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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mardi 26 janvier 2016

Visite du Président iranien


Cité du Vatican, 26 janvier 2016 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Président iranien M.Hassan Rouhani, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné par Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états: Ces entretiens cordiaux ont permis de souligner les valeurs spirituelles communes et les bons rapports entre la République islamique d'Iran et le Saint-Siège. Il a également été question de la vie de l'Eglise en Iran et du rôle qu'assume le Saint-Siège en faveur de la dignité de la personne et de la liberté religieuse. Les parties ont évoqué l'accord sur le nucléaire et sa mise en application, ainsi que le rôle que l'Iran est appelé à jouer, avec d'autres pays de la région, dans la recherche de solutions politiques aux graves problèmes affligeant le moyen Orient, comme la diffusion du terrorisme ou le trafic d'armes. Elles ont aussi souligné l'importance du dialogue inter-religieux et la responsabilité des communautés religieuses en faveur de la réconciliation, de la tolérance et de la paix.


Message de Carême 2016: Les œuvres de miséricorde dans le parcours jubilaire


Cité du Vatican, 26 janvier 2016 (VIS). Voici le Message du Pape François pour le prochain Carême (10 février - 20 mars), intitulé "C’est la miséricorde que je veux, et non des sacrifices. Les œuvres de miséricorde dans le parcours jubilaire":

"Premièrement, Marie, icône d’une Eglise qui évangélise parce qu’elle a été évangélisée. Dans la bulle d’indiction du Jubilé, j’ai invité à faire en sorte que le Carême de cette Année Jubilaire soit vécu plus intensément, comme un temps fort pour célébrer et expérimenter la miséricorde de Dieu. Par le rappel de l’écoute de la Parole de Dieu et l’initiative intitulée 24 heures pour le Seigneur, j’ai voulu souligner la primauté de l’écoute priante de la Parole, plus particulièrement de la parole prophétique. Si la miséricorde de Dieu est une annonce faite au monde, chaque chrétien est appelé à en faire l’expérience personnellement. C’est pourquoi, en ce temps de Carême, j’enverrai les Missionnaires de la Miséricorde afin qu’ils soient pour tous un signe concret de la proximité et du pardon de Dieu. Parce qu’elle a accueilli la Bonne Nouvelle annoncée par l’archange Gabriel, Marie chante prophétiquement dans son Magnificat la miséricorde par laquelle Dieu l’a choisie. La Vierge de Nazareth, promise comme épouse à Joseph, devient ainsi l’icône parfaite de l’Eglise qui évangélise car elle a été et demeure constamment évangélisée par l’œuvre de l’Esprit Saint qui a fécondé son sein virginal. Dans la tradition prophétique, et déjà au niveau étymologique, la miséricorde est étroitement liée aux entrailles maternelles (rahamim) et à une bonté généreuse, fidèle et compatissante (hesed) qui s’exerce dans les relations conjugales et parentales.

