Cité
du Vatican, 28 octobre 2013
(VIS). Le Centre de télévision du Vatican (CTV), institué par
Jean-Paul II le 22 octobre 1983, fête ses trente ans et comme l'a
affirmé le Pape en recevant son personnel ce matin, "il a fait
beaucoup de chemin". Aujourd'hui s'ouvrent devant lui des défis
"auxquels nous en devons pas nous soustraire, pour maintenir
solidement la perspective évangélique dans cette sorte d'autoroute
globale de la communication". Après les avoir remercié de leur
dévouement, leurs familles vivant "hebdomadaire sur la base des
activités du Pape", il a invité les employés du CTV à "jouer
comme une équipe" parce que "l'efficacité de la pastorale
de la communication est possible en créant des liens, en faisant
converger autour de projets partagés une série de sujets, une union
d'intentions et de forces. Nous savons que cela n'est pas facile,
mais si vous vous entraidez pour faire équipe, tout devient plus
léger et surtout le style de votre travail sera un témoignage de
communion... Soyez des professionnels au service de l'Eglise. Votre
travail est de grande qualité et c'est ainsi que cela doit être
pour le devoir qui vous est assigné. Mais que le professionnalisme
soit toujours pour vous un service à l'Eglise, en tout: dans les
reprises, en régie, dans les choix éditoriaux, dans
l'administration... Tout peut être fait avec un style, une
perspective qui est ecclésiale, celle du Saint-Siège. Il faut que
la communication du CTV sache diffuser chez les téléspectateurs,
les fidèles et les personnes éloignées, le parfum et l'espérance
de l'Evangile".
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lundi 28 octobre 2013
MESSAGE POUR LE DEEPAVALI
Cité
du Vatican, 28 octobre 2013 (VIS). Chrétiens et hindous doivent
favoriser les relations humaines par l’amitié et la solidarité.
Tel est le titre du traditionnel message du Conseil pontifical pour
le dialogue inter-religieux aux hindous pour la fête de Deepavali (3
novembre), qui marque la victoire de la vérité sur le mensonge, de
la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal, de la vie sur la
mort:
Dans
un monde toujours plus compétitif, individualiste et matérialiste,
écrit le Cardinal Jean-Louis Tauran, ces caractéristiques
"affectent les relations humaines et créent souvent des
divisions au sein des familles et de la société tout entière. Nous
voudrions partager avec vous nos pensées sur la manière dont les
chrétiens et les hindous peuvent favoriser les relations humaines,
pour le bien de l’humanité, à travers l’amitié et la
solidarité. Or ces relations sont fondamentales pour l’existence
humaine. La sécurité et la paix dans les communautés, tant au
niveau local, national ou international, sont largement déterminées
par la qualité des interactions humaines. L’expérience enseigne
que plus nos relations humaines sont profondes, plus nous sommes en
mesure d’avancer dans la coopération, la construction de la paix,
la solidarité et l’harmonie véritables. La capacité à favoriser
des relations respectueuses est la mesure d’un authentique progrès
humain, essentiel pour promouvoir la paix et le développement
intégral. De telles relations devraient jaillir spontanément
de notre humanité partagée. En effet, les relations humaines sont
au cœur de l’existence et du progrès humain qui, spontanément,
engendrent un sens de solidarité envers les autres. Indépendamment
de notre identité ethnique, culturelle, religieuse et idéologique,
nous appartenons tous, de fait, à une seule famille humaine.
Malheureusement, dans une société matérialiste et méprisante à
l’égard des plus profondes valeurs spirituelles et religieuses, la
croissance s’accompagne d’une tendance pernicieuse à accorder
une valeur identique aux choses matérielles et aux relations
humaines. Le quelqu’un qu’est la personne est alors réduit à un
quelque chose que l’on peut mettre de côté à sa discrétion. En
outre, les tendances individualistes engendrent un faux sentiment de
sécurité qui favorise ce que le Pape François a décrit comme une
culture de l’exclusion, une culture du déchet dans la
mondialisation de l’indifférence. La promotion d’une culture du
respect et de la solidarité est donc un impératif pour tous les
peuples. Elle nous invite à favoriser les relations fondées sur
l’amitié et le respect mutuel au bénéfice de toute la famille
humaine. Cela exige que la dignité inhérente à la personne humaine
soit reconnue et encouragée. Il est évident que l’amitié et la
solidarité sont étroitement liées. Enfin, la culture de la
solidarité c’est voir dans l’autre non un concurrent ou un
numéro, mais un frère. Et nous sommes tous frères" comme l'a
rappelé le Pape à Rio le 25 juillet dernier. "En conclusion,
nous tenons à affirmer notre conviction que la culture de la
solidarité n’aboutit que lorsqu’elle est le résultat d’un
effort concerté de tous pour le bien commun. Soutenus par les
enseignements de nos religions respectives et conscients de
l’importance de construire des relations authentiques,
puissions-nous, hindous et chrétiens, agir individuellement et
collectivement avec toutes les traditions religieuses et les
personnes de bonne volonté, pour encourager et renforcer la famille
humaine à travers l’amitié et la solidarité. Heureuse fête de
Deepavali!".
