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lundi 14 décembre 2015

Le Pape se rendra au sanctuaire de Guadalupe le 13 février


Cité du Vatican, 13 décembre 2015 (VIS). Hier après-midi, en la solennité de la bienheureuse Vierge de Guadalupe, Patronne de l'Amérique latine, le Saint-Père a célébré une messe, précédée d'un chapelet, dans la basilique vaticane. Quelques centaines de personnes ont participé à ces deux moments, provenant pour la majeure partie du continent américain, où la dévotion de la Vierge de Guadalupe s'étend de l'Alaska jusqu'à la Terre de feu. Dans son homélie, le Pape a souligné la miséricorde de Marie, demandant qu'à travers elle, nous entendions ce que Dieu nous demande. Il a d'abord cité les paroles du prophète Sophonie de la première lecture: Le Seigneur aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour; il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête. ''Ces paroles adressées à Israël peuvent aussi être rapportées à la Vierge Marie, à l'Eglise, et à chacun de nous, à notre âme aimée par Dieu d'un amour misécordieux. Oui, Dieu nous aime tant qu'il se réjouit et se complaît en nous. Il nous aime d'un amour gratuit, sans limite, sans rien attendre en retour. Le pélagianisme ne lui plaît pas. Cet amour miséricordieux est l'attribut le plus surprenant de Dieu, la synthèse où se trouve condensé le message évangélique, la foi de l'Eglise''. Il a aussi expliqué que le terme miséricorde est formé de deux mots: misère et cœur. Le cœur ''indique la capacité d'aimer; la miséricorde est l'amour qui embrasse la misère de la personne. C'est un amour qui sent notre indigence comme s'il s'agissait de la sienne, pour nous en libérer... Le Verbe s'est fait chair, le gnosticisme ne plaît pas davantage à Dieu qui a voulu partager toutes nos fragilités. Il a voulu expérimenter notre condition humaine, prenant sur sa Croix toutes les douleurs de l'existence humaine. Telle est la profondeur de sa compassion et de sa miséricorde... Aucun péché ne peut effacer sa proximité miséricordieuse, ni l'empêcher de mettre en œuvre sa grâce de conversion, à condition que nous l'invoquions. Plus encore, le péché fait resplendir avec une plus grande force l'amour de Dieu le Père qui, pour racheter l'esclave, a sacrifié son Fils. Cette miséricorde de Dieu nous parvient par le don de l'Esprit Saint... Si grands et graves que puissent être les péchés du monde, l'Esprit, qui renouvelle la face de la terre, rend possible le miracle d'une vie plus humaine, pleine de joie et d'espérance''.

Commentant la deuxième lecture, où l'apôtre Paul affirme: Le Seigneur est proche... ne soyez inquiets de rien, le Pape a ajouté: ''Il est proche ainsi que sa Mère. La miséricorde la plus grande du Seigneur réside en ce qu'il est au milieu de nous, en sa présence et compagnie. Il marche avec nous, nous montre le sentier de l'amour, nous relève quand nous tombons -et avec quelle tendresse le fait-il-, nous soutient dans nos peines, nous accompagne dans toutes les circonstances de notre existence. Il nous ouvre les yeux pour voir nos propres misères et celles du monde, mais en même temps nous comble d'espérance.... C'est la source de notre vie pacifiée et heureuse; rien ni personne ne peut nous voler cette paix et cette joie, malgré les souffrances et les épreuves de la vie. Le Seigneur, par sa tendresse, nous ouvre son cœur, nous ouvre son amour. Le Seigneur est allergique aux rigidités... Annoncer la Bonne nouvelle aux pauvres, comme Jean Baptiste, en accomplisant des œuvres de miséricorde, est une bonne façon d'attendre la venue de Jésus dans la Nativité''.


''Dans une des prières les plus chères au peuple chrétien, le Salve Regina, nous appelons Marie, mère de miséricorde -a ajouté le Saint-Père- Elle, qui a toujours vécu intimement unie à son Fils, sait mieux que personne ce qu'il veut: que tous les hommes se sauvent, et que personne ne manque jamais de la tendresse et de la consolation de Dieu. Confions à Marie les souffrances et les joies des peuples de tout le continent américain, qui l'aiment comme une mère, la reconnaissent comme patronne, sous le titre affectueux de Notre Dame de Guadalupe. Que la douceur de son regard nous accompagne en cette Année sainte, pour que tous nous puissions redécouvrir la joie de la tendresse de Dieu -a conclu le Pape-. Demandons-lui que cette année jubilaire soit une semence d'amour miséricordieux dans le cœur des personnes, des familles et des nations. Que nous devenions miséricordieux, et que les communautés chrétiennes sachent être des oasis et des sources de miséricorde, des témoins d'une charité qui n'admet pas les exclusions. Pour lui demander cela, d'une manière forte, je me rendrai à son sanctuaire pour la vénérer, le 13 février prochain. Ainsi, je lui demanderai tout cela pour l'Amérique latine, dont elle est particulièrement la Mère. Je lui adresserai la supplique de guider les pas de son peuple américain, peuple pélerin qui cherche la Mère de miséricorde, et je lui demanderai seulement une chose: de lui montrer son Fils Jésus''. Par la suite, au cours de la prière des fidèles, le Pape a prié pour ses parents, Mario et Regina, ''qui me donnèrent la vie et me transmirent la foi'', -a-t-il dit- et ''qui se sont mariés il y a exactement quatre-vingts ans aujourd'hui''. Comme l'an passé, à la fin de la messe, fut chantée La Guadalupana, chant à la Vierge de Guadalupe connu dans le monde entier.

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