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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mardi 30 septembre 2008

PROTECTION N'EST PAS AGRESSION


CITE DU VATICAN, 30 SEP 2008 (VIS). Hier à New York, l'Observateur permanent du Saint-Siège est intervenu dans le débat général de la 63 session de l'Assemblée générale de l'ONU: "Les Nations-Unies n'ont pas vocation à créer évènements ou phénomènes, mais de servir de forum où tous débattent en vue d'apporter à ceux-ci des solutions cohérentes, précises et consensuelles".

  Rappelant que l'année en cours a été marquée par une série de crises, de catastrophes naturelles comme d'origine humaine, de conflits locaux, de graves problèmes financiers, économiques, alimentaires et énergétiques qui découlent en partie du changement climatique, Mgr.Celestino Migliore a souligné que tous ces bouleversements sont le fruits de responsabilités humaines et de facteurs naturels mêlés. Ils doivent donc être traités ensembles afin de fournir aux responsables des solutions aux catastrophes en mesure de protéger les populations... Jadis, le mot protection a souvent servi de prétexte à des agressions et à des invasions. Malgré les grands progrès du droit international, cette interprétation demeure trop souvent en vigueur".

  "Si on a enregistré l'an dernier à l'ONU un plus grand consensus...sur la reprise du terme en clef   responsable -a ajouté le représentant du Saint-Siège- certains pays ont insisté sur la nécessité de conserver ce principe comme essentiel de la souveraineté nationale, y compris dans le contexte international, tandis que d'autres relançaient le concept de souveraineté responsable. Les états fondateurs ont fixé à l'ONU la responsabilité suprême de protéger, manifestée au premier chef dans le rejet de l'usage immédiat de la force pour résoudre un contentieux, rétablir la paix ou défendre les droits de l'homme. Ils ont privilégié la discussion pour individualiser les symptômes de crise, pour mobiliser ensuite les gouvernements et sensibiliser l'opinion publique en vue de solutions" négociées.    
DELSS/PROTECTION/MIGLIORE:ONU                             VIS 20080930 (300)


JOURNEE MONDIALE DE LA COMMUNICATION


CITE DU VATICAN, 30 SEP 2008 (VIS). "Nouvelles technologies, nouvelles relations. Promouvoir une culture de respect, de dialogue et d'amitié", tel est le thème choisi par Benoît XVI pour la Journée mondiale des communications sociales 2009 (qui est fixée presque partout au dimanche 31 mai prochain). Le message papal sera rendu public le 24 janvier prochain, fête de saint François de Sales, le patron des journalistes. Le Président du Conseil pontifical pour les communications sociales l'a annoncé hier, en la fête des Archanges. Pour Mgr.Claudio Maria Celli, le Pape propose un véritable plan de travail, son texte étant "un résumé des engagements et des responsabilités que les hommes de communication sont appelés à assumer dans un contexte caractérisé par l'accroissement des nouvelles technologies, lequel constitue un nouvel environnement, une nouvelle culture".

  Le document traduit, ajoute Mgr.Celli dans un communiqué, "la confiance que place le Pape dans les médias, car ils peuvent avoir un rôle important dans le développement d'un climat de la confiance et de dialogue... Il souligne aussi combien les nouvelles techniques de communication sont appelées à favoriser de nouvelles relations, à bouleverser en profondeur l'attitude des agents de la communication. Le progrès technologique ne peut se limiter à être une avance matérielle. Il doit renouveler les conditions et les capacités d'utilisation des instruments par l'homme, dans une perspective de bien commun ayant pour but un progrès culturel profond et diffus". Puis il ajoute qu'en mars 2009 se tiendra un séminaire d'études pour les évêques en charge de la communication, auquel prendront part des enseignants et des experts en la matière, "dans le but d'élaborer une pastorale des médias plus claire et plus moderne".
CON-CS/JOURNEE COMMUNICATION/CELLI                         VIS 20080930 (290)


lundi 29 septembre 2008

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 29 SEP 2008 (VIS). A Castelgandolfo ce matin, le Saint-Père a reçu en audiences séparées:

-Cinq prélats du Kazakhstan, en visite Ad Limina:

    -Mgr.Tomash Peta, Evêque de Sainte Marie à Astana.

    -Mgr.Jan Pawel Lenga, MIC, Archevêque-Evêque de Karaganda, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Athansius Schneider, ORC.

    -Mgr.Henry Theophilus Howaniec, OFM, Evêque de la Sainte Trinité à Almaty.

    -Mgr.Janusz Kaleta, Administrateur apostolique d'Atyrau.

  En fin d'après-midi, il devrait recevoir le personnel des Villas pontificales.

  Samedi dernier, 27 septembre, il avait reçu le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AL:AP/.../...                                                          VIS 20080929 (100)

RECOURIR AUX ANGES


CITE DU VATICAN, 29 SEP 2008 (VIS). Le Pape a salué ce matin l'Evêque local, Mgr.Marcello Semeraro, les communautés religieuses et les autorités civiles de Castel Gandolfo, ainsi que les forces de l'ordre, les invitant à invoquer la protection des Saints Archanges dont c'est aujourd'hui la fête, mais aussi des Anges Gardiens, qui seront fêtés le 2 octobre: "Leur présence invisible nous aide et nous réconforte car ils sont à nos côtés pour nous protéger en toute circonstance, pour nous défendre des dangers. A tout instant nous pouvons recourir à eux", a ajouté Benoît XVI. "De nombreux saints ont été dans l'amitié des anges, ce dont témoignent les nombreuses situations où ils ont reçu leur aide. Ces esprits bienheureux sont envoyés par Dieu pour servir qui héritera du salut, ainsi que le rappelle l'épître aux Hébreux. Leur aide est donc précieuse tout au long de notre pèlerinage terrestre vers la patrie céleste".
AC/DEPART/CASTEL GANDOLFO                                 VIS 20080929 (160)


PROCHAIN RETOUR AU VATICAN


CITE DU VATICAN, 28 SEP 2008 (VIS). Après l'angélus, Benoît XVI a annoncé la fin de ses vacances à Castelgandolfo et son retour au Vatican mardi 30 septembre: "Je rends grâce pour les bénéfices que m'a apporté cette saison, en particulier la Journée mondiale de la jeunesse de Sydney, mon séjour à Brixen, ma visite pastorale en Sardaigne et mon voyage apostolique à Paris et Lourdes". Après avoir dit sa joie de pouvoir résider à Castelgandolfo durant les mois chauds, en se reposant et en travaillant mieux, le Pape a remercié les habitants du village, leur maire, les forces de l'ordres et l'évêque local.

  Puis le Saint-Père a salué les fidèles polonais rassemblés aujourd'hui à Bialystok pour la béatification du serviteur de Dieu Michal Sopocko, le père spirituel de sainte Faustine Kowalska: "C'est sur son conseil qu'elle consigna par écrit ses expériences mystiques et les apparitions du Christ miséricordieux. C'est sur ses indications que fut peinte la fameuse image accompagnée de la phrase: Jésus, j'ai confiance en toi". Le nouveau bienheureux, a précisé Benoît XVI, "fut un prêtre éducateur plein de zèle, diffuseur du culte de la Divine Miséricorde. Depuis la Maison du Père, mon bien aimé prédécesseur est heureux de cette béatification, car c'est lui qui annonça au monde la Divine Miséricorde. Je renouvelle son salut de 2002: Que Dieu, riche en miséricorde, vous bénisse!".
ANG/BEATIFICATION SOPOCKO/...                             VIS 20080929 (240)


L'HUMILITE DE JEAN-PAUL I


CITE DU VATICAN, 28 SEP 2008 (VIS). Ce midi, Benoît XVI a récité son dernier angélus dominical estival à Castelgandolfo. Il a évoqué l'Evangile du jour qui parle de deux fils qu'un père envoie travailler dans sa vigne. Le premier répond oui mais n'y va pas, alors que le second refuse d'y aller mais se repent ensuite et va travailler. "Avec cette parabole -a-t-il expliqué- Jésus réaffirme sa prédilection pour les pécheurs qui se convertissent et nous enseigne qu'il faut de l'humilité pour accueillir le don du salut". Puis il a ajouté que "l'humilité peut être considérée comme le testament spirituel" de Jean-Paul Ier mort il y a trente ans et qui avait choisi la devise épiscopale de saint Charles Borromée, Humilitas, "un seul mot qui résume l'essentiel de la vie chrétienne et indique l'indispensable vertu de celui qui dans l'Eglise est appelé au service de l'autorité".

  "C'est grâce à cette vertu que trente trois jours furent suffisants au Pape Luciani pour entrer dans le cœur des gens. Dans ses discours, il se servait toujours d'exemples de vie concrète, de ses souvenirs de famille et de la sagesse populaire. Sa simplicité véhiculait un enseignement solide et riche qu'il enrichissait, grâce au don d'une mémoire exceptionnelle et d'une vaste culture, de nombreuses citations d'écrivains ecclésiastiques et profanes. Il fut ainsi un incomparable catéchiste, comme le fut saint Pie X son compatriote et prédécesseur d'abord sur la chaire de saint Marc puis sur celle de saint Pierre". Le Pape a ensuite évoqué une des quatre audiences générales de Jean-Paul Ier dans laquelle il prononça la phrase: "Nous ne pouvons que nous sentir petit devant Dieu" pour ajouter ensuite: "Je n'ai pas honte de me sentir comme un enfant devant sa mère: on croit en sa mère, je crois en Dieu, en ce qu'il m'a révélé. Ces paroles -a conclu Benoît XVI- montrent toute l'intensité de sa foi. Alors que nous remercions Dieu de l'avoir donné à l'Eglise et au monde, faisons de son exemple un trésor en nous engageant à cultiver la même humilité qui l'a rendu capable de s'adresser à tous, spécialement aux petits et à ceux qui sont plus éloignés".
ANG/HUMILITE/JEAN-PAUL I                            VIS 20080929 (370)


JUSTE UTILISATION DES RESSOURCES NATURELLES


CITE DU VATICAN, 27 SEP 2008 (VIS). A l'occasion de la Journée mondiale du tourisme, Benoît XVI a reçu les 300 participants à la rencontre organisée par le Centre touristique de la jeunesse et le Bureau international du tourisme social, accompagnés du Cardinal Raffaele Martino, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, et de Mgr.Agostino Marchetto, Secrétaire du dicastère. Evoquant le thème 2008, Le tourisme face au défi du changement climatique, le Pape a dit que l'humanité a le devoir de protéger et de mettre en valeur les ressources de la création et "de s'engager contre l'utilisation indifférenciée des ressources naturelles de la terre" parce que "sans une limite éthique et morale adéquate, le comportement humain peut devenir une menace et un défi... L'expérience montre que la gestion responsable de la création fait partie, ou devrait être issue, d'une économie saine et équitable du tourisme", a souligné le Saint-Père en citant Jean Paul II qui dénonçait dans l'encyclique Centesimus Annus "la consommation excessive et arbitraire des ressources, tout en rappelant que l'homme est un collaborateur de Dieu dans l'œuvre de la création et ne peut se substituer à lui". Ce dernier soulignait aussi que "l'humanité, aujourd'hui, devait être consciente de ses devoirs et tâches envers les générations futures".

  "Il est donc nécessaire, surtout dans le domaine du tourisme qui profite de la nature, que tous fassent une gestion équilibrée de notre habitat, de ce qui est notre maison commune... La dégradation de l'environnement peut seulement être freinée par la diffusion d'une culture comportementale adéquate impliquant des styles de vie plus sobres. D'où l'importance...d'éduquer à une éthique de la responsabilité". Puis le Saint-Père a évoqué le tourisme social, soutenue par l'Eglise en ce qu'il "promeut la participation des franges les plus faibles et peut donc être un instrument valable de lutte contre la pauvreté...en fournissant des emplois, en préservant les ressources et en promouvant l'égalité". Le tourisme social "représente un motif d'espérance dans un monde dans lequel les distances sont accentuées entre celui qui a tout et ceux qui souffrent de famine, de pénurie et de sécheresse". Il a enfin invité les jeunes à être des soutiens et des auteurs de comportements engagés dans le respect et la défense de la nature, dans une perspective écologique correcte, comme je l'ai maintes fois souligné à l'occasion de la Journée mondiale de la jeunesse à Sydney, en juillet dernier".
AC/JOURNEE MODIALE TOURISME/CTG:BITS                 VIS 20080927 (410)


NOUVEL AMBASSADEUR DE LA REPUBLIQUE TCHEQUE


CITE DU VATICAN, 27 SEP 2008 (VIS). Le Pape a reçu les lettres de créances de M.Pavel Vosalik, nouvel Ambassadeur de la République tchèque, qu'il a salué pour avoir signalé l'apport du christianisme au riche patrimoine culturel du pays, et le fait que l'Evangile ait porté les espoirs du peuple tchèque dans les périodes dramatiques de son histoire. "Fortifié par un sens de la solidarité qui lui a permis de surmonter la chute du totalitarisme -a ajouté Benoît XVI- le pays prend part désormais au progrès de la famille humaine en accroissant sa coopération internationale, dans la lutte contre la violence, la faim, la pauvreté et tous les autres fléaux sociaux". Puis le Pape a rappelé que la République tchèque assumerait l'an prochain la présidence de l'Union Européenne, "ce qui lui permettra d'accroître ses efforts en vue de coordonner l'unité et la diversité, la souveraineté nationale et l'action commune, le progrès économique et la justice sociale sur tout le continent". 

  Le Saint-Père a alors dit que l'Eglise "est consciente des nombreux défis auxquels l'Europe est confrontée, alors que les peuples aspirent à bâtir un système international plus stable... C'est pourquoi les responsables politiques doivent reconnaître que le bonheur et la santé des gens ne se trouvent pas que dans les structures", et que "la mise en place d'une culture saine, digne de l'homme et de sa vocation, requiert une parfaite coopération des familles, des communautés ecclésiales, des écoles, des entreprises comme des institutions publiques" qui sont au service de tous et du bien commun. "C'est pourquoi la société toute entière en tire bénéfice lorsque l'Eglise est en mesure de gérer les affaires spirituelles et matérielles qu'exige son ministère". J'espère donc, a ajouté Benoît XVI, que les questions relatives aux propriétés ecclésiastiques seront résolues en République tchèque et qu'on y reconnaîtra réellement le droit de l'Eglise à participer au progrès du pays". Le Pape a réclamé la résolution du différend touchant à la cathédrale de Prague qui, a-t-il dit, témoigne de la riche culture et du patrimoine religieux, mais aussi des bons rapports Eglise-Etat.

  Il a alors rappelé que, "naturellement, l'Evangile porte les fidèles à aider de façon désintéressée leurs frères et soeurs, coûte que coûte et sans distinctions", soulignant également le grand potentiel de l'Eglise en matière d'éducation, de services sociaux et caritatifs: "De nombreux Tchèques -a aussi rappelé le Saint-Père- coopèrent à l'étranger à des projets de développement et d'assistance portés par la Caritas ou d'autres organisations humanitaires". Enfin, il a déploré la mort de l'Ambassadeur tchèque au Pakistan, lors d'un attentat très meurtrier: "Chaque jour je prie pour la fin de ces violences et j'encourage tous les diplomates à s'employer plus que jamais à servir la paix et la sécurité de par le monde".
CD/LETTREES/TCHEQUE:VOSALIK                             VIS 20080929 (470)


vendredi 26 septembre 2008

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 26 SEP 2008 (VIS). A Castelgandolfo ce matin, le Saint-Père a reçu en audiences séparées trois prélats de la Conférence épiscopale uruguayenne en visite Ad Limina:

-Mgr.Carlos María Collazzi Irazábal, SDB, Evêque de Mercedes.

-Mgr.Luis del Castillo Estrada, SJ, Evêque de Melo, accompagné de son prédécesseur, Mgr.Roberto Reinaldo Cáceres González.

  En fin d'après-midi, il devrait recevoir le Cardinal Ivan Dias, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.
AL:AP/.../...                                                      VIS 20080926 (80)

OBJECTIFS DU MILLENAIRE ET DEPENSES MILITAIRES


CITE DU VATICAN, 26 SEP 2008 (VIS). Hier à New York, l'Observateur permanent du Saint-Siège est intervenu dans le débat de l'Assemblée générale de l'ONU consacré aux objectifs de développement du Millénaires. Mgr.Celestino Migliore s'est demandé si leur application était ou non une priorité pour les états. Pour que cela le soit, a-t-il dit, "il faut favoriser une nouvelle culture des relations internationales qui ait une conception fraternelle du monde, qui ait pour priorité l'unité de l'humanité et pour mission d'oeuvrer à la paix et au bien de tous".

  "Les ressources économiques nécessaires tant en aides directes, assistance financière et soutien commercial sont peu de chose par rapport aux dépenses militaires de par le monde ou aux dépenses non indispensables pour les pays les plus développés... On assiste à un grand débat sur le sauvetage économique face à une crise mondiale particulièrement dangereuse pour les pays les plus pauvres, qui risque de laisser sans emploi beaucoup de familles. Cette colossale opération de sauvetage, qui coûte de nombreuses fois l'aide globale aux pays en développement, pose une question fondamentale: Comment réussit-on à trouver de tels fonds pour redresser un système financier en banqueroute sans être capables d'investir dans le développement de régions entières de la planète, sans penser aux plus défavorisés?". C'est pourquoi, a conclu Mgr.Migliore, il faut"globaliser la solidarité pour parvenir aux objectifs fixés de développement du Millénaire. Il s'agit d'une obligation morale pour la communauté internationale".
DELSS/OBJECTIFS MILLENAIRE/ONU                             VIS 20080926 (250)


SURMONTER LES CRISES MATRIMONIALES

CITE DU VATICAN, 26 SEP 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin les participants à la rencontre internationale du mouvement Retrouvaille, dont la mission est d'assister les couples en crise au moyen de programmes spécifiques. Fondé en 1977 au Canada par Jeannine et Guy Beland, l'association aide les époux à pacifier leur relation, "non pas en alternative aux thérapies psychologiques mais suivant un cheminement complémentaire".

  "Vous n'êtes pas des professionnels -a tenu à dire Benoît XVI à ses 300 hôtes-, mais des époux ayant connu ces problèmes avant de les surmonter grâce à Dieu et avec le soutien de Retrouvaille. Vous avez eu la joie de mettre votre expérience au service d'autrui, avec la collaboration de prêtres". Il a ensuite souligné combien les crises matrimoniales sont une double réalité. La phase négative, particulièrement dure et douloureuse, qui s'apparente à un échec. "Mais il existe une autre phase, souvent méconnue et que Dieu voit. La nature enseigne que toute crise est un passage vers une nouvelle phase de vie... Au moment de la rupture, il convient d'offrir aux époux une référence positive face au désespoir". C'est pourquoi les rencontres proposées par l'association "offrent-elles un appui pour ne pas tout perdre et remonter peu à peu la pente".

  Evoquant les noces de Cana, le Pape a dit que le bon vin conservé par l'époux pour la fin du banquet symbolise "le salut de la nouvelle alliance nuptiale que Jésus vient offrir à l'humanité". Ainsi, lorsque les époux "traversent des moments difficiles, voire se séparent, il faut se confier à Marie et s'adresser à celui qui a fait de deux chairs une. Alors, on peut être certain qu'avec l'aide du Seigneur la crise se transformera en une épreuve d'où l'amour sortira purifié et renforcé... Vous offrez une sorte de service à contre courant", a dit le Pape à ses hôtes et grâce à vous, lorsqu'un couple entre en crise, il peut compter sur tant de personnes pour l'aider à sauver son union, tandis qu'on propose", même à qui se s'est marié au nom du Seigneur, de divorcer, oubliant ainsi que l'homme ne peut séparer ce que Dieu a uni". Pour conclure, Benoît XVI a dit aux membres de Retrouvaille qu'eux aussi ont besoin dans l'accomplissement de leur mission d'alimenter leur vie spirituelle, "de mettre l'amour dans ce qu'ils font parce qu'au contact de réalités difficiles leur espérance ne faiblisse pas, réduite à une formule".
AC/CRISES MATRIMONIALES/RETROUVAILLE                         VIS 20080926 (410)


VISITE DES EVEQUES URUGUAYENS

CITE DU VATICAN, 26 SEP 2008 (VIS). Benoît XVI a reçu l'épiscopat de l'Uruguay en conclusion des visites Ad Limina des prélats, auxquels il a rappelé que venir à Rome régulièrement permet de saisir l'origine et la signification du ministère des successeurs des apôtres. C'est une occasion, a dit le Pape à ses hôtes, de renforcer les liens d'unité et d'affection du collège épiscopal afin d'exprimer l'idéal communautaire de l'Eglise qui est depuis l'origine d'être un seul coeur et une seule âme. L'épiscopat doit être un exemple vivant "de fraternité et de concorde pour les fidèles, tout particulièrement dans une société souvent dominée par l'individualisme et une compétition exaspérée".

  L'esprit de communion, a poursuivi le Saint-Père, doit se manifester concrètement dans les orientations pastorales des évêques, à l'image de la rencontre d'Emmaüs, lorsque le Maître expliqua l'Ecriture aux disciples. Il faut donc "développer la connaissance et la méditation de l'Evangile, l'expliquer fidèlement dans la prédication et la catéchèse, dans l'enseignement scolaire. C'est indispensable pour parvenir à vivre en conscience et responsabilité la vocation chrétienne... La Parole de Dieu est aussi la source et le contenu de tout votre ministère", a rappelé Benoît XVI aux pasteurs uruguayens, plus que jamais "alors que beaucoup tentent d'effacer Dieu de la vie personnelle et sociale, d'écarter les gens de la voie de l'espérance en les désintéressant de la vérité qui peut alléger le coeur humain".

  Puis le Pape a encouragé ses hôtes à enseigner la foi de l'Eglise dans sa totalité, "avec le courage et la persuasion de qui vit d'elle et pour elle, sans renoncer à annoncer les valeurs morales de la doctrine catholique souvent objet de débat politique, culturel ou social, et qui touchent à la famille, à la sexualité et à la vie...de sa conception à sa fin naturelle". Ensuite, il a souligné le caractère fondamental du travail des prêtres, que les évêques doivent encourager à résister au climat du moment pour être de véritables disciples du Christ, des missionnaires portant son message de salut avec ardeur... Beaucoup de gens attendent plus ce que dit l'Esprit que le savoir strictement humain... Ainsi témoignerez-vous avec fidélité de ce qui est prêché en aidant les fidèles à dépasser une religiosité superficielle et peu efficace face aux défis éthiques qui découlent de la foi". Vous les aiderez à vivre dans la justice et la vérité.

  Il a enfin encouragé les évêques de l'Uruguay a ne pas se décourager face à l'indifférence ou à l'apathie religieuse, en étant toujours des porteurs d'une espérance qui ne déçoit pas, des porteurs de l'amour du Christ envers les pauvres et les nécessiteux. "Dans les difficultés qui affectent l'Uruguay -a conclu Benoît XVI- l'Eglise est appelée à faire preuve d'un grand coeur, à monter la solidarité et l'esprit de sacrifice des fils de Dieu en faveur de leurs frères en difficulté".
AL/.../URUGUAY                                         VIS 20080926 (480)


jeudi 25 septembre 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 25 SEP 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé pour cinq ans Mgr.Mariano Crociata, Secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, jusqu'ici Evêque de Noto (Italie).
NA/.../CROCIATA                                                 VIS 20080925 (40)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 25 SEP 2008 (VIS). A Castelgandolfo ce matin, le Saint-Père a reçu en audiences séparées:

-Mgr.Ramiro Moliner Inglés, Nonce apostolique en Albanie.

-Cinq prélats de la Conférence épiscopale uruguayenne en visite Ad Limina:

    -Mgr.Nicolás Cotugno Fanizzi, SDB, Archevêque de Montevideo.

    -Mgr.Arturo Eduardo Fajardo Bustamente, Evêque de San José de May.

    -Mgr.Francisco Domingo Barbosa da Silveira, Evêque de Minas.

    -Mgr.Martín Pablo Pérez Seremini, Evêque de Florida, accompagné de son prédécesseur, Mgr.Raúl Horacio Scarrone Carrero.
AP:AL/.../...                                                      VIS 20080925 (80)

REFORME DE L'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX SUPERIEUR


CITE DU VATICAN, 25 SEP 2008 (VIS). Ce midi près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le Cardinal Zenon Grocholewski, Préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique, assisté de Mgr.Jean-Louis Bruguès, OP, Secrétaire, et de Mgr.Angelo Vincenzo Zani, Sous-secrétaire, a présenté l'instruction relative à la réforme des Instituts supérieurs de sciences religieuses (ISCR). Publié en anglais, espagnol, français et italien, le document se divise en trois parties: Physionomie des Instituts supérieurs de sciences religieuses, Procédure d'érection d'un institut supérieur de sciences religieuses, Normes finales.

