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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 12 octobre 2015

Message à des missionnaires argentins


Cité du Vatican, 12 octobre 2015 (VIS). Le Pape a adressé un message aux participants à la IV Rencontre nationale des groupes missionnaires, qui se déroule depuis samedi à Santiago del Estero (Argentine). Le thème chois est Mission, un style de vie: Nous ne pouvons aller vers les autres sans yeux ni odorat. "Avant d'annoncer l'Evangile et de communiquer, le missionnaire doit voir et sentir, à l'image de Jésus qui s'est fait petit pour comprendre notre faiblesse, qui a assumé notre chair mortelle pour la revêtir de son immortalité, qui chemine avec nous pour nous aider dans les difficultés... Ne perdez jamais de vue la première rencontre avec Jésus, mais aussi la joie de l'avoir rencontré pour la première fois grâce à la famille et aux catéchistes!". Soutenez-vous mutuellement dans la prière afin que Jésus vienne parmi vous, et n'oubliez pas que la mission est aussi passion pour le Christ et pour le peuple de Dieu. Soyez compréhensifs, patients et miséricordieux en voyant Jésus dans le prochain. "Puissent ces quelques réflexions vous aider à construire une Eglise qui s'ouvre au monde, à constituer des groupes solidaires qui oeuvrent à communiquer la joie que le Seigneur nous a insufflé".  

Encouragement à défendre le climat et la vie


Cité du Vatican, 12 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un message à la II Conférence des peuples sur les changements climatiques et la défense de la vie, qui s'achève aujourd'hui à Tiquipaya (Colombie), encourageant ses participants dans leurs réflexions et propositions sur la base d'une écologie intégrale qui prend en compte la vérité de la personne. 

L'amour de Dieu ou l'attachement aux richesses


Cité du Vatican, 11 octobre 2015 (VIS). A l'angélus dominical, le Saint-Père commenté l'Evangile du jour, dans lequel Marc décrit trois scènes. Dans la première un jeune homme demande à Jésus quoi faire pour hériter de la vie éternelle. Cette vie, a-t-il dit, "n'est pas seulement la vie dans l'au-delà. C'est la vie en plénitude, accomplie et sans limites. Comment la gagner? Jésus résume les commandements relatifs à l'amour envers le prochain". Comme le jeune homme estime ne rien avoir à se reprocher, Jésus lui révèle que" l'observance des préceptes ne suffit pas. Sa proposition est claire: "Donner tous ses biens aux pauvres et le suivre...car il est tiraillé entre deux maîtres, Dieu et l'argent... Ceci démontre que la foi et la soif de richesse ne peuvent aller de pair. Après un élan initial, le jeune homme s'en va triste, victime d'un projet raté". Dans la seconde scène, Jésus est triste en s'adressant aux disciples: Combien il est difficile pour les riches d'entrer dans le Royaume! S'il est impossible aux hommes le salut est possible à Dieu. Si nous nous en remettons à lui, nous pouvons surmonter tous les obstacles qui encombrent le chemin de la foi. Dans le troisième épisode, le Seigneur annonce que quiconque le suivra aura la vie éternelle. "Qui se prive de biens sera libéré d'un esclavage, qui renonce aux richesses gagne la liberté d'aimer et de donner avec joie. "Ce n'est qu'en accueillant l'amour du Seigneur avec humilité et gratitude qu'on se libère de la séduction des idoles et de la cécité de nos illusions, de l'argent et du plaisir, du succès et de l'apparence. Elles promettent la vie et portent la mort. Et le Seigneur nous demande de nous détacher de ces fausses richesses pour entrer dans la vie véritable, pleine et lumineuse". 

Le Pape condamne l'attentat d'Ankara


Cité du Vatican, 11 octobre 2015 (VIS). Après la récitation de la prière mariale, le Pape a évoqué l'attentat survenu hier à Ankara (Turquie), qui a fait 128 victimes et près de 400 blessés parmi les manifestants pour la paix. Assurant de prier pour eux et pour tout le peuple turc, il a demandé à Dieu d'accueillir les morts et de soutenir les blessés et les familles. Il a d'ailleurs fait parvenir un télégramme officiel de condoléances au chef de l'Etat le Président Erdogan, dans lequel il déplore un acte vil et barbare. Puis le Saint-Père a signalé que mardi 13 sera la Journée internationale pour la réduction des effets des catastrophes naturelles, résultant souvent de graves manquements à la gestion de l'environnement. "Je m'unis à tous ceux qui oeuvrent à sa conservation et à son entretien, en vue d'une culture globale qui allie mesures nouvelles et connaissances ancestrales quant à la protection du sol et des populations". 

Méditation de la cinquième congrégation synodale


Cité du Vatican, 10 octobre (VIS). En ouverture de la cinquième congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée ce matin par Mgr.Ioannis Spiteris, OFM.Cap, Archevêque de Corfou, Xante et Céphalonie commentant la lecture du jour tirée du Livre de Samuel. Le prophète y accuse le roi Saül de ne pas avoir respecté la loi ordonnant de sacrifier à Dieu tout le butin de guerre. Plus encore il lui reproche de refuser de s'excuser en reversant la faute sur ses soldats, et de vouloir suppléer à sa désobéissance envers Dieu et à son manque de foi au moyen de sacrifices. Devant l'homme qui veut plaire à Dieu, Samuel propose deux voies, sans l'inviter à choisir entre le sacrifice et la miséricorde mais en lui expliquant que Dieu apprécie plus l'un que l'autre. Aux yeux de Dieu l'apparence ne compte pas, c'est le fond qui est appréciable. Obéir, être docile à Dieu vaut bien plus que l'offrande de sacrifices. C'est un point qui continue d'éclairer le cheminement de l'Eglise, dans le sillage des saints. La Sainteté, communion avec Dieu Amour, s'exprime dans l'engagement à vivre selon l'amour, à vivre chrétiennement, et non en se limitant à un culte extérieur et sans âme. C'est mettre en pratique le commandement de l'amour partagé" et non reproduire le mépris du publicain en se vantant comme les pharisiens. "Puissions nous tous offrir des sacrifices en nous mêmes et écouter l'autre qui cherche le salut dans nos bonnes oeuvres.    

Témoignage devant la sixième congrégation


Cité du Vatican, 10 octobre (VIS). Au cours de la sixième congrégation les pères synodaux ont entendu le témoignage de Mme.Penélope Baiai (Inde), mariée depuis 39 ans avec un hindou, qui a expliqué son expérience inter-religieuse au sein du couple et de la famille. Ils ont deux enfants qui, bien que non baptisés, l'accompagnent le dimanche à la messe. Le mari a voulu qu'ils aient la liberté de choisir en conscience une religion. Loin d'être un obstacle à la vie familiale, la différence de religion permet même des petits miracles de compromis qui aident à vivre plus sereinement. Une école d'humilité et de pardon réciproque. "Sans la tolérance de mon mari et mon amour chrétien nous ne serions pas parvenus à vivre pleinement toutes nos différences".



Assemblée de la Commission pour la protection des mineurs


Cité du Vatican, 12 octobre (VIS). La Commission pontificale pour la protection des mineurs, s'est réunie pour la seconde fois du 9 au 11 octobre. Après la messe célébrée par le Saint-Père, les membres se sont réunis pour entendre et discuter les rapports présentés par les groupes de travail mis en place en février. Ces groupes de travail traitent des divers aspects de la mission de conseil que le Pape leur a confié:

Elaborer des mesures pour la protection des mineurs.

Proposer des parcours d'assistance aux victimes et à leurs familles.

Améliorer la formation des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse, sensibiliser des cadres ecclésiastiques.

Former et informer les familles et les communautés.

Développer le volet théologique et spirituel.

Développer les règles civiles et canoniques.

Les groupes de travail travaillent sur l'évaluation et la formation des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse, sur l'utilisation des rapports médicaux relatifs aux personnes accusées, sur la fourniture de matériel liturgique pour la pastorale des victimes et les communautés.

La Commission ne traite pas les cas individuels, ne fait aucune enquête et n'est en aucun cas un organe décisionnel.

Depuis sa création, la Commission a été invitée par nombre d'évêques à mettre l'expérience interdisciplinaire de ses membres au service de l'Eglise de part le monde.

Ses membres ont participé à des réunions, des conférences et des séminaires sur la protection des mineurs en Irlande, au Royaume-Uni, en France, en Nouvelle-Zélande, dans le Pacifique et aux Philippines, où ils ont été suivis par 76 évêques. En novembre ils rencontreront les évêques d'Amérique centrale.

Ces participations ont été très positivement accueillies, et les contributions de la Commission considérées comme une ressource pour l'Eglise universelle, alors que les conférences épiscopales continuent de préparer des directives culturellement efficaces, c'est à dire qui reflètent la réalité local.

La Commission, qui tiendra sa prochaine assemblée plénière en février prochain, est composée de:
Le Cardinal Sean O'Malley, OFM Cap (USA), Président.
Mgr.Robert Oliver (USA), Secrétaire.

L'Abbé Luis Manuel Herrera (Colombie), Mme.Catherine Bonnet (France), Mme.Marie Collins (Irlande), M.Gabriel Dy-Liacco (Philippines), Mme.Sheila Hollins (GB), M.Bill Kilgallon (Nouvelle-Zélande), Soeur Kayula Lesa, RSC (Zambie), Soeur Hermenegild Makoro, CPS (Afrique du Sud), Mme.Kathleen McCormack (Australie), M.Claudio Papale (Italie), M.Peter Saunders (GB), Mme.Hanna Suchocka (Pologne), M.Krysten Winter-Vert (USA), le P.Humberto Miguel Yanez, SJ (Argentine) et le P.Hans Zollner, SJ (Allemagne).

