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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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jeudi 9 février 2012

PRIERE FINALE DE JESUS



Cité du Vatican, (VIS). La catéchèse de l'audience générale a eu pour sujet la prière de Jésus mourant, rapportée par Marc et Mathieu. Dans leur récit, a d'abord affirmé le Pape, cette prière et ce « cri de Jésus constituent la conclusion de trois heures de ténèbres tombées sur terre après midi, lesquelles faisaient suites aux trois autres heures passées depuis le début de la crucifixion... Ce sont les ténèbres de la mort dans laquelle le Fils s'immerge pour apporter la vie par son sacrifie d'amour... Dans la tradition biblique, les ténèbres ont une double signification, comme signe de la présence active du mal, mais aussi comme présence active d'un Dieu en mesure de vaincre tout mal... Devant les insultes de toute sorte, et les ténèbres qui descendent au moment où la mort vient, Jésus crie sa prière en montrant qu'au-delà de la souffrance et de la mort auxquelles il semble avoir été abandonné par Dieu, il ressent la présence du Père qui approuve ce sacrifice suprême d'amour qu'est l'offrande totale de soi, même si aucune voix ne descend alors du ciel ».
Mais que signifie la prière criée au Père, s'est demandé Benoît XVI, ce « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ». Ces paroles de Jésus « constituent l'ouverture du psaume 22, dans lequel le psalmiste exprime devant Dieu le tiraillement entre se sentir abandonné et la certitude de la présence divine... Le psalmiste parle de cri pour exprimer la souffrance de sa prière à un Dieu apparemment absent. C'est le moment où l'angoisse débouche sur une prière criée. Ceci se produit dans notre rapport avec le Seigneur lors des situations les plus douloureuses, lorsqu'il semble ne pas nous entendre. Nous ne devons rien craindre et lui confier ce qui pèse sur nos cœurs. N'ayons pas peur de lui crier notre souffrance... Jésus prie au moment de l'ultime refus des hommes, au moment de l'abandon. Mais il prie, avec la certitude de la présence du Père... Ceci fait naître en nous une question : Comment est-il possible qu'un Dieu aussi puissant n'intervienne pas pour arracher son fils à une aussi terrible épreuve? Il faut comprendre que la prière de Jésus n'est pas le cri de qui tombe dans le désespoir de la mort, ni celui d'une personne qui se sait abandonnée. Il fait sien le psaume où Israël souffre et se charge de la peine de tous les hommes qui souffrent de l'oppression du mal. Il les porte tous au cœur de Dieu dans la certitude que son cri sera exaucé avec la résurrection... Il souffre en communion avec nous et pour nous, en vertu de l'amour et de la rédemption et de la victoire qu'il porte déjà en lui ».
« Les personnes présentes au pied de la croix de Jésus ne comprennent pas et pensent que son cri s'adresse à Elie... Nous aussi nous, comme nous le disons en prière, sommes face à la souffrance et au silence de Dieu...mais aussi face à la résurrection, réponse par laquelle il s'est chargé de nos souffrances pour nous aider à les supporter dans la certitude de la destruction... Dans la prière -a conclu le Saint-Père- nous offrons à Dieu nos croix quotidiennes, certains qu'il est présent et à notre écoute. Le cri de Jésus nous rappelle que la prière doit permettre de dépasser notre carcan personnel comme nos problèmes afin de nous ouvrir aux besoins qu'impliquent la souffrance d'autrui. La prière de Jésus mourant en croix nous montre comment prier avec amour pour nos frères en mal de vivre ou plongés dans des moments difficiles, qui souffrent ou se trouvent sans réconfort, afin qu'ils puissent eux aussi ressentir l'amour de Dieu qui ne nous abandonne pas ».

APPEL A LA SOLIDARITE




Cité du Vatican, (VIS). Après la catéchèse, le Pape a lancé un appel à la solidarité en faveur des victimes des intempéries : « Ces dernière semaines, le froid et la neige se sont abattus sur bonne partie de l'Europe, provoquant des morts et causant de multiples inconvénients et dégâts. Je tiens à exprimer ma proximité aux populations frappées, et invite à prier pour les victimes et leurs familles. J'encourage aussi la solidarité en faveur des personnes affectées par des événements tragiques, et qui ont besoin de secours généreux ».

COOPERER AVEC LES AUTORITES CIVILES



Cité du Vatican, (VIS). Hier après-midi, le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi a ouvert par un rapport le symposium organisé par l'Université pontificale Grégorienne sur les mesures de protection des mineurs et personnes vulnérables face au phénomène de la pédophilie. Reconnaissant qu'il s'agit pour les responsables ecclésiastiques d'une question délicate et prioritaire, il a redit l'importance à ne pas minimiser ce type de crimes et à rechercher parallèlement de meilleures solutions d'assistance aux victimes. D'où la formation de prêtes conscients et déterminés à l'éliminer de leur ministère. Le Cardinal a ensuite évoqué le motu proprio de Jean-Paul II Sacramentorum Sanctitatis Tutela, révisant la liste des crimes canoniques, dont l'abus sexuel sur mineur de la part du clergé. Le Pape actuel, a-t-il souligné, a eu un rôle essentiel dans la mise au point des nouvelles normes, et a soutenu l'approbation des mesures adoptées aux Etats-Unis. C'est pourquoi Benoît XVI ordonna en 2010 la promulgation d'un document révisé et plus strict. Afin d'aider les conférences épiscopales à se doter de normes spécifiques, la Congrégation pour la doctrine a adressé en mai dernier une circulaire indiquant l'obligation d'appliquer la discipline canonique aux prêtres coupables d'abus, en évaluant attentivement leur capacité à exercer leur ministère au sein des institutions ecclésiales, en élaborant des programmes pour les familles et les paroisses destinés à garantir la sécurité des enfants, en offrant également une assistance pastorale aux victimes le demandant. A ce propos, le Cardinal Levada a rappelé que nombre d'entre elles ont avant tout besoin de savoir que l'Eglise les écoute et comprend leur souffrance. Face à la gravité de ce qu'elles ont subi, les pasteurs doivent les accompagner sur le chemin de la guérison avec tous les moyens nécessaires. Ainsi a-t-il invité l'assistance à prendre exemple du Pape, qui a souligné la grande importance de l'écoute des victimes chaque fois qu'il s'est entretenu avec des groupes.

