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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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jeudi 16 février 2012

SOUTIEN FINANCIER DU SAINT-SIEGE



Cité du Vatican, 16 février 2012 (VIS). Les 14 et 15 février, s'est tenue la réunion du Conseil cardinalice pour les questions économiques et administratives du Saint-Siège. Sous la présidence du Cardinal Secrétaire d'Etat, elle a regroupé les dirigeants de la Préfecture pour les affaires économiques, du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican, de l'Administration du Patrimoine et de Radio Vatican pour ce qui est de sa stricte compétence. Après lecture du bilan prévisionnel 2012 du Saint-Siège et de l'Etat du Vatican par Mgr.Giuseppe Versaldi, Président de la Préfecture pour les affaires économiques, les membres ont pu prendre la parole. Un communiqué de la Secrétairerie d'Etat précise que les Cardinaux ont salué favorablement les résultats présentés, tout en exprimant leur préoccupation face à la crise générale qui n'épargne pas le système économique vatican. C'est particulièrement clair pour le Saint-Siège, dont la source principale et irremplaçable de financement vient des fidèles. Le Conseil a dit sa gratitude pour le soutien qu'ils apportent, généralement de façon anonyme, au ministère universel du Pape, et les a encouragé à persévérer. Par ailleurs, les membres ont salué les efforts d'amélioration de la gestion des biens et ressources du siège apostolique.

ARROGANCE DE LA FINANCE ET DES MEDIA

Cité du Vatican, 16 février 2012 (VIS). Comme chaque année, Benoît XVI s'est rendu hier après-midi au grand séminaire de Rome, à l'occasion de la fête de la Vierge de la confiance. Pour y rencontrer les 190 séminaristes et leurs supérieurs. Après l'Evangile, il a prononcé une Lectio Divina centrée sur l'Epître aux Romains, dans laquelle Paul encourage la communauté à ne pas céder aux modes de ce monde et à se purifier afin de discerner la volonté de Dieu, bon, aimable et parfait : « On parle tant de l'Eglise ces temps ci et on dit tant de choses sur elle. Espérons que l'on parle aussi de sa foi et prions le Seigneur à cet effet. Le pouvoir du mal » se manifeste notamment à travers deux grands pouvoirs, bons et utiles en soit mais facilement manipulables, la finance et les media, qui deviennent souvent le contraire de leur raison d'être ». On voit aujourd'hui comment « le monde financier peut dominer l'homme. L'avoir et l'apparaître dominent le monde et le réduisent en esclavage... La finance n'est plus au service du progrès et du bien-être social, mais un pouvoir opprimant et presque divinisé ». Les croyants « se doivent pas se conformer car si l'avoir compte, ce qui compte avant tout est l'être. En vertu de la liberté des fils de Dieu, le chrétien ne doit pas se soumettre à ce pouvoir mais l'utiliser ». Pour ce qui est du pouvoir médiatique, le Pape a affirmé à ses hôtes qu'il existe « un grand besoin d'information et de connaissance du monde. Or, au bout du compte, c'est l'apparence offerte par ce pouvoir qui devient primordiale sur le réel. L'apparence qui submergeant la réalité des faits...l'homme n'est plus à la recherche de la vérité. Il veut d'abord apparaître. Face à cela, il y a aussi le non conformisme chrétien qui ne se contente pas de l'apparence et exige la vérité, la liberté véritable... Ce non conformisme nous protège et nous rend à la vérité. Prions le Seigneur de nous aider à être libres grâce à cette insoumission à la mode du monde, non contre le monde mais par amour du monde ».

COOPERATION EVANGELISATRICE

Cité du Vatican, 16 février 2012 (VIS). Le Pape a reçu ce matin le second symposium des évêques européens et africains, réuni depuis lundi pour réfléchir sur l'évangélisation, comme communion et coopération pastorale entre Afrique et Europe. Les participants se rendront demain au sanctuaire de la Ste.Face de Manoppello, dans les Abruzzes. « Rencontrer l'Eglise d'Afrique est toujours un moment de grâce pour l'Eglise d'Europe à cause de la joie et de l'espérance qui ressort des communautés ecclésiales africaines», a-t-il dit au début de son discours. « Il est également intéressant de voir comment, malgré bien des difficultés et des attentes de paix et de réconciliation, l'Eglise en Afrique est vivante, prête à partager sa foi ». Dans ces rapports entre Eglises, a poursuivi Benoît XVI, les évêques doivent « tenir compte du lien fondamental entre la foi et la charité, qui s'éclairent l'une l'autre dans la vérité. La charité favorise l'ouverture et le dialogue avec l'homme contemporain, en vue de lui porter concrètement le Christ et son amour pour chaque personne et chaque famille, en particulier si elles sont seules et pauvres ».
Le Pape a ensuite évoqué l'indifférence religieuse, « qui porte nombre de personnes à vivre comme si Dieu n'existait pas ou à se contenter d'une vague religiosité, dans l'incapacité d'envisager la question de la vérité et le devoir de la cohérence... Le poids du sécularisme est souvent hostile à la foi chrétienne... L'hédonisme a lui aussi contribué à faire entrer la crise des valeurs dans le quotidien... Un profond malaise sociale favorise le développement de phénomènes comme la pornographie et la prostitution... Il ne faut pas se décourager, mais en profiter pour relancer cette espérance qui » repose dans la certitude de ce que « le Ressuscité et toujours avec nous ». Et puis la famille doit être au cœur de l'attention des pasteurs. « Elle est la plus solide garantie du renouveau de la société », et le meilleur terreau des vocations ». Il convient donc d'avoir la plus grande attention à la sollicitation des vocations, sacerdotales en particulier. « La famille est également un cadre remarquable pour former les enfants et les jeunes. L'Europe comme l'Afrique ont besoin d'une jeunesse généreuse, responsabilisée vis à vis de l'avenir. Les institutions doivent comprendre qu'en elle réside l'avenir, et qu'il convient de lui éviter au maximum incertitudes et obscurités ».
« Dans la formation des générations nouvelles, la dimension culturelle revêt une grande importance... L'Eglise respecte toute expression de la vérité car la vérité vient toute entière de Dieu. Mais elle sait que la foi...ouvre l'esprit et le cœur de l'homme à la vérité primordiale qu'est Dieu. Nourrie par la foi, la culture porte à l'humanisme tandis que les fausses cultures conduisent à la déshumanisation dont l'Europe comme l'Afrique fournit de tristes exemples ». Ce symposium, a conclu le Saint-Père, est une excellente occasion de réfléchir sur les problèmes de l'Eglise en Europe comme en Afrique. S'ils ne manquent pas et sont parfois graves, ils prouvent aussi que l'Eglise et vivace, qu'elle grandit et qu'elle ne craint pas d'accomplir sa mission évangélisatrice. Pour ce, elle a besoin de la prière et de l'appui de tous les fidèles... Mais c'est aux évêques qu'a été confiée une responsabilité particulière. Leur sainteté personnelle doit bénéficier aux fidèles qu'ils sont tenus de servir. Leur vie de prière animera leur apostolat...et l'autorité morale soutenant l'exercice de leur pouvoir juridique ne dépendra que de leur sainteté de vie ».

mercredi 15 février 2012

PRIERE SUR LA CROIX

Cité du Vatican, 15 février 2012 (VIS). A l'audience générale, Benoît XVI a poursuivi sa catéchèse sur la prière, abordant cette fois ce que Jésus dit en croix avant de mourir, selon ce que rapporte Luc. A peine crucifié, alors que les soldats se partageaient ses vêtements, sa première phrase fut « Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font ». Cette première prière, a dit le Pape, « est une intercession de pardon adressée au Père en faveur de ses bourreaux ». Jésus fait état de l'ignorance dans laquelle sont les hommes. « Ceux qui le crucifient ne savent pas ce qu'ils font. L'ignorance est donc le motif invoqué par Jésus pour obtenir le pardon de Dieu, car cet état laisse ouvert le chemin de la conversion ». La seconde phrase, adressée au larron, « en vérité je te le dis, tu seras dès aujourd'hui avec moi en paradis ». Ainsi Jésus réaffirme que « la bonté de Dieu peut venir au tout dernier instant et que, malgré toute une vie d'erreur, une prière sincère trouve le Père disposé, lui qui attend toujours le retour du fils... Père, en toi je remets mon esprit . Ces ultimes paroles de Jésus sont une prière de confiance, pleine de la certitude de l'amour de Dieu. Comme pour tout homme, l'ultime prière de Jésus est dramatique mais à la fois d'une sérénité profonde, qui naît de la confiance dans le Père et de la volonté de s'en remettre à lui... Au moment où la vie le quitte, il scelle dans la prière sa décision ultime. S'étant laissé livrer aux hommes, Jésus est en fait dans les mains du Père, en qui il remet son esprit. Comme l'écrit Jean, ainsi tout a été accompli dans cet acte d'amour vécu jusqu'au bout... Ces dernières paroles de Jésus mourant en croix, nous disent comment prier tout en nous offrant à une confiance sereine et à une solide espérance. En demandant au Père de pardonner ses bourreaux, il nous invite à prier aussi pour qui nous a fait du mal ou du tort...afin que leur cœur puisse être illuminé. Il nous invite aussi à suivre la capacité de miséricorde et d'amour de Dieu envers l'homme... En se confiant totalement au Père à l'instant de la mort, Jésus nous dit que malgré la dureté des épreuves...et des souffrances, nous sommes solidement dans les mains de Dieu, dans ces mains qui nous ont créé et qui nous soutiennent tout au long de l'existence ».

SOUTENIR LES FAMILLES NOMBREUSES

Cité du Vatican, 15 février 2012 (VIS). Après la catéchèse, le Pape a d'abord salué l'association italienne des familles nombreuses, auxquelles il a dit qu'elle sont des témoignages de foi et d'optimisme « car sans enfants il n'y a pas d'avenir. J'espère qu'on développe de nouvelles initiatives sociales et législatives pour soutenir les familles nombreuses, qui sont la richesse et l'espérance d'un pays ». Puis il s'est adressé aux jeunes et aux malades, rappelant que c'était hier la fête des saints Cyrille et Méthode, qui diffusèrent la foi parmi les slaves : « Puisse leur témoignage vous aider à être vous aussi des apôtres de l'Evangile, des ferments d'un renouveau de vie personnel, familial et social ».

VISITE DE LA DELEGATION BRITANNIQUE

Cité du Vatican, 15 février 2012 (VIS).
Hier et aujourd'hui, Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, s'est entretenu avec la Délégation de ministres du Gouvernement britannique, guidée par Mme Sayeeda Hussain Warsi. Cette visite, précise un communiqué commun publié ce midi, fait suite à celle que Benoît XVI a effectué en Grande-Bretagne en septembre 2010, et marque le trentième anniversaire de relations diplomatiques l'année de la venue de Jean-Paul II au Royaume-Uni. Les membres de la délégation britannique ont également rencontré le Cardinal Secrétaire d'Etat avant d'être reçus par le Saint-Père :
« Le Saint-Siège et le Gouvernement britannique sont tombés d'accord sur la nécessité de renforcer les efforts internationaux en faveur du droit fondamental qu'est la liberté religieuse, et de son application, en vue de garantir partout dans le monde le respect de toutes les religions. Les deux parties entendent oeuvrer ensemble et en toute circonstance contre l'intolérance et la discrimination sous prétexte religieux.
 Le Saint-Siège et le Gouvernement britannique rappellent la nécessité d'un développement global, intégral et soutenable, fondé sur la centralité et la dignité de la personne humaine et la valeur de tout homme. Si d'importants progrès ont été accomplis ces dix dernières années dans la santé et le bien-être des gens, il existe encore bien des lacunes et des défis. Le chemin sera log et complexe avant de garantir à tous le développement intégral. Trop de personnes sont affamées ou privées de l'éducation et d'un travail digne. Trop de femmes meurent en couches. Face à cela nous avons le devoir commun de réaliser un cadre international, financier et commercial juste, et nous nous engageons en faveur d'un avenir meilleur pour l'humanité, en tenant tout particulièrement compte des plus pauvres.
En vue de la Conférence ONU sur le développement soutenable qui se tiendra à Rio en juin prochain, mais aussi du processus de mise ne œuvre de la convention-cadre ONU sur les mutations climatiques, nous partageons la conviction qu'un développement soutenable centré sur l'homme doit impliquer un renforcement l'inter-pénétration de l'économie, du social et de l'environnement. Inter-dépendants, ces axes se renforcent les uns les autres, notamment dans la lutte contre la pauvreté ou la gestion des changements climatiques.
Les parties partagent la volonté d'oeuvrer dans le cadre des Nations-Unies pour renforcer l'attention internationale sur la prévention des conflits et le désarmement, sur le contrôle des armements et leur prolifération, afin de protéger l'humanité en bâtissant un monde plus respectueux de la dignité humaine. C'est ainsi qu'elle espèrent une conclusion positive en juin de la négociation du traité sur le commerce des armes. Ce texte aura en effet une large application, comme les mesures qui sortiront de la seconde conférence de révision du programme ONU sur le trafic des armes légères.
 Le Saint-Siège et le Gouvernement britannique ont souligné l'importance des réformes politiques, économiques et sociales dans les pays nord-africains et proche-orientaux qui ont connu des changements. Elles permettront de garantir l'unité et le développement de chacun d'eux, tout en respectant les justes aspirations des peuples à la paix et à la stabilité. Il a été question du rôle que les chrétiens peuvent jouer et de l'importance du dialogue inter-religieux. Les deux parties espèrent en une reprise de négociations sincères entre israéliens et palestiniens en vue d'une paix durable, renouvelant en outre leur appel à la fin immédiate des violences en Syrie. Elles ont souligné la nécessité d'un coopération en mesure de dépasser la crise et de rétablir harmonie et unité du pays.
Tandis que se rapproche la Conférence de Londres sur la Somalie, le Saint-Siège et le Gouvernement britannique encouragent la communauté internationale à soutenir une stratégie cohérente pour de pays. Pour mettre fin à sa crise, il convient avant tout de protéger le bien-être des populations de la Corne de l'Afrique.
Le Gouvernement britannique salue le soutien du Saint-Père au processus de réconciliation en cours en Irlande du nord, en vue de constituer des institutions politiques stables et participatives pour un avenir de paix et de prospérité pour tous. Le Saint-Siège et le Gouvernement britannique estiment que le recours à la violence politique est inacceptable, qu'il doit être éliminé en faveur du dialogue qui, seul, peut apporter le bien-être à la communauté entière ».

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


Cité du Vatican, 15 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé :
-Mgr.Airton José dos Santos, Archevêque métropolitain de Campinas (superficie 2.133, population 1.789.000, catholiques 1.304.000, prêtres 175, diacres : 21, religieux 484), au Brésil. Il était jusqu'ici Evêque de Mogi das Cruzes (Brésil).
-Mgr.José Luiz Ferreira Salles, CSSR, Evêque de Pesqueira (superficie 10.065, population 441.000, catholiques 397.000, prêtres 40, diacres : 4, religieux 43), au Brésil. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Fortaleza (Brésil).

mardi 14 février 2012

MISE AU POINT DU P.LOMBARDI


Cité du Vatican, 14 février 2012 (VIS). Voici la Notre diffusée hier soir sur Radio Vatican par le P.Federico Lombardi, Directeur de la Salle de Presse, à propos de documents relatifs au Saint-Siège :
«Gardons tête froide, même si on ne doit plus s'étonner de rien. Le gouvernement américain a eu wikileaks et maintenant on a les Vatican leaks, ou fuite de documents, qui créé un climat de confusion et de défiance. Cela favorise une mauvaise presse du Saint-Siège et de son gouvernement, et au-delà de l'Eglise même. Il faut donc garder raison et calme, ce que peu de media font.
On est en présence de documents d'origine et d'importance diverse, se référent à des moments et des affaires diverses. Une chose le problème d'une meilleure gestion d'un organisme complexe comme le Governorat, autre chose la question des normes juridiques en discussion, sur lesquelles il y a naturellement des avis variés. Toute autre chose sont des textes délirants qu'aucune personne raisonnable ne saurait prendre au sérieux, comme celui parlant d'un complot contre le Pape. Tout ceci mis ensemble favorise la confusion.
Une information sérieuse devrait être en mesure d'évaluer et de trier les questions. Il est évident que les activités économiques du Governorat doivent être gérées avec rigueur, et que le IOR doive correctement appliquer les normes financières internationales contre le recyclage, ainsi que l'a clairement voulu le Pape. Par contre, et je le répète, l'histoire du complot relève du délire et ne mérite pas d'être pris au sérieux.
Il est déplorable que des documents réservés sortent illégalement du Vatican, et la responsabilité est partagée entre qui les passe et qui les reçoit pour s'en servir, certainement pas au nom de l'amour du vrai. Il faut donc résister et raisonner, sans glisser dans le fossé de l'amalgame, ainsi que le voudraient des personnes mal intentionnées. Comme le dit la sagesse humaine, plus forte est l'attaque plus importante est la chose en jeu. Aux larges attaques à propos des abus sexuels, l'Eglise a justement répondu par un clair et net renouveau, par une purification. Elle a repris la situation en main en mettant au point une rigoureuse stratégie de guérison et de prévention au profit de toute la société.
On sait qu'est également en cours un grand effort de transparence économique des institutions vaticanes. De nouvelles normes ont été adoptées et des rapports internationaux initiés en vue de leur contrôle d'activités. Or plusieurs des documents récemment diffusés tendent à discréditer cet engagement, ce qui constitue paradoxalement une raison supplémentaire d'aller de l'avant sans crainte. Qui espère décourager le Pape et ses collaborateurs se trompe et se fait des illusions.
Pour ce qui est des soi disant luttes de pouvoir en vue du futur conclave, je rappellerais que, à l'instar de tous ses prédécesseurs récents, le Pape est une personne d'une valeur spirituelle incontestée. Les Cardinaux ont cherché une personnalité méritant le respect du peuple de Dieu et en mesure de servir l'humanité au moyen d'une grande autorité morale et spirituelle. Parler de luttes de pouvoir découle de l'immoralité de qui les provoque et de qui les conduit dans l'incapacité de penser à autre chose. Heureusement, qui croit en Jésus-Christ sait que, quoiqu'en dise la presse, les préoccupations de qui assume des responsabilités dans l'Eglise sont les enjeux de l'humanité. En cela ils sont assistés par le Saint Esprit ».

DELEGATION BRITANNIQUE



Cité du Vatican, 14 février 2012 (VIS). Aujourd'hui début la visite d'une Délégation de ministres du Gouvernement britannique, à l'occasion du trentième anniversaire des relations diplomatiques entre le Royaume-Uni et le Saint-Siège. Guidée par Mme Sayeeda Hussain Warsi, représentante du Premier Ministre, elle comprend aussi l'Archevêque de Westminster. Les entretiens porteront principalement sur le dialogue inter-religieux, les droits humains et la situation internationale, l'environnement et les changements climatiques. Cet après-midi, Mme Warsi tiendra une conférence devant l'Académie pontificale ecclésiastique et le Corps diplomatique près le Saint-Siège, traitant de la place de la religion dans le débat politique et dans les realtions internationales. La délégation sera reçu demain par le Saint-Père.

