Cité
du Vatican, 12 octobre 2015 (VIS). Le Pape a
adressé un message aux participants à la IV Rencontre nationale des
groupes missionnaires, qui se déroule depuis samedi à Santiago del
Estero (Argentine). Le thème chois est Mission, un style de vie:
Nous ne pouvons aller vers les autres sans yeux ni odorat. "Avant
d'annoncer l'Evangile et de communiquer, le missionnaire doit voir et
sentir, à l'image de Jésus qui s'est fait petit pour comprendre
notre faiblesse, qui a assumé notre chair mortelle pour la revêtir
de son immortalité, qui chemine avec nous pour nous aider dans les
difficultés... Ne perdez jamais de vue la première rencontre avec
Jésus, mais aussi la joie de l'avoir rencontré pour la première
fois grâce à la famille et aux catéchistes!". Soutenez-vous
mutuellement dans la prière afin que Jésus vienne parmi vous, et
n'oubliez pas que la mission est aussi passion pour le Christ et pour
le peuple de Dieu. Soyez compréhensifs, patients et miséricordieux
en voyant Jésus dans le prochain. "Puissent ces quelques
réflexions vous aider à construire une Eglise qui s'ouvre au monde,
à constituer des groupes solidaires qui oeuvrent à communiquer la
joie que le Seigneur nous a insufflé".
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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
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dernières 5 nouvelles


lundi 12 octobre 2015
Encouragement à défendre le climat et la vie
Cité
du Vatican, 12 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père
a fait parvenir un message à la II Conférence des peuples sur les
changements climatiques et la défense de la vie, qui s'achève
aujourd'hui à Tiquipaya (Colombie), encourageant ses participants
dans leurs réflexions et propositions sur la base d'une écologie
intégrale qui prend en compte la vérité de la personne.
L'amour de Dieu ou l'attachement aux richesses
Cité
du Vatican, 11 octobre 2015 (VIS). A l'angélus dominical, le
Saint-Père commenté l'Evangile du jour, dans lequel Marc décrit
trois scènes. Dans la première un jeune homme demande à Jésus
quoi faire pour hériter de la vie éternelle. Cette vie, a-t-il dit,
"n'est pas seulement la vie dans l'au-delà. C'est la vie en
plénitude, accomplie et sans limites. Comment la gagner? Jésus
résume les commandements relatifs à l'amour envers le prochain".
Comme le jeune homme estime ne rien avoir à se reprocher, Jésus lui
révèle que" l'observance des préceptes ne suffit pas. Sa
proposition est claire: "Donner tous ses biens aux pauvres et le
suivre...car il est tiraillé entre deux maîtres, Dieu et
l'argent... Ceci démontre que la foi et la soif de richesse ne
peuvent aller de pair. Après un élan initial, le jeune homme s'en
va triste, victime d'un projet raté". Dans la seconde scène,
Jésus est triste en s'adressant aux disciples: Combien il est
difficile pour les riches d'entrer dans le Royaume! S'il est
impossible aux hommes le salut est possible à Dieu. Si nous nous en
remettons à lui, nous pouvons surmonter tous les obstacles qui
encombrent le chemin de la foi. Dans le troisième épisode, le
Seigneur annonce que quiconque le suivra aura la vie éternelle. "Qui
se prive de biens sera libéré d'un esclavage, qui renonce aux
richesses gagne la liberté d'aimer et de donner avec joie. "Ce
n'est qu'en accueillant l'amour du Seigneur avec humilité et
gratitude qu'on se libère de la séduction des idoles et de la
cécité de nos illusions, de l'argent et du plaisir, du succès et
de l'apparence. Elles promettent la vie et portent la mort. Et le
Seigneur nous demande de nous détacher de ces fausses richesses pour
entrer dans la vie véritable, pleine et lumineuse".
Le Pape condamne l'attentat d'Ankara
Cité
du Vatican, 11 octobre 2015 (VIS). Après la récitation de la prière
mariale, le Pape a évoqué l'attentat survenu hier à Ankara
(Turquie), qui a fait 128 victimes et près de 400 blessés parmi les
manifestants pour la paix. Assurant de prier pour eux et pour tout le
peuple turc, il a demandé à Dieu d'accueillir les morts et de
soutenir les blessés et les familles. Il a d'ailleurs fait parvenir
un télégramme officiel de condoléances au chef de l'Etat le
Président Erdogan, dans lequel il déplore un acte vil et barbare.
Puis le Saint-Père a signalé que mardi 13 sera la Journée
internationale pour la réduction des effets des catastrophes
naturelles, résultant souvent de graves manquements à la gestion de
l'environnement. "Je m'unis à tous ceux qui oeuvrent à sa
conservation et à son entretien, en vue d'une culture globale qui
allie mesures nouvelles et connaissances ancestrales quant à la
protection du sol et des populations".
Méditation de la cinquième congrégation synodale
Cité
du Vatican, 10 octobre (VIS). En ouverture de la cinquième
congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée ce
matin par Mgr.Ioannis Spiteris, OFM.Cap, Archevêque de Corfou, Xante
et Céphalonie commentant la lecture du jour tirée du Livre de
Samuel. Le prophète y accuse le roi Saül de ne pas avoir respecté
la loi ordonnant de sacrifier à Dieu tout le butin de guerre. Plus
encore il lui reproche de refuser de s'excuser en reversant la faute
sur ses soldats, et de vouloir suppléer à sa désobéissance envers
Dieu et à son manque de foi au moyen de sacrifices. Devant l'homme
qui veut plaire à Dieu, Samuel propose deux voies, sans l'inviter à
choisir entre le sacrifice et la miséricorde mais en lui expliquant
que Dieu apprécie plus l'un que l'autre. Aux yeux de Dieu
l'apparence ne compte pas, c'est le fond qui est appréciable. Obéir,
être docile à Dieu vaut bien plus que l'offrande de sacrifices.
C'est un point qui continue d'éclairer le cheminement de l'Eglise,
dans le sillage des saints. La Sainteté, communion avec Dieu Amour,
s'exprime dans l'engagement à vivre selon l'amour, à vivre
chrétiennement, et non en se limitant à un culte extérieur et
sans âme. C'est mettre en pratique le commandement de l'amour
partagé" et non reproduire le mépris du publicain en se
vantant comme les pharisiens. "Puissions nous tous offrir des
sacrifices en nous mêmes et écouter l'autre qui cherche le salut
dans nos bonnes oeuvres.
Témoignage devant la sixième congrégation
Cité
du Vatican, 10 octobre (VIS). Au cours de la sixième congrégation
les pères synodaux ont entendu le témoignage de Mme.Penélope Baiai
(Inde), mariée depuis 39 ans avec un hindou, qui a expliqué son
expérience inter-religieuse au sein du couple et de la famille. Ils
ont deux enfants qui, bien que non baptisés, l'accompagnent le
dimanche à la messe. Le mari a voulu qu'ils aient la liberté de
choisir en conscience une religion. Loin d'être un obstacle à la
vie familiale, la différence de religion permet même des petits
miracles de compromis qui aident à vivre plus sereinement. Une école
d'humilité et de pardon réciproque. "Sans la tolérance de mon
mari et mon amour chrétien nous ne serions pas parvenus à vivre
pleinement toutes nos différences".
Assemblée de la Commission pour la protection des mineurs
Cité
du Vatican, 12 octobre (VIS). La Commission pontificale pour la
protection des mineurs, s'est réunie pour la seconde fois du 9 au 11
octobre. Après la messe célébrée par le Saint-Père, les membres
se sont réunis pour entendre et discuter les rapports présentés
par les groupes de travail mis en place en février. Ces groupes de
travail traitent des divers aspects de la mission de conseil que le
Pape leur a confié:
Elaborer
des mesures pour la protection des mineurs.
Proposer
des parcours d'assistance aux victimes et à leurs familles.
Améliorer
la formation des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse,
sensibiliser des cadres ecclésiastiques.
Former
et informer les familles et les communautés.
Développer
le volet théologique et spirituel.
Développer
les règles civiles et canoniques.
Les
groupes de travail travaillent sur l'évaluation et la formation des
candidats au sacerdoce et à la vie religieuse, sur l'utilisation des
rapports médicaux relatifs aux personnes accusées, sur la
fourniture de matériel liturgique pour la pastorale des victimes et
les communautés.
La
Commission ne traite pas les cas individuels, ne fait aucune enquête
et n'est en aucun cas un organe décisionnel.
Depuis
sa création, la Commission a été invitée par nombre d'évêques à
mettre l'expérience interdisciplinaire de ses membres au service de
l'Eglise de part le monde.
Ses
membres ont participé à des réunions, des conférences et des
séminaires sur la protection des mineurs en Irlande, au Royaume-Uni,
en France, en Nouvelle-Zélande, dans le Pacifique et aux
Philippines, où ils ont été suivis par 76 évêques. En novembre
ils rencontreront les évêques d'Amérique centrale.
Ces
participations ont été très positivement accueillies, et les
contributions de la Commission considérées comme une ressource pour
l'Eglise universelle, alors que les conférences épiscopales
continuent de préparer des directives culturellement efficaces,
c'est à dire qui reflètent la réalité local.
La
Commission, qui tiendra sa prochaine assemblée plénière en février
prochain, est composée de:
Le
Cardinal Sean O'Malley, OFM Cap (USA), Président.
Mgr.Robert
Oliver (USA), Secrétaire.
L'Abbé
Luis Manuel Herrera (Colombie), Mme.Catherine Bonnet (France),
Mme.Marie Collins (Irlande), M.Gabriel Dy-Liacco (Philippines),
Mme.Sheila Hollins (GB), M.Bill Kilgallon (Nouvelle-Zélande), Soeur
Kayula Lesa, RSC (Zambie), Soeur Hermenegild Makoro, CPS (Afrique du
Sud), Mme.Kathleen McCormack (Australie), M.Claudio Papale (Italie),
M.Peter Saunders (GB), Mme.Hanna Suchocka (Pologne), M.Krysten
Winter-Vert (USA), le P.Humberto Miguel Yanez, SJ (Argentine) et le
P.Hans Zollner, SJ (Allemagne).