Ensuite, le Cardinal a rappelé aux évêques et supérieurs religieux « la nécessité d'évaluer attentivement la sélection des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse, celle de programmes de formation humaine, qui inclut une formation sexuelle adéquate. Puis il est revenu sur la coopération en la matière de l'Eglise avec les autorités civiles: «Cet élément n'est pas le moindre...car il faut reconnaître que l'abus sexuel sur mineur n'est pas qu'un délit canonique, mais aussi un crime relevant des lois pénales des juridictions civiles... L'Eglise a le devoir de respecter les exigences de loi relatives à la dénonciation des cas à l'autorité civile compétente ». En conclusion, il a souhaité que ce symposium soit source de connaissance et d'encouragement pour tous ceux qui oeuvrent à l'élimination de ce fléau dans la société toute entière.

mardi 7 février 2012

PRESENTATION DU MESSAGE


Cité du Vatican, (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Cor Unum, a présenté le message papal pour le carême, accompagné de Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, et de Mgr.Segundo Tejeda Muñoz, Sous Secrétaire. Ce document, a dit le Cardinal, est destiné à attirer l'attention des fidèles sur le bien du prochain, sur la communion, l'attention, la compassion et le partage avec nos frères qui souffrent ou sont dans l'indigence. Puis il a souligné un aspect de la vie chrétienne mis en évidence dans le message: la correction fraternelle. « La charité nous enseigne que nous n'avons pas qu'une responsabilité matérielle envers l'autre, mais aussi morale et spirituelle... Il est évident qu'une certaine idéologie, en exaltant les droits individuels, risque de provoquer un isolement de la personne, voire sa solitude... quand l'appel à la communion est niée au nom de l'individualisme, c'est notre humanité qui en pâtit, trompée par le mirage d'un impossible bonheur autonome. Nous devons nous aider les uns les autres en sachant que nous sommes responsables les uns les autres... L'action de l'Eglise dans le monde doit également être conduite à la lumière de la correction sous le signe de la vérité et de la charité... On pense parfois  que c'est l'appétit de pouvoir ou la nostalgie qui justifieraient les préoccupations de l'Eglise, et son opposition franche à certaines manifestations de la culture ambiante, alors qu'elle ne veut que le bien de l'homme et du monde. Son action ne s'inspire ni de la condamnation ni de la récrimination, mais de la justice et de la miséricorde qui implique d'appeler les choses par leur nom. C'est pourtant ainsi qu'on découvre les racines du mal, qui attirent souvent l'homme contemporain. Il s'agit de la mission prophétique de l'Eglise ».
 
« Dans l'Ancien Testament, le prophète est l'homme appelé par Dieu à annoncer au peuple la volonté divine... Il est clair que la revendication d'une plus grande justice sociale fait partie de la mission de l'Eglise...qui ne peut se taire face à tant de personnes mourant du manque de l'indispensable alors que d'autres s'enrichissent de l'exploitation d'autrui... L'avidité est à la base de la crise, avec la recherche effrénée de l'argent hors de tout scrupule et d'attention à qui n'a rien... C'est pécher, et l'Eglise est prophétique lorsqu'elle dénonce un péché qui blesse l'individu comme la société ». Le Pape, a ensuite dit le Cardinal Sarah, va encore plus loin en affirmant que « l'Eglise est prophète en ce monde pour dénoncer aussi l'absence de Dieu... Notre société sécularisée vit et s'organise sans tenir compte de Dieu, se plongeant dans une pauvreté plus tragique que la pauvreté matérielle, une pauvreté qui implique le rejet de Dieu de la vie socio-économique, la révolte contre les lois divines et naturelles... La première responsabilité de l'Eglise est de rappeler à chaque génération le caractère fondamental de la dimension spirituelle. Le prophète d'aujourd'hui doit dire au monde que Dieu est présent, et que sans son encouragement à la solidarité et au partage, la vie s'éteint et la fraternité se dissout dans le vide de l'utopie. L'homme a une vocation surnaturelle et une conscience dans laquelle Dieu parle et avec laquelle il doit lui répondre... Le message de carême entend secouer les consciences face aux droits et devoirs de nos frères, face aussi à notre devoir envers les droits de Dieu. Ceci ne peut se faire que dans la communion chrétienne, où règne le principe de réciprocité et de correction fraternelle, en vue du salut eschatologique de l'homme au-delà de son bien matériel ».