  La mission des ISCR, précise l'instruction est de "promouvoir la formation religieuse des laïcs et des personnes consacrées, par leur participation plus consciente et active à l'œuvre d'évangélisation du monde actuel, en favorisant aussi l'engagement du monde du travail dans la vie de l'Eglise et dans l'animation chrétienne de la société. Il s'agit ensuite de préparer les candidats aux différents ministères laïcs et services ecclésiaux, notamment de former les enseignants de religion pour toutes les écoles, exceptées les Institutions de niveau universitaire... Tous les enseignants, quelle que soit leur catégorie, doivent toujours se distinguer par l'idonéité scientifique et pédagogique, l'honnêteté de vie, l'intégrité de la doctrine, le dévouement à leur fonction. L'enseignement devra être animé par l'adhésion à la Révélation divine, la fidélité au magistère de l'Eglise et le respect de la vérité scientifique". Les ISCR sont accessibles "à tous les fidèles catholiques, laïcs et ecclésiastiques, qui, pourvus d'une attestation régulière, idoines par leur conduite morale et par leurs éventuelles études antérieures, désirent recevoir une préparation qualifiée en sciences religieuses".

  Le but du document, a précisé le Cardinal, est de remplacer les précédentes dispositions de la Congrégation (1987) en uniformisant les différents instituts existant au sein de l'Eglise, "en leur assurant à tous un bon niveau académique et scientifique, dans la fidélité au magistère, tout en répondant aux sollicitations des Eglises particulières désireuses de se doter de pareilles structures". La nouveauté principale réside dans le cursus des études, porté à cinq ans, contre le précédant cycle unique de quatre ans. Le premier cycle de trois ans conduit au baccalauréat en sciences religieuses, le second à la licence en sciences religieuses. Les autres nouveautés sont l'alignement des titres académiques des ISCR sur ceux des facultés ecclésiastiques (bachelier, licencié), le nombre minimum de cinq enseignants par institut, quatre s'il ne couvre que le premier cycle. Le Préfet de la Congrégation a également souligné la nécessité d'un nombre d'étudiants ordinaires supérieur à 75 unités par institut, et l'obligation faite aux enseignants de ne pas cumuler leur poste avec d'autres institutions. Les structures et fonctions des ISCR communes à celles des facultés de théologie sont le Chancelier, le Président ou Doyen, le Conseil. Les structures et fonctions propres aux instituts sont le Modérateur et le Directeur.

  Ensuite, Mgr.Bruguès a indiqué que le document "s'inscrit dans le droit fil de l'une des grandes intuitions du concile de Vatican II, la valorisation du laïcat. Pour que les laïcs puissent accomplir leurs missions propres, telles la catéchèse ou l'enseignement dans les écoles et universités catholiques, ou bien dans les media d'inspiration chrétienne, ils doivent recevoir une formation adaptée. "C'est un droit pour eux de solliciter une telle formation. C'est un devoir pour l'Eglise de la leur proposer". Dans cette perspective, le principe suivant s'est imposé: Les étudiants clercs suivent la formation dispensée dans les facultés ecclésiastiques ; les étudiants laïcs sont invités à se diriger vers les Instituts supérieurs de sciences religieuses... On attend donc du second parcours qu'il fournisse une nouvelle occasion de participer à l'approfondissement de la vérité et qu'il réalise une synthèse entre la foi de l'Eglise, évidemment à portée universelle, et les cultures particulières des Eglises locales". C'est, a précisé le Secrétaire de la congrégation, une formation qui vise à l'excellence.

  Concluant la présentation, Mgr.Zani a dit que la réforme ne prétend pas réduire les ISCR à un modèle unique et rigide de formation des laïcs, ni de limiter la variété et la diversité des organismes existants et reconnus par le Saint-Siège. Mais "il fallait que la création d'institutions universitaires destinées à décerner des titres académiques ecclésiastiques, reconnus par l'enseignement public...respectent deux critères fondamentaux du décret conciliaire Gravissimum Educationis qui sont la juste répartition des instituts d'études supérieures dans le monde, et la garantie de leur niveau et de leur engagement culturel".
CC/REFORME ISCR/...                                        VIS 20080925 (720)


CENTRE D'ETUDES SUR L'ECOLE CATHOLIQUE


CITE DU VATICAN, 25 SEP 2008 (VIS). Benoît XVI a reçu les participants au séminaire intitulé: "Au delà de la crise de l'enseignement, une école catholique au service de la jeunesse" (Italie), organisé par le Centre d'études sur l'école catholique, qui fête ses dix ans. Soulignant combien est importante la mission de l'école catholique, le Pape a cité le récent document des évêques italiens rappelant que son existence relève du droit de tout citoyen à choisir l'éducation de ses enfants, droit auquel correspond un devoir de solidarité dans la construction du tissu social. "Pour qu'elle soit choisie et appréciée -a-t-il ajouté- l'école catholique doit être bien consciente de son identité ecclésiale et de son projet culturel, mais aussi de son rôle civil. En effet, elle ne doit pas être comprise comme la défense d'intérêts partisans mais comme une contribution au bien commun de la société italienne toute entière".

  Avec l'appui de nombreuses institutions d'enseignement, le Centre d'études a développé en une décennie une "minutieuse observation de l'école catholique en Italie. Il a en particulier suivi attentivement la question de la parité et les projets de réforme de l'enseignement national. Ainsi a-t-il enregistré une augmentation de fréquentation des établissements catholiques dans certaines régions malgré une situation souvent difficile, parfois même critique... C'est dans le cadre du renouveau vers lequel tendent les efforts de qui a à coeur le bien de la jeunesse qu'il convient de favoriser l'égalité entre écoles publiques et privées, égalité qui garantit la liberté de choix" des parents.
AC/CENTRE ETUDES ECOLE CATHOLIQUE/...                         VIS 20080925 (260)


mercredi 24 septembre 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 24 SEP 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Le P.François-Marie Léthel, OCD, Prélat Secrétaire de l'Académie pontificale de théologie.

-Mgr.Rafael Biernaski, Chef de bureau près la Congrégation pour les évêques.

-Consulteurs de l'Office des cérémonies liturgiques du Souverain Pontife, Mgr.Nicola Bux, l'Abbé Mauro Gagliardi, l'Abbé Juan José Silvestre Valor, le P.Uwe Michael Lang, CO, et Dom Paul C.F.Gunter, OSB.
NA/.../...                                                       VIS 20080924 (70)

RECONCILIATION DES PEUPLES

CITE DU VATICAN, 24 SEP 2008 (VIS). Après la catéchèse, le Saint-Père a notamment salué un groupe de jeunes, principalement originaires du Caucase, appartenant à l'association Cittadella della Pace: "J'espère que vos rencontres avec d'autres jeunes contribuera au renforcement de la culture de la coexistence pacifique entre les peuples et au développement de la concorde et de la réconciliation". Le siège international du mouvement se trouve à Rondine, près d'Arezzo (Italie). Depuis 1997 s'y retrouvent des jeunes gens et jeunes filles de toute provenance et religion, vivant ou ayant vécu dans des pays en guerre (Caucase, Balkans, Proche-Orient ou Afrique occidentale).
AG/PAIX/CITTADELLA                                     VIS 20080924 (110)

PAUL, LES DOUZE ET LA TRADITION


CITE DU VATICAN, 24 SEP 2004 (VIS). A l'occasion de l'audience générale tenue devant 15.000 personnes Place St.Pierre, Benoît XVI a repris le cycle catéchistique consacrée à saint Paul, abordant aujourd'hui ses rapports avec les Douze. Bien qu'il ait été contemporain de Jésus, a-t-il rappelé, "il n'eut pas l'occasion de le rencontrer au cours de sa vie publique". C'est pourquoi, il eut "besoin de consulter les premiers disciples du Maître afin de...porter l'Evangile jusqu'aux confins du monde".

  Comme en témoigne l'Epître aux Galates, Paul rencontra Pierre, Jacques et Jean, qu'il définit comme les Colonnes de l'Eglise. Et dans l'Epître aux Corinthiens, il affirme que les paroles du Christ lors de la dernière cène constituent le coeur de l'Evangile. Ces paroles, a ensuite souligné le Pape montrent d'abord que "l'Eucharistie éclaire la malédiction de la croix dont elle fait une bénédiction tout en révélant la portée de la mort et résurrection de Jésus... A partir de l'Eucharistie et en elle se bâtit l'Eglise, qui se reconnaît comme le Corps du Christ alimenté jour après jour par la puissance de l'Esprit". On note chez Paul, a alors souligné le Saint-Père, l'emploi de la formule Il est ressuscité, et non de Il a été ressuscité", de manière à montrer l'effet permanent de ce présent sur la vie des fidèles, ce qui peut se traduire par "ressuscité, il continue de vivre dans l'Eucharistie et dans l'Eglise".

  Puis Benoît XVI a affirmé l'importance attribuée par saint Paul "à la tradition vivante de l'Eglise, qui passe de génération en génération et démontre le caractère erroné de la thèse selon laquelle il serait l'inventeur du christianisme. Avant d'entreprendre son oeuvre évangélisatrice, Paul a vu sa route croisée par Jésus-Christ. Le Seigneur l'a rencontré sur le Chemin de Damas, avant qu'il le connaisse en participant à la vie de l'Eglise, en écoutant le témoignage des Douze, en le suivant enfin sur les routes de la Galilée".

  "Mes prochaines catéchèses -a dit le Pape- reviendront sur ce que Paul a apporté à l'Eglise primitive. La mission qu'il reçut du Ressuscité d'évangéliser les gentils eut besoin d'un signe d'approbation et de confirmation". En effet, les apôtres lui tendirent la main droite. "Plus -a conclu Benoît XVI- nous suivrons les traces de Jésus de Nazareth sur les routes de la Galilée, plus nous comprendrons qu'il s'est chargé de notre humanité en la partageant pleinement, péché exclu. Notre foi ne naît pas d'un mythe, ni d'une idée, mais de notre rencontre avec le Ressuscité dans la vie de son Eglise".
AG/PAUL/...                                             VIS 20080924 (430)


mardi 23 septembre 2008

DEVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE

CITE DU VATICAN, 23 SEP 2008 (VIS). Hier à New York, en marge de la LXIII session de l'Assemblée générale, l'Observateur permanent du Saint-Siège est intervenu lors de la réunion au sommet consacrée aux besoins de l'Afrique en matière de développement, à la lumière des engagements pris, des questions à régler et des perspectives. "Les progrès de l'autonomie tel le renforcement récent de l'Union africaine et d'autres structures de coopération, ainsi que le dépassement des conflits idéologiques du XX siècle tels la fin de l'apartheid  -a dit Mgr.Celestino Migliore- sont des signes positifs pour l'avenir du continent. L'heure est venue...d'accélérer un processus de développement soutenable qui libère les peuples africains du fléau de la misère... Pour sa part, le Saint-Siège...invite les participants de ce sommet à renforcer leurs efforts d'adaptation des programmes de développement en fonction de la réalité de l'Afrique, et à favoriser un système d'alliances dans lequel les pays africains ne soient pas des receveurs d'idées et d'aides mais deviennent les véritables agents de leur développement".
DELSS/AFRIQUE/ONU:MIGLIORE                                 VIS 20080923 (180)

JOURNEE EUROPEENNE DU PATRIMOINE

CITE DU VATICAN, 23 SEP 2008 (VIS). Comme à l'accoutumée, le Saint-Siège participera à la Journée européenne du patrimoine (28 septembre), manifestation organisée par le Conseil de l'Europe à laquelle prend part une quarantaine de pays. Le thème 2008 est: "Patrimoine européen et dialogue inter-culturel". La Commission pontificale pour les biens culturels de l'Eglise, la Direction des Musées du Vatican et la Commission pontificale d'archéologie chrétienne ont fixé l'entrée gratuite aux musées et catacombes. Même disposition pour l'exposition (en cours jusqu'au 28 octobre) à la Catacombe de St.Calixte (Via Appia Antica 110) consacrée aux rites et à la mémoire funéraire de la Rome tardo-antique (sépultures chrétiennes, juives et païennes).
.../JOURNEE PATRIMOINE/...                                 VIS 20080923 (120)

OUVERTURE DU SYNODE

CITE DU VATICAN, 23 SEP 2008 (VIS). Dimanche 5 octobre, à 9 h 30' en la Basilique St.Paul hors-les-murs, Benoît XVI concélébrera avec les Pères synodaux la messe d'ouverture de la XII Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques consacrée à la Parole de Dieu dans la vie et dans la mission de l'Eglise.
OCL/OUVERTURE SYNODE/ST-PAUL                               VIS 20080923 (60)

lundi 22 septembre 2008

AUDIENCES


CITE DU VATICAN, 22 SEP 2008 (VIS). A Castelgandolfo ce matin, le Saint-Père a reçu en audiences séparées:

-Le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

-Six prélats de la Conférence épiscopale uruguayenne en visite Ad Limina:

    -Mgr.Julio César Bonino Bonino, Evêque de Tacuarembó.

