvent le pouvoir sur nos cœurs, ne trouve plus de place en nous. Puisque ceux qui sont du Christ appartiennent à l’unique Corps du Christ et en lui personne n’est indifférent à l’autre. Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance. Si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. L’Eglise est une Communio Sanctorum parce que les saints y prennent part, mais aussi parce qu’elle est communion de choses saintes. L’amour de Dieu révélé à nous dans le Christ ainsi que tous les dons divins. Parmi eux, il y a aussi la réponse de tous ceux qui se laissent atteindre par un tel amour. Dans cette communion des saints et dans cette participation aux choses saintes personne n’a rien en propre, et ce qu’il possède est pour tout le monde. Et puisque nous sommes liés en Dieu, nous pouvons faire quelque chose autant pour ceux qui sont loin, que pour ceux que nous ne pourrions jamais rejoindre par nos propres forces, puisque nous prions Dieu avec eux et pour eux, afin que nous nous ouvrions tous ensemble à son œuvre de salut.
2.Où est ton frère? Les paroisses et les communautés. Il est nécessaire de traduire tout l’enseignement de l’Eglise universelle dans la vie concrète des paroisses et des communautés chrétiennes. Réussit-on au cœur de ces réalités ecclésiales à faire l’expérience d’appartenir à un seul corps? Un corps qui en même temps reçoit et partage tout ce que Dieu désire donner? Un corps qui connaît et qui prend soin de ses membres les plus faibles, les plus pauvres et les plus petits? Ou bien nous réfugions-nous dans un amour universel qui s’engage en faveur d’un monde lointain mais qui oublie le Lazare qui est assis devant sa propre porte fermée? Pour recevoir et faire fructifier pleinement ce que Dieu nous donne, il faut dépasser les frontières de l’Eglise visible dans deux directions. D’une part, en nous unissant à l’Eglise du ciel dans la prière. Quand l’Eglise terrestre prie, s’instaure une communion de service réciproque et de bien qui parvient jusqu’en la présence de Dieu. Avec les saints qui ont trouvé leur plénitude en Dieu, nous faisons partie de cette communion dans laquelle l’indifférence est vaincue par l’amour. L’Eglise du ciel n’est pas triomphante parce qu’elle a tourné le dos aux souffrances du monde et se réjouit toute seule. Au contraire, les saints peuvent déjà contempler et jouir du fait que, avec la mort et la résurrection de Jésus, ils ont vaincu définitivement l’indifférence, la dureté du cœur et la haine. Tant que cette victoire de l’amour ne pénètre pas le monde entier, les saints marchent avec nous qui sommes encore pèlerins. Sainte Thérèse de Lisieux, docteur de l’Eglise, convaincue que la joie dans le ciel par la victoire de l’amour crucifié n’est pas complète tant qu’un seul homme sur la terre souffre et gémit, écrivait: Je compte bien ne pas rester inactive au Ciel, mon désir est de travailler encore pour l'Eglise et les âmes. Nous aussi, nous participons aux mérites et à la joie des saints et eux participent à notre lutte et à notre désir de paix et de réconciliation. Leur bonheur de jouir de la victoire du Christ ressuscité nous est un motif de force pour dépasser tant de formes d’indifférence et de dureté du cœur. D’autre part, chaque communauté chrétienne est appelée à franchir le seuil qui la met en relation avec la société qui l’entoure, avec les pauvres et ceux qui sont loin. L’Eglise est, par nature, missionnaire, et elle n’est pas repliée sur elle-même, mais envoyée à tous les hommes. Cette mission est le témoignage patient de celui qui veut porter au Père toute la réalité humaine et chaque homme en particulier. La mission est ce que l’amour ne peut pas taire. L’Eglise suit Jésus-Christ sur la route qui la conduit vers tout homme, jusqu’aux confins de la terre. Nous pouvons ainsi voir dans notre prochain le frère et la sœur pour lesquels le Christ est mort et ressuscité. Tout ce que nous avons reçu, nous l’avons reçu aussi pour eux. Et pareillement, ce que ces frères possèdent est un don pour l’Eglise et pour l’humanité entière. Je désire tant que les lieux où se manifeste l’Eglise, en particulier nos paroisses et nos communautés, deviennent des îles de miséricorde au milieu de la mer de l’indifférence!