MESSAGE DE CAREME


Cité du Vatican, (VIS). Ce matin a été diffusé le message de Benoît XVI pour le carême, dont le titre, «Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » est tiré de l'Epître aux hébreux. En voici les passages saillants :
« Le Carême nous offre encore une fois l’opportunité de réfléchir sur ce qui est au cœur de la vie chrétienne : la charité. En effet, c’est un temps favorable pour renouveler, à l’aide de la Parole de Dieu et des Sacrements, notre itinéraire de foi, aussi bien personnel que communautaire...  Faisons attention , la responsabilité envers le frère. Le premier élément est l’invitation à faire attention … Le verbe qui ouvre cette exhortation invite à fixer le regard sur l’autre, tout d’abord sur Jésus, et à être attentifs les uns envers les autres, à ne pas se montrer étrangers, indifférents au destin des frères. Souvent, au contraire, l’attitude inverse prédomine: l’indifférence, le désintérêt qui naissent de l’égoïsme dissimulé derrière une apparence de respect pour la sphère privée... Aujourd’hui aussi, Dieu nous demande d’être les gardiens de nos frères, d’instaurer des relations caractérisées par un empressement réciproque, par une attention au bien de l’autre et à tout son bien. Le grand commandement de l’amour du prochain exige et sollicite d’être conscients d’avoir une responsabilité envers celui qui, comme moi, est une créature et un enfant de Dieu: le fait d’être frères en humanité et, dans bien des cas, aussi dans la foi, doit nous amener à voir dans l’autre un véritable alter ego, aimé infiniment par le Seigneur. Si nous cultivons ce regard de fraternité, la solidarité, la justice ainsi que la miséricorde et la compassion jailliront naturellement de notre cœur ». 
« L’attention à l’autre comporte que l’on désire pour lui ou pour elle le bien, sous tous ses aspects, physique, moral et spirituel. La culture contemporaine semble avoir perdu le sens du bien et du mal, tandis qu’il est nécessaire de répéter avec force que le bien existe et triomphe, parce que Dieu est le bon, le bienfaisant Le bien est ce qui suscite, protège et promeut la vie, la fraternité et la communion. La responsabilité envers le prochain signifie alors vouloir et faire le bien de l’autre, désirant qu’il s’ouvre lui aussi à la logique du bien, s’intéresser au frère veut dire ouvrir les yeux sur ses nécessités. L’Ecriture met en garde contre le danger d’avoir le cœur endurci par une sorte d’anesthésie spirituelle qui rend aveugles aux souffrances des autres. L’évangéliste Luc rapporte deux paraboles de Jésus dans lesquelles sont indiqués deux exemples de cette situation qui peut se créer dans le cœur de l’homme: la parabole du bon Samaritain et la parabole du mauvais riche... Dans les deux cas, nous avons à faire au contraire du prêter attention, du regarder avec amour et compassion. Qu’est-ce qui empêche ce regard humain et affectueux envers le frère? Ce sont souvent la richesse matérielle et la satiété, mais c’est aussi le fait de faire passer avant tout nos intérêts et nos préoccupations personnels. Jamais, nous ne devons nous montrer incapables de faire preuve de miséricorde à l’égard de celui qui souffre; jamais notre cœur ne doit être pris par nos propres intérêts et par nos problèmes au point d’être sourds au cri du pauvre... Rencontrer l’autre et ouvrir son cœur à ce dont il a besoin sont une occasion de salut et de béatitude ».
« Prêter attention au frère comporte aussi la sollicitude pour son bien spirituel. Je désire rappeler ici un aspect de la vie chrétienne qui me semble être tombé en désuétude: la correction fraternelle en vue du salut éternel. En général, aujourd’hui, on est très sensible au thème des soins et de la charité à prodiguer pour le bien physique et matériel des autres, mais on ne parle pour ainsi dire pas de notre responsabilité spirituelle envers les frères. Il n’en est pas ainsi dans l’Eglise des premiers temps... Le Christ lui-même nous commande de reprendre le frère qui commet un péché... La tradition de l’Eglise a compté parmi les œuvres de miséricorde spirituelle celle d’admonester les pécheurs . Il est important de récupérer cette dimension de la charité chrétienne. Il ne faut pas se taire face au mal. Je pense ici à l’attitude de ces chrétiens qui, par respect humain ou par simple commodité, s’adaptent à la mentalité commune au lieu de mettre en garde leurs frères contre des manières de penser et d’agir qui sont contraires à la vérité, et ne suivent pas le chemin du bien... Dans notre monde imprégné d’individualisme, il est nécessaire de redécouvrir l’importance de la correction fraternelle, pour marcher ensemble vers la sainteté... Il est donc très utile d’aider et de se laisser aider à jeter un regard vrai sur soi-même pour améliorer sa propre vie et marcher avec plus de rectitude sur la voie du Seigneur ».
« Les uns aux autres, le don de la réciprocité. Cette garde des autres contraste avec une mentalité qui, réduisant la vie à sa seule dimension terrestre, ne la considère pas dans une perspective eschatologique et accepte n’importe quel choix moral au nom de la liberté individuelle. Une société comme la société actuelle peut devenir sourde aux souffrances physiques comme aux exigences spirituelles et morales de la vie. Il ne doit pas en être ainsi dans la communauté chrétienne... Les disciples du Seigneur, unis au Christ par l’Eucharistie, vivent dans une communion qui les lie les uns aux autres comme membres d’un seul corps. Cela veut dire que l’autre m’est uni de manière particulière, sa vie, son salut, concernent ma vie et mon salut. Nous abordons ici un élément très profond de la communion: notre existence est liée à celle des autres, dans le bien comme dans le mal, le péché comme les œuvres d’amour ont aussi une dimension sociale. Dans l’Eglise, corps mystique du Christ, cette réciprocité se vérifie: la communauté ne cesse de faire pénitence et d’invoquer le pardon des péchés de ses enfants, mais elle se réjouit aussi constamment et exulte pour les témoignages de vertu et de charité qui adviennent en son sein... Tout chrétien peut exprimer sa participation à l’unique corps qu’est l’Eglise. Faire attention aux autres dans la réciprocité c’est aussi reconnaître le bien que le Seigneur accomplit en eux et le remercier avec eux des prodiges de grâce que le Dieu bon et tout-puissant continue de réaliser dans ses enfants.
« pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes, marcher ensemble dans la sainteté. Cette formule nous pousse à considérer l’appel universel à la sainteté... Le temps qui nous est accordé durant notre vie est précieux pour découvrir et accomplir les œuvres de bien, dans l’amour de Dieu. De cette manière, l’Eglise elle-même grandit et se développe pour parvenir à la pleine maturité du Christ. C’est dans cette perspective dynamique de croissance que se situe notre exhortation à nous stimuler réciproquement pour parvenir à la plénitude de l’amour et des bonnes œuvres. Malheureusement, la tentation de la tiédeur, de l’asphyxie de l’Esprit, du refus d’« exploiter les talents » qui nous sont donnés pour notre bien et celui des autres demeure. Nous avons tous reçu des richesses spirituelles ou matérielles utiles à l’accomplissement du plan divin, pour le bien de l’Eglise et pour notre salut personnel. Les maîtres spirituels rappellent que dans la vie de la foi celui qui n’avance pas recule... Face à un monde qui exige des chrétiens un témoignage renouvelé d’amour et de fidélité au Seigneur, tous sentent l’urgence de tout faire pour rivaliser dans la charité, dans le service et dans les œuvres bonnes. Ce rappel est particulièrement fort durant le saint temps de préparation à Pâques».

