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lundi 15 septembre 2014

Le Pape marie vingt couples du diocèse de Rome


Cité du Vatican, 14 septembre 2014 (VIS). Ce matin, en la Basilique vaticane, le Pape François a célébré le mariage de vingt couples de son diocèse de Rome. Le Cardinal Vicaire Agostino Vallini et Mgr.Filippo Iannone, Vice Régent du diocèse et Directeur du centre pour la pastorale familiale du diocèse ont concélébré. Les couples que le Saint-Père a mariés ont eu des parcours plus ou moins longs: Certains ont déjà vécu ensemble, d'autres ont des enfants, d'autres se sont connus en paroisse. Le couple le plus jeune était constitué de personnes nées en 1986 et 1989 et le plus âgé de personnes nées en 1958 et 1965. Dans son homélie, le Pape, s'appuyant sur le récit biblique racontant la marche du peuple d'Israël dans le désert, sa longue traversée, a parlé du mariage comme d'un chemin de vie avec ses lumières et ses ombres au cours duquel la miséricorde et la grâce du Christ peuvent régénérer et réorienter la vie conjugale et familiale: "La première lecture nous parle du cheminement du peuple dans le désert. Pensons à ces gens en marche, guidés par Moïse, qui étaient surtout des familles, des pères, des mères, des enfants, des grands-parents, des hommes et des femmes de tout âge, beaucoup d’enfants, avec les vieux qui éprouvaient la fatigue… Ce peuple fait penser à l’Eglise en marche dans le désert du monde d’aujourd’hui, il fait penser au Peuple de Dieu, qui est composé en majorité de familles. Cela fait penser aux familles, à nos familles, en chemin sur les routes de la vie, dans l’histoire de chaque jour… Elle est incalculable la force, la charge d’humanité contenue dans une famille. Elle est constituée d’aide réciproque, d’accompagnement éducatif, des relations qui grandissent avec les personnes, du partage des joies et des difficultés… Mais, les familles sont le premier lieu où nous nous formons comme personnes et en même temps elles sont les briques pour la construction de la société".

Revenant au récit biblique, le Saint-Père a remarqué qu'à "un certain moment le peuple n’a plus supporté le voyage: Ils sont fatigués, l’eau manque et ils mangent seulement la manne, une nourriture prodigieuse, donnée par Dieu, mais qui en ce moment de crise semble insuffisante. Alors ils se lamentent et protestent contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait partir?... Il y a la tentation de revenir en arrière, d’abandonner le chemin. Cela fait penser aux couples d’époux qui ne supportent pas le voyage, le voyage de la vie conjugale et familiale. La fatigue du chemin devient une lassitude intérieure; ils perdent le goût du mariage, ils ne puisent plus l’eau de la source du sacrement. La vie quotidienne devient pesante, et bien des fois, écœurante. En ce moment de désarroi, dit la Bible, arrivent les serpents venimeux qui mordent les gens, et beaucoup meurent. Ce fait provoque le repentir du peuple, qui demande pardon à Moïse et lui demande de prier le Seigneur pour qu’il éloigne les serpents. Moïse supplie le Seigneur et celui-ci donne le remède: un serpent de bronze, suspendu à une hampe; quiconque le regarde sera guéri du venin mortel des serpents. Que signifie ce symbole? Dieu n’élimine pas les serpents, mais il offre un antidote: A travers ce serpent de bronze, fait par Moïse, Dieu transmet sa force de guérison, force de guérison qui est sa miséricorde, plus forte que le venin du tentateur. Jésus, comme nous l’avons entendu dans l’Evangile, s’est identifié à ce symbole: en effet, le Père, par amour, l’a donné aux hommes, lui, le Fils unique, pour qu’ils aient la vie. Et cet amour immense du Père pousse le Fils, Jésus, à se faire homme, à se faire serviteur, à mourir pour nous et à mourir sur une croix. A cause de cela, le Père l’a ressuscité et lui a donné la domination sur tout l’univers. Ainsi s’exprime l’hymne de l'épître de Paul aux Philippiens. Celui qui se confie à Jésus crucifié reçoit la miséricorde de Dieu qui guérit du venin mortel du péché".


"Le remède que Dieu offre au peuple vaut aussi, en particulier, pour les époux qui ne supportent pas le chemin et sont mordus par les tentations du découragement, de l’infidélité, de la régression, de l’abandon… A eux aussi, Dieu le Père donne son Fils Jésus, non pour les condamner, mais pour les sauver. S’ils se confient à lui, il les guérit par l’amour miséricordieux qui surgit de sa croix, par la force d’une grâce qui régénère et remet en chemin, sur la route de la vie conjugale et familiale. L’amour de Jésus, qui a béni et consacré l’union des époux, est en mesure de maintenir leur amour et de le renouveler quand humainement il se perd, se déchire, s’épuise. L’amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble, parce que le mariage, c’est cela, le cheminement ensemble d’un homme et d’une femme, dans lequel l’homme a la tâche d’aider son épouse à être davantage femme, et la femme a la tâche d’aider son mari à être davantage homme. C’est la tâche que vous avez entre vous. Je t’aime, et par cela je te fais plus femme. Je t’aime, et par cela je te fais plus homme. C’est la réciprocité des différences. Ce n’est pas un chemin simple, sans conflits, non, il ne serait pas humain. C’est un voyage exigeant, parfois difficile, parfois aussi conflictuel, mais c’est la vie! Et parmi cette théologie que nous donne la Parole sur le peuple en marche, aussi sur les familles en marche, sur les époux en marche, un petit conseil. Il est normal que les époux se disputent, c’est normal. Cela arrive toujours. Mais je vous conseille: ne jamais finir la journée sans faire la paix. Jamais. Un petit geste est suffisant. Et ainsi on continue à marcher. Le mariage est symbole de la vie, de la vie réelle, ce n’est pas une fiction! C’est le sacrement de l’amour du Christ et de l’Eglise, un amour qui trouve dans la Croix sa vérification et sa garantie. Je vous souhaite, à vous tous, un beau chemin, un chemin fécond. Et que l’amour grandisse. Je vous souhaite du bonheur. Il y aura les croix! Mais le Seigneur est toujours là pour nous aider à avancer".

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