Cité du Vatican, 29 février 2012 (VIS). La trentième session du
Conseil d'administration de la fondation Jean-Paul II pour le Sahel
vient de se conclure à Rome. Sur les ondes de Radio Vatican,
Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum
duquel dépend la fondation, a signalé les différents projets financés en
2012 : « Nous dépasserons deux millions de US$ en aide à 200 projets
étalés sur les neuf pays de la région appartenant à la fondation. Il
s'agit principalement de lutter contre la désertification et la
sécheresse, de promouvoir la formation et l'irrigation ». Le retour de
la question sécheresse justifie ce type d'interventions, d'autant que le
manque d'aliments qu'entraîne le manque d'eau va atteindre un pic dans
les mois à venir. « La communauté internationale et certaines structures
catholiques tentent d'agir afin de prévenir la crise ».
Au Sahel, a précisé le Secrétaire de Cor Unum, l'Eglise est
minoritaire et, dans certains cas, « elle n'est représentée que par une
minuscule communauté dans un contexte caractérisé par l'islam ou les
religions traditionnelles... Comme le répète incessamment le Pape, la
foi se manifeste par les œuvres, et ce que nous parvenons à faire par la
charité, possible ou modeste que ce soit, constitue un témoignage du
Christ ». La fondation, a-t-il rappelé, est née après le premier voyage
africain de Jean-Paul II, qui avait été impressionné par les effets
tragiques de la sécheresse et de la désertification. Mise sur pied en
1984, la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel se consacre à la gestion
et à la protection des ressources naturelles de cette région
subsaharienne, à la lutte contre la sécheresse et la pauvreté, à un
développement rural qui implique les populations locales.
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