FAMILLES CHRETIENNES, SEL ET LEVAIN DE LA FOI
Cité
du Vatican, 27 octobre 2013
(VIS). Le pèlerinage des familles à Rome en l'Année de la foi
s'est conclu ce matin par une messe célébrée par le Saint-Père
sur une Place St.Pierre bondée, de même que la Via della
Conciliazione et les rues adjacentes. Nous publions le texte intégral
de l'homélie papale:
"Les
lectures de ce dimanche nous invitent à méditer sur quelques
caractéristiques fondamentales de la famille chrétienne. La
première: la famille qui prie. Le passage de l’Evangile met en
évidence deux façons de prier, une qui est fausse, celle du
pharisien, et l’autre qui est authentique, celle du publicain. Le
pharisien incarne un comportement qui n’exprime pas l’action de
grâce à Dieu pour ses bienfaits et sa miséricorde, mais plutôt
l’autosatisfaction. Le pharisien se sent juste, il se sent correct,
il se rengorge de cela et il juge les autres du haut de son
piédestal. Le publicain, au contraire, ne multiplie pas les paroles.
Sa prière est humble, modeste, empreinte de la conscience de son
indignité, de ses misères. Cet homme vraiment admet qu’il a
besoin du pardon de Dieu, de la miséricorde de Dieu. La
prière du publicain est celle du pauvre, c’est la prière qui
plaît à Dieu et, comme le dit la première lecture, qui parvient
jusqu’au ciel, alors que celle du pharisien est
alourdie par le poids de la vanité.
A
la lumière de cette Parole, je voudrais vous demander, chères
familles si vous priez-vous parfois en famille? Certaines oui, je le
sais. Mais beaucoup me disent: Mais comment fait-on? Mais, on fait
comme le publicain, c’est clair, humblement, devant Dieu. Que
chacun, avec humilité, se laisse regarder par le Seigneur et demande
sa bonté, pour qu’elle vienne à nous. Mais, en famille, comment
on fait? Parce que la prière semble être une affaire personnelle,
et puis il n’y a jamais un moment favorable, tranquille, en
famille… Oui, c’est vrai, mais c’est aussi une question
d’humilité, de reconnaître que nous avons besoin de Dieu, comme
le publicain! Et toutes les familles! Nous avons tous besoin de Dieu.
Nous avons besoin de son aide, de sa force, de sa bénédiction, de
sa miséricorde, de son pardon. Et il faut de la simplicité: prier
en famille, il faut de la simplicité! Prier ensemble le Notre Père,
autour de la table, n’est pas quelque chose d’extraordinaire:
C’est facile. Et récite le chapelet ensemble, en famille, c’est
très beau, ça donne beaucoup de force. Et aussi prier les uns pour
les autres: l’époux pour l’épouse, l’épouse pour l’époux,
tous les deux pour les enfants, les enfants pour les parents, pour
les grands-parents… Prier les uns pour les autres. C’est prier en
famille, et cela renforce la famille.