BASILIQUE ST.AUGUSTIN



Cité du Vatican, 14 février 2012 (VIS). Le Pape figure parmi les personnalités finançant la restauration de la basilique St.Augustin d'Annaba (Algérie), entreprise l'an dernier. Cet édifice du début du siècle dernier domine les ruines d'Hippone, qui fut le siège du Père de l'Eglise. En style composite, elle fut conçue comme symbole de la dimension universelle de l'auteur des Confessions. C'est ce qu'a révélé sur Radio Vatican l'Evêque de Constantine-Hippone, Mgr.Paul Desfarges. L'opération est conduite par les autorités algériennes en collaboration avec la France, diverses institutions, bienfaiteurs et ordres religieux. Si la Papal Foundation est impliquée, le Pape a envoyé une contribution personnelle. Tout le monde connaît l'attachement de Benoît XVI à saint Augustin. La restauration de ce monument signifie aussi la réhabilitation d'un lieu, symbole de fraternité entre les deux rivages de la Méditerranée, entre chrétiens et musulmans, entre occident et islam, entre toutes les personnes en recherche de la vérité.

lundi 13 février 2012

MESSAGE POUR LA JOURNEE DE PRIERE POUR LES VOCATIONS


Cité du Vatican, 13 février 2012 (VIS). Aujourd'hui a été publié le Message du Saint-Père pour la XLIX Journée mondiale de prière pour les vocations qui aura lieu le 29 avril 2012, quatrième dimanche après Pâques. Benoît XVI y développe une réflexion sur "Les vocations, don de la charité de Dieu". Voici de larges extraits de ce message:
"La source de tout don parfait est Dieu Amour, Deus Caritas Est. Celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui. L’Ecriture raconte l’histoire de ce lien originel entre Dieu et l’humanité, qui précède la création elle-même... Nous sommes aimés par Dieu avant même de venir à l’existence! Mû exclusivement par son amour inconditionnel, Il nous a 'créés de rien' pour nous conduire à la pleine communion avec Lui... La vérité profonde de notre existence est ainsi contenue dans cet étonnant mystère: chaque créature, en particulier chaque personne humaine, est fruit d’une pensée et d’un acte de l’amour de Dieu, amour immense, fidèle, éternel. Découvrir cette réalité change véritablement notre vie en profondeur... Il s’agit d’un amour sans réserve qui nous précède, nous soutient et nous appelle tout au long du chemin de la vie et qui s’enracine dans l’absolue gratuité de Dieu. Se référant en particulier au ministère sacerdotal, mon prédécesseur Jean-Paul II affirmait que 'tout acte ministériel...pousse à mûrir toujours davantage dans l'amour et dans le service du Christ... Cet amour se présente toujours comme une réponse à l'amour prévenant, libre et gratuit de Dieu dans le Christ'. Chaque vocation particulière naît, en effet, de l’initiative de Dieu, est don de l’amour de Dieu! C’est Lui qui fait le premier pas...grâce à la présence de son amour répandu dans nos cœurs par l’Esprit".
"En tout temps, à la source de l’appel divin, il y a l’initiative de l’amour infini de Dieu, qui se manifeste pleinement en Jésus-Christ. Comme je l’ai écrit dans ma première encyclique Deus Caritas Est... 'dans l’histoire d’amour que la Bible nous raconte, il vient à notre rencontre, il cherche à nous conquérir, jusqu’à la dernière cène, jusqu’au cœur transpercé sur la croix, jusqu’aux apparitions du ressuscité et aux grandes œuvres par lesquelles, à travers l’action des apôtres, Il a guidé le chemin de l’Eglise... L’amour de Dieu demeure pour toujours, il est fidèle à lui-même... Il faut donc ré-annoncer, spécialement aux nouvelles générations, la beauté attrayante de cet amour divin, qui précède et accompagne: c’est lui le ressort secret, la motivation qui ne fait jamais défaut, même dans les situations les plus difficiles...C’est à cet amour que nous devons ouvrir notre vie, et c’est à la perfection de l’amour du Père que Jésus Christ nous appelle chaque jour! Le haut degré de la vie chrétienne consiste en effet à aimer 'comme' Dieu; il s’agit d’un amour qui se manifeste dans le don total de soi, fidèle et fécond... C’est sur ce terrain d’oblation ouverte à l’amour de Dieu et fruit de cet amour, que naissent et grandissent toutes les vocations. Et c’est en puisant à cette source dans la prière, avec une fréquentation assidue de la Parole et des sacrements, particulièrement l’eucharistie, qu’il est possible de vivre l’amour envers le prochain dans lequel on apprend à découvrir le visage du Christ Seigneur. Ces deux expressions de l’unique amour divin, doivent être vécues avec une particulière intensité et pureté de cœur par ceux qui ont décidé d’entreprendre un chemin de discernement vocationnel vers le ministère sacerdotal et la vie consacrée; elles en constituent l’élément caractéristique. En effet, l’amour pour Dieu, dont les prêtres et les religieux deviennent des images visibles, même si elles sont toujours imparfaites, est la motivation de la réponse à l’appel à une consécration spéciale au Seigneur par l’ordination sacerdotale ou la profession des conseils évangéliques. La vigueur de la réponse de Pierre au Maître: Je t’aime, tu le sais, est le secret d’une existence donnée et vécue en plénitude, et par là comblée d’une joie profonde".
"L’autre expression concrète de l’amour, celui envers le prochain, surtout envers les plus nécessiteux et les plus souffrants, est le meilleur ressort qui fait du prêtre et de la personne consacrée, un artisan de communion entre les gens et un semeur d’espérance. Le rapport des consacrés, spécialement du prêtre, à la communauté chrétienne est vital et devient aussi une part fondamentale de leur horizon affectif".
"Chers frères dans l’épiscopat, chers prêtres, diacres, consacrés et consacrées, catéchistes, agents pastoraux, et vous tous qui êtes engagés dans le domaine de l’éducation des nouvelles générations, je vous exhorte avec une vive sollicitude à vous mettre à l’écoute attentive de tous ceux qui à l’intérieur des communautés paroissiales, des associations et des mouvements perçoivent les signes d’un appel au sacerdoce ou à une consécration particulière. Il est important que dans l’Eglise se créent les conditions favorables afin que puissent éclore beaucoup de ‘oui’, comme autant de réponses généreuses à l’appel d’amour de Dieu... Ce sera la tâche de la pastorale des vocations d’offrir des lignes directrices pour un cheminement fructueux. Un élément central sera l’amour pour la Parole de Dieu, en cultivant une familiarité croissante avec l’Ecriture, et une prière personnelle et communautaire attentive et constante, de manière à être capable d’entendre l’appel divin au milieu de tant de voix qui remplissent la vie quotidienne. Mais par-dessus tout que l’eucharistie soit le 'centre vital' de tout cheminement vocationnel: c’est là que l’amour de Dieu nous rejoint dans le sacrifice du Christ... Parole, prière et eucharistie constituent le trésor précieux qui fait comprendre la beauté d’une vie totalement consacrée au Royaume de Dieu".
"Je souhaite que les Eglises locales...deviennent les lieux d’un discernement attentif et d’une vérification approfondie des vocations, offrant aux jeunes gens et aux jeunes filles un sage et solide accompagnement spirituel... Une telle dynamique..., peut trouver une réalisation éloquente et singulière dans les familles chrétiennes, dont l’amour est l’expression de l’amour du Christ qui s’est donné lui-même pour son Eglise. Dans les familles..., les nouvelles générations peuvent faire une admirable expérience de cet amour oblatif. En effet, elles sont non seulement le lieu privilégié de la formation humaine et chrétienne, mais elles peuvent représenter 'le premier et le meilleur séminaire de la vocation à une vie consacrée au Royaume de Dieu, en faisant redécouvrir, justement à l’intérieur de la famille, la beauté et l’importance du sacerdoce et de la vie consacrée. Que les pasteurs et tous les fidèles laïcs sachent toujours collaborer afin que se multiplient dans l’Eglise ces foyers et écoles de communion sur le modèle de la sainte famille de Nazareth, reflet harmonieux, sur la terre, de la vie de la Sainte Trinité".
"J’accorde de tout cœur la bénédiction apostolique..., en particulier aux jeunes gens et jeunes filles qui se mettent avec un cœur docile à l’écoute de la voix de Dieu, prêts à l’accueillir avec une adhésion généreuse et fidèle".

L'AMOUR DE DIEU EST PLUS FORT QUE TOUT MAL



Cité du Vatican, 12 février (VIS). Le Saint-Père a récité l'angélus dominical avec les fidèles réunis Place St.Pierre. Il a introduit la prière mariale en rappelant que "Jésus, dans sa vie publique, a guéri de nombreux malades, révélant que Dieu veut pour l'homme la vie, la vie en plénitude". Dans l'Evangile du jour, Jésus entre "en contact avec la maladie considérée comme la plus grave à l'époque", la lèpre, qui rendait la personne "impure" et l'excluait des relations sociales. Alors que Jésus prêchait en Galilée, un lépreux s'approcha lui demandant de le guérir. "Jésus ne fuit pas le contact avec cet homme. Au contraire, poussé par une intime participation à sa condition, il étend la main et le touche, outrepassant l'interdiction légale, et lui dit: "Je le veux, sois purifié!". Dans le geste et les paroles du Christ se trouve toute l'histoire du salut, se trouve incarnée la volonté de Dieu de nous guérir, de nous purifier du mal qui nous défigure et détruit nos relations... Par ce contact entre la main de Dieu et le lépreux, toute barrière entre Dieu et l'impureté humaine, entre le sacré et son contraire, est abattue, non pour nier le mal et sa force négative, mais pour démontrer que l'amour de Dieu est plus fort que tout mal, même le plus contagieux et horrible. Jésus a pris sur lui nos infirmités; il s'est fait lépreux pour que nous soyons purifiés... La victoire de Jésus est notre guérison profonde et notre résurrection à une vie nouvelle!".
Ensuite, Benoît XVI a encouragé les fidèles à prier la Vierge Marie: "A travers sa mère c'est toujours Jésus qui vient à notre rencontre pour nous libérer de toute maladie du corps et de l'âme. Laissons-nous toucher et purifier par lui, et soyons miséricordieux envers nos frères!".