    -Mgr.Orlando Romero Cabrera, Evêque de Canelones, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Leopoldo Hermes Garín Bruzzone.

    -Mgr.Pablo Jaime Galimberti di Vietri, Evêque de Salto, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Heriberto Andrés Bodeant Fernández.

    -Mgr.Rodolfo Pedro Wirz Kraemer, Evêque de Maldonado-Punta del Este.

  Samedi dernier, 20 septembre, il avait reçu le Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes et Président de la Conférence épiscopale italienne.
AP:AL/.../...                                                  VIS 20080922 (110)


AVANCER DANS LA PERFECTION EVANGELIQUE


CITE DU VATICAN, 22 SEP 2008 (VIS). Ce midi, Benoît XVI a reçu un second groupe de nouveaux évêques, notamment des Eglises orientales, participants à un congrès organisé par la Congrégation pour les évêques. Revenant ici encore sur l'Année paulinienne, le Pape a souligné le caractère exemplaire que représente l'apôtre pour tout évêque, dans sa vie quotidienne, en vue de retrouver les sentiments mêmes du Christ. "Le premier engagement spirituel et apostolique de l'évêque est donc de progresser dans la perfection évangélique", en s'appuyant avant tout sur la Parole de Dieu: "Je vous encourage donc à vous reposer chaque jour sur elle afin d'être des bons maîtres de foi et de vrais éducateurs des fidèles".

  Ensuite le Saint-Père a évoqué le tout prochain synode consacré à la Parole, rappelant qu'elle a la force de rendre fidèles aux promesses faites à Dieu et à l'Eglise lors de la consécration épiscopale, persévérants dans le ministère épiscopal et dans la conservation du dépôt de la foi,  de rester fidèles dans la communion ecclésiale et épiscopale... En avançant dans la voie de la sainteté -a ajouté le Pape- manifestez l'autorité morale qui est indispensable et la prudente sagesse exigée de qui guide le Peuple de Dieu. Elles sont plus que jamais nécessaires. Et pour que votre ministère soit pastoralement fructueux, il doit être fondé sur votre sainteté de vie".

  Puis le Pape a encouragé les nouveaux évêques à aider leurs prêtres à grandir dans le service du Christ et la fidélité à leur ministère. Développer le plus possible une saine fraternité sacerdotale capable de vaincre la solitude et l'isolement, capable de créer un esprit d'entraide. Il est important que tous les prêtres ressentent la présence paternelle et amicale de leurs évêques".

  "Pour bâtir l'avenir de vos Eglises -a poursuivi Benoît XVI- soyez des animateurs et des guides de la jeunesse". Quant aux prêtres et aux éducateurs, "ils doivent lui transmettre l'enthousiasme de la vie comme don et l'amour envers le Christ et l'Eglise". Le Saint-Père a conclu en demandant aux nouveaux évêques d'avoir soin des séminaristes, en considérant le séminaire comme le coeur du diocèse, où l'on offre à des jeunes gens la possibilité de se donner pleinement dans le sacerdoce. "Sensibilisez aussi les familles, les paroisses et les écoles, afin d'aider les nouvelles générations à découvrir le projet de Dieu sur leur vie".
AC/PAROLE:SAINTETE/NOUVEAUX EVEQUES                         VIS 20080922 (400) 


APPEL A LA SOLIDARITE


CITE DU VATICAN, 21 SEP 2008 (VIS). Après l'angélus, le Pape a lancé un appel en faveur des pays caraïbes, notamment Cuba, Haïti et la République dominicaine, ainsi que du Texas (USA), gravement touchés par les cyclones: "A nouveau je tiens à dire aux populations combien elles sont présentes dans ma prière. J'espère que les zones les plus touchées recevront au plus tôt l'aide nécessaire. Dieu veuille qu'au moins dans de telles circonstances la solidarité et la fraternité l'emportent sur toute autre raison".

  Puis Benoît XVI a rappelé que se tient le 25 à New York, dans le cadre de la LXIII session de l'Assemblée générale de l'ONU, une réunion au sommet destinée à faire le point sur les objectifs de la Déclaration du Millénaire de 2000, et à laquelle prendront part les dirigeants du monde entier. Il a renouvelé sa requête du choix et de l'application des mesures capables "d'éradiquer la misère, la faim, l'ignorance et les épidémies qui frappent les plus faibles. Malgré une période délicate pour l'économie mondiale, qui exige des sacrifices, ces objectifs porteraient d'importants bénéfices au développement des pays qui ont besoin d'une aide internationale, mais aussi à la paix et à la prospérité de la planète".
ANG/APPEL/CARAIBES:ONU                                 VIS 20080922 (210)


OEUVRER POUR LE SEIGNEUR


CITE DU VATICAN, 21 SEP 2008 (VIS). A son retour d'Albano où il avait célébré la messe, Benoît XVI a récité l'angélus avec les pèlerins réunis dans la cour du palais de Castelgandolfo. A cette occasion il a commenté la parabole du maître de la vigne qui appelle ses ouvriers à travailler à différents moments de la journée et qui, suscitant la protestation de ceux qui ont été appelés en premier, donne à la fin de la journée la même paie à tous, ainsi que le rapporte Matthieu dans l'Evangile du jour. Après avoir rappelé que lors de son élection, il s'était présenté comme "un ouvrier de la vigne du Seigneur", Benoît XVI a expliqué que la pièce d'argent dont parle l'Evangile représente "la vie éternelle, un don que Dieu réserve à tous. Ainsi, ceux qui sont considérés comme les derniers, s'ils l'acceptent, deviennent les premiers, alors que les premiers risquent de finir derniers".

  "Le premier message de cette parabole est dans le fait que le maître ne tolère pas, pour ainsi dire, le chômage: il veut que tous soient engagés dans sa vigne. Et, en réalité, le fait d'être appelé est déjà une première récompense: pouvoir travailler dans la vigne du Seigneur, se mettre à son service, collaborer à son oeuvre, constitue en soi une récompense inestimable qui répare toute fatigue. Mais seulement celui qui aime le Seigneur et son règne comprend cela; celui qui travaille au contraire uniquement pour la paie ne se rendra jamais compte de la valeur de cet inestimable trésor". L'apôtre Matthieu, a ajouté le Pape, a vécu en personne cette expérience parce que, comme publicain, collecteur d'impôts, "il était considéré comme un pécheur public, exclu de la vigne du Seigneur", mais quand Jésus l'appelle, "il devient immédiatement disciple du Christ. De dernier, il se retrouve premier, grâce à la logique de Dieu, qui - par bonheur! - est différente de celle du monde".

  "Saint Paul dont nous célébrons une année jubilaire particulière, a expérimenté la joie de se sentir appelé par le Seigneur pour travailler dans sa vigne" et "il a bien compris qu'œuvrer pour le Seigneur est déjà une récompense sur cette terre".

  Le Saint-Père a conclu en disant que la Vierge Marie "est le sarment parfait de la vigne du Seigneur. C'est d'elle qu'a germé le fruit béni de l'amour divin: Jésus, notre sauveur".
ANG/VOCATION/...                                    VIS 20080922 (400)


INAUGURATION D'UNE CATHEDRALE


CITE DU VATICAN, 21 SEP 2008 (VIS). Le Pape a célébré ce matin la messe en la cathédrale d'Albano restaurée, tout près de sa résidence de Castelgandolfo, au cours de laquelle il a reconsacré le maître-autel. A l'homélie, Benoît XVI a dit que "l'amour du Christ, la charité qui n'aura jamais de fin, est l'énergie spirituelle qui unit ceux qui participent au même sacrifice et se nourrissent du pain unique rompu pour le salut du monde"."Est-il possible -s'est-il demandé- de communiquer avec le Seigneur si nous ne communiquons pas entre nous? Comment pouvons nous alors nous présenter devant l'autel de Dieu divisés, éloignés les uns des autres?".

  Ensuite, le Saint-Père a dit aux fidèles que l'autel qu'il allait consacrer devait être "une invitation constante à l'amour. Approcherez-vous toujours de lui avec le cœur disposé à accueillir l'amour du Christ et à le diffuser, à recevoir et à accorder le pardon... Chaque fois donc que vous vous approcherez de l'autel pour la célébration eucharistique, que votre âme s'ouvre au pardon et à la réconciliation fraternelle, prêts à accepter les excuses de ceux qui vous ont blessés, et prêts à votre tour à pardonner". Puis il a rappelé que "chaque célébration eucharistique anticipe le triomphe du Christ sur le péché et sur le monde et montre dans ce mystère l'éclat de l'Eglise, épouse immaculée de l'Agneau immaculé, épouse que le Christ a aimée et, pour elle, s'est donné lui-même afin de la sanctifier".

  Le Pape a exhorté les membres de la communauté diocésaine d'Albano à "grandir dans la charité et à se consacrer à leur apostolat et leur mission. En réalité -a-t-il dit-, il s'agit de témoigner par votre vie de votre foi dans le Christ et de la totale confiance que vous mettez en lui. Il s'agit aussi de cultiver la communion ecclésiale qui est surtout un don, une grâce, fruit de l'amour libre et gratuit de Dieu, quelque chose en fait de divinement efficace, toujours présent et à l'œuvre dans l'histoire, au-delà de toute apparence contraire". Après avoir relevé que "la communion ecclésiale est aussi un devoir confié à la responsabilité de chacun", le Saint-Père a conclu en demandant que "la communion vécue soit toujours plus convaincue et opérante, en collaboration et avec une  responsabilité à tous les niveaux: entre prêtres, consacrés et laïcs, entre les différentes communautés chrétiennes de votre territoire, entre les différents groupes de laïcs".

  Après la messe et avant de regagner Castelgandolfo, Benoît XVI a salué quelques donateurs et personnes ayant patronné les oeuvres d'art restaurées de la cathédrale d'Albano.
HML/PARDON:COMMUNION/ALBANO                    VIS 20080921 (430)


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 20 SEP 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé le Cardinal Franc Rodé, CM, son Envoyé spécial à la clôture de l'année jubilaire (875 ans) de l'abbaye cistercienne de Waldsassen (Allemagne, 23 novembre).
NA/.../RODE                                                              VIS 20080922 (40)

APPRENDRE DE SAINT PAUL


CITE DU VATICAN, 20 SEP 2008 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin une centaine d'évêques récemment nommés, qui participaient à un séminaire organisé par la Congrégation pour l'évangélisation des peuples. "Le congrès auquel vous participez -a dit le Pape à ses hôtes- a lieu au cours de l'Année paulinienne que nous célébrons dans toute l'Eglise dans l'intention d'approfondir la connaissance de l'esprit missionnaire et de la personnalité charismatique de saint Paul... Je suis sûr que l'esprit de ce maître des gentils de la foi et de la vérité...ne cessera pas d'éclairer et d'enrichir votre ministère pastoral et épiscopal", a poursuivi le Pape, en rappelant que l'expression "maître des gentils...s'ouvre sur l'avenir en projetant l'âme de l'apôtre vers tous les peuples et toutes les générations".

  Puis le Saint-Père a invité les nouveaux évêques à apprendre de Paul "à regarder avec sympathie les peuples auxquels nous sommes envoyés" et "à chercher dans le Christ la lumière et la grâce pour annoncer aujourd'hui la Bonne Nouvelle". Après avoir évoqué la situation dans laquelle ils se trouvent, le Pape a souligné que leurs diocèses sont souvent "très étendus et fréquemment privés de routes et de moyens de communication... De plus, dans vos sociétés comme ailleurs, s'abat avec toujours plus de violence le vent de la déchristianisation, de l'indifférence religieuse, de la sécularisation et du relativisme des valeurs. Cela crée un environnement en face duquel les armes de la prédication apparaissent, comme dans le cas de Paul à Athènes, privées de leur force". De plus, "dans de nombreuses régions, les catholiques sont une minorité souvent très mince. Vous êtes donc obligés d'affronter d'autres religions bien plus fortes et pas toujours accueillantes à votre égard. Enfin, les situations dans lesquelles, comme pasteur, vous devez défendre vos fidèles face aux persécutions et aux attaques violentes ne sont pas rares".

