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lundi 13 janvier 2014

AUDIENCE AU CORPS DIPLOMATIQUE

Ci du Vatican, 13 janvier 2014 (VIS). Comme à l'accoutumée en début d'année, le Pape s'est adressé ce matin au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège (180 états plus l'Union européenne, l'Ordre de Malte et l'OLP. Le Saint-Siège est observateur permanent près l'ONU et ses agences). Après les voeux exprimés par le nouveau Doyen, l'Ambassadeur de Monaco, le Saint-Père a prononcé le discours suivant:

"L’année qui vient de se conclure a été particulièrement dense en événements non seulement dans la vie de l’Eglise, mais aussi dans le domaine des relations que le Saint-Siège entretient avec les états et les organisations internationales. Je rappelle, en particulier, l’établissement des relations diplomatiques avec le Sud Soudan, la signature d’accords, de base ou spécifiques, avec le Cap Vert, la Hongrie et le Tchad, et la ratification de celui avec la Guinée équatoriale souscrit en 2012. La présence du Saint-Siège s’est aussi développée dans le domaine régional, que ce soit en Amérique centrale, où il est devenu Observateur extra-régional auprès du Sistema de la Integración Centroamericana, ou en Afrique, avec l’accréditation du premier Observateur permanent auprès de la Communauté économique des Etats de l’Afrique occidentale. Dans le message pour la Journée mondiale de la paix, consacré à la fraternité comme fondement et chemin pour la paix, j’ai souligné que la fraternité commence habituellement à s’apprendre au sein de la famille qui, par vocation devrait gagner le monde par son amour et contribuer à faire mûrir cet esprit de service et de partage qui construit la paix . C’est ce que nous raconte la crèche, où nous voyons la Sainte Famille non pas seule et isolée du monde, mais entourée des bergers et des mages, c’est à dire une communauté ouverte, dans laquelle il y a de la place pour tous, pauvres et riches, proches et lointains. Et on comprend ainsi les paroles de mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, qui soulignait combien le lexique familial est un lexique de paix. Malheureusement, souvent ce n’est pas ce qui arrive, parce que le nombre des familles divisées et déchirées augmente, non seulement à cause de la conscience fragile du sens de l’appartenance qui caractérise le monde actuel, mais aussi à cause des conditions difficiles dans lesquelles beaucoup d’entre elles sont contraintes de vivre, au point de manquer des moyens mêmes de subsistance. Par conséquent, des politiques appropriées qui soutiennent, favorisent et consolident la famille sont rendues nécessaires! Il arrive en outre que les personnes âgées soient considérées comme un poids, tandis que les jeunes ne voient pas devant eux des perspectives sûres pour leur vie. Les aînés et les jeunes sont au contraire l’espérance de l’humanité. Les premiers apportent la sagesse de l’expérience, les seconds nous ouvrent à l’avenir, empêchant de nous refermer sur nous-mêmes. Il est sage de ne pas exclure les personnes âgées de la vie sociale pour maintenir vivante la mémoire d’un peuple.

De même, il est bon d’investir sur les jeunes, avec des initiatives adéquates qui les aident à trouver du travail et à fonder un foyer domestique. Il ne faut pas éteindre leur enthousiasme. Je garde vivante dans mon esprit l’expérience de la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse de Rio de Janeiro. Que de jeunes heureux j’ai pu rencontrer! Que d’espérance et d’attente dans leurs yeux et dans leurs prières! Que de soif de vie et de désir de s’ouvrir aux autres ! La fermeture et l’isolement créent toujours une atmosphère asphyxiante et lourde, qui tôt ou tard finit par attrister et étouffer. Par contre, un engagement commun de tous est utile pour favoriser une culture de la rencontre, parce que seul celui qui est en mesure d’aller vers les autres est capable de porter du fruit, de créer des liens de communion, d’irradier la joie, de construire la paix. Les images de destruction et de mort que nous avons eues sous les yeux au cours de l’année achevée le confirment, s’il en était besoin. Que de souffrances, que de désespoir à cause de la fermeture sur soi-même, qui prend peu à peu le visage de l’envie, de l’égoïsme, de la rivalité, de la soif de pouvoir et d’argent. Il semble, quelquefois, que ces réalités soient destinées à dominer. Noël, au contraire, fonde en nous, chrétiens, la certitude que la parole ultime et définitive appartient au Prince de la paix, qui change les épées en soc et les lances en serpes, et transforme l’égoïsme en don de soi et la vengeance en pardon.