PROTECTION ET SOUTIEN AUX VICTIMES


Cité du Vatican, (VIS). Hier après-midi près l'Université pontificale Grégorienne s'est ouvert un symposium international intitulé «Vers la guérison et le changement ». Il réunit jusqu'au 9 février des évêques et supérieurs religieux engagés dans la mise en œuvre de la protection des mineurs et personnes vulnérables face aux abus sexuels. A l'occasion de l'ouverture des travaux par le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été lu le message adressé par le Secrétaire d'Etat. Rappelant que le Pape a souvent affirmé le caractère prioritaire représenté au sein de l'Eglise par l'attention aux victimes, le Cardinal Bertone écrit : Il faut « accompagner ceci d'un profond renouveau de la communauté chrétienne à chacun de ses niveaux... C'est pourquoi il appuie et encourage tous les efforts destinés à répondre de manière évangélique à la nécessité de garantir aux enfants et autres personnes vulnérables une assistance ecclésiale pour leur croissance spirituelle. Le Pape soutient les participants dans leur action destinée à diffuser dans l'Eglise une solide culture de protection et de soutien à ces victimes d'abus ». Benoît XVI prie le Seigneur pour que ce symposium favorise une « réponse véritablement chrétienne à la tragédie des abus sexuels commis sur des mineurs ».

lundi 6 février 2012

DECLARATION DU GOVERNORAT VATICAN


CITE DU VATICAN, 4 FEV 2012 (VIS). Voici la déclaration diffusée ce midi par le Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican, signée de son Président Mgr.Giuseppe Bertello, du Président émérite le Cardinal Giovanni Lajolo, du Secrétaire général Mgr.Giuseppe Sciacca, et de l'ancien Secrétaire général adjoint Mgr.Giorgio Corbellini:

"1. La publication abusive des deux lettres de Mgr.Carlo Maria Viganò, la première adressée au Pape le 27 mars 2011, la seconde au Cardinal Secrétaire d'Etat le 8 mai suivant, est source de vive amertume pour le Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican. Les affirmations qu'elles contiennent donnent l'impression qu'au lieu d'être un organe de gouvernement responsable, le Governorat serait une entité à laquelle on ne peut se fier, à la merci de forces obscures. Après un examen attentif du contenu des deux missives, la Présidence du Governorat estime de son devoir de déclarer publiquement que ces affirmations sont le fruit d'évaluations erronées, ou basées sur des suppositions qu'aucune preuve n'a pu étayer et que les principales personnalités appelées à témoigner, ont ouvertement démenties. Sans entrer dans le vif de chaque affirmation, la Présidence désire attirer l'attention sur un certain nombre d'éléments certifiés.

2. D'abord approuvés par la Commission pontificale pour l'Etat de la Cité du Vatican, le bilan et le budget du Governorat sont soumis à la Préfecture des Affaires économiques du Saint-Siège, qui les examine avant de les soumettre à un collège d'auditeurs internationaux. La Préfecture a d'ailleurs la possibilité d'examiner, à tout moment et sans préavis, la documentation de tous les Services du Governorat dans suivi de sa gestion.

3. Comme on le sait, les investissements financiers du Governorat, confiés à des gestionnaires externes, ont essuyé des pertes importantes lors de la grande crise internationale de 2008. Selon les critères comptables établis par la Préfecture des Affaires économiques en conformité aux critères adoptés en Italie, ces pertes ont été distribuées sur l'exercice 2009 qui a ainsi enregistré un déficit de 7.815.000 euro. Il faut par ailleurs relever que, indépendamment des pertes financières, la gestion du Governorat est demeurée positive. On est ainsi passé d'un déficit de 7.815.000 euro en 2009 à un excédent de 21.043.000 euro en 2010, et cela grâce à deux facteurs principaux: la gestion des investissements financiers, confiée en 2009 par le Cardinal Président de l'Administration du patrimoine du siège apostolique à sa section extraordinaire, et surtout aux excellents résultats des Musées du Vatican.

4. Les travaux d'une certaine importance, telle la restauration en cours de la colonnade de la Place St.Pierre ou la construction de la fontaine St.Joseph des jardins, sont adjugés à la suite d'un appel d'offre sous le contrôle d'une commission spéciale constituée au cas par cas par le Cardinal Président. Pour les travaux moins importants, la Direction des services techniques se sert de son propre personnel ou d'entreprises qualifiées, bien connues, sur la base des tarifs en vigueur en Italie.

5. La Présidence du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican exprime sa totale confiance et son estime aux membres du Comité de finance et de gestion, qu'elle remercie de leur précieuse contribution. Outre un professionnalisme reconnu, ils opèrent sans aucune charge pour le Governorat, qui espère pouvoir continuer à faire appel à leurs compétences. La Présidence confirme par ailleurs sa totale confiance dans les Directions et divers collaborateurs, puisque, après un examen approfondi, soupçons et accusations se sont révélés aussi infondés que l'information, fausse et ridicule, propagée par un journalisme dénué de sérieux, selon laquelle on aurait procédé à des écoutes téléphoniques dans le cadre d'une procédure administrative et disciplinaire!