3.Tenez ferme! Les fidèles. Même en tant qu’individus nous sommes souvent tentés d’être indifférents à la misère des autres. Nous sommes saturés de nouvelles et d’images bouleversantes qui nous racontent la souffrance humaine et nous sentons en même temps toute notre incapacité à intervenir. Que faire pour ne pas se laisser absorber par cette spirale de peur et d’impuissance? Tout d’abord, nous pouvons prier dans la communion de l’Eglise terrestre et céleste. Ne négligeons pas la force de la prière de tant de personnes! L’initiative 24 heures pour le Seigneur, qui, j’espère, aura lieu dans toute l’Eglise, même au niveau diocésain, les 13 et 14 mars, veut montrer cette nécessité de la prière. Ensuite, nous pouvons aider par des gestes de charité, rejoignant aussi bien ceux qui sont proches que ceux qui sont loin, grâce aux nombreux organismes de charité de l’Eglise. Le Carême est un temps propice pour montrer cet intérêt envers l’autre par un signe, même petit, mais concret, de notre participation à notre humanité commune. Enfin, la souffrance de l’autre constitue un appel à la conversion parce que le besoin du frère me rappelle la fragilité de ma vie, ma dépendance envers Dieu et mes frères. Si nous demandons humblement la grâce de Dieu et que nous acceptons les limites de nos possibilités, alors nous aurons confiance dans les possibilités infinies que l’amour de Dieu a en réserve. Et nous pourrons résister à la tentation diabolique qui nous fait croire que nous pouvons nous sauver et sauver le monde tout seuls. Pour dépasser l’indifférence et nos prétentions de toute-puissance, je voudrais demander à tous de vivre ce temps de Carême comme un parcours de formation du cœur, comme l’a dit Benoît XVI. Avoir un cœur miséricordieux ne veut pas dire avoir un cœur faible. Celui qui veut être miséricordieux a besoin d’un cœur fort, solide, fermé au tentateur, mais ouvert à Dieu. Un cœur qui se laisse pénétrer par l’Esprit et porter sur les voies de l’amour qui conduisent à nos frères et à nos sœurs. Au fond, un cœur pauvre, qui connaisse en fait ses propres pauvretés et qui se dépense pour l’autre. Pour cela, chers frères et sœurs, je désire prier avec vous le Christ en ce Carême: Rends notre cœur semblable au tien. Alors nous aurons un cœur fort et miséricordieux, vigilant et généreux, qui ne se laisse pas enfermer en lui-même et qui ne tombe pas dans le vertige de la mondialisation de l’indifférence.


Avec ce souhait, je vous assure de ma prière afin que chaque croyant et chaque communauté ecclésiale parcourt avec fruit le chemin du Carême, et je vous demande de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde". 

Présentation du Message de Carême


Cité du Vatican, 27 janvier 2015 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse, Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum, a présenté le Message du Pape pour le prochain Carême qui traite de l’indifférence: Dans diverses occasions, a-t-il dit, il a déjà abordé le thème de la globalisation de l’indifférence, tandis que le Secrétaire d’Etat évoquait à l’ONU le danger d’une indifférence généralisée, assimilé à une apathie qui parfois est synonyme d’irresponsabilité. "Il s’agit donc d’un concept important pour éclairer les différents phénomènes du monde moderne, concept que nous pouvons essayer de comprendre en l’insérant dans une lecture, certainement partielle, d’une certaine culture. L’indifférence vient d’une absence de différence. D’une non-considération de la différence. Ceci peut être observé au moins à trois niveaux. C’est au niveau des relations inter-personnelles, que ce jeu entre différence et indifférence peut être le plus facilement compréhensible. D’un côté on insiste beaucoup sur la différence pour provoquer une division. D’un autre coté le manque d’attention à la différence qui existe entre moi et l’autre, aplatit l’autre sur mes propres caractéristiques et l’efface. Au niveau culturel, dans l’air du temps qui contribue à forger notre façon de penser et de juger, il me semble remarquer une indifférence vis-à-vis des valeurs. Il ne s’agit pas seulement d’une méconnaissance des valeurs ou d’une lacune dans leur observance, mais principalement d’une absence de jugement sur celles-ci. De sorte que tout choix devient interchangeable, toute hypothèse peut être parcourue, et qu’ainsi toute évaluation du bien ou du mal, du vrai ou du faux, devient inutile. Car s’il n’y a pas de différence, tout devient équivalent, et par conséquent personne n’a le droit de proposer ce qui est plus connaturel ou moins connaturel à la personne. L’homologation globale, le nivellement des valeurs causé par l’absence de différence est lié à l’expérience du manque de sens que font nombreux de nos contemporains. Si tout se vaut, si rien n’est différent et donc qu’il n’existe rien qui vaille la peine, en vue de quoi alors peut-on engager sa vie? Si tout est équivalent, alors rien n’a vraiment de valeur et donc rien non plus, ne mérite pleinement mon don.