APPEL POUR LA SYRIE



Cité du Vatican, 13 février 2012 (VIS). Après l'angélus, Benoît XVI a lancé un appel en faveur de la Syrie où, ces derniers jours, de nouvelles violences ont apporté leur lot de victimes, « parmi lesquels de nombreux enfants et blessés. Je prie pour eux et pour tous ceux qui souffrent d'un conflit de plus en plus préoccupant. Face à ceci je lance un pressant appel à mettre un terme à la violence et au bain de sang, en invitant toutes les parties et en premier lieu les autorités politique à privilégier la voie du dialogue, de la réconciliation et de la pacification. Il est urgent de répondre aux aspirations légitimes des diverses composants du pays, mais aussi aux vœux de la Communauté internationale qui se préoccupe du bien de la société syrienne tout entière et de la région ».

AUTRES ACTES PONTIFICAUX





Cité du Vatican, 11 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a :
-Nommé Mgr.Romulo Geolina Valles, Archevêque métropolitain de Davao (superficie 2.443, population 1.477.000, catholiques 1.185.000, prêtres 157, religieux 809), aux Philippines. Jusqu'ici Archevêque de Zamboanga (Philippines), il succède à Mgr.Fernando R.Capalla, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
-Nommé Mgr.Nicolas Brouwet, Evêque de Tarbes et Lourdes (superficie 4.535, population 229.000, catholiques 151.000, prêtres 168, diacres 14, religieux 520), en France. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Evêque de Nanterre (France), il succède à Mgr.Jacques Perrier, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
-Nommé Mgr.Jonas Ivanauskas, Evêque de Kaisiadorys (superficie 6.557, population 174.000, catholiques 141.200, prêtres 61, religieux 472), en Lituanie. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Kaunas (Lituanie), il succède à Mgr.Juozas Matulaitis, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
-Nommé l'Abbé Pierre Claver Malgo, Evêque de Fada-N'Gourma (superficie 44.181, population 1.193.730, catholiques 90.590, prêtres 55, religieux 95), au Burkina Faso. L'Evêque élu, né en 1954 à Dimistènga (Burkina Faso) et ordonné prêtre en 1984, était jusqu'ici Recteur du grand séminaire interdiocésain de Ouagadougou. Licencié en théologie, il a été curé de paroisse et professeur.
-Nommé le P.Linas Vodopjanovas, OFM, Auxiliaire de l'Evêque de Telsiai (Lituanie). L'Evêque élu, né en 1973 à Neringa (Lituanie), a émis ses vœux religieux en 1993 et a été ordonné prêtre en 1999, était jusqu'ici curé de paroisse et Vice Provincial de son ordre pour la Lituanie. Licencié en théologie, il a occupé également plusieurs fonctions au sein de son ordre.
-Erigé le diocèse de Tenkodogo (Burkina Faso), avec territoire démembré de ceux de Fada-N'Gourma et de Koupéla, le rendant suffragant de cette dernière Eglise.
-Nommé le P.Prosper Kontiebo, MI, premier Evêque de Tenkodogo (superficie 10.777, population 954.377, catholiques 138.212, prêtres 50, religieuses 26), au Burkina Faso. L'Evêque élu, né en 1960 à Boassa (Burkina Faso), a émis ses vœux religieux en 1988 et a été ordonné prêtre en 1990. Jusqu'ici Supérieur de son ordre au Burkina Faso, il a occupé plusieurs responsabilités dans son ordre et a été curé de paroisse.
-Erigé la préfecture apostolique de Robe (Ethiopie), avec territoire démembré du vicariat apostolique de Meki.
-Nommé le P.Angelo Antolini, OFM.Cap, premier Préfet apostolique de Robe (superficie 116.221, population 2.737.512, catholiques 2.000, prêtres 5, religieuses 13), en Ethiopie. Il était jusqu'ici Directeur des œuvres pontificales missionnaires en Ethiopie.

vendredi 10 février 2012

AUTRES ACTES PONTIFICAUX



Cité du Vatican, 10 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé :

-Mgr.Marco Pérez Caicedo, Evêque de Babahoyo (superficie 6.531, population 788.000, catholiques 583.000, prêtres 42, religieux 49), en Equateur. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Guayaquil (Equateur).

-Mgr.Paolo Mietto, Vicaire apostolique émérite de Napo (Equateur), comme Administrateur apostolique du Vicariat de San Miguel de Sucumbios (Equateur).

-Mgr.Giovanni d'Aniello, Nonce apostolique au Brésil, jusqu'ici Nonce en Thaïlande et au Cambodge, Délégué apostolique pour le Myanmar et le Loaos.

-Le P.Giuseppe Costa, SDB, Consulteur du Conseil pontifical pour les communications sociales.

-Mme Leticia Soberón Mainero, Consulteur du Conseil pontifical pour les communications sociales.

AIDER LE SAHEL


Cité du Vatican, 10 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel (région subsaharienne), constituée à la suite de la première visite de ce Pape en Afrique (mai 1980). Instituée le 22 février 1984, elle s'applique à gérer et protéger les ressources naturelles, à lutter contre la sécheresse, la désertification et la pauvreté, en faveur d'un développement rural impliquant les populations.

Dans son discours, Benoît XVI a notamment rappelé que « le Sahel a été gravement menacé de nouveau pendant ces derniers mois par une diminution importante de ressources alimentaires et par la famine à cause du manque de pluie et de l'avancée constante du désert qui en résulte. J’exhorte la communauté internationale à se pencher sérieusement sur l'extrême pauvreté de ces populations dont les conditions de vie se détériorent. Je désire aussi encourager et soutenir les efforts des organismes ecclésiaux qui œuvrent dans ce domaine ». Puis il a dit à ses hôtes à propos de l'existence de l'islam dans les pays qu'ils représentent : « Je sais que vous entretenez de bons rapports avec les musulmans et je m'en réjouis. Témoigner que le Christ est vivant et que son amour va au-delà de toute religion, race et culture, est important à leur égard aussi ».Pour l’Eglise l'Afrique « le continent de l'espérance. Pour nous, pour vous, elle est le continent de l'avenir ».

CONSISTOIRE ET BEATIFICATIONS


Cité du Vatican, 10 février 2012 (VIS). Samedi 18 février, à 10 h en la Basilique vaticane, Benoît XVI présidera le consistoire ordinaire public pour la création de 22 Cardinaux, comprenant la remise de la barrette et de l'anneau, l'assignation du titre ou de la diaconie. Après quoi seront approuvées les causes de béatification du Jésuite Jacques Berthieu, du catéchiste Pedro Calungsod, du prêtre Giovanni Battista Piamarta, de la fondatrice Maria del Monte Carmelo, de la religieuse Maria Anna Cope, de la laïque Catherine Tekakwitha, et de la laïque Anna Schäffer.

Entre 16 h 30' et 18 h 30', les nouveaux membres du Sacré Collège pourront être salués, dans le Hall de la Salle Paul VI pour les Cardinaux Joao Braz de Aviz, Edwin Frederick O'Brien, George Alencherry, Lucian Muresan, Julien Ries et Prosper Grech, OSA ; dans la Salle Paul VI pour les Cardinaux Francesco Coccopalmeiro, Thomas Christopher Collins, Dominik Duka, OP, Willem Jakobus Eijk, Giuseppe Betori, Timothy Michael Dolan, Rainer Maria Wölki et John Tong-hon ; dans la Sala Regia pour les Cardinaux Fernando Filoni, Manuel Monteiro de Castro et Giuseppe Bertello ; dans la Galerie Lapidaire pour les Cardinaux Santos Abril y Castelló et Antonio Maria Vegliò ; dans la Sala Ducale pour les Cardinaux Domenico Calcagno et Giuseppe Versaldi.

Dimanche 19, solennité de la Chaire de Pierre, à 9 h 30' en la Basilique vaticane, le Saint-Père concélébrera avec les nouveaux Cardinaux venus à Rome.

AUDIENCES


Cité du Vatican, 10 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées :

-Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

-Huit prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis en visite Ad Limina :

Mgr.Jerome Edward Listecki, Archevêque de Milwaukee, accompagné de son Axiliaire Mgr.Donald J.Hying, et de l'ex Auxiliaire Mgr.Richard J.Sklba.
Mgr.David Laurin Ricken, Evêque de Green Bay, accompagné de son prédécesseur Mgr.Robert Joseph    Banks.
Mgr.William Patrick Callahan, OFM.Conv, Evêque de La Crosse.
Mgr.Robert Charles Morlino, Evêque de Madison.
Mgr.Peter F.Christensen, Evêque de Superior.

jeudi 9 février 2012

COMMUNIQUE DE LA SALLE DE PRESSE SUR L’EMISSION TELEVISEE SUR L’ I.O.R. ET L’A.I.F.


CITE DU VATICAN, 9 FEV 2012 (VIS). En fin de matinée, la Salle de Presse a fait la déclaration suivante:
“Dans l’émission télévisée “Gli Intoccabili” (Les intouchables) de La 7 d’hier, mercredi 8 février, des affirmations infondées ont été faites et des informations fausses ont été répandues sur l’Institut pour les Œuvres de Religion et sur l’Autorité d’Information Financière.

A cet égard, faisant suite à ce qui a déjà été précisé dans la Déclaration de la Salle de Presse du Saint-Siège, hier, 8 février, quelques précisions sont apportées:

1. L’affirmation selon laquelle l’I.O.R. est une banque ne correspond pas à la vérité; l’IOR est une Fondation de droit civil et canonique régie par un statut propre ; elle n’épargne ni n’accorde de prêt comme une banque. Elle n’est pas non plus une “banque off-shore”. De fait, dans l’émission citée, ce terme est utilisé non pour illustrer le véritable caractère et la fonction de l’IOR, mais pour créer une impression d’illégalité. L’IOR fait partie d’une juridiction souveraine et œuvre dans un cadre normatif et réglementaire, appliquant également la loi anti-blanchiment vaticane. Cette dernière, la Loi CXXVII, a été  justement adoptée pour s’aligner sur les standard internationaux.

2. L’insinuation selon laquelle les normes vaticanes ne permettraient pas d’enquêtes ou de procédures pénales relatives à des périodes précédant l’entrée en vigueur de la Loi CXXVII (1er avril 2011), ne correspond pas à la vérité.

La discussion, au cours du programme mentionné, se référait aux paroles rapportées dans un  “memo exclusif”. Un tel document n’a aucune valeur officielle et représente uniquement les évaluations de celui qui l’a écrit. En outre, l’impossibilité d’enquêtes ou de procédures pénales pour les périodes précédant le 1er avril 2011 y est affirmée; la résistance de l’IOR à collaborer dans les cas d’enquêtes ou de procédures pénales sur des faits précédant le 1er avril 2011, n’est pas établie. En ce qui concerne la coopération entre l’IOR et l’AIF, l’IOR a coopéré pour fournir des informations sur des transactions ayant eu lieu même avant cette date. Les affirmations faites durant l’émission ne correspondent donc pas à la vérité: selon la règlementation vaticane en matière de blanchiment, l’Autorité judiciaire vaticane a le pouvoir d’enquêter sur des transactions suspectes qui auraient eu lieu au cours des périodes précédant le 1er avril 2011, et cela aussi dans le cadre de la coopération internationale avec les juges des autres Etats, y compris l’Italie.

3. Les rapports de l’IOR avec les banques italiennes ont toujours été actifs et, à la différence de ce qui a été affirmé, seule l’activité avec les banques italiennes a été réduite de façon limitée. L’IOR, comme le font aussi les services financiers italiens, utilisent les services de banques étrangères (italiennes ou non) lorsque ceux-ci sont plus efficaces et de moindre coût. Tous les mouvements en espèces, ensuite, sont certifiés par des documents douaniers. Pour la procédure, tous les mouvements d’argent sont régulièrement tracés et archivés.

4. En ce qui concerne la norme régissant les mouvements d’argent comptant, il est important de préciser que l’IOR contrôle et contrôlait aussi les mouvements fractionnés (par ex. step transactions) pour un total de 15.000 € dans les 10 jours consécutifs. De plus, l’article 28, 1b, du nouveau texte de la Loi CXXVII, modifiée par Décret du Président du Gouvernorat le 26 janvier 2012, établit que les sujets soumis aux obligations de cette loi (dont l’IOR) doivent suivre « les obligations de vérification adéquate:…lorsqu’ils exécutent des transactions occasionnelles dont le montant est égal ou supérieur à 15.000 euro, indépendamment du fait qu’ils soient effectués en une transaction unique ou par plusieurs transactions liées ».

5. L’affirmation du magistrat Luca Tescaroli selon laquelle le Vatican n’aurait pas donné de réponse aux commissions rogatoires concernant le cas Banco Ambrosiano ne correspond pas à la vérité. A ce sujet, l’on précise que la commission rogatoire de 2002 n’est pas parvenue au Vatican. Même à l’Ambassade d’Italie près le Saint-Siège, après une première recherche effectuée dans les Archives, la demande de commission rogatoire internationale présentée par le Tribunal de Rome en 2002, n’est jamais arrivée. Concernant les deux autres, une réponse régulière a été donnée, adressée à l’Ambassade d’Italie près le Saint-Siège. Comme il a été affirmé dans la déclaration d’hier, le Saint-Siège et les autorités du Vatican ont soigneusement coopéré avec la magistrature et les autres autorités italiennes, tel qu’il résulte de la documentation accessible aux officiels tant du Saint-Siège que de la République italienne.

Les faits décrits ci-dessus démontrent que la présentation faite dans cette émission sont partielles et ne contribuent pas à avoir un cadre objectif de la réalité telle qu’elle est décrite”.


DES INFORMATIONS INFONDEES



Cité du Vatican, 9 février 2012 (VIS). En écho à un article paru hier dans la presse italienne, le P-Federico Lombardi, Directeur de la Salle de Presse, a diffusé un communiqué pour souligner le manque de sérieux du journaliste mettant en cause quatre prêtres, parlant de recyclage d'argent et de silence du Vatican. En voici des extraits :

« Le titre fait état de silences de la part du Vatican...ce qui est totalement infondé. Le Saint-Siège et les autorités du Vatican ont normalement coopéré avec la magistrature comme avec les autres autorités italiennes. Les accusations contenues dans l'article reprennent des situations dépassés... On est en présence d'accusations recyclées déjà plusieurs fois publiées par le même journaliste. Ce n'est pas en insistant qu'on les rendra authentiques. Mais on peut se demander si ce nouvel article ne serait pas une publicité pour une émission de télévision diffusée ce soir ».

« Pour ce qui est du contenu, il faut préciser...que l'accusation principale serait que, impliqué dans une affaire illégale, le IOR n'aurait pas apporté sa collaboration aux autorités italiennes » les prêtres accusés de recyclage... Ceci est inexact, d'autant que l'article oublie de dire que depuis 2006 le IOR a entrepris un examen systématique des comptes de ses clients en vue de vérifier d'éventuelles transactions suspectes. Curieusement ignorée par la presse, cette action de contrôle a précédé de plusieurs années la loi anti recyclage adoptée par le Vatican le 30 décembre 2010 ».

« Qui plus est, comme cela est connu des autorités italiennes et comme cela résulte de la documentation à disposition des représentants du Saint-Siège comme de l'Italie, le IOR n'a cessé de coopérer à tout niveau avec les autorités italiennes... Dès avant la mise en place de l'Autorité vaticane de contrôle (AIF), il a également fourni des informations en Italie, y compris hors des canaux officiels. La coopération du Directeur général du IOR a été qualifiée de rapide et exhaustive par les fonctionnaires italiens, et dans un cas c'est la rapidité d'action de ce dernier qui a permis la mise en accusation des suspects ».

« Après avoir consulté l'AIF, on peut affirmer qu'il est faux que le IOR ait omis de fournir des informations à cette institution sur affaires évoquées. Il est également faux que l'AIF ait omis de transférer ces informations à son homologue italien (UIF). Quant au sujet du prélat mentionné dans l'article, les autorités italiennes n'ont jamais déposé de requête à l'AIF, qui n'est donc pas en mesure de répondre à l'UIF. D'ailleurs les communications avec l'UIF sont toutes duement archivées par l'AIF. L'article omet aussi de signaler que l'un des prêtres incriminés a été innocenté en appel le 6 juin 2011. L'effet diffamatoire de cet article est accru par l'emploi du terme incriminé utilisé à l'encontre du Président du IOR et de son Directeur général, l'un comme l'autre n'ayant été que placés sous enquête ».

JMJ 2013



Cité du Vatican, 9 février 2012 (VIS). Hier à Rio de Janeiro (Brésil) a été présenté le logo officiel de la Journée mondiale de la jeunesse 2013. Réalisé par un jeune brésilien aux couleurs du drapeau national, il représente un cœur stylisé, symbole de la jeunesse, portant la silhouette de la statue géante du Rédempteur du Pan de Azúcar. La croix placée en haut rappelle que le Christ est au cœur des JMJ.

AUDIENCES



Cité du Vatican, 9 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées :

-Mgr.Francisco Montecillo Padilla, Nonce apostolique en Tanzanie.

-Dix-huit prélats de la Conférence épiscopale des Etat-Unis d'Amérique en visite Ad Limina :

-Le Cardinal Francis Eugene George, OMI, Archevêque de Chicago, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Francis J.Kane, Mgr.George J. Rassas, Mgr.Andrew P.Wypych et Mgr.Alberto Rojas.

-Mgr.Edward K..Braxton, Evêque de Belleville.

-Mgr.Robert Daniel Conlon, Evêque de Joliet in Illinois, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Joseph M.Siegel, et de son prédécesseur, Mgr.Joseph Leopold Imesch.

-Mgr.Daniel Robert Jenky, CSC, Evêque de Peoria.

-Mgr.Thomas J.Paprocki, Evêque de Springfield in Illinois.

-Mgr.Christopher J.Coyne, Auxiliaire de l'Archevêque d'Indianapolis.

-Mgr.Charles C.Thompson, Evêque d'Evansville, accompagné de son prédécesseur, Mgr.Gerald Andrew Gettelfinger.

-Mgr.Kevin Carl Rhoades, Evêque de Fort Wayne-South Bend, accompagné de son prédécesseur, Mgr.John Michael D'Arcy.

-Mgr.Dale Joseph Melczek, Evêque de Gary.