6. La Présidence est bien conscience du fait que la gestion du Governorat, déjà efficiente et bénéficiaire, peut être perfectionnée, conformément aux recommandations de la société de gestion McKinsey, consultée en 2009 par le Cardinal Président sur proposition du Comité de finance et gestion. La mise en oeuvre des suggestions de la société McKinsey, qui est en cours, se poursuivra dans le même esprit, tandis que la transparence et la rigueur, adoptées par la Présidence précédente, seront poursuivies, avec le même engagement et la même sérénité, par l'équipe actuelle.

7. Le Governorat tout entier, Présidence, directeurs, chefs de service, employés et ouvriers, entend réaffirmer sa ferme volonté de continuer à déployer ses efforts pour servir le Pape, en totale fidélité et intégrité, conscient du grand honneur et des hautes responsabilités que ce service implique".
SCV/                                         VIS 20120206 (740)

ANGELUS DOMINICAL


CITE DU VATICAN, 5 FEV 2012 (VIS). Ce midi, avant de réciter l'angélus, Benoît XVI a commenté l'Evangile du jour, qui rapporte la guérison par Jésus de la belle-mère de Pierre et d'autres malades de Capharnaüm: "Les quatre Evangiles concordent pour attester que la libération des maladies et des infirmités était avec la prédication la principale activité publique de Jésus..., venu pour vaincre le mal à la racine. Les guérisons opérées par le Christ constituent une anticipation de sa victoire sur le mal opérée par sa mort et sa résurrection. Un jour Jésus a dit que ce ne sont pas les personnes saines mais les personnes malades à avoir besoin du médecin, faisant référence aux pécheurs qu'il était venu sauver. Ceci dit, la maladie est une condition typique de la nature humaine, dans laquelle nous constatons ne pas être autosuffisants et avoir besoin d'autrui. On pourrait dire paradoxalement que la maladie peut constituer un moment salutaire permettant de faire l'expérience de l'aide des autres mais aussi de l'attention aux autres. Certes, elle représente toujours une épreuve, qui peut être longue et pénible. Lorsque la guérison ne vient pas et les souffrances se prolongent, nous pouvons nous trouver écrasés et isolés, entrer en dépression face à une situation inhumaine. Comment agir devant l'agression du mal? Certainement par le biais de soins appropriés, la médecine ayant fait grâce à Dieu de grands progrès. Mais la Parole nous enseigne qu'il existe une attitude fondamentale pour faire face à la maladie, la foi en Dieu et dans sa bonté... Y compris devant la mort, la foi peut rendre possible ce qui est humainement impossible. Mais la foi en quoi? En l'amour de Dieu. Telle est la réponse qui détruit radicalement le mal... Nous connaissons tous des personnes ayant supporté de terribles souffrances parce que Dieu leur donnait une profonde sérénité. Je pense à l'exemple récent de la bienheureuse Chiara Badani, fauchée dans sa jeunesse par un mal incurable. Tous, nous avons besoin de chaleur humaine et pour réconforter un malade, c'est une proximité sereine et sincère qui importe, plus que des paroles....Comme au temps de Jésus, présentons lui tous nos malades, certains qu'il voudra les guérir. Invoquons aussi l'intercession de Marie, en particulier dans les cas de situations de grande souffrance et abandon".  

 Après la prière mariale, le Saint-Père a rappelé que c'est aujourd'hui en Italie la Journée pour la vie, destinée à promouvoir la défense de la vie naissante et chacune des autres phases de l'existence humaine. Il a dit s'associer au thème choisi par les évêques, destiné à responsabiliser les jeunes en réaffirmant que la jeunesse se réalise dans l'accueil et dans l'amour de la vie. Puis il a salué les francophones en rappelant qu'on célèbrera samedi prochain la fête de Notre Dame de Lourdes, correspondant à la Journée mondiale du malade: "Avec tous ceux et toutes celles qui sont confrontés à la maladie, demandons à Dieu qu'il nous accorde la grâce de l'abandon, de la patience et de la confiance. Qu'avec l'aide de Notre Dame de Lourdes et de Bernadette nous puissions découvrir que le bonheur véritable n'existe qu'en Dieu". Puis il a dit aux polonais qu'il demandait au Seigneur de soutenir les malades, d'accompagner ceux qui les assistent, familles et personnel de santé. "La personne qui souffre doit toujours être entourée d'amour".
OP/                 VIS 20120206 (560)

AUDIENCES


CITE DU VATICAN, 6 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Mme Laurence Argimon-Pistre, Chef de la délégation de l'Union Européenne, venue présenter ses lettres de créance.

-Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AP/                              VIS 20120206 (50)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 6 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Edward John Weisenburger, Evêque de Salina (superficie: 69.087, population: 342.000, catholiques: 48.255, prêtres: 76, diacres: 7, religieux: 167), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1960 à Alton (USA) et ordonné prêtre en 1987, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse d'Oklahoma City (USA). Licencié en droit canonique, il a été curé de paroisses, vice chancelier de tribunal diocésain, vicaire général de diocèse et recteur de cathédrale.