Ensuite, l’alliance de Dieu avec les hommes, une histoire de miséricorde. Le mystère de la miséricorde divine se dévoile au cours de l’histoire de l’alliance entre Dieu et son peuple Israël. Dieu, en effet, se montre toujours riche en miséricorde, prêt à reverser sur lui en toutes circonstances une tendresse et une compassion viscérales, particulièrement dans les moments les plus dramatiques, lorsque l’infidélité brise le lien du pacte et que l’alliance requiert d’être ratifiée de façon plus stable dans la justice et dans la vérité. Nous nous trouvons ici face à un véritable drame d’amour où Dieu joue le rôle du père et du mari trompé, et Israël celui du fils ou de la fille, et de l’épouse infidèles. Ce sont les images familières, comme nous le voyons avec Osée, qui expriment jusqu’à quel point Dieu veut se lier à son peuple. Ce drame d’amour atteint son point culminant dans le Fils qui s’est fait homme. Dieu répand en lui sa miséricorde sans limites, au point d’en faire la Miséricorde incarnée. En tant qu’homme, Jésus de Nazareth est fils d’Israël dans le plein sens du terme. Il l’est au point d’incarner cette écoute parfaite de Dieu demandée à tout Juif par le Shemà qui constitue, aujourd’hui encore, le cœur de l’alliance de Dieu avec Israël: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces. Le Fils de Dieu est l’époux qui met tout en œuvre pour conquérir l’amour de son épouse. Il lui est lié par son amour inconditionnel qui se manifeste dans les noces éternelles avec elle. Ceci constitue le cœur vibrant du kérygme apostolique où la miséricorde divine tient une place centrale et fondamentale. Il est la beauté de l’amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus-Christ, mort et ressuscité, cette première annonce que l’on doit toujours écouter de nouveau de différentes façons, et que l’on doit toujours annoncer de nouveau durant la catéchèse. La miséricorde alors illustre le comportement de Dieu envers le pécheur, lui offrant une nouvelle possibilité de se repentir, de se convertir et de croire, restaurant vraiment ainsi la relation avec lui. En Jésus Crucifié, Dieu veut rejoindre l’homme pécheur jusque dans son éloignement le plus extrême, précisément là où il s’est égaré et éloigné de lui. Et ceci, il le fait dans l’espoir de réussir finalement à toucher le cœur endurci de son épouse.

Venons en aux œuvres de miséricorde. La miséricorde de Dieu transforme le cœur de l’homme et lui fait expérimenter un amour fidèle qui le rend capable d’être, à son tour, miséricordieux. C’est à chaque fois un miracle que la miséricorde divine puisse se répandre dans la vie de chacun de nous, en nous incitant à l’amour du prochain et en suscitant ce que la tradition de l’Eglise nomme les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Elles nous rappellent que notre foi se traduit par des actes concrets et quotidiens, destinés à aider notre prochain corporellement et spirituellement, et sur lesquels nous serons jugés: Le nourrir, le visiter, le réconforter, l’éduquer. C’est pourquoi j’ai souhaité que le peuple chrétien réfléchisse durant le Jubilé sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Ce sera une façon de réveiller notre conscience souvent endormie face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours davantage le cœur de l’Evangile, où les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine. Dans la personne du pauvre, en effet, la chair du Christ devient de nouveau visible en tant que corps torturé, blessé, flagellé, affamé, égaré pour être reconnu par nous, touché et assisté avec soin. Inouï et scandaleux mystère qui prolonge dans l’Histoire la souffrance de l’Agneau innocent, buisson ardent brûlant d’un amour gratuit, et devant lequel nous ne pouvons, à la suite de Moïse, qu’ôter nos sandales, et ceci plus encore quand ce pauvre est notre frère ou notre sœur en Christ qui souffre à cause de sa foi. Face à cet amour, fort comme la mort, le pauvre le plus misérable est celui qui n’accepte pas de se reconnaître comme tel. Il croit être riche mais, en réalité, il est le plus pauvre des pauvres. Et s’il est tel, c’est parce qu’il est esclave du péché qui le pousse à user de la richesse et du pouvoir non pas pour servir Dieu et les autres, mais pour étouffer en lui l’intime conviction de n’être, lui aussi, rien d’autre qu’un pauvre mendiant. D’autant plus grands sont le pouvoir et les richesses dont il dispose, d’autant plus grand est le risque que cet aveuglement devienne mensonger. Il en vient à ne même plus vouloir voir le pauvre Lazare qui mendie à la porte de sa maison, figure du Christ qui, dans les pauvres, mendie notre conversion. Lazare est cette opportunité de nous convertir que Dieu nous offre et que peut-être nous ne voyons pas. Cet aveuglement est accompagné d’un délire orgueilleux de toute-puissance, dans lequel résonne, de manière sinistre, ce démoniaque vous serez comme des dieux, qui est à la racine de tout péché. Un tel délire peut également devenir un phénomène social et politique, comme l’ont montré les totalitarismes du XX siècle, et comme le montrent actuellement les idéologies de la pensée unique et celles de la techno-science qui prétendent réduire Dieu à l’insignifiance et les hommes à des masses qu’on peut manipuler. Ceci, de nos jours, peut être également illustré par les structures de péché liées à un modèle erroné de développement fondé sur l’idolâtrie de l’argent qui rend indifférentes au destin des pauvres les personnes et les sociétés les plus riches, qui leur ferment les portes, refusant même de les voir.