Centre d'accueil nocturne près du Vatican


Cité du Vatican, 12 octobre 2015 (VIS). En signe de miséricorde et pour répondre à son appel, la Compagnie de Jésus a mis des locaux à disposition du Pape près de l'église St.Esprit du Borgo (zone extra-territoriale vaticane). L’Aumônerie apostolique, qui a financé les travaux du Don de la Miséricorde, ouvre ainsi un centre d'accueil nocturne pour sans abri. Les Soeurs de la Charité, qui dirigent déjà au Vatican le Don de Marie et gèrent à Rome d'autres structures semblables, prendront en charge ce nouveau dortoir destiné à une trentaine d'hommes. Le règlement prévoit pas plus de trente nuitées (avec le petit déjeuner) et le respect des horaires d'entrée et de sortie, la propreté personnelle et la participation à l'entretien quotidien.   

Possessions cardinalices


Cité du Vatican, 12 octobre 2015 (VIS). Dimanche 18 octobre à 11 h, le Cardinal Berhaneysesus Demerew Souraphiel, CM, Achevêque d'Addis Abeba, prendra possession du titre de St.Romain Martyr. A 18 h, 30', le Cardinal José Luis Lacunza Maestrojuán, OAR, Evêque de David, prendra possession du titre de St.Joseph da Copertino.


Envoyé spécial en République tchèque


Cité du Vatican, 10 octobre 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la lettre latine du 22 août par laquelle le Saint-Père a nommé le Cardinal Paul Josef Cordes, son Envoyé spécial à la clôture du Congrès eucharistique national tchèque (Bno, 17 octobre). Il sera accompagné de l'Abbé Radek Tichy, Curé de la paroisse d'Orech, et de l'Abbé Zdenek Mares, Curé de la cathédrale de Ceské Budejovice. 

Audiences


Cité du Vatican, 11 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu Mgr.Alberto Ortega Martín, Nonce apostolique en Jordanie et en Irak.


vendredi 9 octobre 2015

Appel en faveur de la paix au proche Orient et en Afrique


Cité du Vatican, 9 octobre 2015 (VIS). A l'ouverture ce matin de la IV Congrégation générale du Synode, après Tirce, le Saint-Père a recommandé à l'assemblée de prier pour la réconciliation et la paix au proche Orient et en Afrique. Il a également lancé un nouvel appel à la communauté internationale: "Nous suivons avec préoccupation les événements de Syrie et d'Irak, de Jérusalem et de Cisjordanie. Cette escalade de la violence, qui frappe une fois de plus des civils, aggrave une vaste crise alimentaire. La guerre inflige aux populations souffrances et destructions. L'espoir et le progrès ne peuvent venir que du choix de la paix. Unissons nous pour prier le Seigneur et exprimer notre solidarité avec les prélats présents au Synode qui viennent de ce régions, et à travers eux aux populations locales touchées".

Méditation de la quatrième congrégation synodale


Cité du Vatican, 9 octobre (VIS). En ouverture de la quatrième congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée ce matin par SB le Patriarche chaldéen Louis Raphaël Sako, commentant l'épître de Paul aux romains. Rappelant le désir qu'il avait de rendre visite à la communauté de Rome, le Patriarche a souligné que Paul voulait partager la foi commune qui réconforte: "Pour Paul, qui se savait envoyé par Dieu, l'Evangile était un acte de culte qui signifiait prier ensemble, être en communion avec Dieu, aimer, obéir, vivre et témoigner de la joie d'annoncer chaque jour et sans crainte l'Evangile. Il se soumettait pas l'annonce à des opportunités humaines ou à des respects hypocrites... Comme la foi, l'amour est un engagement qui grandit jour après jour tout au long de l'existence...et si l'amour ne dépasse pas la justice, l'Evangile devient vain. Il est nécessaire de prendre en compte ce que vivent les chrétiens d'Irak qui, en une nuit, ont du tout abandonner pour rester fidèles à leur foi".     

Eclairages sur le travail des Circuli Minores


Cité du Vatican, 9 octobre (VIS). Au cours de la IV Congrégation, les Rapporteurs des groupes linguistiques de travail ont présenté la synthèse de leurs réflexions sur la première partie de l'Instrumentum Laboris (mission de la famille et de l'Eglise dans le monde). Ils ont largement convergé pour estimer qu'il faudrait donner une lecture moins négative de la société et de la culture, mais aussi de la la situation de la famille. "Il ne faudrait pas que la seule option de l'Eglise soit la condamnation", a déclaré Mgr.Mark Coleridge (Australie). "Il faut plutôt souligner les aspects positifs et y voir des signes de Dieu. L'Eglise ne vit pas dans un monde intemporel, détaché des cultures. Elle est elle même formée de diverses cultures... En nous penchant sur la famille et le mariage nous sommes conscients de la nécessité de réfléchir sur la réalité, certes avec les yeux de la foi et selon la volonté divine. Il faut effectivement cueillir les signes des temps".