La
deuxième lecture nous suggère un autre point: La famille garde la
foi. L’apôtre Paul, au déclin de sa vie, fait un bilan
fondamental, et dit: J’ai gardé la foi. Mais comment l’a-t-il
gardée? Pas dans un coffre-fort! Il ne l’a pas enfouie dans la
terre, comme ce serviteur un peu paresseux. Saint Paul compare sa vie
à un combat et à une course. Il a gardé la foi parce qu’il ne
s’est pas contenté de la défendre, mais il l’a annoncée,
diffusée, il l’a portée loin. Il s’est fermement opposé à
ceux qui voulaient conserver, fossiliser le message du Christ dans
les limites de la Palestine. C’est pourquoi il a fait des choix
courageux, il s’est rendu dans des territoires hostiles, il s’est
laissé provoquer par ceux qui sont loin, par diverses cultures, il a
parlé franchement, sans peur. Saint Paul a conservé la foi, car,
comme il l’a reçue, il l’a donnée, en allant dans les
périphéries, sans se retrancher dans des positions défensives. Ici
aussi, nous pouvons nous demander, de quelle façon, en famille, nous
gardons notre foi? La retenons-nous pour nous, dans notre famille,
comme un bien privé, comme un compte en banque, ou savons-nous la
partager par le témoignage, l’accueil, et l’ouverture aux
autres? Tous nous savons que les familles, en particulier celles qui
sont jeunes, sont souvent pressées, très affairées; mais parfois
pensez-vous que cette course peut aussi être la course de la foi?
Les familles chrétiennes sont des familles missionnaires. Mais, hier
nous avons écouté, ici, sur cette place, le témoignage de familles
missionnaires. Elles sont missionnaires aussi dans la vie de chaque
jour, en faisant les choses de tous les jours, en mettant en tout le
sel et le levain de la foi! Garder la foi en famille et mettre le sel
et le levain de la foi dans les choses de tous les jours.
Et
nous tirons un troisième aspect de la Parole de Dieu: La famille qui
vit la joie. Dans le Psaume responsorial on trouve cette expression:
Que les pauvres entendent et soient en fête. Tout ce Psaume est une
hymne au Seigneur, source de joie et de paix. Et quelle est la raison
de cette joie? Ceci: le Seigneur est proche, il écoute le cri des
humbles et les délivre du mal. Saint Paul l’écrivait aussi: Soyez
toujours dans la joie… le Seigneur est proche. Il me plairait de
poser une question, aujourd’hui. Mais, que chacun la porte dans son
cœur, chez soi, comme un devoir à faire. Et on répond seul.
Comment va la joie, chez toi? Comment va la joie dans ta famille? Eh,
donnez la réponse. Chères familles, vous le savez bien: la vraie
joie que l’on goûte en famille n’est pas quelque chose de
superficiel, elle ne vient pas des choses, des circonstances
favorables… La vraie joie vient d’une harmonie profonde entre les
personnes, que tout le monde ressent en son cœur, et qui nous fait
sentir la beauté d’être ensemble, de nous soutenir mutuellement
sur le chemin de la vie. Mais à la base de ce sentiment de joie
profonde, il y a la présence de Dieu, la présence de Dieu dans la
famille, il y a son amour accueillant, miséricordieux, respectueux
envers tout le monde. Et surtout, un amour patient: la patience est
une vertu de Dieu et elle nous enseigne, en famille, à avoir cet
amour patient, l’un envers l’autre. Avoir de la patience entre
nous. Amour patient. Seul Dieu sait créer l’harmonie des
différences. S’il manque l’amour de Dieu, la famille aussi perd
son harmonie, les individualismes prévalent, et la joie s’éteint.
En revanche, la famille qui vit la joie de la foi la communique
spontanément, elle est sel de la terre et lumière du monde, elle
est levain pour toute la société. Chères familles, vivez toujours
avec foi et simplicité, comme la sainte famille de Nazareth. La joie
et la paix du Seigneur soient toujours avec vous".
MARIE SOUTIEN DE LA FAMILLE
Cité
du Vatican, 27 octobre 2013 (VIS). A la conclusion
de la messe pour les familles, le Pape a récité l'angélus devant
une icône de la Sainte Famille. Il a recommandé aux très nombreux
fidèles réunis Place St.Pierre, de raviver leurs familles dans la
Grâce. Avant la prière, il a de nouveau remercié les familles
venues nombreuses pour cette journée particulière, a salué évêques
et pèlerins venus de Guinée Equatoriale à l'occasion de la
signature d'un accord entre ce pays et le Saint-Siège. Puisse
l'Immaculée protéger votre pays qui avance dans la voie de la
concorde et de la justice... Dans l'angélus nous invoquons la
maternelle protection de Marie pour les familles du monde entier, et
avant tout pour celles qui sont en difficulté. Reine de la famille,
prie pour nous!", invocation qu'il a demandé à l'assistance de
répéter en choeur.
