Cité du Vatican, 25 mars 2012 (VIS). A 18 h locale, le Saint-Père est arrivé à la cathédrale de León, pour célébrer les vêpres avec les évêques mexicains et de nombreux prélats représentant les conférences épiscopales d'Amérique latine et des Caraïbes. Accueilli par le chapitre et Mgr.Carlos Aguiar Retes, Archevêque de Tlalnepantla, Président de la Conférence épiscopale mexicaine et du Conseil épiscopale latino-américain (CELAM), il s'est recueilli devant le Saint Sacrement. Après avoir salué Mgr.Carlos Aguiar Retes, archevêque de Tlalnepantla, président de la Conférence épiscopale mexicaine et du Conseil épiscopale latino-américain (CELAM). Au cours des vêpres il a prononcé une homélie dont voici quelques extraits:
"La Très Sainte Vierge...nous a montré Jésus et transmis les grandeurs que Dieu a réalisées et réalise avec l’humanité... La brève lecture de ces vêpres nous offre un signe décisif de ces grandeurs. Les habitants de Jérusalem et ses chefs ne reconnurent pas le Christ mais, en le condamnant à mort, ils accomplirent en réalité les paroles des prophètes. Oui, la méchanceté et l’ignorance des hommes ne sont pas capables de freiner le plan divin de salut, la rédemption. Le mal ne peut pas en faire tant... Il n’y a donc pas de motif pour succomber au despotisme du mal... J’attendais avec grande joie cette rencontre avec vous, les pasteurs de l’Eglise du Christ qui est en pèlerinage au Mexique et dans les autres pays de ce grand continent, comme une occasion pour regarder ensemble le Christ... La situation de vos diocèses présente certainement des défis et des difficultés de nature très différente. Mais, en sachant que le Seigneur est ressuscité, nous pouvons continuer, confiants, avec la conviction que le mal n’a pas le dernier mot de l’histoire et que Dieu est capable d’ouvrir de nouveaux espaces à une espérance qui ne déçoit pas".
« Vues vos préoccupations à propos du troupeau dont vous avez la charge, je pense aux assemblées du Synode des évêques où les participants applaudissent quand interviennent ceux qui exercent leur ministère dans des situations particulièrement douloureuses pour la vie et la mission de l’Eglise. Ce geste jaillit de la foi dans le Seigneur et signifie la fraternité dans les travaux apostoliques, tout comme la gratitude et l’admiration pour ceux qui sèment l’Evangile dans les épines, certaines en forme de persécution, d’autres de marginalisation ou de mépris. Les préoccupations ne manquent pas également pour l’absence de moyens et de ressources humaines, ou les obstacles imposés à la liberté de l’Eglise pour l’accomplissement de sa mission... Le Successeur de Pierre partage ces sentiments et est reconnaissant pour votre sollicitude pastorale patiente et humble. Vous n’êtes pas seuls... Nous sommes tous unis dans les souffrances et dans la consolation. Sachez que vous avez une place particulière dans la prière de celui qui a reçu du Christ la charge de confirmer ses frères dans la foi, qui les encourage aussi dans la mission de faire que notre Seigneur Jésus Christ soit toujours plus connu, aimé et suivi sur ces terres, sans se laisser effrayer par les contrariétés... Les initiatives qui se réalisent dans le cadre de l’Année de la foi, doivent être orientées de manière à conduire les hommes vers le Christ dont la grâce leur permettra de laisser les chaînes du péché qui les asservit et d’avancer vers la liberté authentique et responsable... En ce sens, je vous exhorte à continuer d’ouvrir les trésors de l’Evangile afin qu’ils deviennent une puissance d’espérance, de liberté et de salut pour tous les hommes".
"Dans l’horizon pastoral et évangélisateur qui s’ouvre devant nous, il est particulièrement important de porter une grande attention aux séminaristes... La proximité avec les prêtres n’en est pas moins fondamentale, eux qui ne doivent jamais manquer de la compréhension et de l’encouragement de leur Evêque, et si c’est nécessaire, également de sa réprobation paternelle pour des attitudes incorrectes... Il en va de même des différentes formes de vie consacrée dont les charismes doivent être estimés avec gratitude et accompagnés avec responsabilité et respect du don reçu. Une attention toute particulière doit être apportée aux laïcs les plus engagés dans la catéchèse, l’animation liturgique, l’action caritative et l’engagement social. Leur formation à la foi est essentielle pour rendre présent et fécond l’Evangile dans la société d’aujourd’hui. Et ce n’est pas juste qu’ils aient l’impression de ne pas compter dans l’Eglise malgré l’enthousiasme qu’ils mettent en y travaillant selon leur propre vocation et le grand sacrifice que parfois demande ce dévouement. A ce sujet, il est particulièrement important pour les pasteurs que règne un esprit de communion entre les prêtres, les religieux et les laïcs, évitant les divisions stériles, les critiques et les méfiances nocives... Soyez toujours du côté de ceux qui sont marginalisés par la force, le pouvoir ou une richesse qui ignore ceux qui manquent de presque tout. L’Eglise ne peut pas séparer la louange de Dieu du service des hommes. L’unique Dieu Père et Créateur est celui qui nous a constitués frères: être homme c’est être frère et gardien du prochain... L’Eglise doit revivre et actualiser ce que fut Jésus: le Bon Samaritain qui, venant de loin, s’est inséré dans l’histoire des hommes, nous a relevé et s’est préoccupé de notre guérison".