Centre d'accueil nocturne près du Vatican
Cité
du Vatican, 12 octobre 2015 (VIS). En signe de miséricorde et pour
répondre à son appel, la Compagnie de Jésus a mis des locaux à
disposition du Pape près de l'église St.Esprit du Borgo (zone
extra-territoriale vaticane). L’Aumônerie apostolique, qui a
financé les travaux du Don de la Miséricorde, ouvre ainsi un centre
d'accueil nocturne pour sans abri. Les Soeurs de la Charité, qui
dirigent déjà au Vatican le Don de Marie et gèrent à Rome
d'autres structures semblables, prendront en charge ce nouveau
dortoir destiné à une trentaine d'hommes. Le règlement prévoit
pas plus de trente nuitées (avec le petit déjeuner) et le respect
des horaires d'entrée et de sortie, la propreté personnelle et la
participation à l'entretien quotidien.
Possessions cardinalices
Cité
du Vatican, 12 octobre 2015 (VIS). Dimanche 18 octobre à 11 h, le
Cardinal Berhaneysesus Demerew Souraphiel, CM, Achevêque d'Addis
Abeba, prendra possession du titre de St.Romain Martyr. A 18 h, 30',
le Cardinal José Luis Lacunza Maestrojuán, OAR, Evêque de David,
prendra possession du titre de St.Joseph da Copertino.
Envoyé spécial en République tchèque
Cité
du Vatican, 10 octobre 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la
lettre latine du 22 août par laquelle le
Saint-Père a nommé le Cardinal Paul Josef Cordes, son Envoyé
spécial à la clôture du Congrès eucharistique national tchèque
(Bno, 17 octobre). Il sera accompagné de l'Abbé Radek Tichy, Curé
de la paroisse d'Orech, et de l'Abbé Zdenek Mares, Curé de la
cathédrale de Ceské Budejovice.
Audiences
Cité
du Vatican, 11 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père
a reçu Mgr.Alberto Ortega Martín, Nonce apostolique en
Jordanie et en Irak.
vendredi 9 octobre 2015
Appel en faveur de la paix au proche Orient et en Afrique
Cité
du Vatican, 9 octobre 2015 (VIS). A l'ouverture ce
matin de la IV Congrégation générale du Synode, après Tirce, le
Saint-Père a recommandé à l'assemblée de prier pour la
réconciliation et la paix au proche Orient et en Afrique. Il a
également lancé un nouvel appel à la communauté internationale:
"Nous suivons avec préoccupation les événements de Syrie et
d'Irak, de Jérusalem et de Cisjordanie. Cette escalade de la
violence, qui frappe une fois de plus des civils, aggrave une vaste
crise alimentaire. La guerre inflige aux populations souffrances et
destructions. L'espoir et le progrès ne peuvent venir que du choix
de la paix. Unissons nous pour prier le Seigneur et exprimer notre
solidarité avec les prélats présents au Synode qui viennent de ce
régions, et à travers eux aux populations locales touchées".
Méditation de la quatrième congrégation synodale
Cité
du Vatican, 9 octobre (VIS). En ouverture de la quatrième
congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée ce
matin par SB le Patriarche chaldéen Louis Raphaël Sako, commentant
l'épître de Paul aux romains. Rappelant le désir qu'il avait de
rendre visite à la communauté de Rome, le Patriarche a souligné
que Paul voulait partager la foi commune qui réconforte: "Pour
Paul, qui se savait envoyé par Dieu, l'Evangile était un acte de
culte qui signifiait prier ensemble, être en communion avec Dieu,
aimer, obéir, vivre et témoigner de la joie d'annoncer chaque jour
et sans crainte l'Evangile. Il se soumettait pas l'annonce à des
opportunités humaines ou à des respects hypocrites... Comme la foi,
l'amour est un engagement qui grandit jour après jour tout au long
de l'existence...et si l'amour ne dépasse pas la justice, l'Evangile
devient vain. Il est nécessaire de prendre en compte ce que vivent
les chrétiens d'Irak qui, en une nuit, ont du tout abandonner pour
rester fidèles à leur foi".
Eclairages sur le travail des Circuli Minores
Cité
du Vatican, 9 octobre (VIS). Au cours de la IV Congrégation, les
Rapporteurs des groupes linguistiques de travail ont présenté la
synthèse de leurs réflexions sur la première partie de
l'Instrumentum Laboris (mission de la famille et de l'Eglise dans le
monde). Ils ont largement convergé pour estimer qu'il faudrait
donner une lecture moins négative de la société et de la culture,
mais aussi de la la situation de la famille. "Il ne faudrait pas
que la seule option de l'Eglise soit la condamnation", a déclaré
Mgr.Mark Coleridge (Australie). "Il faut plutôt souligner les
aspects positifs et y voir des signes de Dieu. L'Eglise ne vit pas
dans un monde intemporel, détaché des cultures. Elle est elle même
formée de diverses cultures... En nous penchant sur la famille et le
mariage nous sommes conscients de la nécessité de réfléchir sur
la réalité, certes avec les yeux de la foi et selon la volonté
divine. Il faut effectivement cueillir les signes des temps".
Ayant
rappelé que la vie est une expression de l'amour de Dieu pour son
peuple, Mgr.Diarmuid Martin (Irlande) a affirmé que dans toutes les
cultures, les familles trouvent grâce à la foi la force de mener à
bien leur vocation. Le Synode devrait exprimer une forte appréciation
à ces familles. "Parallèlement aux défis socio-culturels
auxquels les familles font face, nous devrions reconnaître
ouvertement l'insuffisance du soutien pastoral de l'Eglise... Nous
avons partagé une réflexion...de laquelle il ressort que loin du
stéréotype d'une famille idéal, on voit plutôt un collage de
différentes familles dans leur milieu social, ethnique et religieux.