FETE DES FAMILLES PLACE ST.PIERRE
Cité
du Vatican, 26 octobre 2013
(VIS). Plus de 150.000 personnes provenant de 75 pays ont rencontré
le Pape Place St.Pierre, au terme de leur pèlerinage romain à
l'occasion de l'Année de la foi. Le sujet de leur rencontre était
Famille, vis la joie de la foi. Le Saint-Père a parcouru en voiture
la Via della Conciliazione, embrassant les enfants qui lui étaient
présenté, avant de prononcer son discours. Le Pape est entré sur
la Place en donnant la main à une dizaine d'enfants qui portaient
des ballons de couleurs, et a d'abord écouté le récit des
expériences de plusieurs personnes, des familles qui traversent des
moments difficiles, des jeunes qui souhaitent se marier mais qui ne
trouvent pas de travail et il leur a demandé: Comment est-il
possible aujourd'hui de vivre la joie de la foi en famille?... La vie
souvent est pénible, souvent aussi tragique, comme nous venons de
l'entendre...mais ce qui est le plus pénible est le manque
d'amour... Sans amour la peine devient plus lourde, insupportable...
Chères familles, le Seigneur connaît nos fatigues: il les connaît!
Et il connaît les poids de notre vie. Mais le Seigneur connaît
aussi notre profond désir de trouver la joie du repos!... Jésus
veut que notre joie soit complète. Il l’a dit aux apôtres et il
nous le répète aujourd’hui... Cette parole de Jésus, portez-la
chez vous, portez-la dans votre cœur, partagez-la en famille".
Le
Pape a repris la deuxième paragraphe du rituel du mariage: Je
promets de te rester fidèle, dans le bonheur et dans les épreuves.
"Les époux, à ce moment, ne savent pas ce qui arrivera, ils ne
savent pas quelles joies et quelles peines les attendent. Ils
partent, comme Abraham, ils se mettent en route ensemble. Et c’est
cela le mariage. Partir et marcher ensemble, main dans la main, s’en
remettant entre les mains du Seigneur. Main dans la main, toujours et
pour toute la vie! Et ne pas prêter attention à cette culture du
provisoire, qui morcelle la vie. Avec cette confiance en la fidélité
de Dieu on peut tout affronter, sans peur, avec responsabilité. Les
époux chrétiens ne sont pas naïfs, ils connaissent les problèmes
et les dangers de la vie. Mais ils n’ont pas peur d’assumer leurs
responsabilités, devant Dieu et la société, sans s’échapper,
sans s’isoler, sans renoncer à la mission de former une famille et
de mettre au monde des enfants... Les chrétiens se marient dans le
sacrement parce qu’ils ont conscience d’en avoir besoin!... ils
ont besoin de l’aide de Jésus pour marcher ensemble avec
confiance, pour s’accueillir l’un l’autre chaque jour, et se
pardonner chaque jour! C’est important! Savoir se pardonner en
famille, car tous nous avons des défauts, tous! Parfois nous faisons
des choses qui...font mal aux autres. Avoir le courage de s’excuser,
quand nous nous trompons en famille". Le Pape a ensuite rappelé
les trois mots clef pour conduire une famille: permission, merci,
pardon. "Nous demandons la permission afin de ne pas être
envahissants... Nous disons merci pour l’amour!... Et le dernier:
le pardon. Tous nous nous trompons et parfois...on se dit des paroles
violentes, mais écoutez ce conseil: ne pas finir la journée sans
faire la paix. La paix se refait chaque jour en famille!". Si
dans la famille "il manque l’amour, il manque la joie, il
manque la fête, et l’amour c’est Jésus qui nous le donne
toujours: il est la source inépuisable".
Il
a enfin proposé comme exemple la scène de la Présentation au
Temple, choisie par le Conseil pontifical pour la famille comme
illustration de cet évènement. "Comme vous tous, les
protagonistes de la scène ont leur histoire: Marie et Joseph se sont
mis en marche, pèlerins vers Jérusalem, par obéissance à la Loi
du Seigneur. De même le vieillard Siméon et la prophétesse Anne
également très âgée, arrivent au Temple poussés par l’Esprit
Saint. La scène nous montre cette rencontre de trois générations...
