CITE DU VATICAN, 6 NOV 2011 (VIS). Dimanche midi, le Saint-Père a récité l’angélus avec les pèlerins et fidèles réunis Place St.Pierre. Avant la prière mariale, il a brièvement commenté les lectures du jour qui, a-t-il dit, "nous invitent à prolonger notre réflexion sur la vie éternelle, commencée à l’occasion de la commémoration de tous les fidèles défunts. Il y a ici une nette différence entre celui qui croit et celui qui ne croit pas ou, pourrait-on aussi dire, entre celui qui espère et celui qui n’espère pas". Saint Paul rappelle aux chrétiens d’Ephèse qu’avant d’accueillir la Bonne Nouvelle, ils étaient sans espérance et sans Dieu dans le monde. En effet, la religion des grecs, les cultes et mythes païens, n’étaient pas en mesure d’apporter un éclairage sur le mystère de la mort, à tel point que l’on pouvait lire sur une inscription antique: Comme l’on tombe rapidement du néant vers le néant! Si nous enlevons Dieu, si nous enlevons le Christ, le monde retombe dans le vide et l’obscurité. Cela se retrouve aussi dans les expressions nihilistes contemporaines, un nihilisme souvent inconscient qui contamine malheureusement tant de jeunes".
Le Pape a aussi évoqué la parabole de l’Evangile de Matthieu, qui "parle de dix jeunes filles invitées à une fête de noces, symbole du Royaume des cieux, de la vie éternelle... Sur ces dix jeunes, cinq entrent à la fête car lorsque l’époux est arrivé, elles avaient assez d’huile pour allumer les lampes, et les cinq autres restent dehors car les insensées n’avaient pas pris d’huile. Que représente cette huile?... Saint Augustin et d’autres auteurs anciens l’interprètent comme un symbole d’amour, que l’on ne peut acheter, mais que l’on reçoit comme don, que l’on conserve en soi, et que l’on met en pratique par des actions. La vraie sagesse est de profiter de la vie terrestre pour accomplir des œuvres de miséricorde car, après la mort, cela ne sera plus possible. Lorsque nous serons réveillés au jugement dernier, tout aura lieu sur la base de l’amour que nous aurons pratiqué dans notre vie terrestre. Et cet amour est un don du Christ diffusé en nous par l’Esprit Saint. Celui qui croit en Dieu-amour porte en lui une espérance invincible, comme une lampe avec laquelle il peut traverser la nuit au-delà de la mort et rejoindre la grande fête de la vie. Enfin, le Saint-Père a invité les fidèles à apprendre de la Vierge Marie "à vivre et mourir avec l’espérance qui ne déçoit pas".
ANG/ VIS 20111107 (420)
Le Pape a aussi évoqué la parabole de l’Evangile de Matthieu, qui "parle de dix jeunes filles invitées à une fête de noces, symbole du Royaume des cieux, de la vie éternelle... Sur ces dix jeunes, cinq entrent à la fête car lorsque l’époux est arrivé, elles avaient assez d’huile pour allumer les lampes, et les cinq autres restent dehors car les insensées n’avaient pas pris d’huile. Que représente cette huile?... Saint Augustin et d’autres auteurs anciens l’interprètent comme un symbole d’amour, que l’on ne peut acheter, mais que l’on reçoit comme don, que l’on conserve en soi, et que l’on met en pratique par des actions. La vraie sagesse est de profiter de la vie terrestre pour accomplir des œuvres de miséricorde car, après la mort, cela ne sera plus possible. Lorsque nous serons réveillés au jugement dernier, tout aura lieu sur la base de l’amour que nous aurons pratiqué dans notre vie terrestre. Et cet amour est un don du Christ diffusé en nous par l’Esprit Saint. Celui qui croit en Dieu-amour porte en lui une espérance invincible, comme une lampe avec laquelle il peut traverser la nuit au-delà de la mort et rejoindre la grande fête de la vie. Enfin, le Saint-Père a invité les fidèles à apprendre de la Vierge Marie "à vivre et mourir avec l’espérance qui ne déçoit pas".
ANG/ VIS 20111107 (420)
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