Au milieu des difficultés les familles savent exprimer le don de
l'amour et le don de la foi...ce qui peut conduire à un discernement
plus profond de la façon dont elles souffrent de la marginalisation
et des formes de pauvreté qui vont au-delà de la pauvreté
économique. Un tel discernement devrait nous aider à identifier les
groupes familiaux...qui se trouvent dans une situation similaire à
celle de Jésus et de ses parents, pour qui il n'y avait pas de place
à l'auberge... N'oublions donc pas les familles souffrant de
l'exclusion, les familles qui sont victimes de discrimination ou
marginalisés à cause de leur foi en Jésus-Christ... Les situations
dans lesquelles les familles aspirent à vivre leur vocation sont
variées... Chaque Eglise locale devrait essayer d'identifier les
situations particulières de la marginalisation de la famille dans
leur propre société... Les jeunes, qui vivent dans une culture
ultra sexualisée, ont besoin d'être éduqués à la culture du don
de soi, qui est la base de l'auto-don de l'amour conjugal. Les jeunes
ont besoin de développer la capacité de vivre en harmonie avec les
émotions et les sentiments, et de trouver une maturité dans les
relations aux autres. Cela peut être un antidote à l'égoïsme et à
l'isolement, qui conduisent souvent les jeunes à un manque de sens à
leur vie et même au désespoir, l'automutilation et le suicide. La
générosité et l'espoir sont à l'origine d'une culture de la
vie... L'humanisation de la société et notre avenir à tous
dépendra de la façon dont une communauté réalisera le rêve de
Dieu pour sa création. Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu
pour nos familles chrétiennes qui, par leur amour et de don de soi,
même imparfait, ouvrir leur cœur à l'amour de guérison de Dieu
révélé en Jésus-Christ".
Mgr.Paul-André
Durocher (Canada), a d'abord rappelé que les pères synodaux sont
des hommes de famille. Nous avons des parents, des frères et des
soeurs, des beaux-frères et des belles-soeurs, des cousins et
cousines, des neveux et des nièces. Les familles dont nous parlons
ne nous sont pas étrangères, elles font partie de nos vies... Cela
doit paraître dans notre langage, dans le ton de notre texte, dans
notre souci et notre compassion pour les familles de toute la terre.
Il y a un danger à parler de la famille dans l’abstrait, comme
d’une réalité qui nous est extérieure. Il faut s’efforcer de
parler des familles...dans leur réalité concrète et variée. En
particulier, il faut favoriser la solidarité internationale entre
toutes les familles chrétiennes en faveur de celles qui aujourd’hui
connaissent la persécution, la guerre et la précarité. Mais nous
sommes aussi des hommes de foi" qui ne prétendent "pas
être psychologues, sociologues ou économes, même si certains de
nous on une formation poussée en ces domaines. Nous parlons d’abord
en hommes de foi, et cela doit se voir... Enfin, nous sommes des
pasteurs. Notre souci, c’est que la mission que le Christ a confiée
à son Eglise, la mission qu’est l’Eglise, se réalise de mieux
en mieux dans le monde d’aujourd’hui. Tout l’effort synodal
doit tendre vers ce but. Le texte que nous élaborons doit être
motivé par cette préoccupation fondamentale... Il faut aider les
familles à répondre à deux questions, celle de la vocation
(famille, qui es-tu?) et celle de la mission (famille, que fais-tu?).
Tout le reste, aussi intéressant qu’il soit, est secondaire. Notre
texte devrait être épuré selon ce critère. Surtout,
rappelons-nous que la pastorale familiale n’est pas seulement
l’action de l’institution ecclésiale en faveur des familles,
mais l’action de l’Eglise qui se réalise dans la famille et par
la famille. Voilà la vraie nouveauté de la pastorale familiale que
nous sommes appelés à développer en cette assemblée synodale...
Mais notre analyse doit être lucide, car nous voulons que notre
pastorale soit enracinée dans la réalité. En particulier, il nous
faut reconnaître que l’anthropologie implicite de la culture
moderne est loin de la vision chrétienne. Son insistance sur
l’individu, doué d’une liberté sans borne, souvent lié au
relativisme moral, contraste avec notre conviction que la personne
humaine est faite pour être en relation, à l’image du
Dieu-Trinité. La famille est plus qu’une unité de base sociale,
elle est la matrice de la personne humaine en devenir... Nous tenons
à souligner deux aspects de cette nouvelle culture qui nous
préoccupent profondément. L’un est l’apparition...d'une
idéologie des genres... L’autre aspect qui nous préoccupe
hautement, c’est le développement de technologies bioéthiques qui
permettent de décomposer et de recomposer le vivant lui-même...
Devant ces deux réalités, nous devons tous être vigilants et
engagés".