Ces deux personnes âgées représentent la foi en tant que
mémoire... Les grands-parents sont la sagesse de la famille, ils
sont la sagesse d’un peuple. Et un peuple qui n’écoute pas ses
anciens, est un peuple qui meurt... Marie et Joseph sont la famille
sanctifiée par la présence de Jésus, qui est l’accomplissement
de toutes les promesses. Toute famille, comme celle de Nazareth, est
insérée dans l’histoire d’un peuple et ne peut exister sans les
générations précédentes. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, nous
avons ici les grands-parents et les enfants. Les enfants apprennent
des grands-parents, de la génération précédente". Chères
familles a conclu le Saint-Père, "vous aussi vous faites partie
du peuple de Dieu. Marchez dans la joie, ensemble avec ce peuple.
Demeurez toujours unies à Jésus et portez-le à tous par votre
témoignage".
VISITE DU PRESIDENT PANAMEEN
Cité
du Vatican, 26 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le
Président panaméen M.Ricardo Alberto Martinelli Berrocal, lequel
s'est ensuite entretenu avec le Secrétaire pour les relations avec
les états. Ces deux entretiens ont été l'occasion d'un échange de
vues sur la situation du pays, et notamment sur la politique sociale
du gouvernement et ses projets de développement. Les parties ont
aussi évoqué la longue tradition chrétienne du Panama, les divers
sujets relevant des rapports Eglise Etat, ainsi que les questions
régionales. Le Pape a remercié le Président du don d'une statue de
Santa María La Antigua, patronne du pays, qui sera installée dans
les jardins du Vatican.
REMISE DU PRIX RATZINGER DE THEOLOGIE
Cité
du Vatican, 26 octobre 2013
(VIS). Ce matin, le Pape François a remis le Prix
Ratzinger, récompense attribuée par la Fondation vaticane Joseph
Ratzinger - Benoît XVI, au pasteur anglican Richard Burridge, Doyen
du King's College de Londres (GB), et au théologien allemand laïque
Christian Schaller, professeur de théologie dogmatique et
Sous-directeur de l'Institut Benoît XVI de Ratisbonne (Allemagne),
qui édite actuellement l'Opera Omnia de Joseph Ratzinger. C'est à
l'Université pontificale du Latran à Rome que s'est tenu du 24 au
26 octobre le symposium organisé par la fondation, invitant à
réfléchir sur les évangiles, entre histoire et christologie, selon
les travaux de Joseph Ratzinger.
Je
me réjouis de cette rencontre, a dit le Saint-Père, "qui est
surtout le signe de notre reconnaissance et de notre grande affection
pour le Pape émérite. Je voudrais partager avec vous une réflexion
qui me vient spontanément quand je pense au don vraiment singulier
qu'il a fait à l'Eglise avec ses livres sur Jésus de Nazareth. Je
me souviens que lorsqu'est paru le premier volume, certains se
demandaient de quoi il s'agissait. Un Pape n'écrit pas de livres de
théologie, il écrit des encycliques!.. Benoît XVI s'était
certainement posée cette question, mais là aussi, comme toujours,
il a suivi la voix du Seigneur dans sa conscience éclairée. Avec
ces livres, il n'a pas fait de magistère au sens propre, ni d'étude
académique. Il a fait un don à l'Eglise et à tous les hommes, de
ce qu'il avait de plus précieux, sa connaissance de Jésus, fruit
d'années et d'années d'étude, de prière, de confrontation
théologique, et il l'a mise à disposition dans sa forme la plus
accessible. Personne ne peut mesurer le bien qu'il a fait avec ce
don. Seul le Seigneur le sait. Mais nous en avons tous une certaine
perception, pour avoir entendu tant de personnes qui, grâce à ses
livres sur Jésus de Nazareth, ont nourri leur foi, l'ont approfondie
ou même se sont approchées pour la première fois du Christ de
façon adulte, en conjuguant les exigences de la raison avec la
recherche du visage de Dieu. En même temps, l’œuvre de Benoît
XVI a entraîné une nouvelle vague d'études sur l'Evangile entre
histoire et christologie, dont je me réjouis avec les organisateurs
et les directeurs". Le Saint-Père a enfin félicité les deux
personnes récompensées, au nom également de son prédécesseur.
RENCONTRE AVEC LES ANCIENS ELEVES DES JESUITES D'URUGUAY
Cité
du Vatican, 26 octobre 2013
(VIS). Aujourd'hui, le Pape François a rencontré les anciens élèves
des Jésuites d'Uruguay et leur a adressé le bref discours que
voici: Vous me ramenez tant de souvenirs de là-bas! Ce qui m'étonne
est que personne n'ait porté avec lui du maté. Vous ne dites rien?