  "N'ayez pas peur et ne vous découragez pas face à tous ces inconvénients souvent lourds -a ajouté le Pape-, mais laissez-vous conseiller et inspirer par saint Paul qui...ne fuyait pas devant les difficultés et les souffrances, parce qu'il était bien conscient qu'elles faisaient parties de la croix que tous les chrétiens doivent porter chaque jour... La souffrance unit au Christ et aux frères et exprime la plénitude de l'amour dont la source et l'épreuve suprême est la croix du Christ... Mais ce qui motivait Paul au plus profond était d'être aimé par Jésus Christ et le désir de transmettre aux autres cet amour... Vous êtes au début de votre ministère épiscopal -a dit le Pape aux nouveaux évêques-. N'hésitez pas à recourir à ce puissant maître de l'évangélisation, en apprenant de lui comment aimer le Christ, comment vous sacrifier au service des autres, comment vous identifier au milieu des peuples au milieu desquels vous êtes appelés à prêcher l'Evangile ainsi qu'à proclamer et témoigner de la présence du ressuscité... Vous qui, comme successeur des apôtres, poursuivez la mission de Paul en portant l'Evangile aux gens, sachez vous inspirer de lui pour comprendre votre vocation en étroite relation avec la lumière de l'Esprit du Christ".
AC/PAUL/NOUVEAUX EVEQUES                        VIS 20080922 (520)


CONGRES DES BENEDICTINS


CITE DU VATICAN, 20 SEP 2008 (VIS). Ce matin, Benoît XVI a reçu les participants au congrès international de la Confédération bénédictine, qui se déroule tous les quatre ans, rappelant devant les abbés, abbesses et supérieurs conventuels qu'ils ont été appelés à réfléchir et débattre des modalités d'incarner leur charisme monastique dans la société et la culture, "afin de répondre aux nouveaux défis qu'elles posent aux témoins de l'Evangile".

  "Dans un monde désacralisé et dans une période marquée par une culture du vide existentiel et du non sens -a dit le Pape à ses hôtes- il est nécessaire d'annoncer sans crainte le primat de Dieu, en proposant éventuellement de nouvelles méthodes d'évangélisation". S'adressant plus spécifiquement aux abbesses, il a rappelé que les moniales sont les gardiennes d'une spiritualité profondément ancrée dans l'Evangile, saluant la belle oeuvre culturelle et éducative accomplie par tant de monastères, tout particulièrement en faveur de la jeunesse, accueillie dans un climat de fraternité qui enrichit ces expériences d'Eglise". Puis le Saint-Père a souligné l'importance d'aider les jeunes à se préparer à la vie sociale et à ses enjeux, en ayant pour référence un message évangélique toujours actuel et toujours vivant. Continuez donc, a-t-il dit à ses hôtes, à "asider la jeunesse avec ardeur apostolique, car elle constitue l'avenir de l'Eglise et de l'humanité. En vue de bâtir une nouvelle Europe, il faut privilégier les jeunes et les rapprocher des richesses spirituelles qu'offrent la liturgie, la méditation et la Lectio Divina".

  Benoît XVI a ensuite évoqué l'hospitalité bénédictine, celle "d'une communauté qui vit dans la vraie fraternité, dans la ferveur de la prière liturgique, dans l'étude et le travail manuel, en pleine disponibilité envers qui à soif de Dieu. C'est là le meilleur moyen de faire naître dans le coeur de la jeunesse la vocation monastique et, plus généralement, le goût d'entreprendre un chemin de foi". Le Pape a alors dit à ses hôtes bénédictins et bénédictines que, "malgré le faible nombre de vocations de certains pays...il convient de persévérer sans faille dans la vocation de l'ordre, notamment face au monde, et d'affirmer sa confiance dans le Seigneur de l'histoire qui détient le temps et le destin des personnes, des peuples et de toute institution. C'est en lui qu'il faut continuer d'avoir confiance pour la réalisation des dons reçus. En s'inspirant de la Vierge et de son attitude spirituelle, il suffit d'être l'Ancilla Domini, c'est-à-dire totalement disponible à la volonté du Père".
AC/.../BENEDICTINS                                         VIS 20080922 (410)


vendredi 19 septembre 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 19 SEP 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé l'Abbé Vincent Jordy, Auxiliaire de l'Archevêque de Strasbourg (France). L'Evêque élu, né en1961 à Perpignan (France) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Recteur du grand séminaire de ce même diocèse.
NEA/.../JORDY                                               VIS 20080919 (50)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 19 SEP 2008 (VIS). A Castelgandolfo ce matin, le Saint-Père a reçu en audiences séparées:

-SAR l'Infante Cristina et son époux le Duc de Palma.

-Quatre prélats de la Conférence épiscopale du Panama en visite Ad Limina:

    -Mgr.Uriah Ashley, Evêque de Penonomé.

    -Mgr.Oscar Mario Brown Jiménez, Evêque de Santiago de Veraguas.

    -Mgr.Aníbal Saldaña Santamaría, OAR, Prélat de Bocas de Toro.

    -Mgr.Pedro Hernández Cantarero, CMF, Vicaire apostolique de Darién.
AP:AL/.../...                                                   VIS 20080919 (80)

MESSAGE DE FIN DE RAMADAN


CITE DU VATICAN, 19 SEP 2008 (VIS). Comme chaque année, le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux adresse un message aux musulmans à l'occasion de la fin du Ramadan. Son titre est: "Chrétiens et musulmans ensemble pour la dignité de la famille". Voici quelques passages de ce texte signé du Cardinal Jean-Louis Taurant et de Mgr.Pier Luigi Celata, et diffusé aussi en arabe, en anglais et en italien:

  "Durant ce mois, des chrétiens proches de vous ont partagé vos réflexions et vos célébrations familiales. Le dialogue et l'amitié se sont renforcés. Dieu en soit loué... Ce rendez-vous amical nous donne aussi l'occasion de réfléchir ensemble sur un thème d'actualité susceptible d'enrichir nos échanges et de nous aider à nous mieux connaître, avec nos valeurs communes et nos différences, ...le thème de la famille".

  Le document conciliaire Gaudium et Spes...affirme que "la santé de la personne et de la société tant humaine que chrétienne est étroitement liée à la prospérité de la communauté conjugale et familiale. Aussi les chrétiens, en union avec tous ceux qui font grand cas de cette communauté, se réjouissent-ils sincèrement des soutiens divers qui font grandir aujourd'hui parmi les hommes l'estime de cette communauté d'amour et le respect de la vie. Ces paroles nous rappellent opportunément que le développement de la personne et de la société dépend en grande partie de la prospérité de la communauté conjugale et familiale! Combien sont-ils ceux qui portent, parfois durant toute la vie, le poids des blessures d'une situation familiale difficile ou dramatique? Dans ce domaine, nous avons eu maintes fois l'occasion de collaborer, tant au niveau local qu'international, d'autant plus aisément que chrétiens et musulmans ont une haute estime pour la famille. La famille, lieu où l'amour et la vie, le respect de l'autre et l'hospitalité se rencontrent et se transmettent, est vraiment la cellule fondamentale de la société".

  "Chrétiens et musulmans, ne doivent pas hésiter à s'engager, non seulement pour venir en aide aux familles en difficulté mais aussi pour collaborer avec tous ceux qui ont à cœur de favoriser la stabilité de l'institution familiale et l'exercice de la responsabilité parentale, en particulier dans le domaine de l'éducation. Il n'est pas superflu de rappeler ici que la famille est la première école où l'on apprend le respect de l'autre, dans son identité et dans sa différence. Le dialogue interreligieux et l'exercice de la citoyenneté ne peuvent donc qu'en bénéficier".
OP/MESSAGE RAMADAN/TAURAN:CELATA                                 VIS 20080919 (410)


BENOÎT XVI REÇOIT L'EPISCOPAT PANAMEEN


CITE DU VATICAN, 19 SEP 2008 (VIS). A la conclusion de leur visite Ad Limina, Benoît XVI a reçu ce matin les pasteurs du Panama, dont il a salué les initiatives pastorales destinées à "semer la Parole de Dieu au coeur de la société, à faire grandir la foi chez les fidèles afin qu'ils deviennent des disciples vraiment missionnaires".

  "La féconde activité missionnaire du clergé, des religieux et des laïcs -a ajouté le Pape- combat la sécularisation croissante d'une société...envahie à tous les niveaux par une mentalité qui exclut Dieu de l'existence comme de la conscience des gens. Les médias servent souvent de vecteur à l'individualisme, à l'hédonisme, aux idéologies et aux moeurs qui minent le mariage, la famille et la morale chrétienne". Pour résister à ces défis, il faut avoir "une profonde connaissance du Seigneur et l'aimer sincèrement, la capacité à comprendre l'Ecriture mais aussi une bonne formation doctrinale et spirituelle. Il faut prier régulièrement et recevoir les sacrements, assister à la messe et pratiquer la charité et la miséricorde".

  Puis le Saint-Père a encouragé ses hôtes à prier afin que le Seigneur suscite de nombreuses vocations sacerdotales. "Pour cela, un juste discernement des candidats au sacerdoce est nécessaire, il faut que les prêtes démontrent leur zèle apostolique et leur esprit de communion fraternelle... Ce style de vie doit s'apprendre au séminaire où, à côté d'une sérieuse discipline des études, il faut réserver du temps pour la prière, la liturgie et une direction spirituelle qui cultive les vertus chrétiennes et sacerdotales. En priant et en étudiant, les séminaristes deviendront les hommes de Dieu que les fidèles attendent". Evoquant les difficultés de nombreuses familles, qui menacent leur solidité, "l'amour conjugal, la paternité responsable et l'harmonie du foyer", Benoît XVI a redit l'importance de développer une vigoureuse pastorale familiale, capable de montrer la beauté de la vocation chrétienne au mariage, "de défendre la vie de la conception à sa fin naturelle, de bâtir des familles où les enfants soient élevés dans l'amour".

  Benoît XVI a ensuite évoqué la situation du pays, rappelant qu'au Panama l'Eglise ne cesse d'offrir ses services en vue de résoudre les graves problèmes du pays, et qu'elle travaille à ramener la société dans le chemin des valeurs morales fondamentales. C'est pourquoi elle "diffuse-t'elle le Compendium de la doctrine sociale, qui ouvre à la connaissance plus complète des orientations ecclésiales que les fidèles doivent concrètement appliquer dans la vie socio-politique et économique... Ainsi l'espérance chrétienne pourra-t'elle éclairer le Panama, dont le peuple doit connaître la vérité sur Dieu et sur l'homme face à la misère, à la violence juvénile, aux carences de l'éducation et de la santé, aux mauvaises conditions de vie, à la diffusion d'une multitude de sectes ou à la corruption qui pourrit la vie de la société et en interdit le développement correct".
AL/.../PANAMA                                         VIS 20080919 (480)


jeudi 18 septembre 2008

IN MEMORIAM

CITE DU VATICAN, 18 SEP 2008 (VIS). Voici les données relatives aux prélats décédés ces dernières semaines:

-Mgr.José Antonio Dammert Bellido, Evêque émérite de Cajamarca (Pérou), le 10 septembre à 91 ans.

-Le Cardinal Antonio Innocenti (Italie), le 6 septembre à 93 ans.

-Mgr.Daniel Gil Zorrilla, SJ, Evêque émérite de Salto (Uruguay), le 7 septembre à  78 ans.

-Mgr.Joseph Mukwaya, Evêque émérite de Kiyinda-Mityana (Ouganda), le 5 septembre à 77 ans.
.../DECES/...                                          VIS 20080918 (80)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 18 SEP 2008 (VIS). A Castelgandolfo ce matin, le Saint-Père a reçu en audiences séparées six prélats de la Conférence épiscopale du Panama en visite Ad Limina:

-Mgr.José Dimas Cedeño Delgado, Archevêque de Panamá, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Pablo Varela Server et Mgr.José Domingo Ulloa Mendieta, OSA.