Par
ailleurs, Mgr.Laurent Ulrich (France), a souligné qu'il ne fallait
pas concentrer toute l'attention sur la seule sacramentalité du
mariage, ni se limiter aux problèmes et situations douloureuses de
la vie familiale. "Il n'est pas bon que le Synode tourne
seulement autour des problèmes et crises que traversent les familles
en Occident... Il existe des familles qui vivent heureusement leur
enracinement dans le Christ et dans la foi... Il nous faut partir de
ce qui est vécu par les familles, et qui constitue des points
d'appui pour une annonce de l'Evangile". Il est nécessaire
d'adopter "le point de vue de la vie des familles, sans se
limiter à celle des couples et au mariage, même s'il est essentiel
de l'aborder... Quoi qu'il en soit, certains, qui ont de
l'expérience, expriment une certaine inquiétude": Qu'une
partie de nos propositions, "rédigées et adoptées après de
bons débats ne soient pas retenues... Ceci dit, dans une discussion
qui concerne les aspects si concrets et si multiples de la vie des
familles, nous sentons que nous faisons là une expérience unique de
catholicité, laquelle n'est jamais définitivement acquise. C'est un
don de Dieu qui nous est fait à travers cette expérience d'Eglise.
Il nous faut le recevoir, le vivre avec fidélité, l'approfondir en
vérité. Il nous faut prendre le temps de nous écouter, d'aller au
fond de nos réflexions et de les partager.. en vertu des expériences
que nous exprimons. C'est avec précaution que nous avançons, c'est
un défi très intéressant d'accueil et d'écoute mutuelle qui nous
est lancé" dans ce Synode.
Le
Cardinal Sarah (Cor Unum), a résumé les réflexions de son groupe
en trois points: 1) La nécessaire prise en compte de la diversité
des contextes socio-culturels et des situations pastorales. 2) Les
attentes exprimées: Que le Synode réussisse à faire comprendre la
confiance de l’Eglise dans les familles; qu'il donne des repères
et permette à la famille de vivre sa vocation et sa mission selon le
plan de Dieu et l’enseignement de l’Eglise; qu’il sache
exprimer son soutien aux familles du Proche et du Moyen Orient,
souvent éparpillées et tentées par l’émigration; qu’il ait
aussi un regard positif sur la famille qui demeure une école
d’humanité; qu'au-delà des causes profondes de certaines
turbulences actuelles, il aide les membres des familles, à reprendre
force et espérance. 3) Il convient d'examiner attentivement les
causes des perturbations qui affectent la famille et, à travers
elle, la société; il faut demeurer dans une réflexion enracinée
dans le Christ; il faut une intervention magistérielle qui vise à
donner plus de cohérence à un ensemble de textes qui, d’ordre
théologique et canonique, semblent plus juxtaposés qu’articulés.
Ensuite, à propos de la première partie de l'Instrumentum Laboris,
deux observations générales ont été formulées: L’analyse
proposée de la famille présente souvent un caractère négatif avec
des termes forts... Le texte est marqué par une problématique très
européenne voire trop européenne, au risqué de voir les choses à
travers un certain prisme... Il convient de rappeler que la famille
est le pilier incontournable et irremplaçable de la vie en société,
qu’elle est “le fondement de la société, ce qui oblige
l’Eglise, experte en humanité, à affronter la question de la
famille aujourd’hui dans sa vocation et sa mission propre. La
théorie du genre a fait l’objet d’une ample discussion...qui a
souligné son caractère idéologique, notamment quand elle est
diffusée voire imposée par certaines organisations
internationales... Nous avons par contre beaucoup apprécié la
manière dont l’Instrumentum Laboris insiste sur la dignité de la
femme, sur son rôle propre et ses responsabilités... Cette juste
insistance appelle à considérer que les femmes se trouvent parfois
minorées ou oubliées... Plusieurs autres problèmes ont été
retenus, notamment le défi du handicap, le défi économique et plus
particulièrement le défi des migrations... Nous avons aussi
considéré les familles appartenant aux Eglises orientales
catholiques", contraintes à l’émigration et aux conséquences
du phénomène sur les sociétés d'accueil. Ce volet a également
été souligné par le groupe italianophone, qui a insisté sur la
prise en compte de l'insertion, y compris du point de vue culturel et
religieux. Le Cardinal Mauro Piacenza a tenu à rappeler le problème
des enfants soldats, des nouvelles formes d'esclavage frappant les
femmes, leur exploitation y compris ce qu'on définit comme la
location d'utérus.
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 9 octobre (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Piero
Delbosco, Evêque de Cuneo e Fossano (superficie 1.566, population
120.500, catholiques 108.900, prêtres 118, diacres 5, religieux
291), en Italie. L'Evêque élu, né en 1955 à Poirino (Italie) et
ordonné prêtre en 1980, était jusqu'ici Curé de Poirino. Licencié
en théologie, ilñ a été vicaire épiscopal, modérateur de la
curie de Turin, membre du Presbyterium, délégué diocésain au
diaconat de curé de paroisses. Il succède à Mgr.Giuseppe
Cavallotto, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.
jeudi 8 octobre 2015
Témoignages au Synode
Cité
du Vatican, 8 octobre 2015 (VIS). Dans le cadre du présent Synode,
plusieurs couples ont été invités comme Auditeurs, et à ce titre
appelés à donner un témoignage de leur expérience matrimoniale:
Le 5 octobre Gertrudiz Clara et Andrés Salvador Galindo López,
Secrétaires de la Commission épiscopale pour la famille (Mexique),
et le 6 octobre Buysile Patronella et Meshack Jabuloni Nkosi, membres
du Conseil épiscopal de la famille (Afrique du Sud).