-Mgr.Timothy L.Doherty, Evèque de Lafayette in Indiana.

PRIERE FINALE DE JESUS



Cité du Vatican, (VIS). La catéchèse de l'audience générale a eu pour sujet la prière de Jésus mourant, rapportée par Marc et Mathieu. Dans leur récit, a d'abord affirmé le Pape, cette prière et ce « cri de Jésus constituent la conclusion de trois heures de ténèbres tombées sur terre après midi, lesquelles faisaient suites aux trois autres heures passées depuis le début de la crucifixion... Ce sont les ténèbres de la mort dans laquelle le Fils s'immerge pour apporter la vie par son sacrifie d'amour... Dans la tradition biblique, les ténèbres ont une double signification, comme signe de la présence active du mal, mais aussi comme présence active d'un Dieu en mesure de vaincre tout mal... Devant les insultes de toute sorte, et les ténèbres qui descendent au moment où la mort vient, Jésus crie sa prière en montrant qu'au-delà de la souffrance et de la mort auxquelles il semble avoir été abandonné par Dieu, il ressent la présence du Père qui approuve ce sacrifice suprême d'amour qu'est l'offrande totale de soi, même si aucune voix ne descend alors du ciel ».
Mais que signifie la prière criée au Père, s'est demandé Benoît XVI, ce « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ». Ces paroles de Jésus « constituent l'ouverture du psaume 22, dans lequel le psalmiste exprime devant Dieu le tiraillement entre se sentir abandonné et la certitude de la présence divine... Le psalmiste parle de cri pour exprimer la souffrance de sa prière à un Dieu apparemment absent. C'est le moment où l'angoisse débouche sur une prière criée. Ceci se produit dans notre rapport avec le Seigneur lors des situations les plus douloureuses, lorsqu'il semble ne pas nous entendre. Nous ne devons rien craindre et lui confier ce qui pèse sur nos cœurs. N'ayons pas peur de lui crier notre souffrance... Jésus prie au moment de l'ultime refus des hommes, au moment de l'abandon. Mais il prie, avec la certitude de la présence du Père... Ceci fait naître en nous une question : Comment est-il possible qu'un Dieu aussi puissant n'intervienne pas pour arracher son fils à une aussi terrible épreuve? Il faut comprendre que la prière de Jésus n'est pas le cri de qui tombe dans le désespoir de la mort, ni celui d'une personne qui se sait abandonnée. Il fait sien le psaume où Israël souffre et se charge de la peine de tous les hommes qui souffrent de l'oppression du mal. Il les porte tous au cœur de Dieu dans la certitude que son cri sera exaucé avec la résurrection... Il souffre en communion avec nous et pour nous, en vertu de l'amour et de la rédemption et de la victoire qu'il porte déjà en lui ».
« Les personnes présentes au pied de la croix de Jésus ne comprennent pas et pensent que son cri s'adresse à Elie... Nous aussi nous, comme nous le disons en prière, sommes face à la souffrance et au silence de Dieu...mais aussi face à la résurrection, réponse par laquelle il s'est chargé de nos souffrances pour nous aider à les supporter dans la certitude de la destruction... Dans la prière -a conclu le Saint-Père- nous offrons à Dieu nos croix quotidiennes, certains qu'il est présent et à notre écoute. Le cri de Jésus nous rappelle que la prière doit permettre de dépasser notre carcan personnel comme nos problèmes afin de nous ouvrir aux besoins qu'impliquent la souffrance d'autrui. La prière de Jésus mourant en croix nous montre comment prier avec amour pour nos frères en mal de vivre ou plongés dans des moments difficiles, qui souffrent ou se trouvent sans réconfort, afin qu'ils puissent eux aussi ressentir l'amour de Dieu qui ne nous abandonne pas ».

APPEL A LA SOLIDARITE




Cité du Vatican, (VIS). Après la catéchèse, le Pape a lancé un appel à la solidarité en faveur des victimes des intempéries : « Ces dernière semaines, le froid et la neige se sont abattus sur bonne partie de l'Europe, provoquant des morts et causant de multiples inconvénients et dégâts. Je tiens à exprimer ma proximité aux populations frappées, et invite à prier pour les victimes et leurs familles. J'encourage aussi la solidarité en faveur des personnes affectées par des événements tragiques, et qui ont besoin de secours généreux ».

COOPERER AVEC LES AUTORITES CIVILES



Cité du Vatican, (VIS). Hier après-midi, le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi a ouvert par un rapport le symposium organisé par l'Université pontificale Grégorienne sur les mesures de protection des mineurs et personnes vulnérables face au phénomène de la pédophilie. Reconnaissant qu'il s'agit pour les responsables ecclésiastiques d'une question délicate et prioritaire, il a redit l'importance à ne pas minimiser ce type de crimes et à rechercher parallèlement de meilleures solutions d'assistance aux victimes. D'où la formation de prêtes conscients et déterminés à l'éliminer de leur ministère. Le Cardinal a ensuite évoqué le motu proprio de Jean-Paul II Sacramentorum Sanctitatis Tutela, révisant la liste des crimes canoniques, dont l'abus sexuel sur mineur de la part du clergé. Le Pape actuel, a-t-il souligné, a eu un rôle essentiel dans la mise au point des nouvelles normes, et a soutenu l'approbation des mesures adoptées aux Etats-Unis. C'est pourquoi Benoît XVI ordonna en 2010 la promulgation d'un document révisé et plus strict. Afin d'aider les conférences épiscopales à se doter de normes spécifiques, la Congrégation pour la doctrine a adressé en mai dernier une circulaire indiquant l'obligation d'appliquer la discipline canonique aux prêtres coupables d'abus, en évaluant attentivement leur capacité à exercer leur ministère au sein des institutions ecclésiales, en élaborant des programmes pour les familles et les paroisses destinés à garantir la sécurité des enfants, en offrant également une assistance pastorale aux victimes le demandant. A ce propos, le Cardinal Levada a rappelé que nombre d'entre elles ont avant tout besoin de savoir que l'Eglise les écoute et comprend leur souffrance. Face à la gravité de ce qu'elles ont subi, les pasteurs doivent les accompagner sur le chemin de la guérison avec tous les moyens nécessaires. Ainsi a-t-il invité l'assistance à prendre exemple du Pape, qui a souligné la grande importance de l'écoute des victimes chaque fois qu'il s'est entretenu avec des groupes.

Ensuite, le Cardinal a rappelé aux évêques et supérieurs religieux « la nécessité d'évaluer attentivement la sélection des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse, celle de programmes de formation humaine, qui inclut une formation sexuelle adéquate. Puis il est revenu sur la coopération en la matière de l'Eglise avec les autorités civiles: «Cet élément n'est pas le moindre...car il faut reconnaître que l'abus sexuel sur mineur n'est pas qu'un délit canonique, mais aussi un crime relevant des lois pénales des juridictions civiles... L'Eglise a le devoir de respecter les exigences de loi relatives à la dénonciation des cas à l'autorité civile compétente ». En conclusion, il a souhaité que ce symposium soit source de connaissance et d'encouragement pour tous ceux qui oeuvrent à l'élimination de ce fléau dans la société toute entière.

mardi 7 février 2012

PRESENTATION DU MESSAGE


Cité du Vatican, (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Cor Unum, a présenté le message papal pour le carême, accompagné de Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, et de Mgr.Segundo Tejeda Muñoz, Sous Secrétaire. Ce document, a dit le Cardinal, est destiné à attirer l'attention des fidèles sur le bien du prochain, sur la communion, l'attention, la compassion et le partage avec nos frères qui souffrent ou sont dans l'indigence. Puis il a souligné un aspect de la vie chrétienne mis en évidence dans le message: la correction fraternelle. « La charité nous enseigne que nous n'avons pas qu'une responsabilité matérielle envers l'autre, mais aussi morale et spirituelle... Il est évident qu'une certaine idéologie, en exaltant les droits individuels, risque de provoquer un isolement de la personne, voire sa solitude... quand l'appel à la communion est niée au nom de l'individualisme, c'est notre humanité qui en pâtit, trompée par le mirage d'un impossible bonheur autonome. Nous devons nous aider les uns les autres en sachant que nous sommes responsables les uns les autres... L'action de l'Eglise dans le monde doit également être conduite à la lumière de la correction sous le signe de la vérité et de la charité... On pense parfois  que c'est l'appétit de pouvoir ou la nostalgie qui justifieraient les préoccupations de l'Eglise, et son opposition franche à certaines manifestations de la culture ambiante, alors qu'elle ne veut que le bien de l'homme et du monde. Son action ne s'inspire ni de la condamnation ni de la récrimination, mais de la justice et de la miséricorde qui implique d'appeler les choses par leur nom. C'est pourtant ainsi qu'on découvre les racines du mal, qui attirent souvent l'homme contemporain. Il s'agit de la mission prophétique de l'Eglise ».
 