-Mgr.Fernando Torres Durán, Evêque de Chitré.

-Mgr.Audilio Aguilar Aguilar, Evêque de Colón-Kuna Yala.

-Mgr.José Luis Lacunza Maestrojuán, OAR,ue de David.
AL/.../...                                                      VIS 20080918 (80)

LA VERITE HISTORIQUE SUR PIE XII


CITE DU VATICAN, 18 SEP 2008 (VIS). Ce midi, Benoît XVI a reçu le symposium consacré à l'action pastorale et humanitaire de Pie XII, organisé par la Pave the Way Foundation, que préside M.Gary Krupp. A 50 ans de la mort de son prédécesseur (9 octobre 1958), le Saint-Père a d'abord rappelé que durant cette longue période on avait beaucoup écrit et débattu sur ce pontificat, "sans toujours présenter correctement les différents aspects d'une action pastorale très diversifiée". Puis il a souligné la volonté des organisateurs de "combler certaines lacunes par une analyse documentée sur les interventions de Pie XII, notamment en faveur des juifs qui étaient alors persécutés en Europe dans le cadre d'un projet criminel destiné à les exterminer totalement".

  Benoît XVI a ensuite dit que lorsqu'on aborde Pie XII sans préjugés idéologiques, on saisit la sagesse humaniste de ce Pape, "l'intensité d'une action pastorale qui guida tout son ministère, et en particulier l'organisation de l'aide au peuple juif". La documentation rassemblée et la présence de témoins crédibles fait que ce symposium "offre à l'opinion publique une occasion de mieux connaître Pie XII et ce qu'il fit en faveur des juifs persécutés par les régimes nazi et fasciste". Puis le Pape a souligné combien le symposium avait illustré les "nombreuses interventions conduites secrètement et silencieusement car, dans le contexte politique de l'époque, c'était éviter le pire et sauver le plus grand nombre possible de personnes". Le courage et la sollicitude paternelle de Pie XII, a poursuivi le Saint-Père, "ont été reconnus et salués durant et après la guerre par des communautés et des personnalités juives, reconnaissantes de ce qu'il avait fait en leur faveur".

  Le Pape a lors remercié la Pave the Way Foudation pour sa promotion des rapports amicaux et du dialogue inter-religieux, qui constitue un témoignage de paix, de charité et de réconciliation. J'espère, a-t-il conclu, que la commémoration de ce 50 anniversaire permettra d'approfondir et d'élargir les travaux consacrés aux multiples aspects de la vie et de l'oeuvre de Pie XII, pour une meilleure connaissance de la vérité historique au-delà de tout préjugé subsistant".
AC/SYMPOSIUM PIE XII/KRUPP                                 VIS 20080918 (360)


CONSOLIDER LA BOSNIE-HERZEGOVINE


CITE DU VATICAN, 18 SEP 2008 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin les lettres de créances de Mme Jasna Krivosic- Prpic, nouvel Ambassadeur de Bosnie-Herzégovine, devant laquelle il a évoqué le riche mélange culturel de son pays, même si, "au long de l'histoire, les différences ethniques ont été souvent source d'incompréhension et de conflit...entre les peuples qui le constituent... Personne ne veut la guerre... Aucun groupe civil ou religieux ne devrait recourir à la violence et à l'oppression. Malgré ce, tant de familles ont souffert de ces maux" en Bosnie-Herzégovine. Dans la raison et dans l'espérance que nous cherchons pour nous et pour les prochaines générations chacun devrait trouver la force de dépasser les divisions du passé".

  Puis le Pape a salué le processus de consolidation et les progrès de la réconciliation nationale, encourageant la communauté internationale à poursuivre son aide à la Bosnie-Herzégovine. J'espère, a-t-il dit, "que les récents évènements historiques dans les Balkans serviront de leçon pour la construction d'un avenir solidaire... La structure d'une société nationale -a encore rappelé le Saint-Père- comporte de nombreux niveaux, mais c'est en famille que les enfants apprennent les valeurs fondamentales de la responsabilité et de la coexistence pacifique. C'est dans ce contexte aussi que l'on peut rompre les préjugés, d'où l'importance du devoir parental qui est d'inculquer par l'exemple le respect d'autrui et de sa dignité, quelle que soit son identité ethnique, religieuse ou sociale".

  "L'éducation des enfants ne peut se limiter à leur formation, pas même civique. Elle doit englober la sphère spirituelle... Les enseignants peuvent faire beaucoup pour éradiquer les fausses idées anthropologiques, qui sont source d'hostilité, en faisant goûter l'apport des différences culturelles et religieuses pour la vie d'un pays". Les médias aussi, a poursuivi Benoît XVI, doivent fortement contribuer à "gommer les préjugés, la méfiance et les intérêts partisans en faveur d'objectifs civiques universaux mis au service de la justice et de la solidarité". L'Etat a le devoir de renforcer les institutions et de faire respecter les principes démocratiques...et je sais -a dit le Pape à l'Ambassadeur- que les réformes constitutionnelles à l'étude en Bosnie-Herzégovine prennent en considération les légitimes aspirations de l'ensemble des citoyens, en vue de garantir les droits des groupes sociaux comme des individus".

  L'Eglise en Bosnie-Herzégovine, a-t-il ajouté, "continuera d'aider à atteindre les objectifs de la réconciliation nationale, de la paix et de la prospérité du pays...par son action caritative universelle, qui revêt trois dimensions, matérielle, intellectuelle et spirituelle... La promotion de la spiritualité et de la morale ne...découle pas seulement de la tradition, mais elle alimente une culture qui dépasse la culture. Elle engage les femmes et les hommes de bonne volonté à renforcer leurs liens de solidarité et à montrer combien une société unie dans la vérité peut être constituée d'une pluralité ethnique".
CD/LETTRES CREANCES/BOSNIE:HERZEGOVINE                     VIS 20080918 (470) 


mercredi 17 septembre 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 17 SEP 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Luis Mariano Montemayor, Nonce apostolique en Guinée-Bissau. Il est déjà Nonce au Sénégal et au Cap-Vert, Délégué apostolique en Mauritanie.
NN/.../MARIANO                                                          VIS 20080917 (40)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 17 SEP 2008 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu en audience le Colonel Elmar Theodore Mäder, Commandant de la Garde Suisse Pontificale, en visite de congé.

  Hier, il avait reçu à Castelgandolfo le Cardinal Joachim Meisner, Archevêque de Cologne (Allemagne).
AP/.../...                                                      VIS 20080917 (50)

EVOCATION DU VOYAGE EN FRANCE


CITE DU VATICAN, 17 SEP 2008 (VIS). L'audience générale tenue Salle Paul VI a permis au Pape d'évoquer son récent voyage en France. En France, a dit Benoît XVI, l'Eglise a joué dès le II siècle un rôle civilisateur, et c'est en France que s'est manifestée "l'exigence d'une correcte distinction entre la sphère politique et la sphère religieuse... Mais la saine vraie laïcité ne saurait se priver de la dimension spirituelle. Au contraire c'est cette dimension qui est la garantie de la liberté et de l'autonomie des affaires civiles, grâce à la sagesse du Créateur reçue et suivie par la conscience humaine".

  C'est dans cette perspective, a ajouté le Saint-Père, "que s'inscrit la vaste réflexion sur les origines de la théologie occidentale et des racines de la culture européenne, que j'ai abordée lors de ma rencontre avec le monde de la culture en un lieu choisi pour sa valeur symbolique, l'antique Collège des Bernardins". Puis il a dit combien il avait insisté sur l'importance civilisatrice du monachisme fondé sur la recherche de Dieu, le Quaerere Deum...qui porta naturellement les moines vers une culture de la parole. Ainsi les sciences humaines, destinées à approfondir le secret des langages, devinrent extrêmement importantes pour la recherche de Dieu. C'est de là et de tous ces monastères à la recherche de Dieu que vient la culture érudite qui est la notre. Aujourd'hui comme hier...c'est la voie maîtresse et le fondement de toute vraie culture".

  Puis il a dit avoir rappelé aux prêtres, diacres, religieux et séminaristes la priorité qu'est l'écoute de la Parole. Quant aux jeunes, il leur a confié "les trésors de la foi chrétienne que sont l'Esprit et la Croix. L'Esprit Saint, qui ouvre à l'intelligence des horizons qui la dépassent, montre la beauté et la vérité de l'amour divin révélé par la Croix". Lors de la messe sur l'esplanade des Invalides, il a aussi invité les fidèles à "rechercher le Dieu vivant qui s'est révélé à nous dans Jésus Eucharistie, et nous engage à aimer notre prochain comme lui nous a aimé".

  A Lourdes ensuite, a rapporté le Pape, "je me suis unis à des milliers de pèlerins en suivant le Chemin du Jubilé...et en participant à la traditionnelle procession aux flambeaux, magnifique manifestation de foi en Dieu et de dévotion en vers sa mère Marie, notre mère. Lourdes est vraiment un lieu de lumière, de prière, d'espérance et de conversion...où les fidèles apprennent à percevoir leur vie comme une croix, à la ressemblance de la croix glorieuse du Christ". Puis Benoît XVI a rappelé que "le premier geste fait par la Vierge devant Bernadette à Massabielle fut le signe de la Croix... Dans ce geste est résumé tout le message de Lourdes".

  Au cours de la messe des malades, célébrée devant la Basilique du Rosaire en la fête de Notre-Dame des douleurs, le Saint-Père a demandé que l'on médite sur les larmes de Marie au Calvaire, et sur son sourire qui illumina le matin de Pâques". Invitant l'assemblée à rendre grâce à Dieu pour ce voyage, il a suggéré de considérer la terre comme un lieu de pèlerinage sur la route conduisant à la patrie définitive qu'est le Ciel. Nous sommes tous des pèlerins -a conclu Benoît XVI- qui ont besoin d'une mère comme guide. A Lourdes, son sourire nous invite à la suivre en confiance parce que Dieu est bon, parce que Dieu est amour".
AG/VOYAGE FRANCE/...                                     VIS 20080917 (580)  


mardi 16 septembre 2008

CONGRES SUR L'EVOLUTION BIOLOGIQUE


CITE DU VATICAN, 16 SEP 2008 (VIS). Ce matin, près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a été présenté le Congrès international sur l'évolution biologique (Faits et hypothèses. Une évaluation des recherches depuis les travaux de Charles Darwin), qui se tiendra à Rome du 3 au 7 mars 2009. Ces assises sont organisées par l'Université pontificale Grégorienne et la Notre Dame University, sous le patronage du Conseil pontifical pour la Culture et dans le cadre du Projet STOQ (science, théologie et recherche ontologique). La conférence de presse a été animée par Mgr.Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pour la Culture, accompagné du P.Marc Leclerc, SJ, Professeur près l'Université Grégorienne, du Professeur Gennaro Auletta, Directeur scientifique du Projet STOQ, et du Professeur Alessandro Minelli, de l'Université de Padoue.

  "Le débat autour de la théorie de l'évolution -a souligné le P.Leclerc- se fait de plus en plus vif, dans le monde chrétien comme dans le milieu évolutionniste, à l'approche du 150 anniversaire de la publication de l'ouvrage de Darwin sur l'Origine des espèces. Cette oeuvre est encore trop souvent discutée plus idéologiquement que scientifiquement, alors qu'il s'agissait pour son auteur d'une théorie d'ordre scientifique... Face à cette situation, il est apparu nécessaire aux scientifiques, philosophes et théologiens chrétiens de clarifier le débat avec leurs collègues d'autres confessions ou sans confession. Le but est de favoriser une vaste réflexion rationnelle qui favorise un dialogue constructif entre chercheurs de diverses disciplines et origines. L'Eglise s'intéresse beaucoup à ce dialogue, respectueux de toutes les compétences. C'est pourquoi il s'agira d'un congrès universitaire...et non d'une manifestation ecclésiale, même si le patronage d'un Conseil pontifical entend souligner l'intérêt de l'Eglise pour cette problématique".
OP/CONGRES EVOLUTION/...                                 VIS 20080916 (280)


POUR UN MONDE PLUS SOLIDAIRE


CITE DU VATICAN, 16 SEP 2008 (VIS). Le Cardinal Secrétaire d'Etat a fait parvenir au nom du Pape un télégramme à la rencontre de prière organisée pour l'ouverture de la LXIII session de l'Assemblée générale des Nations-Unies. Il s'unit "aux membres de la communauté diplomatique et aux fonctionnaires de l'ONU réunis pour implorer Dieu de les guider et de les inspirer dans le traitement des questions que l'organisation internationale doit régler en priorité les mois prochains". Benoît XVI y inclut "la mise en application des objectifs de développement du Millénaire, le programme NEPAD (nouveau développement de l'Afrique) et toutes les initiatives destinées à garantir à l'humanité le partage des effets bénéfiques de la globalisation".