  Samedi dernier, 4 février, il avait nommé l'Abbé Froilán Tiberio Casas Ortíz, Evêque de Neiva (superficie: 10.523, population: 470.000, catholiques: 447.000, prêtres: 82, religieux: 88), en Colombie. L'Evêque élu, né en 1948 à Chiquinquirá (Colombie) et ordonné prêtre en 1972, était jusqu'ici Recteur du grand séminaire diocésain de Tunja (Colombie). Il succède à Mgr.Ramón Darío Molina Jaramillo, OFM, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge. Licencié en philosophie et théologie, il a été curé de paroisses, enseignant et vicaire épiscopal.
NER:RE/                 VIS 20120206 (170)

vendredi 3 février 2012

FETE DE LA PRESENTATION



CITE DU VATICAN, 3 JAN 2012 (VIS). Hier après-midi en la Basilique vaticane, Benoît XVI a présidé les vêpres de la fête de la Présentation, qui rassemblaient les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique présents à Rome pour la Journée mondiale qui leur est consacrée. A l'homélie, après avoir rappelé que, selon la loi mosaïque, Marie et Joseph avaient présenté leur fils au Temple, le Pape a rapporté leur rencontre avec le vieillard Siméon et la prophétesse Anne, "qui reconnurent dans l'enfant le Messie annoncé". Dans la rencontre Marie et Siméon, "ce sont l'Ancien et le Nouveau Testament qui se rejoignent admirablement pour rendre grâce de cette lumière brillant dans les ténèbres. Empêchant la victoire des ténèbres, le Christ est cette lumière qui éclaire les peuples, et qui est la gloire d'Israël". Puis il a rappelé que cette fête a été choisie par Jean-Paul II en 1997 pour célébrer la vie consacrée, car la Présentation symbolise "l'offrande de sa propre vie par qui est appelé à représenter dans l'Eglise et dans le monde...les traits caractérisant Jésus, la virginité, la pauvreté et l'obéissance. Il est le consacré du Père. Dans cette fête, nous célébrons donc le mystère de la consécration, celle du Christ, celle de Marie, celle de tout ceux qui à leur suite se consacrent par amour pour le Royaume". Cette journée a une triple fonction: rendre grâce à Dieu pour le don d'un type de vie exprimant la sainteté de l'Eglise, et prier pour elle et les consacrés en communauté, diffuser ensuite les valeurs de la vie consacrée parmi les fidèles, en valorisant ceux qui ont choisi de suivre le Christ en mettant en pratique les conseils évangéliques. Enfin, elle permet aux personnes consacrées de renouveler leurs promesses et de raviver le sens de leur offrande de vie au Seigneur. "C'est ce que nous faisons aujourd'hui -a affirmé le Saint-Père- car c'est l'engagement de chaque jour de votre vie" de consacrés.  

  Puis il est revenu sur l'Année de la foi, qui s'ouvre en octobre et qui favorisera un renouveau intérieur. Les consacrés seront tout particulièrement appelés à "approfondir leur rapport à Dieu. Acceptés comme règle de vie, les conseils évangéliques renforcent la foi, l'espérance et la charité, qui nous unissent à Dieu. Cette proximité du Seigneur, qui doit être une priorité de vie, porte à une adhésion au Christ renforcée. Ceci a une influence positive sur chacune des formes d'apostolat existant au sein de l'Eglise. Et grâce aux divers charismes et à la fidélité au magistère", les personnes consacrées sont "des témoins de la foi et de la grâce crédibles pour le monde comme pour l'Eglise". Toutes doivent s'engager avec enthousiasme dans la nouvelle évangélisation. En conclusion, Benoît XVI a repris une prière dans laquelle Jean-Paul II demandait à Marie d'intercéder en faveur de "tous ceux qui ont reçu le don de la vie consacrée, afin qu'ils en témoignent par une existence transfigurée, en avançant dans la joie vers la patrie céleste, aux côtés de leurs frères et soeurs".
HML/                 VIS 20120203 (520)

CONSISTOIRE CARDINALICE


CITE DU VATICAN, 3 FEV 2012 (VIS). Ce midi a été diffusé le communiqué suivant: "A l'occasion du prochain consistoire, le Saint-Père a convoqué le Sacré Collège pour une journée de prière et de réflexion. Il se réunira sous sa présidence le 17 février, à 10 h dans la Salle du Synode. La session de l'après-midi s'ouvrira à 17 h par la récitation des vêpres. Le thème proposé de l'annonce évangélique, entre mission et nouvelle évangélisation, sera exposé par le Cardinal désigné Timothy Dolan, Archevêque de New York. Suivra une présentation de l'Année de la foi par Mgr.Salvatore Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Par ailleurs, pour raison de santé, le Cardinal désigné Karl Josef Becker, SJ, sera créé ailleurs et en privé".   
OP/                 VIS 20120203 (130)

AUDIENCES


CITE DU VATICAN, 3 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience onze prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique en visite Ad Limina:

-Mgr.Allen Henry Vigneron, Archevêque de Detroit, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Francis R.Reiss, Mgr.Donald F.Hanchon, Mgr.Michael J.Byrnes et Mgr.José Arturo Cepeda.

-Mgr.Bernard Anthony Hebda, Evêque de Gaylord.

-Mgr.Walter Allison Hurley, Evêque de Grand Rapids.

-Mgr.Paul Joseph Bradley, Evêque de Kalamazoo.

-Mgr.Earl Alfred Boyea, Evêque de Lansing.

-Mgr.Alexander King Sample, Evêque de Marquette.

-Mgr.Joseph Robert Cistone, Evêque de Saginaw.

  En fin d'après-midi, il devrait recevoir le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
AP:AL/                              VIS 20120202 (90)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 3 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Leslie Tomlinson, Evêque de Sandhurst (superficie: 45.195, population: 383.000, catholiques: 103.000, prêtres: 39, religieux: 51), en Australie. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Melbourne (Australie).
NER/                   VIS 20120203 (50)

