LIBERATION DES ECCLESIASTIQUES ENLEVES EN COLOMBIE

CITE DU VATICAN, 18 NOV 2002 (VIS) - Le Comité permanent de la Conférence épiscopale de Colombie a rendu public aujourd'hui un Message daté du 15 novembre, jour de la libération de Mgr.Jorge Enrique Jiménez Carvajal, Evêque de Zipaquir , Président du CELAM, et de l'Abbé Desiderio Orjuela, retenus otages depuis le 11 novembre.

Dans ce Message, le Cardinal Pedro Rubiano S enz, Archevêque de Bogot et Président de la Conférence épiscopale, et Mgr.Fabi n Marulanda L¢pez, Secrétaire général, écrivent que le séquestre des deux ecclésiastiques "a provoqué un important rejet et un élan de solidarité et de reconnaissance envers l'Eglise, en tant qu'institution permettant d'avancer sur le chemin de la réconciliation et de la paix".

La libération, comme on peut le lire dans ce message, a été possible "grâce à une prière ininterrompue. Nous exprimons (aussi) notre reconnaissance au Président de la République et à son gouvernement, aux forces de sécurité du pays et tout particulièrement à l'Armée et à la Police".

"La compréhension et la solidarité exprimées à travers des messages et des communiqués par tout le pays comme en provenance de l'étranger, ont souligné l'unité du peuple colombien et la foi des communautés chrétiennes, ainsi que sa confiance et son attachement envers l'Eglise. C'est à notre tour d'exprimer notre satisfaction pour la résolution de cette douloureuse situation, et nous souhaitons que le pays puisse très prochainement annoncer un accord qui mette fin au séquestre de nombreux colombiens".

Après avoir rappelé que la prise d'otage est "un acte détestable, un crime atroce, un délit qui viole les droits fondamentaux que sont la liberté, la vie, la dignité et la sécurité personnelle", les prélats écrivent qu'il "est du devoir de l'état et de la responsabilité de tous les citoyens de prévenir les formes extrêmes de ce délit. C'est pour cela que nous exhortons (les institutions) à affronter avec décision les phénomènes qui peuvent être à la base de comportements délictueux, comme la pauvreté, le ch“mage, l'injustice et la corruption, tout en condamnant toutes les manifestations de violence".

"Nous sommes solidaires avec toutes les personnes prises en otage. Nous leurs certifions que nous continuerons la lutte pour l'éradication d'un fléau qui les a privé de la joie de vivre dans la liberté. Nous concluons ce message en répétant notre appel à prier incessamment pour la paix en Colombie et pour la libération de toutes les personnes séquestrées"

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