  Evoquant ensuite sa visite au siège de l'ONU (avril dernier) à l'occasion du 60 anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le Pape renouvelle son appel "aux dirigeants internationaux à tendre vers une haute vision morale et les principes transcendants de la justice exprimés dans les textes fondateurs des Nations-Unies". Il invoque sur eux une abondance de bénédictions divines, "certain que ce moment de prière et de réflexion les renforcera dans leur engagement à soutenir la dignité des personnes, à bâtir un monde plus solidaire et plus libre".
MESS/.../ASSEMBLEE ONU                                     VIS 20080916 (220


lundi 15 septembre 2008

L'EGLISE DIT DIEU


CITE DU VATICAN, 15 SEP 2008 (VIS). Après la messe des malades, Benoît XVI s'est rendu à l'aéroport de Tarbes, où s'est déroulée la cérémonie de congé. Il a été salué par le Premier Ministre français, M.François Fillon, les autorités régionales et la présidence de la Conférence épiscopale nationale. Le Saint-Père a remercié tous ceux qui ont permis le bon déroulement de son séjour, ainsi que les innombrables volontaires. Offrant leur temps et leur compétence, a-t-il dit, tous ont travaillé avec dévouement et ardeur pour le succès de ces quatre jours".

  Mon voyage, a poursuivi le Pape, "a été comme un diptyque. Le premier volet a été Paris, ville que je connais bien et lieu de multiples rencontres importantes. J'ai eu l'occasion de célébrer l'Eucharistie dans le cadre prestigieux de l'esplanade des Invalides. J'y ai rencontré un peuple vivant de fidèles, fiers et forts de leur foi, que je suis venu encourager afin qu'ils persévèrent courageusement à vivre l'enseignement du Christ et de son Eglise. A l'occasion des vêpres, j'ai pu prier aussi avec les prêtres, avec les religieux et les religieuses, et avec les séminaristes. J'ai voulu les affermir dans leur vocation au service de Dieu et du prochain... Comment ne pas rappeler aussi la prestigieuse rencontre avec le monde de la culture à l'Institut de France et aux Bernardins? Comme vous le savez, je considère que la culture et ses interprètes sont des vecteurs privilégiés du dialogue entre la foi et la raison, entre Dieu et l'homme".

  "Le second volet de mon voyage -a ajouté Benoît XVI- a été Lourdes, un lieu emblématique, qui attire et fascine tout croyant, comme une lumière dans l'obscurité de nos tâtonnements vers Dieu. Marie y a ouvert une porte vers un au-delà qui nous interroge et nous séduit... Le Pape se devait de venir à Lourdes pour célébrer le 150 anniversaire des apparitions. Devant la grotte de Massabielle, j'ai prié pour vous tous. J'ai prié pour l'Eglise, pour la France et pour le monde". Comme tout pèlerin, "j'ai suivi l'ensemble des quatre étapes du chemin du Jubilé, visitant l'église paroissiale, puis le Cachot et la grotte, et enfin la chapelle de l'hôpital. J'ai aussi prié avec et pour les malades qui viennent chercher apaisement physique et espoir spirituel. Dieu ne les oublie pas, et l'Eglise non plus. Comme tout fidèle en pèlerinage, j'ai voulu participer à la procession aux flambeaux et à la procession eucharistique. Elles font monter vers Dieu supplications et louanges".

  Puis le Pape a dit partager avec les évêques de France la conviction que les temps sont propices à un retour à Dieu. Que Dieu bénisse la France!, a-t-il lancé. "Que sur son sol règne l'harmonie et le progrès humain, et que son Eglise soit le levain dans la pâte pour indiquer avec sagesse et sans crainte, selon son devoir propre, qui est Dieu". Exprimant enfin son désir de revenir en France, le Saint-Père a dit: De Rome, je vous resterai proche et lorsque je m'arrêterai devant la réplique de la grotte de Lourdes, qui se trouve dans les jardins du Vatican depuis un peu plus d'un siècle, je penserai à vous".

  L'avion papal, qui a décollé à 13 h a atterri deux heures plus tard à l'aéroport romain de Ciampino, d'où Benoît XVI a regagné sa résidence de Castelgandolfo.
PV-FRANCE/DEPART/LOURDES                                  VIS 20080915 (560)


MESSE POUR LES MALADES


CITE DU VATICAN, 15 SEP 2008 (VIS). Ce matin, le Pape a quitté l'ermitage St.Joseph où il a logé pendant son séjour à Lourdes et s'est rendu à l'oratoire de l'hôpital où, le 3 juin 1858, Bernadette reçu la première communion, quatrième étape du chemin jubilaire. Après avoir prié devant le Saint Sacrement et a prononcé la dernière prière du chemin jubilaire, il s'est rendu sur le parvis de la basilique Notre-Dame du Rosaire. Il y a présidé à 9 h 30' la messe pour les malades venus à Lourdes.

  En cette fête de la Vierge des douleurs, a dit le Pape "nous contemplons Marie qui partage la compassion de son Fils pour les pécheurs... Comme pour son fils Jésus, il est possible de dire que cette souffrance l'a conduite elle-aussi à sa perfection, pour la rendre capable d'accueillir la nouvelle mission spirituelle que son Fils lui confie juste avant de remettre l'esprit: devenir la mère du Christ en ses membres... Marie -a-t-il poursuivi- est aujourd'hui dans la joie et la gloire de la résurrection" et "aime chacun de ses enfants, portant d'une façon particulière son attention sur ceux qui, comme son fils à l'heure de sa Passion, sont en proie à la souffrance; elle les aime tout simplement parce qu'ils sont ses fils, selon la volonté du Christ sur la Croix... Ainsi, à l'instigation de la Parole inspirée de l'Ecriture, les chrétiens ont-ils depuis toujours quêté le sourire de Notre Dame, ce sourire que les artistes, au moyen-âge, ont su si prodigieusement représenter et mettre en valeur. Ce sourire de Marie est pour tous; il s'adresse cependant tout spécialement à ceux qui souffrent afin qu'ils puissent y trouver le réconfort et l'apaisement".

  Puis Benoît XVI a rappelé qu'à Lourdes, au cours de l'apparition du mercredi 3 mars 1858, Marie fait d'abord connaître à Bernadette "son sourire, comme étant la porte d'entrée la plus appropriée à la révélation de son mystère. Dans le sourire de la plus éminente de toutes les créatures, tournée vers nous, se reflète notre dignité d'enfants de Dieu, cette dignité qui n'abandonne jamais celui qui est malade. Ce sourire, vrai reflet de la tendresse de Dieu, est la source d'une espérance invisible".

  "Nous le savons malheureusement: la souffrance endurée rompt les équilibres les mieux assurés d'une vie, ébranle les assises les plus fermes de la confiance et en vient parfois même à faire désespérer du sens et de la valeur de la vie. Il est des combats que l'homme ne peut soutenir seul, sans l'aide de la grâce divine -a-t-il poursuivi-. Quand la parole ne sait plus trouver les mots justes, s'affirme le besoin d'une présence aimante: nous recherchons alors la proximité non seulement de ceux qui partagent le même sang ou qui nous sont liés par l'amitié, mais aussi la proximité de ceux qui nous sont intimes par le lien de la foi. Qui pourraient nous être plus intimes que le Christ et sa sainte Mère, l'Immaculée? Plus que tout autre, ils sont capables de nous comprendre et de saisir la dureté du combat mené contre le mal et la souffrance".

  "Je souhaiterais dire, humblement, à ceux qui souffrent et à ceux qui luttent et sont tentés de tourner le dos à la vie: tournez-vous vers Marie! Dans le sourire de la Vierge se trouve mystérieusement cachée la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie. Auprès d'elle se trouve également la grâce d'accepter, sans crainte ni amertume, de quitter ce monde, à l'heure voulue par Dieu... Oui, quêter le sourire de la Vierge Marie n'est pas un pieux enfantillage -a expliqué le Pape-, c'est l'aspiration, dit le Psaume 44, de ceux qui sont 'les plus riches du peuple'. 'Les plus riches', c'est-à-dire dans l'ordre de la foi, ceux qui ont la maturité spirituelle la plus élevée et savent précisément reconnaître leur faiblesse et leur pauvreté devant Dieu. Le sourire de Marie est une source d'eau vive... De son cœur de croyante et de mère, jaillit une eau vive qui purifie et qui guérit. En se plongeant dans les piscines de Lourdes, combien n'ont-ils pas découvert et expérimenté la douce maternité de la Vierge Marie, s'attachant à elle pour mieux s'attacher au Seigneur!".

  Après avoir parlé des malades, le Pape a rappelé que "le Christ dispense son salut à travers les sacrements et, tout spécialement, aux personnes qui souffrent de maladies ou qui sont porteuses d'un handicap, à travers la grâce de l'onction des malades. Pour chacun, la souffrance est toujours une étrangère. Sa présence n'est jamais domesticable. C'est pourquoi il est difficile de la porter, et plus difficile encore -comme l'ont fait certains grands témoins de la sainteté du Christ- de l'accueillir comme une partie prenante de notre vocation".

  "La grâce propre à ce sacrement -a-t-il ajouté- consiste à accueillir en soi le Christ médecin. Cependant, le Christ n'est pas médecin à la manière du monde. Pour nous guérir, il ne demeure pas extérieur à la souffrance éprouvée; il la soulage en venant habiter en celui qui est atteint par la maladie, pour la porter et la vivre avec lui. La présence du Christ vient rompre l'isolement que provoque la douleur... Sans l'aide du Seigneur, le joug de la maladie et de la souffrance est cruellement pesant -a souligné le Saint-Père-. En recevant le sacrement des malades, nous ne désirons porter d'autre joug que celui du Christ, forts de la promesse qu'il nous a faite que son joug sera facile à porter et son fardeau léger. Le Concile Vatican II a présenté Marie comme la figure en laquelle est résumé tout le mystère de l'Eglise. Son histoire personnelle anticipe le chemin de l'Eglise qui est invitée à être tout aussi attentive qu'elle aux personnes qui souffrent".

  Le Pape a enfin salué tous ceux "qui contribuent aux soins des malades avec compétence et générosité" à Lourdes et qui "sont les bras de l'Eglise servante". Benoît XVI a conclu son homélie avec un fragment de la prière à Marie proposée pour la célébration de ce Jubilé: "Parce que tu es le sourire de Dieu, le reflet de la lumière du Christ, la demeure de l'Esprit Saint, parce que tu as choisi Bernadette dans sa misère, que tu es l'étoile du matin, la porte du ciel, et la première créature ressuscitée, Notre Dame de Lourdes, avec nos frères et sœurs dont le cœur et le corps sont endoloris, nous te prions!".

  A la fin de son homélie, le Pape a administré à dix personnes le sacrement de l'onction des malades. Après la célébration eucharistique, le Pape à pris l'hélicoptère à 11 h 45' pour rejoindre l'aéroport de Tarbes à 12 h 30'.
VP-FRANCE/MESSE MALADES/LOURDES                           VIS 20080915 (1130)


PROCLAMER LES MERVEILLES DE DIEU


CITE DU VATICAN, 14 SEP 2008 (VIS). A 18 h 30', le Pape est venu présider la fin de la procession eucharistique sur la prairie des sanctuaires. Après l'adoration du Saint Sacrement, il a prononcé la prière suivante: "Seigneur Jésus, tu es là! Et vous, mes frères, mes sœurs, mes amis, vous êtes là, avec moi, devant lui. Nous le contemplons, nous l'adorons, nous l'aimons, nous cherchons à l'aimer davantage... Nous adorons celui qui est au principe et au terme de notre foi, celui sans qui nous ne serions pas là ce soir, celui sans qui nous ne serions pas du tout, celui sans qui rien ne serait, rien, absolument rien! Lui, par qui tout a été fait, lui en qui nous avons été créés, pour l'éternité, lui qui nous a donné son propre corps et son propre sang, il est là, ce soir, devant nous, offert à nos regards".