Après son discours, le gouverneur de Guanajuato, M.Juan Manuel Oliva Ramírez, a remis au Pape un dispositif lui permettant de commander à distance le nouvel éclairage du sanctuaire du Christ-Roi.
"La Très Sainte Vierge...nous a montré Jésus et transmis les grandeurs que Dieu a réalisées et réalise avec l’humanité... La brève lecture de ces vêpres nous offre un signe décisif de ces grandeurs. Les habitants de Jérusalem et ses chefs ne reconnurent pas le Christ mais, en le condamnant à mort, ils accomplirent en réalité les paroles des prophètes. Oui, la méchanceté et l’ignorance des hommes ne sont pas capables de freiner le plan divin de salut, la rédemption. Le mal ne peut pas en faire tant... Il n’y a donc pas de motif pour succomber au despotisme du mal... J’attendais avec grande joie cette rencontre avec vous, les pasteurs de l’Eglise du Christ qui est en pèlerinage au Mexique et dans les autres pays de ce grand continent, comme une occasion pour regarder ensemble le Christ... La situation de vos diocèses présente certainement des défis et des difficultés de nature très différente. Mais, en sachant que le Seigneur est ressuscité, nous pouvons continuer, confiants, avec la conviction que le mal n’a pas le dernier mot de l’histoire et que Dieu est capable d’ouvrir de nouveaux espaces à une espérance qui ne déçoit pas".
« Vues vos préoccupations à propos du troupeau dont vous avez la charge, je pense aux assemblées du Synode des évêques où les participants applaudissent quand interviennent ceux qui exercent leur ministère dans des situations particulièrement douloureuses pour la vie et la mission de l’Eglise. Ce geste jaillit de la foi dans le Seigneur et signifie la fraternité dans les travaux apostoliques, tout comme la gratitude et l’admiration pour ceux qui sèment l’Evangile dans les épines, certaines en forme de persécution, d’autres de marginalisation ou de mépris. Les préoccupations ne manquent pas également pour l’absence de moyens et de ressources humaines, ou les obstacles imposés à la liberté de l’Eglise pour l’accomplissement de sa mission... Le Successeur de Pierre partage ces sentiments et est reconnaissant pour votre sollicitude pastorale patiente et humble. Vous n’êtes pas seuls... Nous sommes tous unis dans les souffrances et dans la consolation. Sachez que vous avez une place particulière dans la prière de celui qui a reçu du Christ la charge de confirmer ses frères dans la foi, qui les encourage aussi dans la mission de faire que notre Seigneur Jésus Christ soit toujours plus connu, aimé et suivi sur ces terres, sans se laisser effrayer par les contrariétés... Les initiatives qui se réalisent dans le cadre de l’Année de la foi, doivent être orientées de manière à conduire les hommes vers le Christ dont la grâce leur permettra de laisser les chaînes du péché qui les asservit et d’avancer vers la liberté authentique et responsable... En ce sens, je vous exhorte à continuer d’ouvrir les trésors de l’Evangile afin qu’ils deviennent une puissance d’espérance, de liberté et de salut pour tous les hommes".
"Dans l’horizon pastoral et évangélisateur qui s’ouvre devant nous, il est particulièrement important de porter une grande attention aux séminaristes... La proximité avec les prêtres n’en est pas moins fondamentale, eux qui ne doivent jamais manquer de la compréhension et de l’encouragement de leur Evêque, et si c’est nécessaire, également de sa réprobation paternelle pour des attitudes incorrectes... Il en va de même des différentes formes de vie consacrée dont les charismes doivent être estimés avec gratitude et accompagnés avec responsabilité et respect du don reçu. Une attention toute particulière doit être apportée aux laïcs les plus engagés dans la catéchèse, l’animation liturgique, l’action caritative et l’engagement social. Leur formation à la foi est essentielle pour rendre présent et fécond l’Evangile dans la société d’aujourd’hui. Et ce n’est pas juste qu’ils aient l’impression de ne pas compter dans l’Eglise malgré l’enthousiasme qu’ils mettent en y travaillant selon leur propre vocation et le grand sacrifice que parfois demande ce dévouement. A ce sujet, il est particulièrement important pour les pasteurs que règne un esprit de communion entre les prêtres, les religieux et les laïcs, évitant les divisions stériles, les critiques et les méfiances nocives... Soyez toujours du côté de ceux qui sont marginalisés par la force, le pouvoir ou une richesse qui ignore ceux qui manquent de presque tout. L’Eglise ne peut pas séparer la louange de Dieu du service des hommes. L’unique Dieu Père et Créateur est celui qui nous a constitués frères: être homme c’est être frère et gardien du prochain... L’Eglise doit revivre et actualiser ce que fut Jésus: le Bon Samaritain qui, venant de loin, s’est inséré dans l’histoire des hommes, nous a relevé et s’est préoccupé de notre guérison".
Après son discours, le gouverneur de Guanajuato, M.Juan Manuel Oliva Ramírez, a remis au Pape un dispositif lui permettant de commander à distance le nouvel éclairage du sanctuaire du Christ-Roi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire