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mardi 20 février 2007

CONSCIENCE CHRETIENNE ET DROIT A LA VIE

 


CITE DU VATICAN, 20 FEV 2007 (VIS). Ce midi près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a été présenté le Congrès international "Conscience chrétienne et droit à la vie", qui se déroulera au Vatican les 23 et 24 février sous les auspices de l'Académie pontificale pour la vie.

  Ont pris part à la conférence de presse Mgr.Elio Sgreccia, Président de l'Académie pontificale, Mgr.Anthony Fisher, Evêque auxiliaire de Sydney et Professeur près l'Institut Jean-Paul II de Sydney; de Mgr.Jean Laffitte, Vice-président de l'Académie et Professeur près l'Institut d'études Jean-Paul II sur le mariage et la famille; et de Mme Mónica López Barahona, Professeur près l'Institut de bioéthique de l'Université  Francisco de Vitoria de Madrid.

  Le Président de l'Académie a indiqué que le choix du thème répond à la nécessité de "former la conscience chrétienne face à ses questions, en expliquant ses références, sa nature et ses devoirs à la lumière de la foi malgré le dialogue utile avec les différents courant culturels".

  La question de l'objection de conscience, qui sera abordée le second jour, quoique "accompagnée de l'amour de la vérité et du respect d'autrui, n'est pas une fuite des responsabilités mais un témoignage constructif. Dans ce domaine de la vie et de la santé se manifestent aujourd'hui de nouveaux cas de figure devant lesquels médecins et corps médical doivent mettre en pratique l'objection".

  Ensuite, Mgr.Fisher s'est demandé ce qu'est et ce que n'est pas la conscience et son autorité morale.

  "Le concept chrétien traditionnel de conscience -a-t-il dit- est une perception naturelle des principes de base de la morale, de leur utilisation face à certains cas, et du jugement à leur appliquer... Pour ce, la conscience doit être bien étayé et bien formée".

  "L'autorité de l'Eglise est celle d'une maîtresse en moral et d'une formatrice informatrice des consciences quant à la transmission des avis du magistère, en harmonie totale avec la foi mais aussi dans le cadre de possibles désaccords... Un conflit est toujours possible entre l'Eglise maîtresse et la conscience personnelle... Comment peut-on le résoudre?".

  Dans ceux qui opposent leur conscience au Magistère...on trouve deux courants de pensée utiles: l'appel communautaire à réfléchir au sein du consensus moral et puis la raison pratique. Dans cette perspective, le Magistère n'est pas une source extérieure de la pensée morale à laquelle opposer la conscience privée, la moralité étant corps et âme avec une forme et une direction internes".

  Puis Mgr.Lafitte a évoqué le concept de tolérance qui, "cessant d'être l'expression de la classique vertu de prudence est aussi une vertu pratique, érigée en tolérance idéologique et élevé au rang de vertu théorique".

  "La tolérance idéologique -a t-il poursuivi- a toujours été liée à un concept individualiste de la conscience morale... Dans le meilleur des cas, les normes reçues par l'autorité morale, par la tradition sociale, par les instructions de l'autorité religieuse sont considérées comme des indications, sans doutes intéressantes, ou opinions qui stimulent la réflexion, mais dans tous les cas ces normes ne compromettent pas le sujet moral".

  Madame le Professeur López Barahona a alors rappelé que la personne "est un être libre qui établit son comportement et forge sa volonté sur une série de principes éthiques et/ou religieux. Le droit à l'objection de conscience se base sur la loyauté à ces principes".

 "Nous avons été témoins -a-t-elle dit- d'incessantes concessions faites à la recherche scientifique par les législateurs, concessions qui représentent le contraire d'un raisonnement qui voudrait consacrer la bioéthique comme une protection de la personne, alors qu'il s'agit de la rédaction de nouvelles concessions en faveur de la recherche biomédicale, même quand elle ne tient pas compte de la complète dignité de la vie humaine".
OP/CONGRES ACADEMIE VIE/SGRECCIA                                                                  VIS 20070220 (620)


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