Mariés
depuis 45 ans, avec deux enfants et quatre petits-enfants, les
premiers ont raconté leurs premières années difficiles, notamment
en raison des problèmes économiques. Certains parents leur
conseillèrent même de se séparer. "Malgré leur insistance
nous avons franchi cette étape et décidé de lutter...pour
construire notre famille...mais sans avoir une idée claire de ce que
cela signifiait pour le sacrement du mariage... Dieu merci, nous
avons eu la chance de vivre une expérience lors d'un rencontre de
couples catholiques, où nous avons appris à communiquer, à savoir
pardonner, mais surtout de savoir quel était le plan de Dieu pour
nous comme un couple marié et famille. Désormais nous avançons
avec la conscience du plan de Dieu... Lors d'une nouvelle période de
difficultés économiques, après avoir visité la basilique de
Guadalupe, nous avons décidé de prendre part à la pastorale de la
famille du diocèse. Cette démarche nous a amené à offrir une
contribution dans divers pays de l'Amérique centrale, où tant de
graves problèmes...sont causées aux familles par des facteurs
sociaux, culturels, politiques, éducatifs, économiques. Le mariage
religieux et la famille y sont affaiblis et fragilisés... Ils ne
seront sauvés que grâce à la formation et à l'éducation, à la
redécouverte de son identité et de sa mission... Comme des bergers
attachés au projet de Dieu...nous devons accompagner et former les
familles, leur faire découvrir leur identité et vivre leur
mission.''
Le
second couple, uni depuis 35 ans, a eu cinq enfants dont trois mariés
avec des non catholiques et vivant avec deux credos et un amour. Deux
des conjoints veulent se convertir au catholicisme à Pâques, en
2016 prochain. Jabu et Buyi ont accompagné beaucoup de jeunes, avec
qui ils ont partagé leur expérience de vie, la parole de Dieu et
les enseignements de l'Eglise. ''Nous avons transmis la Bonne
Nouvelle et l'amour de Dieu pour nous tous exprimée en son Fils
Jésus-Christ. Et chaque jour, nous essayons, par la grâce de Dieu,
d'êtres de bonnes nouvelles pour autrui, et notamment pour les
jeunes couples. Ceci est possible à l'aide de la Parole de Dieu, le
Christ étant lui-même notre boussole... Nous avons fait face a de
nombreux problèmes" mais avons toujours essayé d'être assez
humble pour dire merci, pardon, s'il vous plaît... Il est
indispensable si nous voulons vivre en famille dans la paix et
l'harmonie...de ne pas oublier de dire à l'autre Je t'aime et de le
dire aussi enfants. Benoît XVI dans l'encyclique Caritas in Veritate
a souligné l'importance de l'amour comme principe vital de la
société, et de la famille comme lieu où une personne apprend le
bien..., apprend à aimer, à pardonner, vivre le pardon, apprend à
partager. Notre choix d'il y a 35 ans est de prendre tous les jours
soin de l'autre dans la famille et d'être fidèle à l'autre, car
nous avons promis d'aimer pour toujours. Dans la société moderne,
qui a malheureusement développé une culture du jetable, ce genre
d'engagement semble ridicule et est ridiculisé et découragé. Les
jeunes ont alors tendance à avoir peur de se marier, à considérer
cet engagement comme un fardeau. Nous sommes appelés à les
encourager à entreprendre de chercher le Christ comme leur nouvel
espoir... Nous avons l'expérience de la vie nouvelle qui naît, et
nous avons vu nos parents nous aider à élever nos enfants. Nous les
avons également vu vieillir... Nous avons vu nos enfants devenir
parents et être à leur tour un soutien pour la famille. Nous
continuons à transmettre notre foi, les valeurs chrétiennes et la
culture humaniste. Ceci nous donne joie et satisfaction, rend nos
vies plus riches et complètes."
Il y a cinquante ans, Paul VI aux Nations-Unies
Cité
du Vatican, 8 octobre 2015 (VIS). Aujourd'hui à Brescia (Italie),
Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les
états, a évoqué le cinquantième anniversaire de la visite de Paul
VI à la Assemblée générale des Nations-Unies (4 Octobre, 1965).
Il a intitulé sa conférence ''Dialogue entre les peuples au nom de
Paul VI'', et rappelé que quelques mois après son élection, ce
Pape a signé l'encyclique Ecclesiam Suam. Il y proposait le dialogue
entre l'Eglise et le monde contemporain comme pierre angulaire de son
pontificat, l'attribution d'une place centrale au dialogue entre les
peuples pour assurer la paix et un développement équitable de
l'humanité. Il envisageait la question de la paix comme un devoir
prioritaire et impératif, mis en évidence par les réflexions
doctrinales sur le rôle de l'Eglise dans le monde, en faveur du
développement des institutions internationales après la rupture
causée par la seconde guerre mondiale. Nous ne devons pas oublier
que les années de son pontificat ont été marquées par la menace
de la guerre nucléaire, par une course effrénée aux armements et
les effets tragiques de la guerre froide, comme la construction du
mur de Berlin, la crise des missiles de Cuba, le début de
l'intervention américaine au Vietnam". A propos ensuite du
dialogue entre les états et la construction de la paix,
Mgr.Gallagher a identifié quatre points dans le célèbre discours
de Paul VI à l'ONU: Offrir aux états une formule de coexistence
pacifique, une sorte de citoyenneté internationale; travailler de
rassembler les nations, sans en exclure aucune; poursuivre la formule
de l'égalité, ce qui signifie qu'aucun pays ne peut être supérieur
à un autre; considérer enfin la charte des nations unies comme un
serment solennel qui doit changer l'histoire du monde. En résumé,
comme l'avait crié le Pape: Jamais plus la guerre, jamais plus la
guerre! A ces quatre points, Paul VI en a ajouté deux, fondamentaux
pour le développement et la dignité de l'être humain: La paix ne
se construit pas seulement avec la politique et l'équilibre des
forces et des intérêts, mais avec l'esprit, des idées et des
œuvres de paix... Avec le développement des droits et devoirs
fondamentaux, il faut relancer dans le débat international la
question de la vie humaine et de sa sacralité".
En
outre, dans la deuxième partie de son encyclique Populorum
Progressio, Vers le développement de l'humanité, Paul VI a abordé
avec grande lucidité les relations économiques et le commerce
international, la finance comme la question du crédit, mais aussi
des problèmes prioritaires du travail et de l'emploi, la nécessité
d'un fonds mondial pour aider les pays pauvres, alimenté par les
pays développés grâce notamment à la maîtrise des dépenses
militaires. En ce qui concerne le commerce international, il avait
noté que les efforts financiers et techniques pour aider les pays en
développement serait illusoire si le résultat était annulé par le
jeu des relations commerciales entre pays riches et pays pauvres.
Nous savons bien, a précisé Mgr.Gallagher que Paul VI a vu dans le
nationalisme et le racisme les principaux obstacles à la
construction d'une communauté internationale unie, fondée sur la
charte des Nations-Unies, sur un système financier équitable et le
respect des droits humains. Enfin il a parlé de la présence
internationale acquise sous le pontificat de Paul VI par le
Saint-Siège, entré comme qu'observateur en 1964 à l'Assemblée
générale des Nations-Unies, puis comme membre de la Conférence sur
le commerce et le développement, observateur près de nombreuses
organisations internationales et de nombreuses conventions, de
l'Office ONU de Genève, du Conseil économique et social, de
l'Organisation internationale du travail et l'Organisation mondiale
de la santé, du Conseil de l'Europe et de l'Organisation des Etats
américains. Toujours entre 1963 et 1978, le Saint-Siège a participé
à l'élaboration du système international de protection des droits
de l'homme avec son adhésion à la convention contre la
discrimination raciale, à celle sur du Traité de non-prolifération
des armes nucléaires, et sa participation à la Conférence sur la
sécurité et la coopération en Europe. Paul VI, a a donc poursuivi
les efforts de Jean XXIII, avec l'ouverture aux pays de l'Europe de
l'Est, en vue de la reconnaissance des droits du Saint-Siège, en
faveur du respect de la liberté religieuse, de la paix et de
l'harmonie entre les peuples. Le traité sur la non-prolifération
des armes nucléaires, ratifié en 1971, faisait partie des efforts
du Saint-Siège pour contenir la course aux armements nucléaires, a
également servi à établir des canaux de dialogue avec les
autorités de l'Union Soviétique. Enfin, le Saint-Siège a été
invité par le Pacte de Varsovie pour participer au processus
d'Helsinki culminant dans l'Acte final, qui a jeté les bases d'un
exercice minimal de la liberté de pensée, de conscience, de
religion ou de croyance pour les citoyens de l'Europe de l'Est.
mercredi 7 octobre 2015
Raviver l'esprit de famille
Cité
du Vatican, 7 octobre 2015 (VIS). Ce matin, à l'audience générale
tenue Place St.Pierre le Saint-Père est retourné sur la thématique
du Synode des évêques, pour évoquer les liens entre Eglise et
famille. Après avoir demandé aux fidèles de prier pour le bon
déroulement de l'assemblée, pour que les pères synodaux sachent
interpréter les attentes de la famille et exprimer la sollicitude de
l'Eglise à son égard, le Pape a déclaré q ue les hommes et les
femmes d'aujourd'hui ont besoin d'un robuste esprit de famille. "Si
les rapports professionnels, économiques, juridiques et sociaux
semblent rationnels et organisés, ils sont parfois aussi arides et
anonymes, voire insupportables... Ainsi de plus en plus de personnes
sont elles abandonnées à la solitude". Au contraire'' la
famille propose à la société une perspective beaucoup plus
humaine. Elle ouvre les yeux des enfants sur la vie..., elle
introduit à la nécessité de la loyauté, de l'honnêteté, de la
confiance, de la coopération et du respect dans les rapports
humains". La famille encourage à envisager un monde vivable
"même dans des conditions difficiles... Tous nous sommes
conscients du caractère indispensable de l'attention de la famille
envers les plus petits et les plus vulnérables de ses membres, des
personnes blessées par la vie... Sachant tout cela, on constate
qu'on ne reconnaît pas à la famille la place et la reconnaissance
auxquelles elle aurait droit dans l'organisation politique et
économique de la société contemporaine... Non seulement la famille
ne jouit pas d'une reconnaissance adéquate, mais elle ne créé plus
de formation humaine. Malgré toute sa science et sa technologie, la
société n'est plus en mesure de mettre ces connaissances au service
de la coexistence civile... Dans cette situation, les extrémités
abrutissent les rapports familiaux... L'Eglise voit aujourd'hui sur
ce point précis le sens historique de sa mission auprès de la
famille: Lui rendre un véritable esprit de famille, à commencer par
une révision minutieuse de son mode de vie. On pourrait dire que l
'esprit de famille est la charte constitutionnelle de l'Eglise, le
christianisme devant être tel... Ainsi l'Eglise doit-elle être la
famille de Dieu".