Nous avons atteint un troisième niveau, celui qui concerne plus proprement les principes, celui métaphysique. Il y a à ce stade la plus grande indifférence, la forme la plus forte, la plus déterminante de manque d’attention à la différence qui s’appelle indifférence à Dieu et qui implique un manque d’attention à la différence entre Créateur et créature, ce qui fait tant de mal à l’homme, car elle l’induit à se prendre pour Dieu, alors qu’il se heurte constamment à ses limites. Je voudrais donc lire la globalisation de l’indifférence non seulement comme un phénomène géographique mais aussi comme un phénomène culturel qui se propage d’autant plus que se développe une certaine vision occidentale du monde, consistant à l'envisager non seulement en tant que phénomène qui touche aux relations personnelles, mais aussi en tant qu’attitude existentielle. L’Eglise ne dénonce pas certains situations simplement pour les stigmatiser mais pour offrir également des voies de guérison. C’est pourquoi le temps de carême est toujours un temps de conversion, c’est-à-dire un temps de changement et de renouvellement pour dépasser cette globalisation de l’indifférence et entrer dans une nouvelle phase où nous reconnaissons la différence qui existe entre nous-mêmes et l’autre, entre un style de vie et un autre, entre soi et Dieu. Ce message de Carême propose trois espaces où dépasser l’indifférence: L’Eglise, la communauté et la personne singulière. Je voudrais commenter rapidement ces trois niveaux en partant de la personne particulière.

Le Pape François parle de la nécessité de la conversion et du cœur nouveau qui peut battre en chacun de nous. Le chemin fondamental de toute reconstruction sociale et de tout renouvellement culturel passe par la conversion personnelle de chacun. Et l’Evangile nous donne les clefs pour vraiment effectuer ce changement personnel, changement qui a, par la suite, un impact sur tout le tissus social. Toutefois il faut faire attention car la conversion ne trouve pas sa finalité dans une société meilleure, mais elle a pour fin la connaissance du Christ, et lui devenir semblable. Comme nous le voyons bien dans son magistère, le Pape nous appelle à dépasser une foi qui n’est qu’au service de soi-même et du propre bien-être. L’indifférence naît d’une attitude existentielle où l’altérité n’est pas constitutive de différence, ce qui conduit la personne à s’enfermer sur elle-même. Même la foi peut devenir un outil au service de cette recherche de soi. Le parcours consiste à aller outre, à sortir de soi, à vivre la foi en regardant le Christ, et en Lui nous découvrons le Père et des frères qui nous attendent. C’est dans ce sens, que s’insère, par exemple, l’initiative promue par le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, 24 heures pour le Seigneur. Mais c’est toute la période du carême qui est offert au fidèle pour qu’il se renouvelle intérieurement afin que le mystère pascal du Christ mort et ressuscité se reproduise en lui.

La deuxième exhortation concerne nos communautés chrétiennes qui sont appelées à devenir des îles de miséricorde dans un monde dominé par la globalisation de l’indifférence. Il y a donc une distinction entre l’Eglise et le monde, la cité céleste et la cité terrestre, et celle-ci doit apparaître toujours davantage. Il s’agit de transformer nos espaces chrétiens paroisses communautés et groupes en des lieux où se manifeste la miséricorde de Dieu. D’aucuns pourraient se décourager face à la globalisation de l’indifférence, parce qu’il semble que rien ne puisse changer étant donné que nous sommes au sein d’un énorme processus social et économique qui nous dépasse. Eh bien, non, la communauté ecclésiale peut dès à présent vivre en dépassant l’indifférence, elle peut déjà montrer au monde que l’on peut vivre différemment, qu’elle peut déjà être cette cité sur la montagne dont parle l’Evangile. A partir de ce carême, la vie chrétienne en communauté, où chacun vit pour l’autre, peut devenir autre chose qu’une chimère, elle peut être une réalité vécue, autre chose qu’un beau rêve, elle peut être le signe vivant de la présence de la miséricorde de Dieu en Christ.