Ayant rappelé que la vie est une expression de l'amour de Dieu pour son peuple, Mgr.Diarmuid Martin (Irlande) a affirmé que dans toutes les cultures, les familles trouvent grâce à la foi la force de mener à bien leur vocation. Le Synode devrait exprimer une forte appréciation à ces familles. "Parallèlement aux défis socio-culturels auxquels les familles font face, nous devrions reconnaître ouvertement l'insuffisance du soutien pastoral de l'Eglise... Nous avons partagé une réflexion...de laquelle il ressort que loin du stéréotype d'une famille idéal, on voit plutôt un collage de différentes familles dans leur milieu social, ethnique et religieux. Au milieu des difficultés les familles savent exprimer le don de l'amour et le don de la foi...ce qui peut conduire à un discernement plus profond de la façon dont elles souffrent de la marginalisation et des formes de pauvreté qui vont au-delà de la pauvreté économique. Un tel discernement devrait nous aider à identifier les groupes familiaux...qui se trouvent dans une situation similaire à celle de Jésus et de ses parents, pour qui il n'y avait pas de place à l'auberge... N'oublions donc pas les familles souffrant de l'exclusion, les familles qui sont victimes de discrimination ou marginalisés à cause de leur foi en Jésus-Christ... Les situations dans lesquelles les familles aspirent à vivre leur vocation sont variées... Chaque Eglise locale devrait essayer d'identifier les situations particulières de la marginalisation de la famille dans leur propre société... Les jeunes, qui vivent dans une culture ultra sexualisée, ont besoin d'être éduqués à la culture du don de soi, qui est la base de l'auto-don de l'amour conjugal. Les jeunes ont besoin de développer la capacité de vivre en harmonie avec les émotions et les sentiments, et de trouver une maturité dans les relations aux autres. Cela peut être un antidote à l'égoïsme et à l'isolement, qui conduisent souvent les jeunes à un manque de sens à leur vie et même au désespoir, l'automutilation et le suicide. La générosité et l'espoir sont à l'origine d'une culture de la vie... L'humanisation de la société et notre avenir à tous dépendra de la façon dont une communauté réalisera le rêve de Dieu pour sa création. Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu pour nos familles chrétiennes qui, par leur amour et de don de soi, même imparfait, ouvrir leur cœur à l'amour de guérison de Dieu révélé en Jésus-Christ".
Mgr.Paul-André Durocher (Canada), a d'abord rappelé que les pères synodaux sont des hommes de famille. Nous avons des parents, des frères et des soeurs, des beaux-frères et des belles-soeurs, des cousins et cousines, des neveux et des nièces. Les familles dont nous parlons ne nous sont pas étrangères, elles font partie de nos vies... Cela doit paraître dans notre langage, dans le ton de notre texte, dans notre souci et notre compassion pour les familles de toute la terre. Il y a un danger à parler de la famille dans l’abstrait, comme d’une réalité qui nous est extérieure. Il faut s’efforcer de parler des familles...dans leur réalité concrète et variée. En particulier, il faut favoriser la solidarité internationale entre toutes les familles chrétiennes en faveur de celles qui aujourd’hui connaissent la persécution, la guerre et la précarité. Mais nous sommes aussi des hommes de foi" qui ne prétendent "pas être psychologues, sociologues ou économes, même si certains de nous on une formation poussée en ces domaines. Nous parlons d’abord en hommes de foi, et cela doit se voir... Enfin, nous sommes des pasteurs. Notre souci, c’est que la mission que le Christ a confiée à son Eglise, la mission qu’est l’Eglise, se réalise de mieux en mieux dans le monde d’aujourd’hui. Tout l’effort synodal doit tendre vers ce but. Le texte que nous élaborons doit être motivé par cette préoccupation fondamentale... Il faut aider les familles à répondre à deux questions, celle de la vocation (famille, qui es-tu?) et celle de la mission (famille, que fais-tu?). Tout le reste, aussi intéressant qu’il soit, est secondaire. Notre texte devrait être épuré selon ce critère. Surtout, rappelons-nous que la pastorale familiale n’est pas seulement l’action de l’institution ecclésiale en faveur des familles, mais l’action de l’Eglise qui se réalise dans la famille et par la famille. Voilà la vraie nouveauté de la pastorale familiale que nous sommes appelés à développer en cette assemblée synodale... Mais notre analyse doit être lucide, car nous voulons que notre pastorale soit enracinée dans la réalité. En particulier, il nous faut reconnaître que l’anthropologie implicite de la culture moderne est loin de la vision chrétienne. Son insistance sur l’individu, doué d’une liberté sans borne, souvent lié au relativisme moral, contraste avec notre conviction que la personne humaine est faite pour être en relation, à l’image du Dieu-Trinité. La famille est plus qu’une unité de base sociale, elle est la matrice de la personne humaine en devenir... Nous tenons à souligner deux aspects de cette nouvelle culture qui nous préoccupent profondément. L’un est l’apparition...d'une idéologie des genres... L’autre aspect qui nous préoccupe hautement, c’est le développement de technologies bioéthiques qui permettent de décomposer et de recomposer le vivant lui-même... Devant ces deux réalités, nous devons tous être vigilants et engagés".

