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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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jeudi 27 avril 2006

IN MEMORIAM

CITE DI VATICAN, 27 AVR 2006 (VIS). Voici les données relatives aux prélats décédés ces dernières semaines:

-Mgr.Longinus da Cunha, Archevêque d'Ende (Indonésie), le 6 avril à 61 ans.

-Mgr.Charles Joseph Henderson,  ex Auxiliaire de Southwark (GB), le 10 avril à 81 ans.

-Mgr.Pasquale Macchi, Archevêque Prélat émérite de Lorette (Italie), le 5 avril à 82 ans.

-Mgr.José Méndez Asensio, Archevêque émérite de Grenade (Espagne), le 15 avril à 85 ans.

-Mgr.André Nguyên Van Nam, Evêque émérite de My Tho (Vietnam), le 16 mars à 84 ans.

-Mgr.Sebastian Valloppilly, Evêque émérite malabar de Tellicherry (Inde), le 4 avril à 94 ans.
.../DECES/...                                      VIS 20060427 (110) 

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 27 AVR 2006 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Le Cardinal Camillo Ruini, Vicaire général du diocèse de Rome et Président de la Conférence épiscopale italienne.

-Le Cardinal Rosalio José Castillo Lara.
AP/.../...                                      VIS 20060427  (50)

ACCORD BOSNIE-HERZEGOVINE SAINT-SIEGE


CITE DU VATICAN, 27 AVR 2006 (VIS).  Le 19 avril, anniversaire de l'élection de Benoît XVI, a été signé à Sarajevo l'Accord-base entre la Bosnie-Herzégovine et le Saint-Siège, définissant principes et dispositions d'intérêt commun.

  Le Saint-Siège était représenté par Mgr.Alessandro D'Errico, Nonce apostolique à Sarajevo, et par M.Ivo Miro Jovic, Membre croate de la Présidence collègiale de l'Etat.

  Cet accord "prend en compte l'indépendance et l'autonomie de l'Etat comme de l'Eglise et leur disponibilité à collaborer en matière juridique. La position juridique de l'Eglise catholique dans la société est ainsi fixée, comme sa liberté et son indépendance en matière d'apostolat et dans sa vie interne, mais aussi la liberté du culte et l'action culturelle, éducative et pastorale, caritative et médiatique. Le document prévoit également la gestion des écoles catholiques de tout niveau, l'assistance spirituelle des forces armées, des prisons et hôpitaux, l'organisation des structures catholiques sanitaires et caritatives".

  Cet accord entrera en vigueur après l'échange des instruments de ratification.
OP/ACCORD BOSNIE:HERZEGOVINE/D'ERRICO            VIS 20060427 (170)


MESSAGE A LA CONGREGATION POUR LES CAUSES


CITE DU VATICAN, 27 AVR 2006 (VIS). Benoît XVI a adressé un message au Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui achève sa session plénière.

  "Dès l'origine -écrit-il- l'Eglise a été très attentive aux procédures portant les Serviteurs de Dieu à la gloire des autels. Les causes des saints ont été considérées comme des affaires majeures, tant par la noblesse du sujet traité que par son incidence sur la vie du Peuple de Dieu".

  Puis le Pape rappelle toutes les interventions papales pour améliorer leur traitement, jusqu'à la Constitution apostolique de Jean-Paul II Divinus Perfectionis Magister (1983) et aux Normae Servandae in Inquisitionibus ab Episcopis Faciendis in Causis Sanctorum.

  "L'expérience de plus de vingt années de ce texte permet de prévoir désormais une Instruction pour le traitement des enquêtes diocésaines en matière de causes des saints, confiée à l'action des évêques locaux". Ceci constitue le première sujet examiné par la congrégation et l'instruction "entend faciliter l'application des Normae Servandas destinées à garantir le sérieux des recherches" lors de l'examen des vertus, du martyre et des miracles.

  "Il est clair -écrit encore le Saint-Père- qu'on ne saurait engager une cause en béatification ou canonisation en absence de Fama Sanctitatis vérifiée, de la part de personnes reconnues pour leur cohérence évangélique et leurs grands mérites ecclésiaux et sociaux".