Puis
évoquant Jésus appelant Pierre à sa suite pour en faire un pêcheur
d'hommes, le Saint-Père a dit que l'Eglise famille avait besoin d'un
nouveau type de filets. "Nous pourrions dire que les familles
sont aujourd'hui l'un des plus grands filets de la mission de Pierre
et de l'Eglise. Non un filet qui emprisonne, mais qui libère les
hommes de la solitude et de l'indifférence, dams lesquelles de
nombreux êtres humains se noient. Les familles savent ce qu'est la
dignité et la fierté de se sentir enfants de Dieu, et non des
esclaves ou des étrangers. C'est à partir de là, de la famille que
Jésus repasse auprès des humains pour les persuader que Dieu ne les
a pas oubliés. C'est de là que Pierre puisait la force pour son
ministère. Ainsi, dans l'obéissance à la parole du Maître,
l'Eglise va pêcher en haute mer, convaincue d'une pêche qui sera
miraculeuse... Que l'enthousiasme des pères synodaux, animés par
l'Esprit Saint, donne à l'Eglise le courage de laisser de côté ses
vieux filets pour se mettre à pêcher en comptant sur la parole de
l'Eternel! Prions intensément pour elle. D'ailleurs, le Christ ne
nous a-t-il pas dit que même les mauvais parents ne refusent pas
le pain à ses enfants affamés. A plus fort titre, si imparfaits
qu'ils soient, Dieu ne se refuse pas à communiquer l'Esprit à ceux
qui la demandent avec une insistance passionnée".
Modérateurs et Rapporteurs des Circuli Minores
Cité
du Vatican, 7 octobre 2015 (VIS). Voici la liste publiée ce matin
par la Salle de Presse des Modérateurs et Rapporteurs des Circuli
Minores (groupes de travail linguistiques), qui ont entamé leurs
travaux hier après-midi:
MODERATEURS
Circulus
Gallicus A : Cardinal Gérald Cyprien Lacroix.
Circulus
Gallicus B : Cardinal Robert Sarah.
Circulus
Gallicus C : Mgr.Maurice Piat, CSSP.
Circulus
Anglicus A: Cardinal George Pell.
Circulus
Anglicus B : Cardinal Vincent Gerard Nichols.
Circulus
Anglicus C : Mgr.Eamon Martin.
Circulus
Anglicus D : Cardinal Thomas Christopher Collins.
Circulus
Italicus A : Cardinal Francesco Montenegro.
Circulus
Italicus B : Cardinal Edoardo Menichelli.
Circulus
Italicus C : Cardinal Angelo Bagnasco.
Circulus
Hibericus A : Cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, SDB.
Circulus
Hibericus B : Cardinal Francisco Robles Ortega.
Circulus
Germanicus : Cardinal Christoph Schönborn, OP.
RAPPORTEURS
Circulus
Gallicus A : Mgr.Laurent Ulrich.
Circulus
Gallicus B : P.Francois-Xavier Dumortier, SJ.
Circulus
Gallicus C : Mgr.Paul-André Durocher.
Circulus
Anglicus A : Mgr.Joseph Edward Kurtz.
Circulus
Anglicus B : Mgr.Diarmuid Martin.
Circulus
Anglicus C : Mgr.Mark Benedict Coleridge.
Circulus
Anglicus D : Mgr.Charles Chaput, OFM.Cap.
Circulus
Italicus A : P.Manuel Jesús Arroba Conde, CMF.
Circulus
Italicus B : Cardinal Mauro Piacenza.
Circulus
Italicus C : Mgr.Franco Giulio Brambilla.
Circulus
Hibericus A : Cardinal José Luis Lacunza Maestrojuán, OAR.
Circulus
Hibericus B : Mgr.Baltazar Enrique Porras Cardozo.
Circulus
Germanicus : Mgr.Heiner Koch.
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 7 octobre (VIS). Le Saint-Père a nommé:
Mgr.Carmelo
Cuttitta, Evêque de Ragusa (superficie 1.029, population 222.756,
catholiques 214.913, prêtres 129, diacres 8, religieux 253), en
Italie. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Palermo (Italie), il
succède à Mgr.Paolo Urso, dont la renonciation a été acceptée
pour limite d'âge.
Mgr.Luy
Gonzaga Nguyên Hùng Vj, Evêque de Kontum (superficie 25.240,
population 1.775.200, catholiques 300.649, prêtres 169, religieux
477), au Vietnam. L'Evêque élu, né en 1952 à Hanoï (Vietnam) et
ordonné prêtre en 1990, succède à Mgr.Michael Hoang Dúc Nghïa,
dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge. Licencié
en liturgie, jusqu'ici curé de paroisse, a été directeur de
séminaire et secrétaire de l'évêché.
L'Abbé
Peter Huýnh Vân Hai, Evêque de Vinh Long (superficie 6.772,
population 3.976.552, catholiques 199.404, prêtres 205, religieux
175), au Vietnam. L'Evêque élu, né en 1954 à Bén Tre (Vietnam)
et ordonné prêtre en 1994, était jusqu'ici Vice Recteur du grand
séminaire de Can Tho. Docteur en philosophie, il a été enseignant
et responsable diocésain des vocations.
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