Par ailleurs, Mgr.Laurent Ulrich (France), a souligné qu'il ne fallait pas concentrer toute l'attention sur la seule sacramentalité du mariage, ni se limiter aux problèmes et situations douloureuses de la vie familiale. "Il n'est pas bon que le Synode tourne seulement autour des problèmes et crises que traversent les familles en Occident... Il existe des familles qui vivent heureusement leur enracinement dans le Christ et dans la foi... Il nous faut partir de ce qui est vécu par les familles, et qui constitue des points d'appui pour une annonce de l'Evangile". Il est nécessaire d'adopter "le point de vue de la vie des familles, sans se limiter à celle des couples et au mariage, même s'il est essentiel de l'aborder... Quoi qu'il en soit, certains, qui ont de l'expérience, expriment une certaine inquiétude": Qu'une partie de nos propositions, "rédigées et adoptées après de bons débats ne soient pas retenues... Ceci dit, dans une discussion qui concerne les aspects si concrets et si multiples de la vie des familles, nous sentons que nous faisons là une expérience unique de catholicité, laquelle n'est jamais définitivement acquise. C'est un don de Dieu qui nous est fait à travers cette expérience d'Eglise. Il nous faut le recevoir, le vivre avec fidélité, l'approfondir en vérité. Il nous faut prendre le temps de nous écouter, d'aller au fond de nos réflexions et de les partager.. en vertu des expériences que nous exprimons. C'est avec précaution que nous avançons, c'est un défi très intéressant d'accueil et d'écoute mutuelle qui nous est lancé" dans ce Synode.


Le Cardinal Sarah (Cor Unum), a résumé les réflexions de son groupe en trois points: 1) La nécessaire prise en compte de la diversité des contextes socio-culturels et des situations pastorales. 2) Les attentes exprimées: Que le Synode réussisse à faire comprendre la confiance de l’Eglise dans les familles; qu'il donne des repères et permette à la famille de vivre sa vocation et sa mission selon le plan de Dieu et l’enseignement de l’Eglise; qu’il sache exprimer son soutien aux familles du Proche et du Moyen Orient, souvent éparpillées et tentées par l’émigration; qu’il ait aussi un regard positif sur la famille qui demeure une école d’humanité; qu'au-delà des causes profondes de certaines turbulences actuelles, il aide les membres des familles, à reprendre force et espérance. 3) Il convient d'examiner attentivement les causes des perturbations qui affectent la famille et, à travers elle, la société; il faut demeurer dans une réflexion enracinée dans le Christ; il faut une intervention magistérielle qui vise à donner plus de cohérence à un ensemble de textes qui, d’ordre théologique et canonique, semblent plus juxtaposés qu’articulés. Ensuite, à propos de la première partie de l'Instrumentum Laboris, deux observations générales ont été formulées: L’analyse proposée de la famille présente souvent un caractère négatif avec des termes forts... Le texte est marqué par une problématique très européenne voire trop européenne, au risqué de voir les choses à travers un certain prisme... Il convient de rappeler que la famille est le pilier incontournable et irremplaçable de la vie en société, qu’elle est “le fondement de la société, ce qui oblige l’Eglise, experte en humanité, à affronter la question de la famille aujourd’hui dans sa vocation et sa mission propre. La théorie du genre a fait l’objet d’une ample discussion...qui a souligné son caractère idéologique, notamment quand elle est diffusée voire imposée par certaines organisations internationales... Nous avons par contre beaucoup apprécié la manière dont l’Instrumentum Laboris insiste sur la dignité de la femme, sur son rôle propre et ses responsabilités... Cette juste insistance appelle à considérer que les femmes se trouvent parfois minorées ou oubliées... Plusieurs autres problèmes ont été retenus, notamment le défi du handicap, le défi économique et plus particulièrement le défi des migrations... Nous avons aussi considéré les familles appartenant aux Eglises orientales catholiques", contraintes à l’émigration et aux conséquences du phénomène sur les sociétés d'accueil. Ce volet a également été souligné par le groupe italianophone, qui a insisté sur la prise en compte de l'insertion, y compris du point de vue culturel et religieux. Le Cardinal Mauro Piacenza a tenu à rappeler le problème des enfants soldats, des nouvelles formes d'esclavage frappant les femmes, leur exploitation y compris ce qu'on définit comme la location d'utérus. 

Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 9 octobre (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Piero Delbosco, Evêque de Cuneo e Fossano (superficie 1.566, population 120.500, catholiques 108.900, prêtres 118, diacres 5, religieux 291), en Italie. L'Evêque élu, né en 1955 à Poirino (Italie) et ordonné prêtre en 1980, était jusqu'ici Curé de Poirino. Licencié en théologie, ilñ a été vicaire épiscopal, modérateur de la curie de Turin, membre du Presbyterium, délégué diocésain au diaconat de curé de paroisses. Il succède à Mgr.Giuseppe Cavallotto, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.


jeudi 8 octobre 2015

Témoignages au Synode


Cité du Vatican, 8 octobre 2015 (VIS). Dans le cadre du présent Synode, plusieurs couples ont été invités comme Auditeurs, et à ce titre appelés à donner un témoignage de leur expérience matrimoniale: Le 5 octobre Gertrudiz Clara et Andrés Salvador Galindo López, Secrétaires de la Commission épiscopale pour la famille (Mexique), et le 6 octobre Buysile Patronella et Meshack Jabuloni Nkosi, membres du Conseil épiscopal de la famille (Afrique du Sud).

Mariés depuis 45 ans, avec deux enfants et quatre petits-enfants, les premiers ont raconté leurs premières années difficiles, notamment en raison des problèmes économiques. Certains parents leur conseillèrent même de se séparer. "Malgré leur insistance nous avons franchi cette étape et décidé de lutter...pour construire notre famille...mais sans avoir une idée claire de ce que cela signifiait pour le sacrement du mariage... Dieu merci, nous avons eu la chance de vivre une expérience lors d'un rencontre de couples catholiques, où nous avons appris à communiquer, à savoir pardonner, mais surtout de savoir quel était le plan de Dieu pour nous comme un couple marié et famille. Désormais nous avançons avec la conscience du plan de Dieu... Lors d'une nouvelle période de difficultés économiques, après avoir visité la basilique de Guadalupe, nous avons décidé de prendre part à la pastorale de la famille du diocèse. Cette démarche nous a amené à offrir une contribution dans divers pays de l'Amérique centrale, où tant de graves problèmes...sont causées aux familles par des facteurs sociaux, culturels, politiques, éducatifs, économiques. Le mariage religieux et la famille y sont affaiblis et fragilisés... Ils ne seront sauvés que grâce à la formation et à l'éducation, à la redécouverte de son identité et de sa mission... Comme des bergers attachés au projet de Dieu...nous devons accompagner et former les familles, leur faire découvrir leur identité et vivre leur mission.''

Le second couple, uni depuis 35 ans, a eu cinq enfants dont trois mariés avec des non catholiques et vivant avec deux credos et un amour. Deux des conjoints veulent se convertir au catholicisme à Pâques, en 2016 prochain. Jabu et Buyi ont accompagné beaucoup de jeunes, avec qui ils ont partagé leur expérience de vie, la parole de Dieu et les enseignements de l'Eglise. ''Nous avons transmis la Bonne Nouvelle et l'amour de Dieu pour nous tous exprimée en son Fils Jésus-Christ. Et chaque jour, nous essayons, par la grâce de Dieu, d'êtres de bonnes nouvelles pour autrui, et notamment pour les jeunes couples. Ceci est possible à l'aide de la Parole de Dieu, le Christ étant lui-même notre boussole... Nous avons fait face a de nombreux problèmes" mais avons toujours essayé d'être assez humble pour dire merci, pardon, s'il vous plaît... Il est indispensable si nous voulons vivre en famille dans la paix et l'harmonie...de ne pas oublier de dire à l'autre Je t'aime et de le dire aussi enfants. Benoît XVI dans l'encyclique Caritas in Veritate a souligné l'importance de l'amour comme principe vital de la société, et de la famille comme lieu où une personne apprend le bien..., apprend à aimer, à pardonner, vivre le pardon, apprend à partager. Notre choix d'il y a 35 ans est de prendre tous les jours soin de l'autre dans la famille et d'être fidèle à l'autre, car nous avons promis d'aimer pour toujours. Dans la société moderne, qui a malheureusement développé une culture du jetable, ce genre d'engagement semble ridicule et est ridiculisé et découragé. Les jeunes ont alors tendance à avoir peur de se marier, à considérer cet engagement comme un fardeau. Nous sommes appelés à les encourager à entreprendre de chercher le Christ comme leur nouvel espoir... Nous avons l'expérience de la vie nouvelle qui naît, et nous avons vu nos parents nous aider à élever nos enfants. Nous les avons également vu vieillir... Nous avons vu nos enfants devenir parents et être à leur tour un soutien pour la famille. Nous continuons à transmettre notre foi, les valeurs chrétiennes et la culture humaniste. Ceci nous donne joie et satisfaction, rend nos vies plus riches et complètes."


Il y a cinquante ans, Paul VI aux Nations-Unies


Cité du Vatican, 8 octobre 2015 (VIS). Aujourd'hui à Brescia (Italie), Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les états, a évoqué le cinquantième anniversaire de la visite de Paul VI à la Assemblée générale des Nations-Unies (4 Octobre, 1965). Il a intitulé sa conférence ''Dialogue entre les peuples au nom de Paul VI'', et rappelé que quelques mois après son élection, ce Pape a signé l'encyclique Ecclesiam Suam. Il y proposait le dialogue entre l'Eglise et le monde contemporain comme pierre angulaire de son pontificat, l'attribution d'une place centrale au dialogue entre les peuples pour assurer la paix et un développement équitable de l'humanité. Il envisageait la question de la paix comme un devoir prioritaire et impératif, mis en évidence par les réflexions doctrinales sur le rôle de l'Eglise dans le monde, en faveur du développement des institutions internationales après la rupture causée par la seconde guerre mondiale. Nous ne devons pas oublier que les années de son pontificat ont été marquées par la menace de la guerre nucléaire, par une course effrénée aux armements et les effets tragiques de la guerre froide, comme la construction du mur de Berlin, la crise des missiles de Cuba, le début de l'intervention américaine au Vietnam". A propos ensuite du dialogue entre les états et la construction de la paix, Mgr.Gallagher a identifié quatre points dans le célèbre discours de Paul VI à l'ONU: Offrir aux états une formule de coexistence pacifique, une sorte de citoyenneté internationale; travailler de rassembler les nations, sans en exclure aucune; poursuivre la formule de l'égalité, ce qui signifie qu'aucun pays ne peut être supérieur à un autre; considérer enfin la charte des nations unies comme un serment solennel qui doit changer l'histoire du monde. En résumé, comme l'avait crié le Pape: Jamais plus la guerre, jamais plus la guerre! A ces quatre points, Paul VI en a ajouté deux, fondamentaux pour le développement et la dignité de l'être humain: La paix ne se construit pas seulement avec la politique et l'équilibre des forces et des intérêts, mais avec l'esprit, des idées et des œuvres de paix... Avec le développement des droits et devoirs fondamentaux, il faut relancer dans le débat international la question de la vie humaine et de sa sacralité".