Là il vous manque la veine uruguayenne. Bon, sérieusement merci. Je
vois qu'il y a beaucoup d'enfants, qui sont une promesse et une
espérance. Cela me rappelle de nombreux souvenirs de camarades qui
ont organisé cela et bien d'autres belles choses. Je ne sais pas
quand je pourrais venir mais certainement pas avant 2016. Mais il est
certain que si je rends visite à l'Argentine, je viendrais aussi au
Chili et en Uruguay. Je vous remercie tous de nouveau et je vous
demande la faveur de prier pour moi. Parce qu'ici les gens sont bons,
ils sont de bons camarades et tous travaillent ensemble, mais il y a
beaucoup de travail, et l'on n'en fait pas assez. Priez pour moi,
pour mes collaborateurs, pour qu'ils puissent aller de l'avant. Merci
beaucoup".
ENVOYE SPECIAL AU JAPON
Cité
du Vatican, 26 octobre 2013 (VIS). Aujourd'hui a été rendue
publique la lettre latine par laquelle le Saint-Père a nommé le
Cardinal Raffaele Farina, SDB, son Envoyé spécial au centenaire de
l'Université Sophia de Tokyo (Japon, 1 novembre). Il sera accompagné
par le P.Juan Haidar, SJ, Directeur du Centre catholique de
l'université, par l'Abbé Celestino Cavagna, Curé de paroisse à
Tokyo, et par le P.Nobukuni Suzuki, SJ Sylvain Bataille, Professeur à
la Faculté de théologie.
AUDIENCES
Cité
du Vatican, 28 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
M.Teruaki
Nagasaki, Ambassadeur du Japon, venu lui présenter ses lettres de
créance.
Le
Cardinal Willism Joseph Levada.
M.Jim
Yong Kim, Président de la Banque Mondiale.
Mme.Aung
San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix 1991.
M.Rrok
Logu, Ambassadeur d'Albanie en visite de congé.
Samedi
dernier, 26 octobre, il avait reçu le Cardinal Marc Ouellet, PSS,
Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité
du Vatican, 28 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a:
Accepté
la renonciation pour limite d'âge de Mgr.Macram Max Gassis, MCCJ, à
la charge pastorale du diocèse de El Obeid (Soudan), auquel succède
son Coadjuteur, Mgr.Michael Didi Adgum Mangoria.
Nommé
Mgr.Richard Joseph Gagnon, Archevêque de Winnipeg (superficie
116.405, population 723.000, catholiques 169.000, prêtres 82,
diacres 19, religieux 135), au Canada. Jusqu'ici Evêque de Victoria
(Canada), il succède à Mgr.James Weisgerber, dont la renonciation à
la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
Samedi
dernier, 26 octobre, il avait:
Accepté
pour limite d'âge la renonciation de Mgr.Anastácio Kahango,
OFM.Cap, à l'office d'Auxiliaire de Luanda (Angola).
Nommé
l'Abbé Giovanni Battista Piccioli, Auxiliaire de l'Archevêque de
Guayaquil (Equateur). L'Evêque élu, né en 1957 à Erbusco (Italie)
et ordonné prêtre en 1982, était jusqu'ici curé de paroisse en
Equateur comme Fidei Donum (1995). Licencié en théologie, il a été
curé de plusieurs paroisse et professeur près le grand séminaire
de Portoviejo.
Nommé
l'Abbé Bertram Víctor Wick Enzler, Auxiliaire de l'Archevêque de
Guayaquil (Equateur). L'Evêque élu, né en 1955 à Waldkirch
(Suisse) et ordonné prêtre en 1991 (missionnaire en 1990), était
jusqu'ici Vicaire épiscopal et curé de paroisse. Il a été curé
de plusieurs paroisses.
Nommé
Mgr.Aldo Giordano, Nonce apostolique au Venezuela, avec rang
archiépiscopal. L'Evêque élu, né en 1954 à Cuneo (Italie) et
ordonné prêtre en 1978, était depuis 2008 Observateur permanent du
Saint-Siège près le Conseil de l'Europe. Licencié en philosophie,
il a enseigné et a été aumônier avant de devenir en 1995
Secrétaire Général du Conseil des Conférences épiscopales
d'Europe.
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