C’est avec cette confiance que je désire regarder l’année qui s'ouvre. Je ne cesse donc pas d’espérer que le conflit en Syrie ait finalement une fin. La sollicitude pour cette chère population et le désir de conjurer l’aggravation de la violence m’ont amené, en septembre dernier, à promulguer une journée de jeûne et de prière. A travers vous, je remercie profondément tous ceux qui, nombreux dans vos pays, autorités publiques et personnes de bonne volonté, se sont associés à cette initiative. Il faut maintenant une volonté politique commune renouvelée pour mettre fin au conflit. Dans cette perspective, je souhaite que la Conférence Genève 2, convoquée pour le 22 janvier, marque le début du chemin désiré de pacification. En même temps, le plein respect du droit humanitaire est incontournable. On ne peut accepter que la population civile sans défense, surtout les enfants, soit frappée. En outre, j’encourage chacun à favoriser et à garantir, de toutes les façons possibles, la nécessaire et urgente assistance d’une grande partie de la population, sans oublier le louable effort des pays, surtout le Liban et la Jordanie, qui avec générosité ont accueilli sur leur territoire les nombreux réfugiés syriens. Restant au Moyen Orient, je note avec préoccupation les tensions qui de différentes manières frappent la région. Je regarde avec une particulière inquiétude le prolongement des difficultés politiques au Liban, où un climat de collaboration renouvelée entre les différentes instances de la société civile et les forces politiques est plus que jamais indispensable pour éviter l’aggravation de divergences qui peuvent miner la stabilité du pays. Je pense aussi à l’Egypte, qui a besoin de retrouver une concorde sociale, ainsi qu'à l’Irak, qui peine à arriver à la paix espérée et à la stabilité. En même temps, je relève avec satisfaction les progrès significatifs accomplis dans le dialogue entre l’Iran et le Groupe 5+1 sur la question nucléaire. Partout, la voie pour résoudre les problématiques ouvertes doit être la voie diplomatique du dialogue. C’est le chemin éminent déjà indiqué avec lucidité par Benoît XV alors qu’il invitait les responsables européens à faire prévaloir la force morale du droit sur la force matérielle des armes pour mettre fin au désastre inutile qu’a été la première Guerre mondiale, dont c'est le centenaire. Il faut le courage d’aller au-delà de la surface du conflit pour considérer les autres dans leur dignité la plus profonde, afin que l’unité prévale sur le conflit et qu’il soit possible de développer une communion dans les différences. En ce sens, il est positif que les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens aient été reprises, et je forme le vœu que les parties soient déterminées à assumer, avec le soutien de la communauté internationale, des décisions courageuses pour trouver une solution juste et durable à un conflit dont la fin se révèle toujours plus nécessaire et urgente.