« Dans l'Ancien Testament, le prophète est l'homme appelé par Dieu à annoncer au peuple la volonté divine... Il est clair que la revendication d'une plus grande justice sociale fait partie de la mission de l'Eglise...qui ne peut se taire face à tant de personnes mourant du manque de l'indispensable alors que d'autres s'enrichissent de l'exploitation d'autrui... L'avidité est à la base de la crise, avec la recherche effrénée de l'argent hors de tout scrupule et d'attention à qui n'a rien... C'est pécher, et l'Eglise est prophétique lorsqu'elle dénonce un péché qui blesse l'individu comme la société ». Le Pape, a ensuite dit le Cardinal Sarah, va encore plus loin en affirmant que « l'Eglise est prophète en ce monde pour dénoncer aussi l'absence de Dieu... Notre société sécularisée vit et s'organise sans tenir compte de Dieu, se plongeant dans une pauvreté plus tragique que la pauvreté matérielle, une pauvreté qui implique le rejet de Dieu de la vie socio-économique, la révolte contre les lois divines et naturelles... La première responsabilité de l'Eglise est de rappeler à chaque génération le caractère fondamental de la dimension spirituelle. Le prophète d'aujourd'hui doit dire au monde que Dieu est présent, et que sans son encouragement à la solidarité et au partage, la vie s'éteint et la fraternité se dissout dans le vide de l'utopie. L'homme a une vocation surnaturelle et une conscience dans laquelle Dieu parle et avec laquelle il doit lui répondre... Le message de carême entend secouer les consciences face aux droits et devoirs de nos frères, face aussi à notre devoir envers les droits de Dieu. Ceci ne peut se faire que dans la communion chrétienne, où règne le principe de réciprocité et de correction fraternelle, en vue du salut eschatologique de l'homme au-delà de son bien matériel ».

MESSAGE DE CAREME


Cité du Vatican, (VIS). Ce matin a été diffusé le message de Benoît XVI pour le carême, dont le titre, «Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » est tiré de l'Epître aux hébreux. En voici les passages saillants :
« Le Carême nous offre encore une fois l’opportunité de réfléchir sur ce qui est au cœur de la vie chrétienne : la charité. En effet, c’est un temps favorable pour renouveler, à l’aide de la Parole de Dieu et des Sacrements, notre itinéraire de foi, aussi bien personnel que communautaire...  Faisons attention , la responsabilité envers le frère. Le premier élément est l’invitation à faire attention … Le verbe qui ouvre cette exhortation invite à fixer le regard sur l’autre, tout d’abord sur Jésus, et à être attentifs les uns envers les autres, à ne pas se montrer étrangers, indifférents au destin des frères. Souvent, au contraire, l’attitude inverse prédomine: l’indifférence, le désintérêt qui naissent de l’égoïsme dissimulé derrière une apparence de respect pour la sphère privée... Aujourd’hui aussi, Dieu nous demande d’être les gardiens de nos frères, d’instaurer des relations caractérisées par un empressement réciproque, par une attention au bien de l’autre et à tout son bien. Le grand commandement de l’amour du prochain exige et sollicite d’être conscients d’avoir une responsabilité envers celui qui, comme moi, est une créature et un enfant de Dieu: le fait d’être frères en humanité et, dans bien des cas, aussi dans la foi, doit nous amener à voir dans l’autre un véritable alter ego, aimé infiniment par le Seigneur. Si nous cultivons ce regard de fraternité, la solidarité, la justice ainsi que la miséricorde et la compassion jailliront naturellement de notre cœur ». 
« L’attention à l’autre comporte que l’on désire pour lui ou pour elle le bien, sous tous ses aspects, physique, moral et spirituel. La culture contemporaine semble avoir perdu le sens du bien et du mal, tandis qu’il est nécessaire de répéter avec force que le bien existe et triomphe, parce que Dieu est le bon, le bienfaisant Le bien est ce qui suscite, protège et promeut la vie, la fraternité et la communion. La responsabilité envers le prochain signifie alors vouloir et faire le bien de l’autre, désirant qu’il s’ouvre lui aussi à la logique du bien, s’intéresser au frère veut dire ouvrir les yeux sur ses nécessités. L’Ecriture met en garde contre le danger d’avoir le cœur endurci par une sorte d’anesthésie spirituelle qui rend aveugles aux souffrances des autres. L’évangéliste Luc rapporte deux paraboles de Jésus dans lesquelles sont indiqués deux exemples de cette situation qui peut se créer dans le cœur de l’homme: la parabole du bon Samaritain et la parabole du mauvais riche... Dans les deux cas, nous avons à faire au contraire du prêter attention, du regarder avec amour et compassion. Qu’est-ce qui empêche ce regard humain et affectueux envers le frère? Ce sont souvent la richesse matérielle et la satiété, mais c’est aussi le fait de faire passer avant tout nos intérêts et nos préoccupations personnels. Jamais, nous ne devons nous montrer incapables de faire preuve de miséricorde à l’égard de celui qui souffre; jamais notre cœur ne doit être pris par nos propres intérêts et par nos problèmes au point d’être sourds au cri du pauvre... Rencontrer l’autre et ouvrir son cœur à ce dont il a besoin sont une occasion de salut et de béatitude ».
« Prêter attention au frère comporte aussi la sollicitude pour son bien spirituel. Je désire rappeler ici un aspect de la vie chrétienne qui me semble être tombé en désuétude: la correction fraternelle en vue du salut éternel. En général, aujourd’hui, on est très sensible au thème des soins et de la charité à prodiguer pour le bien physique et matériel des autres, mais on ne parle pour ainsi dire pas de notre responsabilité spirituelle envers les frères. Il n’en est pas ainsi dans l’Eglise des premiers temps... Le Christ lui-même nous commande de reprendre le frère qui commet un péché... La tradition de l’Eglise a compté parmi les œuvres de miséricorde spirituelle celle d’admonester les pécheurs . Il est important de récupérer cette dimension de la charité chrétienne. Il ne faut pas se taire face au mal. Je pense ici à l’attitude de ces chrétiens qui, par respect humain ou par simple commodité, s’adaptent à la mentalité commune au lieu de mettre en garde leurs frères contre des manières de penser et d’agir qui sont contraires à la vérité, et ne suivent pas le chemin du bien... Dans notre monde imprégné d’individualisme, il est nécessaire de redécouvrir l’importance de la correction fraternelle, pour marcher ensemble vers la sainteté... Il est donc très utile d’aider et de se laisser aider à jeter un regard vrai sur soi-même pour améliorer sa propre vie et marcher avec plus de rectitude sur la voie du Seigneur ».
« Les uns aux autres, le don de la réciprocité. Cette garde des autres contraste avec une mentalité qui, réduisant la vie à sa seule dimension terrestre, ne la considère pas dans une perspective eschatologique et accepte n’importe quel choix moral au nom de la liberté individuelle. Une société comme la société actuelle peut devenir sourde aux souffrances physiques comme aux exigences spirituelles et morales de la vie. Il ne doit pas en être ainsi dans la communauté chrétienne... Les disciples du Seigneur, unis au Christ par l’Eucharistie, vivent dans une communion qui les lie les uns aux autres comme membres d’un seul corps. Cela veut dire que l’autre m’est uni de manière particulière, sa vie, son salut, concernent ma vie et mon salut. Nous abordons ici un élément très profond de la communion: notre existence est liée à celle des autres, dans le bien comme dans le mal, le péché comme les œuvres d’amour ont aussi une dimension sociale. Dans l’Eglise, corps mystique du Christ, cette réciprocité se vérifie: la communauté ne cesse de faire pénitence et d’invoquer le pardon des péchés de ses enfants, mais elle se réjouit aussi constamment et exulte pour les témoignages de vertu et de charité qui adviennent en son sein... Tout chrétien peut exprimer sa participation à l’unique corps qu’est l’Eglise. Faire attention aux autres dans la réciprocité c’est aussi reconnaître le bien que le Seigneur accomplit en eux et le remercier avec eux des prodiges de grâce que le Dieu bon et tout-puissant continue de réaliser dans ses enfants.
« pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes, marcher ensemble dans la sainteté. Cette formule nous pousse à considérer l’appel universel à la sainteté... Le temps qui nous est accordé durant notre vie est précieux pour découvrir et accomplir les œuvres de bien, dans l’amour de Dieu. De cette manière, l’Eglise elle-même grandit et se développe pour parvenir à la pleine maturité du Christ. C’est dans cette perspective dynamique de croissance que se situe notre exhortation à nous stimuler réciproquement pour parvenir à la plénitude de l’amour et des bonnes œuvres. Malheureusement, la tentation de la tiédeur, de l’asphyxie de l’Esprit, du refus d’« exploiter les talents » qui nous sont donnés pour notre bien et celui des autres demeure. Nous avons tous reçu des richesses spirituelles ou matérielles utiles à l’accomplissement du plan divin, pour le bien de l’Eglise et pour notre salut personnel. Les maîtres spirituels rappellent que dans la vie de la foi celui qui n’avance pas recule... Face à un monde qui exige des chrétiens un témoignage renouvelé d’amour et de fidélité au Seigneur, tous sentent l’urgence de tout faire pour rivaliser dans la charité, dans le service et dans les œuvres bonnes. Ce rappel est particulièrement fort durant le saint temps de préparation à Pâques».