Pour tous, le Carême de cette Année jubilaire est donc un temps favorable qui permet finalement de sortir de notre aliénation existentielle grâce à l’écoute de la Parole et aux œuvres de miséricorde. Si à travers les œuvres corporelles nous touchons la chair du Christ dans nos frères et nos sœurs qui ont besoin d’être nourris, vêtus, hébergés, visités, les œuvres spirituelles, quant à elles, qui ont besoin d'être conseillés, enseignés, pardonnés, afin de toucher plus directement notre condition de pécheurs. C’est pourquoi les œuvres corporelles et les œuvres spirituelles ne doivent jamais être séparées. En effet, c’est justement en touchant la chair de Jésus Crucifié dans le plus nécessiteux que le pécheur peut recevoir en don la conscience de ne se savoir lui-même rien d’autre qu’un pauvre mendiant. Grâce à cette voie, les hommes au cœur superbe, les puissants et les riches, dont parle le Magnificat, ont la possibilité de reconnaître qu’ils sont, eux aussi, aimés de façon imméritée par le Christ Crucifié, mort et ressuscité également pour eux. Cet amour constitue la seule réponse à cette soif de bonheur et d’amour infinis que l’homme croit à tort pouvoir combler au moyen des idoles du savoir, du pouvoir et de l’avoir. Mais il existe toujours le danger qu’à cause d’une fermeture toujours plus hermétique à l’égard du Christ, qui dans la personne du pauvre continue à frapper à la porte de leur cœur, les hommes au cœur superbe, les riches et les puissants finissent par se condamner eux-mêmes à sombrer dans cet abîme éternel de solitude qu’est l’enfer. C’est alors que résonnent à nouveau, pour eux comme pour nous tous, les paroles ardentes d’Abraham: Ils ont Moïse et les Prophètes, qu’ils les écoutent! Cette écoute agissante nous préparera le mieux à fêter la victoire définitive sur le péché et sur la mort de l’Epoux qui est désormais ressuscité, et qui désire purifier sa future Épouse dans l’attente de son retour.


Donc ne laissons pas passer en vain ce temps de Carême favorable à la conversion! Nous le demandons par l’intercession maternelle de la Vierge Marie, qui, la première, face à la grandeur de la miséricorde divine dont elle a bénéficié gratuitement, a reconnu sa propre petitesse en se reconnaissant comme l’humble Servante du Seigneur". 

Présentation du Message pour le Carême 2016


Cité du Vatican, 26 janvier 2016 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse a eu lieu la présentation du Message du Saint-Père pour le Carême 2016. On pris la parole le Cardinal Francesco Montenegro, Archevêque d'Agrigente (Italie) et Membre du Conseil pontifical Cor Unum, Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire du dicastère, et Mgr.Segundo Tejado Muñoz, Sous Secrétaire. Le Cardinal a d'abord indiqué que le message s'articule en trois points, la miséricorde à la lumière de la Parole de Dieu, l'accent mis sur les œuvres de miséricorde et la relation entre Carême et parcours jubilaire. La première partie traite de la miséricorde dans l'Ecriture et reprend le sens fondamental que le Pape donne à ce terme défini architrave à la fois le mystère trinitaire et de la vie de l'Eglise. Le temps de Carême nous conduit au mystère pascal. Ceci devient encore plus évident lorsqu'on comprend que la croix du Christ est le point culminant de la révélation de la miséricorde du Père, et que Jésus est le visage de cette miséricorde". Pendant le Carême, a-t-il ajouté, "l'Eglise a toujours invité les fidèles à mieux se nourrir plus de la Parole de Dieu. C'est pourquoi le Pape invite les chrétiens à explorer la question de la miséricorde à travers les pages de la Bible et les prophètes, qui ne se sont pas limités à réaffirmer que Dieu est miséricordieux. Ils indiquent clairement que ce que doivent également être ses enfants, dans le vivre un amour plus grand qui accorde une attention particulière aux enfants, aux pauvres et sans défense".

Les œuvres de miséricorde, sont le second point clef du Message. Elles font partie du trésor de la tradition chrétienne. Et si, pendant le Carême, nous fixons notre regard sur le Christ crucifié, et revivons dans la liturgie tout ce qu'il a souffert à cause de nous, ''nous ne pouvons pas penser que ce visage unique a cessé d'être présent dans l'histoire.'' Le Cardinal Montenegro a confirmé que le Pape souhaite, pendant le Carême, "que chaque chrétien ressente le besoin d'être nourri par la Parole de Dieu, qu'il soit ouvert à la souffrance d'autrui, qu'il exerce des œuvres de miséricorde. En tant que pasteur d'une Eglise qui vit certaines formes de pauvreté et se trouve face à plusieurs défis importants tels que l'immigration, le Pape a ajouté qu'on a parfois tendance à penser que la foi ne peut vivre que par la participation aux sacrements, ou en priant. Or on ne peut exclure de la vie spirituelle les besoins des personnes, surtout les plus pauvres. Le résultat est ce genre de foi devient finalement stérile et insipide. Mais lorsque nous nous ouvrons à une plus complète qui, à la réflexion, est enracinée dans l'Evangile qui demande à être entendu et mis en pratique. La foi doit devenir contagieuse et joyeuse, enrichissant et stimulant l'expérience. Nous avons vu, par exemple, à Lampedusa pendant le débarquement de milliers de personnes, lorsque nombre de groupes ont accepté le défi de l'ouverture à différentes formes de pauvreté... Il est clair que ce n'est pas facile, parce qu'il faut souvent compter sur une mentalité qui accepte difficilement les choses nouvelles... Le mystère pascal est le cœur de l'année liturgique et ce Carême est placé en plein cœur du Jubilé. Dans cette perspective, le document souligne des questions relatives au contexte historique et culturel. D'où la proposition prophétique du Jubilé et un Carême placé sous son signe...et qui permet d'examiner le mode de vie des pauvres et d'entendre leur cri. C'est le Christ qui frappe à la porte de nos cœurs afin que nous choisissions et savourions la vie réelle. Dans ces premiers mois du Jubilé, en particulier à travers le symbole de la porte, nous avons pu faire l'expérience d'une beauté d'une miséricorde accessibles à tous: Non seulement la porte de la Basilique vaticane ou des basiliques majeures Rome, mais aussi les cathédrales des diocèses et surtout de certains lieux emblématiques de la pauvreté: Le foyer Caritas de Rome et des cellules de détenus. Grâce à ces options fortes, le Pape invite toute l'Eglise à aller à la rencontre des autres et en particulier des pauvres et des personnes souffrantes... Soutenus par sa miséricorde, apprenons à reconnaître Dieu''.


Pour sa part Mgr.Toso a présenté deux initiatives de Cor Unum pour le Carême 2016. La première, suite à une demande du Saint-Père, est une retraite spirituelle pour ceux qui travaillent dans les services caritatifs de l'Eglise, afin qu'ils fassent mieux l'expérience de la miséricorde de Dieu. La seconde est une grande conférence internationale pour commémorer le dixième anniversaire de la publication de la première encyclique de Benoît XVI, Deus Caritas Est, qui aura lieu les 25 et 26 février au Vatican.

