CITE DU VATICAN, 23 OCT 2002 (VIS) - L'audience générale, tenue Place-St.Pierre, avait pour sujet le Psaume 85, "La prière adressée à Dieu dans l'affliction".
Le Saint-Père a rappelé d'emblée que ce psaume "s'ouvre sur un intense appel au Seigneur, dans lequel l'orant dit la confiance dans son amour", avant d'élever "un hymne plein de reconnaissance, qui est une profession de fois dans l'oeuvre du Salut que Dieu déploie envers les peuples".
"Contre toute tentation idolâtre -a-t-il ajouté-, l'orant proclame l'unicité totale de Dieu, puis exprime l'espérance selon laquelle un jour toutes les nations adoreront le Dieu d'Isra‰l. Cette perspective merveilleuse trouve son application dans l'Eglise du Christ qui a envoyé ses disciples enseigner toutes les nations. Personne ne peut offrir une libération pleine sinon le Seigneur de qui dépend toute créature, et envers lequel on doit être en adoration. Il manifeste ses oeuvres admirables dans le cosmos et dans l'histoire, qui témoignent de sa souveraineté absolue".
Après avoir rappelé que la traduction latine du verset attribue le qualificatif de saint au fidèle, Jean-Paul II a précisé que "le chrétien saint s'ouvre à l'universalité de l'Eglise en priant avec le Psalmiste, 'tous les peuples que tu as créé viendront devant toi, o Seigneur', repris en écho par saint Augustin: 'les nations du Seigneur unique sont un seul peuple, elles ne font qu'un'... Il y avait au début divers peuples, de nombreuses tribus, mais c'est maintenant un seul peuple".
"Dans cette lumière universelle, notre prière liturgique -a conclu le Pape- devient une louange, un chant de gloire, adressés au Seigneur de toutes les créatures".
AG;PSAUME 85;...;...;VIS;20021023;Mot:290
Articles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire