CITE DU VATICAN, 23 JUI 2011 (VIS). Le Saint-Père a célébré à 19 h en la Basilique du Latran la messe de la solennité du Corpus Domini, rappelant à l'homélie qu'en ce jour le Saint Sacrement est porté en procession pour affirmer que le Christ ressuscité est parmi nous et qu'il nous guide vers le Royaume. Ce que Jésus nous a confié au Cénacle, nous le proclamons aujourd'hui car l'amour du Christ est destiné à tous". Puis il a évoqué la communion: "Recevoir la communion, consommer le pain eucharistique, nous fait effectivement entrer dans la communion à la vie du Christ, participer au dynamisme de cette vie qui se donne à nous, qui s'offre pour nous... Tandis que l'aliment est assimilé pour l'entretien du corps, l'Eucharistie produit un effet inverse. C'est nous qui sommes assimilés pour devenir conformes au Christ et membres de son corps. Ceci est décisif car par la communion eucharistique, il nous assimile en lui. Notre individualité est ainsi libérée et insérée à sa personne, elle même immergée dans la communion trinitaire".
"En nous unissant au Christ, l'Eucharistie nous ouvre et nous lie également aux autres. Nous ne sommes plus séparés mais un tout en lui. Cette communion nous unit à celui qui est à côté, à celui avec qui nous n'avons pas forcément de bons rapports, à nos frères lointains, éparpillés de par le monde. L'Eucharistie induit donc la présence sociale de l'Eglise dont de grands saints témoignent... Qui reconnaît Jésus dans l'hostie le voit dans le frère souffrant, dans celui qui souffre, qui a faim ou soif, dans l'étranger, le malade ou le détenu. Attentif à chacun, il s'engage concrètement en faveur de tous ceux qui souffrent ou sont dans le besoin. En cette époque de globalisation, qui nous rend de plus en plus dépendants les uns des autres, le christianisme doit faire en sorte que l'unité ne se construise pas sans Dieu, sans l'amour véritable. Sinon, ce serait la porte ouverte à la confusion, à l'individualisme, à une compétition de tous contre tous. Depuis toujours, l'Evangile tend à l'unité de la famille humaine, non imposée d'en haut, ni par des intérêts idéologiques ou économiques, mais découlant de la responsabilité envers autrui. En nous reconnaissant membres d'un même corps, du Christ, nous apprenons sans cesse de l'Eucharistie ce que sont le partage, l'amour et la justice véritable".
Puis le Saint-Père a rappelé que nous avançons sans illusions ni utopies sur les routes de ce monde, "en portant en nous le corps du Seigneur, comme Marie lors de la Visitation, c'est à dire en sachant simplement n'être que des graines renfermant la certitude de ce que l'amour de Dieu, incarné dans le Christ, est plus fort que le mal, la violence et la mort. Nous savons que Dieu réserve à chacun de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où règnent la paix et la justice. Dans la foi nous entrevoyons ce monde nouveau qui est notre vraie patrie". Après la messe, Benoît XVI a conduit la procession eucharistique jusqu'à Ste.Marie Majeure, agenouillé devant le Saint Sacrement placé sur un véhicule aménagé pour la circonstance.
HML/ VIS 20110624 (530)
"En nous unissant au Christ, l'Eucharistie nous ouvre et nous lie également aux autres. Nous ne sommes plus séparés mais un tout en lui. Cette communion nous unit à celui qui est à côté, à celui avec qui nous n'avons pas forcément de bons rapports, à nos frères lointains, éparpillés de par le monde. L'Eucharistie induit donc la présence sociale de l'Eglise dont de grands saints témoignent... Qui reconnaît Jésus dans l'hostie le voit dans le frère souffrant, dans celui qui souffre, qui a faim ou soif, dans l'étranger, le malade ou le détenu. Attentif à chacun, il s'engage concrètement en faveur de tous ceux qui souffrent ou sont dans le besoin. En cette époque de globalisation, qui nous rend de plus en plus dépendants les uns des autres, le christianisme doit faire en sorte que l'unité ne se construise pas sans Dieu, sans l'amour véritable. Sinon, ce serait la porte ouverte à la confusion, à l'individualisme, à une compétition de tous contre tous. Depuis toujours, l'Evangile tend à l'unité de la famille humaine, non imposée d'en haut, ni par des intérêts idéologiques ou économiques, mais découlant de la responsabilité envers autrui. En nous reconnaissant membres d'un même corps, du Christ, nous apprenons sans cesse de l'Eucharistie ce que sont le partage, l'amour et la justice véritable".
Puis le Saint-Père a rappelé que nous avançons sans illusions ni utopies sur les routes de ce monde, "en portant en nous le corps du Seigneur, comme Marie lors de la Visitation, c'est à dire en sachant simplement n'être que des graines renfermant la certitude de ce que l'amour de Dieu, incarné dans le Christ, est plus fort que le mal, la violence et la mort. Nous savons que Dieu réserve à chacun de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où règnent la paix et la justice. Dans la foi nous entrevoyons ce monde nouveau qui est notre vraie patrie". Après la messe, Benoît XVI a conduit la procession eucharistique jusqu'à Ste.Marie Majeure, agenouillé devant le Saint Sacrement placé sur un véhicule aménagé pour la circonstance.
HML/ VIS 20110624 (530)