L'unité se construit chemin faisant


Ci du Vatican, 26 janvier 2016 (VIS). La XLIX Semaine de prière pour l'unité des chrétiens s'est conclue hier soir, en la solennité de la conversion de saint Paul, par la célébration des secondes vêpres en la basilique romaine St.Paul-hors-les-murs. Comme de coutume, des représentants d'autres Eglises et communautés ecclésiales présentes à Rome ont pris part à la cérémonie présidée par le Saint-Père. Voici de larges extraits de l'homélie du Pape François, qui a parlé de l'appel commun à la mission de tous les chrétiens, et invité les catholiques à présenter des excuses pour leurs comportements non-évangéliques avec leurs frères chrétiens offensés.

La conversion de Paul après la rencontre avec le Ressuscité, a déclaré le Saint-Père ''n'est pas d'abord un changement moral, mais une expérience de la grâce transformatrice du Christ, l'appel à une nouvelle mission, celle d'annoncer au monde ce Jésus qu'il persécutait en persécutant ses disciples. A cette époque, Paul comprend qu'entre le Christ éternellement vivant et ses disciples existe une union réelle et transcendante: Jésus vit et est présent en eux et ils vivent en lui... La miséricorde surabondante de Dieu est le seul fondement du ministère de Paul... Pour les premiers chrétiens, comme pour nous tous les baptisés d'aujourd'hui, c'est une source de réconfort et d'émerveillement d'apprendre avoir été élus pour être compris dans le plan de salut de Dieu qui se réalise en Jésus-Christ et dans l'Eglise... Nous voyons ici le mystère de la miséricorde et du choix du Père qui veut nous aimer et sauver tout le monde... A la lumière de la Parole de Dieu qui nous a guidés au cours de cette semaine de prière pour l'unité, nous pouvons vraiment dire que tous ceux qui croient dans le Christ sont appelés à proclamer les merveilles de Dieu. Au-delà des différences qui nous divisent encore, reconnaissons avec joie qu'à la source de la vie chrétienne il y a toujours un appel, l'appel de Dieu lui-même... Par conséquent, lorsque les chrétiens de différentes confessions écoutent la Parole Dieu et essayent de le mettre en œuvre, ils font des pas vraiment importants vers l'unité. Non seulement cet appel nous unit mais nous partageons la même mission d'annoncer à tous les œuvres merveilleuses de Dieu... Tandis que nous sommes sur le chemin de la pleine communion, nous pouvons dès maintenant développer de multiples formes de collaboration pour promouvoir la diffusion de l'Evangile. Marcher et travailler ensemble permet de nous rendre compte que nous sommes déjà unis dans le nom du Seigneur. L'unité se construit chemin faisant".


''En cette année jubilaire extraordinaire de la Miséricorde ayons à l'esprit qu'il ne peut y avoir aucune recherche authentique de l'unité des chrétiens sans se confier entièrement à la miséricorde du Père. Premièrement, nous demandons pardon pour le péché de nos divisions, qui sont une plaie ouverte dans le Corps du Christ. Comme Evêque de Rome et Pasteur de l'Eglise catholique, j'invoque la miséricorde et le pardon pour les comportements non évangéliques tenus par des catholiques à l'encontre de chrétiens d'autres Eglises. Et j'invite tous les catholiques à pardonner s'ils ont, maintenant ou dans le passé, été offensés par d'autres chrétiens. Si on ne peut effacer ce qui a été, on ne doit pas permettre que le poids des péchés du passé continuent à empoisonner nos relations... L'unité est un don de la miséricorde du Père. Ici, sur la tombe de Paul, apôtre et martyr...nous pensons que notre humble requête est soutenue par l'intercession des nombreux martyrs chrétiens d'hier et d'aujourd'hui qui ont répondu généreusement à l'appel du Seigneur. Dans leur vie, ils ont témoigné des œuvres merveilleuses que Dieu a accompli. Ils ont fait l'expérience de la pleine communion en présence de Dieu le Père. Soutenus par leur exemple, l'exemple de l'œcuménisme du sang, et réconfortés par son intercession, adressons à Dieu notre humble prière''.
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