PROTECTION ET SOUTIEN AUX VICTIMES


Cité du Vatican, (VIS). Hier après-midi près l'Université pontificale Grégorienne s'est ouvert un symposium international intitulé «Vers la guérison et le changement ». Il réunit jusqu'au 9 février des évêques et supérieurs religieux engagés dans la mise en œuvre de la protection des mineurs et personnes vulnérables face aux abus sexuels. A l'occasion de l'ouverture des travaux par le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été lu le message adressé par le Secrétaire d'Etat. Rappelant que le Pape a souvent affirmé le caractère prioritaire représenté au sein de l'Eglise par l'attention aux victimes, le Cardinal Bertone écrit : Il faut « accompagner ceci d'un profond renouveau de la communauté chrétienne à chacun de ses niveaux... C'est pourquoi il appuie et encourage tous les efforts destinés à répondre de manière évangélique à la nécessité de garantir aux enfants et autres personnes vulnérables une assistance ecclésiale pour leur croissance spirituelle. Le Pape soutient les participants dans leur action destinée à diffuser dans l'Eglise une solide culture de protection et de soutien à ces victimes d'abus ». Benoît XVI prie le Seigneur pour que ce symposium favorise une « réponse véritablement chrétienne à la tragédie des abus sexuels commis sur des mineurs ».

lundi 6 février 2012

DECLARATION DU GOVERNORAT VATICAN


CITE DU VATICAN, 4 FEV 2012 (VIS). Voici la déclaration diffusée ce midi par le Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican, signée de son Président Mgr.Giuseppe Bertello, du Président émérite le Cardinal Giovanni Lajolo, du Secrétaire général Mgr.Giuseppe Sciacca, et de l'ancien Secrétaire général adjoint Mgr.Giorgio Corbellini:

"1. La publication abusive des deux lettres de Mgr.Carlo Maria Viganò, la première adressée au Pape le 27 mars 2011, la seconde au Cardinal Secrétaire d'Etat le 8 mai suivant, est source de vive amertume pour le Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican. Les affirmations qu'elles contiennent donnent l'impression qu'au lieu d'être un organe de gouvernement responsable, le Governorat serait une entité à laquelle on ne peut se fier, à la merci de forces obscures. Après un examen attentif du contenu des deux missives, la Présidence du Governorat estime de son devoir de déclarer publiquement que ces affirmations sont le fruit d'évaluations erronées, ou basées sur des suppositions qu'aucune preuve n'a pu étayer et que les principales personnalités appelées à témoigner, ont ouvertement démenties. Sans entrer dans le vif de chaque affirmation, la Présidence désire attirer l'attention sur un certain nombre d'éléments certifiés.

2. D'abord approuvés par la Commission pontificale pour l'Etat de la Cité du Vatican, le bilan et le budget du Governorat sont soumis à la Préfecture des Affaires économiques du Saint-Siège, qui les examine avant de les soumettre à un collège d'auditeurs internationaux. La Préfecture a d'ailleurs la possibilité d'examiner, à tout moment et sans préavis, la documentation de tous les Services du Governorat dans suivi de sa gestion.

3. Comme on le sait, les investissements financiers du Governorat, confiés à des gestionnaires externes, ont essuyé des pertes importantes lors de la grande crise internationale de 2008. Selon les critères comptables établis par la Préfecture des Affaires économiques en conformité aux critères adoptés en Italie, ces pertes ont été distribuées sur l'exercice 2009 qui a ainsi enregistré un déficit de 7.815.000 euro. Il faut par ailleurs relever que, indépendamment des pertes financières, la gestion du Governorat est demeurée positive. On est ainsi passé d'un déficit de 7.815.000 euro en 2009 à un excédent de 21.043.000 euro en 2010, et cela grâce à deux facteurs principaux: la gestion des investissements financiers, confiée en 2009 par le Cardinal Président de l'Administration du patrimoine du siège apostolique à sa section extraordinaire, et surtout aux excellents résultats des Musées du Vatican.

4. Les travaux d'une certaine importance, telle la restauration en cours de la colonnade de la Place St.Pierre ou la construction de la fontaine St.Joseph des jardins, sont adjugés à la suite d'un appel d'offre sous le contrôle d'une commission spéciale constituée au cas par cas par le Cardinal Président. Pour les travaux moins importants, la Direction des services techniques se sert de son propre personnel ou d'entreprises qualifiées, bien connues, sur la base des tarifs en vigueur en Italie.

5. La Présidence du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican exprime sa totale confiance et son estime aux membres du Comité de finance et de gestion, qu'elle remercie de leur précieuse contribution. Outre un professionnalisme reconnu, ils opèrent sans aucune charge pour le Governorat, qui espère pouvoir continuer à faire appel à leurs compétences. La Présidence confirme par ailleurs sa totale confiance dans les Directions et divers collaborateurs, puisque, après un examen approfondi, soupçons et accusations se sont révélés aussi infondés que l'information, fausse et ridicule, propagée par un journalisme dénué de sérieux, selon laquelle on aurait procédé à des écoutes téléphoniques dans le cadre d'une procédure administrative et disciplinaire!

6. La Présidence est bien conscience du fait que la gestion du Governorat, déjà efficiente et bénéficiaire, peut être perfectionnée, conformément aux recommandations de la société de gestion McKinsey, consultée en 2009 par le Cardinal Président sur proposition du Comité de finance et gestion. La mise en oeuvre des suggestions de la société McKinsey, qui est en cours, se poursuivra dans le même esprit, tandis que la transparence et la rigueur, adoptées par la Présidence précédente, seront poursuivies, avec le même engagement et la même sérénité, par l'équipe actuelle.

7. Le Governorat tout entier, Présidence, directeurs, chefs de service, employés et ouvriers, entend réaffirmer sa ferme volonté de continuer à déployer ses efforts pour servir le Pape, en totale fidélité et intégrité, conscient du grand honneur et des hautes responsabilités que ce service implique".
SCV/                                         VIS 20120206 (740)

ANGELUS DOMINICAL


CITE DU VATICAN, 5 FEV 2012 (VIS). Ce midi, avant de réciter l'angélus, Benoît XVI a commenté l'Evangile du jour, qui rapporte la guérison par Jésus de la belle-mère de Pierre et d'autres malades de Capharnaüm: "Les quatre Evangiles concordent pour attester que la libération des maladies et des infirmités était avec la prédication la principale activité publique de Jésus..., venu pour vaincre le mal à la racine. Les guérisons opérées par le Christ constituent une anticipation de sa victoire sur le mal opérée par sa mort et sa résurrection. Un jour Jésus a dit que ce ne sont pas les personnes saines mais les personnes malades à avoir besoin du médecin, faisant référence aux pécheurs qu'il était venu sauver. Ceci dit, la maladie est une condition typique de la nature humaine, dans laquelle nous constatons ne pas être autosuffisants et avoir besoin d'autrui. On pourrait dire paradoxalement que la maladie peut constituer un moment salutaire permettant de faire l'expérience de l'aide des autres mais aussi de l'attention aux autres. Certes, elle représente toujours une épreuve, qui peut être longue et pénible. Lorsque la guérison ne vient pas et les souffrances se prolongent, nous pouvons nous trouver écrasés et isolés, entrer en dépression face à une situation inhumaine. Comment agir devant l'agression du mal? Certainement par le biais de soins appropriés, la médecine ayant fait grâce à Dieu de grands progrès. Mais la Parole nous enseigne qu'il existe une attitude fondamentale pour faire face à la maladie, la foi en Dieu et dans sa bonté... Y compris devant la mort, la foi peut rendre possible ce qui est humainement impossible. Mais la foi en quoi? En l'amour de Dieu. Telle est la réponse qui détruit radicalement le mal... Nous connaissons tous des personnes ayant supporté de terribles souffrances parce que Dieu leur donnait une profonde sérénité. Je pense à l'exemple récent de la bienheureuse Chiara Badani, fauchée dans sa jeunesse par un mal incurable. Tous, nous avons besoin de chaleur humaine et pour réconforter un malade, c'est une proximité sereine et sincère qui importe, plus que des paroles....Comme au temps de Jésus, présentons lui tous nos malades, certains qu'il voudra les guérir. Invoquons aussi l'intercession de Marie, en particulier dans les cas de situations de grande souffrance et abandon".  

 Après la prière mariale, le Saint-Père a rappelé que c'est aujourd'hui en Italie la Journée pour la vie, destinée à promouvoir la défense de la vie naissante et chacune des autres phases de l'existence humaine. Il a dit s'associer au thème choisi par les évêques, destiné à responsabiliser les jeunes en réaffirmant que la jeunesse se réalise dans l'accueil et dans l'amour de la vie. Puis il a salué les francophones en rappelant qu'on célèbrera samedi prochain la fête de Notre Dame de Lourdes, correspondant à la Journée mondiale du malade: "Avec tous ceux et toutes celles qui sont confrontés à la maladie, demandons à Dieu qu'il nous accorde la grâce de l'abandon, de la patience et de la confiance. Qu'avec l'aide de Notre Dame de Lourdes et de Bernadette nous puissions découvrir que le bonheur véritable n'existe qu'en Dieu". Puis il a dit aux polonais qu'il demandait au Seigneur de soutenir les malades, d'accompagner ceux qui les assistent, familles et personnel de santé. "La personne qui souffre doit toujours être entourée d'amour".
OP/                 VIS 20120206 (560)

AUDIENCES


CITE DU VATICAN, 6 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Mme Laurence Argimon-Pistre, Chef de la délégation de l'Union Européenne, venue présenter ses lettres de créance.

-Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AP/                              VIS 20120206 (50)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 6 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Edward John Weisenburger, Evêque de Salina (superficie: 69.087, population: 342.000, catholiques: 48.255, prêtres: 76, diacres: 7, religieux: 167), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1960 à Alton (USA) et ordonné prêtre en 1987, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse d'Oklahoma City (USA). Licencié en droit canonique, il a été curé de paroisses, vice chancelier de tribunal diocésain, vicaire général de diocèse et recteur de cathédrale.

  Samedi dernier, 4 février, il avait nommé l'Abbé Froilán Tiberio Casas Ortíz, Evêque de Neiva (superficie: 10.523, population: 470.000, catholiques: 447.000, prêtres: 82, religieux: 88), en Colombie. L'Evêque élu, né en 1948 à Chiquinquirá (Colombie) et ordonné prêtre en 1972, était jusqu'ici Recteur du grand séminaire diocésain de Tunja (Colombie). Il succède à Mgr.Ramón Darío Molina Jaramillo, OFM, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge. Licencié en philosophie et théologie, il a été curé de paroisses, enseignant et vicaire épiscopal.
NER:RE/                 VIS 20120206 (170)
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