Cité du Vatican, 25 mars 2012 (VIS). Après la célébration des vêpres, le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat, a présidé un dîner dans le patio de la cathédrale en l'honneur des évêques mexicains et latino-américains, auquel a pris part la suite papale. Le Secrétaire d'Etat a prononcé un discours évoquant la visite du Pape comme "une occasion de profonde joie de voir comment le Mexique a ouvert tout grand une nouvelle fois ses portes au Successeur de Pierre, manifestant ainsi la grandeur d’esprit de ses fils, sa délicate hospitalité et une foi catholique vigoureusement enracinée". Le Cardinal a ensuite rappelé que l'on célébre le vingtième anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Mexique et le Saint-Siège, soulignant "que l’Eglise et l’Etat ont une tâche commune, chacun selon sa mission spécifique, celle de sauvegarder et de protéger les droits fondamentaux des personnes, et, notamment, la liberté de l’homme pour chercher la vérité et professer ses propres convictions religieuses, tant en privé qu’en public, droit qui doit être reconnu et garanti par la législation. Souhaitons qu’au Mexique ce droit se raffermisse toujours plus, conscients que ce droit va au-delà de la simple liberté de culte. Il imprègne, en effet, toutes les dimensions de la personne humaine, appelle à donner raison de sa propre foi, à l’annoncer et à la partager avec les autres, sans l’imposer, comme le don le plus précieux reçu de Dieu".
Les tâches diplomatiques, a-t-il ajouté, doivent également s’enraciner dans la promotion de cette grande cause commune, à laquelle le christianisme peut offrir une contribution valable, parce qu'il s'agit dune religion de liberté et de paix, au service du vrai bien de l’humanité. C'est pourquoi l’Eglise ne cesse d’encourager chacun, afin que l’activité politique soit une tâche louable et entièrement consacré en faveur des citoyens et qu’elle ne devienne pas une lutte de pouvoir ou le moyen d'imposer des systèmes idéologiques rigides ayant souvent pour résultat la radicalisation de secteurs entiers de la population... En ce sens, les évêques ici présents sont les représentants de l’engagement de l’Eglise catholique dans l’heureuse tâche de travailler pour l’homme, pour qui Jésus-Christ a donné sa vie. A chaque génération, elle a écrit une page de cette histoire du service de l’humanité. Certaines lignes sont l’œuvre des saints, d’autres des martyrs. Cette histoire n'a pas manqué de pasteurs audacieux, de religieux exemplaires, de jeunes à la voix prophétique, de témoins valeureux de la charité et de fidèles laïcs qui, parfois avec grande simplicité, ont tendu la main et ouvert leur maison à leur frère dans le besoin. La beauté du christianisme a été déployée de multiples façons, pour toucher tout homme ou toute femme, sans tenir compte de sa race, sa langue ou son appartenance sociale. Tant la dimension de la foi professée et célébrée profondément au Mexique et dans toute l’Amérique latine, que les projets les plus variés de solidarité encourageant de nombreuses personnes à sortir de leur égoïsme pour répondre aux besoins sociaux de base urgents, ont contribué à cela. Nous ne pouvons pas oublier les initiatives pour la promotion des droits de chaque homme et de chaque peuple, pour la défense de leur liberté et le développement de l’art et de la culture... Si cette mission a pu connaître des zones d'ombre, cela ne ternit pas la splendeur de l’Evangile, toujours présent pour purifier et illuminer notre chemin qui passe aujourd’hui par cette revitalisation de la foi à laquelle Benoît XVI ne cesse d’inviter".
Les tâches diplomatiques, a-t-il ajouté, doivent également s’enraciner dans la promotion de cette grande cause commune, à laquelle le christianisme peut offrir une contribution valable, parce qu'il s'agit dune religion de liberté et de paix, au service du vrai bien de l’humanité. C'est pourquoi l’Eglise ne cesse d’encourager chacun, afin que l’activité politique soit une tâche louable et entièrement consacré en faveur des citoyens et qu’elle ne devienne pas une lutte de pouvoir ou le moyen d'imposer des systèmes idéologiques rigides ayant souvent pour résultat la radicalisation de secteurs entiers de la population... En ce sens, les évêques ici présents sont les représentants de l’engagement de l’Eglise catholique dans l’heureuse tâche de travailler pour l’homme, pour qui Jésus-Christ a donné sa vie. A chaque génération, elle a écrit une page de cette histoire du service de l’humanité. Certaines lignes sont l’œuvre des saints, d’autres des martyrs. Cette histoire n'a pas manqué de pasteurs audacieux, de religieux exemplaires, de jeunes à la voix prophétique, de témoins valeureux de la charité et de fidèles laïcs qui, parfois avec grande simplicité, ont tendu la main et ouvert leur maison à leur frère dans le besoin. La beauté du christianisme a été déployée de multiples façons, pour toucher tout homme ou toute femme, sans tenir compte de sa race, sa langue ou son appartenance sociale. Tant la dimension de la foi professée et célébrée profondément au Mexique et dans toute l’Amérique latine, que les projets les plus variés de solidarité encourageant de nombreuses personnes à sortir de leur égoïsme pour répondre aux besoins sociaux de base urgents, ont contribué à cela. Nous ne pouvons pas oublier les initiatives pour la promotion des droits de chaque homme et de chaque peuple, pour la défense de leur liberté et le développement de l’art et de la culture... Si cette mission a pu connaître des zones d'ombre, cela ne ternit pas la splendeur de l’Evangile, toujours présent pour purifier et illuminer notre chemin qui passe aujourd’hui par cette revitalisation de la foi à laquelle Benoît XVI ne cesse d’inviter".
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