jeudi 2 février 2012

CONNAISSANCE DE L'UNIVERS


CITE DU VATICAN, 2 FEV 2012 (VIS). Ce matin a été présentée près la Salle-de-Presse du Saint-Siège l'exposition intitulée "Histoires de l'autre monde" (Pise, Italie, du 10 mars au 1 juillet), organisée par la fondation Palazzo Blu, l'Observatoire astronomique vatican et l'Institut italien de physique nucléaire. Le P.José Gabriel Funes, SJ, Directeur de l'Observatoire a d'abord justifié le choix de Pise par sa place dans l'histoire de l'astronomie, ville natale de Galilée et du Cardinal Pietro Maffi que Pie X chargea en 1904 de réorganiser l'Observatoire astronomique vatican. Puis il a insisté sur la volonté de s'adresser en priorité aux jeunes, de manière à leur rendre accessible un savoir complexe et difficile à exposer sans superficialité, et a salué le travail fondamental des curateurs de l'exposition. Ensuite, M.Cosimo Bracci Torsi, Président de la fondation qui accueille la manifestation, a salué l'heureuse collaboration de scientifiques laïques et religieux, appartenant à des institutions scientifiques de renom mais très différentes. Agrémentée d'images spectaculaires et de pièces extraordinaires, tels des minéraux lunaires et martiens, cette exposition propose un parcours allant du système solaire et de la matière aux étoiles de notre galaxie et aux confins espace-temps aujourd'hui connus de notre univers. Quant à M.Antonio Masiero, son Vice Président, il a précisé que l'Institut italien de physique nucléaire avait participé à la manifestation en y apportant les résultats de sa recherche sur les origines et la structure de l'univers.
OP/                 VIS 20120202 (240)

AUDIENCES


CITE DU VATICAN, 2 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Le Cardinal Stanislaw Rylko, Président du Conseil pontifical pour les laïcs.

-Six prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique en visite Ad Limina:

    -Mgr.Dennis Marion Schnurr, Archevêque de Cincinnati, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Joseph R.Binzer.

    -Mgr.Richard Gerard Lennon, Evêque de Cleveland.

    -Mgr.Frederick Francis Campbell, Evêque de Columbus.

    -Mgr.Leonard Paul Blair, Evêque de Toledo.

    -Mgr.George Vance Murry, SJ, Evêque de Youngstown.

-Le Cardinal Giovanni Lajolo.
AP:AL/                              VIS 20120202 (90)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 2 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a:

-Accepté la renonciation de Mgr.Tomás Andrés Mauro Muldoon, OFM, à la charge pastorale du diocèse de Juticalpa (Honduras), présentée en conformité au canon 401,2 du CIC. Lui succède son Coadjuteur, Mgr.José Bonello, OFM.

-Nommé Mgr.Paul Lortie, Evêque de Mont-Laurier (superficie: 19.968, population: 95.256, catholiques: 77.340, prêtres: 35, diacres: 1, religieux: 58), au Canada. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Québec (Canada), il succède à Mgr.Vital Massé, dont la renonciation à la charge pastorale a été acceptée pour limite d'âge.

-Nommé Mgr.Luc-André Bouchard, Evêque de Trois-Rivières (superficie: 27.128, population: 248.274, catholiques: 245.108, prêtres: 173, diacres: 30, religieux: 540), au Canada. Jusqu'ici Evêque de Saint Paul in Alberta (Canada), il succède à Mgr.Martin Veillette, dont la renonciation à la charge pastorale a été acceptée pour limite d'âge.

-Nommé l'Abbé Luis José Rueda Aparicio, Evêque de Montelíbano (superficie: 11.500, population: 300.000, catholiques: 280.000, prêtres: 38, religieux: 31), en Colombie. L'Evêque élu, né en 1962 à San Gil (Colombie) et ordonné prêtre en 1989, était jusqu'ici Vicaire Général de ce même diocèse. Diplômé en théologie, il a été curé de paroisse, Recteur du séminaire de Caracas, Vice Recteur de l'Université de Caracas et Vicaire épiscopal.

-Nommé le P.Juan María Huerta Muro, OFM, Prélat de El Salto (superficie: 36.000, population: 387.200, catholiques: 328.300, prêtres: 27, religieux: 24), au Mexique. L'Evêque élu, né en 1962 à Guadalajara (Mexique), a émis ses voeux religieux en 1988 et a été ordonné prêtre en 1989. Il était jusqu'ici Ministre provincial de son ordre et Vicaire épiscopal du diocèse de Tijuana. Il a été maître des postulants de son ordre et Doyen du Presbyterium de Tijuana.

-Nommé l'Abbé Bulus Dauwa Johanna, Vicaire apostolique de Kontagora (superficie: 50.000, population: 1.534.000, catholiques: 32.934, prêtres: 36, religieuses: 18), au Nigeria. L'Evêque élu, né en 1970 à Vuroro (Nigeria) et ordonné prêtre en 1998, était jusqu'ici Secrétaire de l'Administrateur apostolique de cette même circonscription. Il a été curé de paroisse et a recouvert plusieurs responsabilités au sein du Vicariat.

-Nommé Mgr.José Manuel Romero Barrios, Auxiliaire de l'Evêque de Barcelona (Venezuela). L'Evêque élu, né en 1955 à Pariqaguán (Venezuela) et ordonné prêtre en  1979, était jusqu'ici Vicaire Général du diocèse de Barcelona (Venezuela). Licencié en théologie, il a été curé de paroisse, Recteur du petit séminaire diocésain, Recteur du séminaire inter-diocésain de Caracas et Vice Recteur de l'Université de Caracas, vicaire épiscopal de ce même diocèse.

-Nommé le P.Thimothée Bodika Mansiyai, PSS, Auxiliaire de l'Archevêque de Kinshasa (RD Congo). L'Evêque élu, né en 1962 à Kinshasa (RD Congo) et ordonné prêtre en 1990, était jusqu'ici Recteur du petit séminaire de ce même diocèse. Docteur en théologie, il a été recteur, professeur et aumônier de séminaires, Conseiller Général de son ordre.  

