CITE DU VATICAN, 26 JAN 2012 (VIS). Hier, pour le compte de l'Etat de la Cité du Vatican, le Saint-Siège a adhéré à la Convention internationale de l'ONU pour la répression du financement du terrorisme (1999) et à celle contre la Criminalité transnationale (2000). Il a de même ratifié la Convention contre le trafic des stupéfiants et substances psychotropes (1988), signée dès sa publication. Le Saint-Siège a avancé quelques réserves et posé quelques interprétations aux instruments de ratification et d'adhésion. Dans une note spécifique, Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, écrit qu'il s'agit "d'une nouvelle reconnaissance de l'engagement actif de la communauté des états à combattre la grand criminalité transnationale...au moyen d'instruments appropriés de coopération... Le Saint-Père rappelle que le terrorisme et la grande criminalité bafouent la dignité de la personne et menace le bien public de tout pays... Le Saint-Siège confirme donc sa volonté et son engagement pratique à collaborer en faveur de la paix et de la justice internationale avec tous les états de manière concrète, mais en harmonie avec sa nature et sa mission". Cette adhésion implique une adaptation des lois de l'Etat de la Cité du Vatican, entreprise par l'adoption d'une réglementation de la prévention et de la lutte contre le blanchiment d'argent provenant d'activités criminelles et destiné à financer le terrorisme. Les trois conventions favoriseront un haut niveau de coopération entre les tribunaux de l'Etat de la Cité du Vatican et ceux des autres états". Ceci, conclut Mgr.Mamberti, doit être "conforme au droit souverain qu'a tout état de s'abstenir de collaborer à des procédures d'autres tribunaux risquant de déboucher sur des formes de persécution personnelle, pour raisons politiques, religieuses, éthiques et autres... La décision de ce jour soutient une fois de plus la convergence entre la justice et la paix" et manifeste l'engagement du Saint-Siège au respect de la dignité humaine comme de la concorde entre personnes et peuples".
SS/ VIS 20120126 (330)
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