En outre, dans la deuxième partie de son encyclique Populorum Progressio, Vers le développement de l'humanité, Paul VI a abordé avec grande lucidité les relations économiques et le commerce international, la finance comme la question du crédit, mais aussi des problèmes prioritaires du travail et de l'emploi, la nécessité d'un fonds mondial pour aider les pays pauvres, alimenté par les pays développés grâce notamment à la maîtrise des dépenses militaires. En ce qui concerne le commerce international, il avait noté que les efforts financiers et techniques pour aider les pays en développement serait illusoire si le résultat était annulé par le jeu des relations commerciales entre pays riches et pays pauvres. Nous savons bien, a précisé Mgr.Gallagher que Paul VI a vu dans le nationalisme et le racisme les principaux obstacles à la construction d'une communauté internationale unie, fondée sur la charte des Nations-Unies, sur un système financier équitable et le respect des droits humains. Enfin il a parlé de la présence internationale acquise sous le pontificat de Paul VI par le Saint-Siège, entré comme qu'observateur en 1964 à l'Assemblée générale des Nations-Unies, puis comme membre de la Conférence sur le commerce et le développement, observateur près de nombreuses organisations internationales et de nombreuses conventions, de l'Office ONU de Genève, du Conseil économique et social, de l'Organisation internationale du travail et l'Organisation mondiale de la santé, du Conseil de l'Europe et de l'Organisation des Etats américains. Toujours entre 1963 et 1978, le Saint-Siège a participé à l'élaboration du système international de protection des droits de l'homme avec son adhésion à la convention contre la discrimination raciale, à celle sur du Traité de non-prolifération des armes nucléaires, et sa participation à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe. Paul VI, a a donc poursuivi les efforts de Jean XXIII, avec l'ouverture aux pays de l'Europe de l'Est, en vue de la reconnaissance des droits du Saint-Siège, en faveur du respect de la liberté religieuse, de la paix et de l'harmonie entre les peuples. Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, ratifié en 1971, faisait partie des efforts du Saint-Siège pour contenir la course aux armements nucléaires, a également servi à établir des canaux de dialogue avec les autorités de l'Union Soviétique. Enfin, le Saint-Siège a été invité par le Pacte de Varsovie pour participer au processus d'Helsinki culminant dans l'Acte final, qui a jeté les bases d'un exercice minimal de la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de croyance pour les citoyens de l'Europe de l'Est.

mercredi 7 octobre 2015

Raviver l'esprit de famille


Cité du Vatican, 7 octobre 2015 (VIS). Ce matin, à l'audience générale tenue Place St.Pierre le Saint-Père est retourné sur la thématique du Synode des évêques, pour évoquer les liens entre Eglise et famille. Après avoir demandé aux fidèles de prier pour le bon déroulement de l'assemblée, pour que les pères synodaux sachent interpréter les attentes de la famille et exprimer la sollicitude de l'Eglise à son égard, le Pape a déclaré q ue les hommes et les femmes d'aujourd'hui ont besoin d'un robuste esprit de famille. "Si les rapports professionnels, économiques, juridiques et sociaux semblent rationnels et organisés, ils sont parfois aussi arides et anonymes, voire insupportables... Ainsi de plus en plus de personnes sont elles abandonnées à la solitude". Au contraire'' la famille propose à la société une perspective beaucoup plus humaine. Elle ouvre les yeux des enfants sur la vie..., elle introduit à la nécessité de la loyauté, de l'honnêteté, de la confiance, de la coopération et du respect dans les rapports humains". La famille encourage à envisager un monde vivable "même dans des conditions difficiles... Tous nous sommes conscients du caractère indispensable de l'attention de la famille envers les plus petits et les plus vulnérables de ses membres, des personnes blessées par la vie... Sachant tout cela, on constate qu'on ne reconnaît pas à la famille la place et la reconnaissance auxquelles elle aurait droit dans l'organisation politique et économique de la société contemporaine... Non seulement la famille ne jouit pas d'une reconnaissance adéquate, mais elle ne créé plus de formation humaine. Malgré toute sa science et sa technologie, la société n'est plus en mesure de mettre ces connaissances au service de la coexistence civile... Dans cette situation, les extrémités abrutissent les rapports familiaux... L'Eglise voit aujourd'hui sur ce point précis le sens historique de sa mission auprès de la famille: Lui rendre un véritable esprit de famille, à commencer par une révision minutieuse de son mode de vie. On pourrait dire que l 'esprit de famille est la charte constitutionnelle de l'Eglise, le christianisme devant être tel... Ainsi l'Eglise doit-elle être la famille de Dieu".