-Nommé l'Abbé Sébastien Muyengo Mulombe, Auxiliaire de l'Archevêque de Kinshasa (RD Congo). L'Evêque élu, né en 1958 à Bukavu (RD Congo) et ordonné prêtre en 1986, était jusqu'ici étudiant à l'Université de Louvain (Belgique). Diplômé en théologie, il a été professeur et Recteur d
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mercredi 1 février 2012

CONFIANCE EN LA DIVINE PROVIDENCE

CITE DU VATICAN, 1 FEV 2012 (VIS). Poursuivant son cycle, la catéchèse de l'audience générale Salle Paul VI a été consacrée à la prière de Jésus au Jardin des oliviers. Marc raconte qu'après la Cène, Jésus se rendit de nuit au Mont des oliviers pour prier. Il advint cette fois, a dit Benoît XVI, "quelque chose de nouveau car il ne désirait pas rester seul. Souvent il s'écartait de la foule et même de ses disciples" pour prier, tandis qu'au "Gethsémani il invita Pierre, Jacques et Jean à l'accompagner. Ils sont ceux qu'il avait amené avec lui lors de la transfiguration". Ce geste avait donc une signification spéciale. Il s'agissait "d'une requête de solidarité au moment où il sentait la mort s'approcher. Cette proximité dans la prière exprimait une syntonie à la veille de l'accomplissement de la volonté du Père. Elle invitait aussi chaque disciple à le suivre sur le chemin de la croix.

  A ce moment, rappelle le Pape, Jésus est envahi par la peur et l'angoisse. Il dit aux trois, Mon âme est triste à mourir. Restez avec moi et veillez, des paroles qui manifestent cette peur et cette angoisse dans la solitude "au moment où le dessein de Dieu s'accomplit. En elles se concentre l'horreur de l'homme face à sa mort, la certitude de son inéluctabilité, et le poids du mal sur nos vies". Après avoir demandé aux apôtres de veiller, il s'écarte d'eux "et tombe le visage à terre, selon un mode de prier exprimant l'obéissance à la volonté  du Père, un abandon total et confiant". Mais Jésus lui demande d'écarter si possible ce moment. "Ce n'est pas seulement la peur et l'angoisse humaine face à la mort mais la réaction du Fils qui voit l'immense quantité de mal qu'il lui faudra prendre sur lui, qu'il lui faudra combattre pour en anéantir le pouvoir". Puis il a dit que nous devons tous être capables de porter devant Dieu "nos peines et nos souffrances, notre engagement à la suivre au quotidien pour être chrétiens, malgré le poids du mal qui nous entoure, afin qu'il nous donne l'espérance et nous fasse sentir sa présence, qu'il nous offre la lumière nécessaire à avancer sur le chemin de la vie".

  Retournant à la prière de Jésus, le Saint-Père a alors évoqué trois passages révélateurs: Jésus s'adresse au Père en l'appelant Abba. "Ce rapport de Jésus avec le Père, fait de tendresse, d'affection et de confiance dans l'abandon". Dans sa prière ensuite, il "fait une demande dans laquelle apparaît le drame de sa volonté humaine face à la mort et au mal". Enfin, il adhère pleinement à la volonté divine... Jésus nous dit que c'est dans cette conformation de la volonté humaine à celle de Dieu que l'homme atteint sa vraie grandeur et devient divin... C'est ce qu'il accomplit au Gethsémani, où en fondant la volonté humaine à la volonté divine il fit naître l'homme véritable et la rédemption des hommes". Lorsque nous récitons le Pater, a ajouté Benoît XVI, "nous demandons au Seigneur de faire sa volonté au ciel comme sur terre, en reconnaissant qu'il existe une volonté de Dieu avec et pour nous, pour notre existence, qui doit être la référence de notre être et de notre volonté... La terre se fait ciel et lieu de l'amour, de la bonté, de la vérité et de la beauté divine, si la volonté de Dieu y est faite".

  Dans nos prières, a-t-il conclu, "il nous faut apprendre à mieux nous confier à la divine Providence, en demandant à Dieu la force de sortir de nous mêmes nous pour renouveler notre oui et répéter que sa volonté soit faite en conformant la notre à la sienne. Il s'agit d'une prière quotidienne car se confier à la volonté divine n'est pas chose aisée". Le récit évangélique montre que les disciples furent incapables de veiller. Demandons au Seigneur, a ajouté le Pape, "d'être capables de veiller avec lui dans la prière, de suivre sa volonté jour après jour même s'il s'agit de croix, de vivre de plus en plus intimement avec lui, afin d'apporter un peu du ciel de Dieu sur cette terre".

  Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les groupes linguistiques, et en particulier un groupe d'aumôniers militaires britanniques, des pèlerins venus de Hong Kong et d'Amérique latine, et les évêques de la communauté de Sant'Egidio provenant d'Europe, d'Asie et d'Afrique.  
AG/                                                            VIS 20120201 (740)

DECES DU CARDINAL BEVILACQUA


CITE DU VATICAN, 1 FEV 2012 (VIS). Le Pape a fait parvenir un télégramme de condoléance à Mgr.Charles Chaput, OFM.Cap, Archevêque de Philadelphia (USA), à la suite du décès hier à 88 ans de son prédécesseur le Cardinal Anthony Bevilacqua. Recommandant à Dieu l'âme du défunt, Benoît XVI y évoque ses années de ministère épiscopal et son engagement en faveur de la justice sociale et de la cure pastorale des immigrés, ainsi que sa notable contribution à la révision du code canonique après le concile Vatican II.
TGR/                                                     VIS 20120201 (100)

mardi 31 janvier 2012

INTENTIONS DE PRIERE POUR FEVRIER


CITE DU VATICAN, 31 JAN 2011 (VIS). L'intention générale de prière de Benoît XVI pour le mois de février est: "Pour que tous les peuples aient plein accès à l'eau et aux ressources nécessaires à leur subsistance quotidienne".

  Son intention missionnaire est: "Pour que le Seigneur soutienne l'effort des personnels de santé des régions les plus pauvres dans l'assistance aux personnes malades et âgées.
PRIERE/                   VIS 20120131 (70)
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