Le troisième niveau concerne l’Eglise dans sa réalité globale. Malheureusement on a tendance à ne considérer l’Eglise que comme une institution, une structure. Elle est au contraire le corps vivant de ceux qui croient en Jésus-Christ. C’est cette totalité qui doit être renouvelée. Parce qu’elle est un corps, elle montre précisément sa vitalité par son changement, sa croissance, son développement. Dans ce corps les membres prennent soin les uns des autres, ou mieux, ils vivent les uns grâce aux autres. Vivre en Eglise est déjà en soi une rupture avec l’individualisme, avec l’indifférence, avec l’enfermement sur soi qui conduit à la mort. En ce qui nous concerne, Cor Unum a toujours été l’instrument de la proximité du Saint Père envers les plus délaissés. Je voudrais l’illustrer avec trois exemples. Tout récemment comme vous le savez, nous avons réuni, avec la Commission pontificale pour l’Amérique latine, les différents organismes qui œuvrent en Haïti. Ces cinq dernières années, l’Eglise catholique a dépensé 21,5 millions de US$ pour financer des projets de reconstruction dans le pays. Par ailleurs nous continuons à garder une vigilance spéciale sur la crise qui s’est développée au Moyen Orient, plus particulièrement en Irak et en Syrie et où les grandes victimes de cette guerre sont les populations civiles, plus spécialement les minorités les plus faibles comme celles formées par les chrétiens. Ces minorités sont devenues des jouets dans les mains des puissants. Le Pape est revenu d’un voyage aux Philippines où l’on a pu voir concrètement ce que signifie tenir ferme, raffermir les cœurs lorsqu’il n’y a plus d’espoir. Dans la ville de Tacloban, où le Pape s’est rendu, Cor Unum a construit un grand centre d’assistance pour les jeunes et les personnes âgées qui porte le nom du Pape François. Notre dicastère monter combien l’Eglise est un corps où chaque membre peut faire l’expérience de la charité".

Programme du Pape en février, mars et avril


Cité du Vatican, 27 janvier 2015 (VIS). Voici les cérémonies que présidera le Pape François en février, mars et avril:

FEVRIER

Lundi 2: Fête de la Présentation et Journée mondiale de la vie religieuse, Basilique vaticane à 17 h 30', messe pour les religieux et consacrés.

Dimanche 8: A 16 h visite à la paroisse St.Michel Archange à Pietralata.
Samedi 14: Basilique vaticane à 11 h, Consistoire ordinaire public pour la création de Cardinaux et certaines causes de canonisation.
Dimanche 15: Basilique vaticane à 10 h, messe concélébrée avec les nouveaux Cardinaux.
Mercredi 18: Cendres, station pénitentielle de la Basilique St.Anselme à 16 h 30' et messe avec imposition des cendres en la Basilique Ste.Sabine.
Dimanche 22: Début de la retraite de Carême de la Curie Romaine à Ariccia.

Vendredi 27: Conclusion des exercices spirituels à Ariccia.

MARS

Dimanche 8: A 16 h visite à la paroisse de Marie Mère du Rédempteur.
Vendredi 13: A 17 h en la Basilique vaticane, liturgie pénitentielle.

Samedi 21: Visite pastorale à Naples et Pompei (Italie).

Dimanche 29: A 9 h 30' Place St.Pierre, procession et messe des Rameaux.

AVRIL

Jeudi 2: A 9 h 30' en la Basilique vaticane, messe chrismale.

Vendredi 3: A 17 h en la Basilique vaticane, célébration de la Passion. A 21 h 15' au Colisée, Via Crucis.

Samedi 4: à 20 h 30' en la Basilique vaticane, veillée pascale.

Dimanche 5: A 10 h 15' Place St.Pierre, messe de Pâques et bénédiction Urbi et Orbi.


Dimanche 12: A 10 h en la Basilique vaticane, messe pour les fidèles de rite arménien.
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