   L'Hostie exposée ici, a poursuivi le Saint-Père, "dit cette puissance infinie de l'amour manifestée sur la Croix glorieuse. L'Hostie nous dit l'incroyable abaissement de celui qui s'est fait pauvre pour nous faire riches de lui, de celui qui a accepté de tout perdre pour nous gagner à son Père. L'Hostie est le sacrement vivant, efficace de la présence éternelle du Sauveur des hommes à son Eglise... Marie, la Vierge sainte, Marie, l'Immaculée Conception, a accepté, voici deux mille ans, de tout donner, d'offrir son corps pour accueillir le corps du Créateur. Tout est venu du Christ, même Marie. Tout est venu par Marie, même le Christ. Marie, la Vierge sainte, est avec nous ce soir, devant le corps de son fils, 150 ans après s'être révélée à la petite Bernadette. Vierge sainte, aide-nous à contempler, aide-nous à adorer, aide-nous à aimer, à aimer davantage celui qui nous a tant aimés, pour vivre éternellement avec lui. Une foule immense de témoins est invisiblement présente à nos côtés..., la foule de tous ceux et de toutes celles...qui ont passé des heures à l'adorer dans le très saint sacrement de l'autel".
 
  "Ce soir, nous ne les voyons pas, mais nous les entendons qui nous disent, à chacun et à chacune d'entre nous, viens, laisse-toi appeler par le Maître! Il est là, il t'appelle. Il veut prendre ta vie et l'unir à la sienne. Laisse-toi saisir par lui. Ne regarde plus tes blessures, regarde les siennes. Ne regarde pas ce qui te sépare encore de lui et des autres mais regarde l'infinie distance qu'il a abolie en prenant ta chair, en montant sur la Croix que lui ont préparée les hommes et en se laissant mettre à mort pour te montrer son amour. Dans ses blessures, il te prend. Dans ses blessures, il te cache. Ne te refuse pas à son amour. La foule immense de témoins qui s'est laissée saisir par son amour, c'est la foule des saints du ciel qui ne cessent d'intercéder pour nous. Ils étaient pécheurs et le savaient, mais ils ont accepté de ne pas regarder leurs blessures et de ne plus regarder que les blessures de leur Seigneur, pour y découvrir la gloire de la Croix, pour y découvrir la victoire de la vie sur la mort... Jésus-Christ est présent, parce qu'il nous dit, prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps, ceci est mon sang. Ceci est, au présent, ici et maintenant, comme dans tous les ici et maintenant de l'histoire des hommes".

  "L'Eucharistie est aussi Jésus-Christ futur, Jésus-Christ à venir. Lorsque nous contemplons l'Hostie, son corps de gloire transfiguré et ressuscité, nous contemplons ce que nous contemplerons dans l'éternité, en y découvrant le monde entier porté par son Créateur à chaque seconde de son histoire. Chaque fois que nous le mangeons, mais aussi chaque fois que nous le contemplons, nous l'annonçons, jusqu'à ce qu'il revienne. C'est pourquoi nous le recevons avec un infini respect. Certains parmi nous ne peuvent pas ou ne peuvent pas encore le recevoir dans le sacrement, mais ils peuvent le contempler avec foi et amour, et exprimer le désir de pouvoir s'unir à lui. C'est un désir qui a une grande valeur aux yeux de Dieu. Ceux-ci attendent son retour avec plus d'ardeur. Ils attendent Jésus-Christ à venir".

   Frères et sœurs bien-aimés, a conclu Benoît XVI, "pèlerins d'un jour et habitants de ces vallées, frères évêques, prêtres, diacres, religieux, religieuses, vous tous qui voyez devant vous l'infini abaissement du Fils de Dieu et la gloire infinie de la résurrection, restez en silence et adorez votre Seigneur, notre maître et Seigneur Jésus le Christ. Restez en silence, puis parlez et dites au monde: nous ne pouvons plus taire ce que nous savons. Allez dire au monde entier les merveilles de Dieu, présent à chaque moment de nos vies, en tout lieu de la terre. Que Dieu nous bénisse et nous garde, qu'Il nous conduise sur le chemin de la vie éternelle, lui qui est la vie, pour les siècles des siècles".

  Ensuite, le Saint-Père a regagné l'ermitage St.Joseph.
PV-FRANCE/ADORATION EUCHARISTIQUE/LOURDES                 VIS 20080915 (840)


RENCONTRE AVEC L'EPISCOPAT FRANÇAIS


CITE DU VATICAN, 14 SEP 2008 (VIS). A 17 h 15', le Saint-Père s'est rendu à l'hémicycle Ste.Bernadette pour une rencontre avec l'épiscopat français, soulignant d'emblée devant ses hôtes que c'est la première fois qu'ils se rencontrent depuis le début de son pontificat. Exprimant sa grande estime pour leur courage face à l'ampleur de leur tâche, Benoît XVI a reconnu qu'ils accomplissent "avec fidélité et humilité la triple tâche qui est la leur, l'enseignement, le gouvernement et la sanctification".

   Vous êtes justement convaincus, a-t-il dit aux pasteurs français, que, "pour faire grandir en chaque baptisé le goût de Dieu et la compréhension du sens de la vie, la catéchèse est d'une importance fondamentale. Les deux instruments principaux dont vous disposez, le Catéchisme de l'Eglise catholique et le Catéchisme des Evêques de France, constituent de précieux atouts. Ces instruments donnent de la foi catholique une synthèse harmonieuse et permettent d'annoncer l'Evangile dans une fidélité réelle à sa richesse. La catéchèse n'est pas d'abord affaire de méthode, mais de contenu... Une soigneuse préparation des catéchistes permettra la transmission intégrale de la foi, à l'exemple de saint Paul, le plus grand catéchiste de tous les temps, vers lequel nous regardons avec une admiration particulière en ce bimillénaire de sa naissance... Pour réaliser efficacement cette tâche, vous avez besoin de collaborateurs et pour ce les vocations sacerdotales et religieuses méritent plus que jamais d'être encouragées... Je voudrais remercier chaleureusement et encourager toutes les familles, toutes les paroisses, toutes les communautés chrétiennes et tous les mouvements d'Eglise qui sont la bonne terre qui donne le bon fruit des vocations".

  On ne dira jamais assez, a ajouté Benoît XVI, "que le sacerdoce est indispensable à l'Eglise, dans l'intérêt même du laïcat. Les prêtres sont un don de Dieu pour l'Eglise. Les prêtres ne peuvent déléguer leurs fonctions aux fidèles en ce qui concerne leurs missions propres... Leur vie spirituelle est le fondement de leur vie apostolique. Vous les exhorterez avec douceur à la prière quotidienne et à la célébration digne des sacrements, surtout de l'Eucharistie et de la Réconciliation... Tout prêtre doit pouvoir se sentir heureux de servir l'Eglise", a déclaré le Saint-Père. "A l'école du curé d'Ars, fils de votre terre et patron de tous les curés du monde, ne cessez pas de redire qu'un homme ne peut rien faire de plus grand que de donner aux fidèles le corps et le sang du Christ, et de pardonner les péchés. Cherchez à être attentifs à leur formation humaine, intellectuelle et spirituelle et à leurs moyens d'existence".

  Puis il a abordé la place de la liturgie, "expression suprême de la vie sacerdotale et épiscopale, comme de l'enseignement catéchétique...: J'ai été amené à préciser, dans le Motu proprio Summorum Pontificum, les conditions d'exercice de cette charge, en ce qui concerne la possibilité d'utiliser aussi bien le missel de Jean XXIII (1962) que celui de Paul VI (1970). Des fruits de ces nouvelles dispositions ont déjà vu le jour, et j'espère que l'indispensable pacification des esprits est, grâce à Dieu, en train de se faire. Je mesure les difficultés qui sont les vôtres, mais je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage. Nul n'est de trop dans l'Eglise. Chacun, sans exception, doit pouvoir s'y sentir chez lui, et jamais rejeté".

  Parmi les autres domaines qui requièrent une grande attention pastorale, le Pape a cité la situation de la famille. Nous savons que le couple et la famille affrontent aujourd'hui de vraies bourrasques... Depuis plusieurs décennies, des lois ont relativisé en différents pays sa nature de cellule primordiale de la société. Souvent, elles cherchent plus à s'adapter aux mœurs et aux revendications de personnes ou de groupes particuliers, qu'à promouvoir le bien commun de la société. L'union stable d'un homme et d'une femme, ordonnée à la construction d'un bonheur terrestre grâce à la naissance d'enfants donnés par Dieu, n'est plus, dans l'esprit de certains, le modèle auquel l'engagement conjugal se réfère. Cependant l'expérience enseigne que la famille est le socle sur lequel repose toute la société. De plus, le chrétien sait que la famille est aussi la cellule vivante de l'Eglise. Plus la famille sera imprégnée de l'esprit et des valeurs de l'Evangile, plus l'Eglise elle-même en sera enrichie et répondra mieux à sa vocation". Une question particulièrement douloureuse, a-t-il ajouté, "est celle des divorcés remariés. L'Eglise, qui ne peut s'opposer à la volonté du Christ, maintient fermement le principe de l'indissolubilité du mariage, tout en entourant de la plus grande affection ceux et celles qui, pour de multiples raisons, ne parviennent pas à le respecter. On ne peut donc admettre les initiatives qui visent à bénir des unions illégitimes".

  Passant ensuite à la jeunesse, Benoît XVI a rappelé que lors de son premier voyage en France, Jean-Paul II avait "fait entendre aux jeunes un discours qui n'a rien perdu de son actualité et qui avait alors reçu un accueil d'une ferveur inoubliable. La permissivité morale ne rend pas l'homme heureux, avait-il proclamé... Je prie l'Esprit Saint de parler au cœur de tous les fidèles et, plus généralement, de tous vos compatriotes, afin de leur donner ou de leur rendre  le goût d'une vie menée selon les critères d'un bonheur véritable".

  Puis il a abordé la question des racines chrétiennes de la France: Leur mise en évidence, "permettra à chacun des habitants de ce pays de mieux comprendre d'où il vient et où il va. Par conséquent, dans le cadre institutionnel existant et dans le plus grand respect des lois en vigueur, il faudrait trouver une voie nouvelle pour interpréter et vivre au quotidien les valeurs fondamentales sur lesquelles s'est construite l'identité de la nation. Votre Président en a évoqué la possibilité", hier à l'Elysée. L'Eglise, a souligné le Pape,  "ne revendique pas la place de l'Etat. Elle ne veut pas se substituer à lui. Elle est une société basée sur des convictions, qui se sait responsable du tout et ne peut se limiter à elle-même. Elle parle avec liberté, et dialogue avec autant de liberté dans le seul désir d'arriver à la construction de la liberté commune. Une saine collaboration entre la Communauté socio-politique et l'Eglise, réalisée dans la conscience et le respect de l'indépendance et l'autonomie de chacune dans son propre domaine, est un service rendu à l'homme, ordonné à son épanouissement personnel et social".

  Benoît XVI a alors abordé le dialogue oecuménique et le dialogue interreligieux destinés à avancer toujours mieux dans la découverte de la vérité: "La construction de ponts entre les grandes traditions ecclésiales chrétiennes et le dialogue avec les autres traditions religieuses, exigent un réel effort de connaissance réciproque, car l'ignorance détruit plus qu'elle ne construit... Certes, il faut suivre avec attention les différentes initiatives entreprises et discerner celles qui favorisent la connaissance et le respect réciproques, ainsi que la promotion du dialogue, et éviter celles qui conduisent à des impasses. La bonne volonté ne suffit pas. Je crois qu'il est bon de commencer par l'écoute, puis de passer à la discussion théologique pour arriver enfin au témoignage et à l'annonce de la foi elle-même". Aujourd'hui, a conclu le Saint-Père, "c'est surtout en vue d'une véritable libération spirituelle qu'il convient d'œuvrer. L'homme a toujours besoin d'être libéré de ses peurs et de ses péchés. L'homme doit sans cesse apprendre ou réapprendre que Dieu n'est pas son ennemi, mais son Créateur plein de bonté. L'homme a besoin de savoir que sa vie a un sens et qu'il est attendu, au terme de son séjour sur la terre, pour partager à jamais la gloire du Christ dans les cieux. Votre mission est d'amener la portion du Peuple de Dieu confiée à vos soins à la reconnaissance de ce terme glorieux".
PV-FRANCE/EVEQUES/LOURDES                                     VIS 20080914 (1310)


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