  Quant au second thème, le Pape écrit que "le miracle en la matière constitue la confirmation divine du jugement exprimé par les autorités ecclésiastiques à propos de la vertu de vie... Je souhaite que cette réunion plénière approfondisse le sujet à la lumière de la tradition de l'Eglise, de la théologie moderne et des preuves scientifiques. N'oublions pas que l'examen des manifestations miraculeuses relève de la compétence des scientifiques et théologiens, et que le dernier mot revient à la théologie, seule en mesure de donner à l'événement une interprétation de foi... Mais il faut aussi considérer la pratique ininterrompue de l'Eglise, qui fixe la nécessité d'un miracle matériel et non simplement moral".

  A propos ensuite du troisième argument, du martyre, le Pape écrit: "Si le motif définissant le martyre demeure invarié, le Christ étant la source et le modèle, le contexte culturel du martyre a évolué notamment 'ex parte persecutoris', car il est de plus en plus délicat de définir une explicite 'haine de la foi chrétienne'... Interviennent des facteurs divers, de nature politique ou sociale. Il faut certainement établir des preuves irréfutables de la disponibilité au martyr et l'acceptation du sacrifice sanglant par la  victime. Mais il faut aussi définir l'existence directe ou non et moralement certaine de l'Odium Fidei du persécuteur. Sans cet élément il n'y a pas de martyre véritable, selon la doctrine constante, théologique et juridique, de l'Eglise".

  Enfin, Benoît XVI a rappelé les indications de Jean-Paul II dans la Constitution apostolique citée plu haut, relatives à l'importance d'associer les évêques locaux au Saint-Siège dans le traitement des causes. Dès son accession au pontificat, il a d'ailleurs insisté sur sa volonté  de distinguer les béatifications des canonisations et leurs modalités en fonction d'une distinction substantielle entre les deux, désirant ainsi que le rite de béatification revête une forme visible dans les Eglises particulières et réservant au Souverain Pontife la tâche de proclamer le culte universel d'un Serviteur de Dieu.
MESS/CAUSES DES SAINTS/SARAIVA                     VIS 20060427 (560)


LOI DIVINE ET LIBERTE HUMAINE


CITE DU VATICAN, 27 AVR 2006 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin la Commission biblique pontificale, présidée par le Cardinal Levada, qui tient sa session plénière annuelle sur Bible et morale.

  Le Pape a d'abord salué les participants qu'il connaît tous personnellement, ayant été leur président durant de longues années, avant de souligner l'importance du sujet abordé cette année.

  "L'aspiration primordiale de le l'homme -a dit le Saint-Père- est son désir de bonheur, d'une vie réussie. Aujourd'hui pourtant, nombreux sont ceux qui pensent que ce but doit être atteint autonomement, sans la moindre référence à Dieu et à sa loi. Certains en sont venus à soutenir une absolue souveraineté de la raison et de la liberté en matière morale...dans le cadre d'une éthique qui ne serait qu'humaine... Les auteurs de cette morale dite laïque affirment que l'homme, en tant qu'être rationnel, ne peut et dois décider librement de la qualité de ses comportements".

  Cette conviction erronée -a ajouté Benoît XVI- se fonde sur un soi-disant conflit entre liberté humaine et toute forme de loi", alors que "la loi divine n'atténue ni même élimine la liberté humaine. Au contraire, elle la garantie et la favorise... La loi morale fixée par Dieu dans la création et confirmée dans la révélation vétérotestamentaire trouve dans le Christ accomplissement et grandeur. Jésus-Christ est la voie de la perfection, la synthèse vive et personnelle de la liberté parfaite en obéissance totale à la volonté de Dieu".

  "En révélant le Père et son mode d'action -a ajouté le Pape- Jésus désigne les comportements justes pour l'homme, affirmant la connexion explicite et exemplaire que conclue son enseignement sur l'amour de l'ennemi: 'Soyez donc parfaits comme l'est votre Père qui est aux cieux'".

  "La voie tracée par l'enseignement de Jésus n'est pas une norme imposée de l'extérieur car Jésus lui-même la parcourt en nous demandant seulement de le suivre... A la recherche d'une éthique christologiquement inspirée, on doit sans cesse avoir à l'esprit que le Christ est le Logos incarné qui nous fait participer à sa vie divine et qui, par sa grâce, nous soutient vers notre révélation véritable".

  "La réalité de l'homme -a conclu le Saint-Père- apparaît définitivement dans le Logos fait homme", et le "lien avec le Christ définit la plus haute réalisation de l'attitude morale de l'homme..., attitude qui n'est pas dictée par de simples normes extérieures mais qui vient du rapport vital entre chrétiens et Dieu".
AC/LOI DIVINE:LIBERTE/LEVADA                     VIS 20060427 (410)


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