Puis évoquant Jésus appelant Pierre à sa suite pour en faire un pêcheur d'hommes, le Saint-Père a dit que l'Eglise famille avait besoin d'un nouveau type de filets. "Nous pourrions dire que les familles sont aujourd'hui l'un des plus grands filets de la mission de Pierre et de l'Eglise. Non un filet qui emprisonne, mais qui libère les hommes de la solitude et de l'indifférence, dams lesquelles de nombreux êtres humains se noient. Les familles savent ce qu'est la dignité et la fierté de se sentir enfants de Dieu, et non des esclaves ou des étrangers. C'est à partir de là, de la famille que Jésus repasse auprès des humains pour les persuader que Dieu ne les a pas oubliés. C'est de là que Pierre puisait la force pour son ministère. Ainsi, dans l'obéissance à la parole du Maître, l'Eglise va pêcher en haute mer, convaincue d'une pêche qui sera miraculeuse... Que l'enthousiasme des pères synodaux, animés par l'Esprit Saint, donne à l'Eglise le courage de laisser de côté ses vieux filets pour se mettre à pêcher en comptant sur la parole de l'Eternel! Prions intensément pour elle. D'ailleurs, le Christ ne nous a-t-il pas dit que même les mauvais parents ne refusent pas le pain à ses enfants affamés. A plus fort titre, si imparfaits qu'ils soient, Dieu ne se refuse pas à communiquer l'Esprit à ceux qui la demandent avec une insistance passionnée".

Modérateurs et Rapporteurs des Circuli Minores


Cité du Vatican, 7 octobre 2015 (VIS). Voici la liste publiée ce matin par la Salle de Presse des Modérateurs et Rapporteurs des Circuli Minores (groupes de travail linguistiques), qui ont entamé leurs travaux hier après-midi:

MODERATEURS

Circulus Gallicus A : Cardinal Gérald Cyprien Lacroix.
Circulus Gallicus B : Cardinal Robert Sarah.
Circulus Gallicus C : Mgr.Maurice Piat, CSSP.
Circulus Anglicus A: Cardinal George Pell.
Circulus Anglicus B : Cardinal Vincent Gerard Nichols.
Circulus Anglicus C : Mgr.Eamon Martin.
Circulus Anglicus D : Cardinal Thomas Christopher Collins.
Circulus Italicus A : Cardinal Francesco Montenegro.
Circulus Italicus B : Cardinal Edoardo Menichelli.
Circulus Italicus C : Cardinal Angelo Bagnasco.
Circulus Hibericus A : Cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, SDB.
Circulus Hibericus B : Cardinal Francisco Robles Ortega.
Circulus Germanicus : Cardinal Christoph Schönborn, OP.

RAPPORTEURS

Circulus Gallicus A : Mgr.Laurent Ulrich.
Circulus Gallicus B : P.Francois-Xavier Dumortier, SJ.
Circulus Gallicus C : Mgr.Paul-André Durocher.
Circulus Anglicus A : Mgr.Joseph Edward Kurtz.
Circulus Anglicus B : Mgr.Diarmuid Martin.
Circulus Anglicus C : Mgr.Mark Benedict Coleridge.
Circulus Anglicus D : Mgr.Charles Chaput, OFM.Cap.
Circulus Italicus A : P.Manuel Jesús Arroba Conde, CMF.
Circulus Italicus B : Cardinal Mauro Piacenza.
Circulus Italicus C : Mgr.Franco Giulio Brambilla.
Circulus Hibericus A : Cardinal José Luis Lacunza Maestrojuán, OAR.
Circulus Hibericus B : Mgr.Baltazar Enrique Porras Cardozo.

Circulus Germanicus : Mgr.Heiner Koch.

Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 7 octobre (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Mgr.Carmelo Cuttitta, Evêque de Ragusa (superficie 1.029, population 222.756, catholiques 214.913, prêtres 129, diacres 8, religieux 253), en Italie. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Palermo (Italie), il succède à Mgr.Paolo Urso, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.

Mgr.Luy Gonzaga Nguyên Hùng Vj, Evêque de Kontum (superficie 25.240, population 1.775.200, catholiques 300.649, prêtres 169, religieux 477), au Vietnam. L'Evêque élu, né en 1952 à Hanoï (Vietnam) et ordonné prêtre en 1990, succède à Mgr.Michael Hoang Dúc Nghïa, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge. Licencié en liturgie, jusqu'ici curé de paroisse, a été directeur de séminaire et secrétaire de l'évêché.


L'Abbé Peter Huýnh Vân Hai, Evêque de Vinh Long (superficie 6.772, population 3.976.552, catholiques 199.404, prêtres 205, religieux 175), au Vietnam. L'Evêque élu, né en 1954 à Bén Tre (Vietnam) et ordonné prêtre en 1994, était jusqu'ici Vice Recteur du grand séminaire de Can Tho. Docteur en philosophie, il a été enseignant et responsable diocésain des vocations. 
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