L’exode des chrétiens du Moyen Orient et du nord de l’Afrique ne cesse de préoccuper. Ils désirent continuer à faire partie de l’ensemble social, politique et culturel des pays qu’ils ont contribué à édifier, et ils aspirent à concourir au bien commun des sociétés dans lesquelles ils veulent être pleinement insérés, comme des artisans de paix et de réconciliation. De même en d’autres parties de l’Afrique, les chrétiens sont appelés à témoigner de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Il ne faut jamais renoncer à faire le bien, même quand c’est difficile et quand on subit des actes d’intolérance, ou même de vraie persécution. Dans de grandes zones du Nigeria les violences ne cessent pas et beaucoup de sang innocent continue à être versé. Ma pensée va surtout vers la République centrafricaine, où la population souffre à cause des tensions que le pays traverse, et qui ont semé à plusieurs reprises destructions et mort. Alors que j’assure de ma prière pour les victimes et pour les nombreuses personnes déplacées, contraintes à vivre dans des conditions d’indigence, je souhaite que l’attention de la communauté internationale contribue à faire cesser les violences, à rétablir l’état de droit et à garantir l’accès des aides humanitaires, même dans les zones les plus reculées du pays. Pour sa part, l’Eglise catholique continuera d’assurer sa présence et sa collaboration, en se dévouant avec générosité pour fournir toute l’aide possible à la population, et surtout pour reconstruire un climat de réconciliation et de paix entre toutes les composantes de la société. Réconciliation et paix sont aussi des priorités fondamentales en d’autres parties du continent africain. Je me réfère en particulier au Mali, où on remarque la reprise positive des structures démocratiques du pays, ainsi qu'au Sud Soudan où, au contraire, l’instabilité politique de ces derniers temps a déjà provoqué de nombreux morts et une nouvelle urgence humanitaire. Le Saint-Siège suit également avec une vive attention les événements en Asie, où l’Eglise désire partager les joies et les attentes de tous les peuples qui composent ce vaste et noble continent. A l’occasion du cinquantième anniversaire des relations diplomatiques avec la Corée, je voudrais implorer de Dieu le don de la réconciliation dans la péninsule, souhaitant que, pour le bien de tout le peuple coréen, les parties concernées ne se lassent pas de chercher des points de rencontre et de possibles solutions. L’Asie, en effet, a une longue histoire de cohabitation pacifique entre ses diverses composantes civiles, ethniques et religieuses. Il faut encourager ce respect réciproque, surtout face à certains signes préoccupants de son affaiblissement, en particulier face à des attitudes croissantes de fermeture qui, s’appuyant sur des motifs religieux, tendent à priver les chrétiens de leurs libertés et à mettre en danger la cohabitation civile. Le Saint-Siège regarde, en revanche, avec grande espérance les signes d’ouverture qui viennent de pays de grande tradition religieuse et culturelle, avec lesquels il désire collaborer à l’édification du bien commun.

La paix, de plus, est blessée par certaines négations de la dignité humaine, en premier lieu par l’impossibilité de se nourrir de manière suffisante. Les visages de tant de personnes qui souffrent de la faim, surtout des enfants, ne peuvent nous laisser indifférents, si l’on pense à tant de nourriture gaspillée chaque jour en de nombreux endroits dans le monde, immergés dans ce que j’ai plusieurs fois défini comme la culture du déchet. Malheureusement, ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objet de déchet, mais souvent les êtres humains eux-mêmes, qui sont jetés comme s’ils étaient des choses inutiles. Par exemple, la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur. Ou encore ceux qui sont utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui sont objets de marché dans cette terrible forme d’esclavage moderne qu’est la traite des êtres humains, qui est un crime contre l’humanité. Le drame des multitudes contraintes à fuir la famine ou les violences et les abus ne peut nous laisser insensibles, en particulier dans la Corne de l’Afrique et dans la région des Grands Lacs. Beaucoup vivent en déplacés ou en réfugiés dans des camps où ils ne sont plus considérés comme des personnes mais comme des numéros anonymes. D’autres, avec l’espérance d’une vie meilleure, entreprennent des voyages de fortune, qui, bien souvent, se terminent tragiquement. Je pense en particulier aux nombreux migrants qui d’Amérique latine vont aux Etats-Unis, mais surtout à tous ceux qui d’Afrique ou du Moyen Orient cherchent refuge en Europe.

La brève visite que j’ai faite à Lampedusa en juillet dernier pour prier pour les nombreux naufragés en Méditerranée, est encore vive dans ma mémoire. Malheureusement il y a une indifférence générale devant de semblables tragédies, signe dramatique de la perte du sens de la responsabilité fraternelle, sur lequel est basé toute société civile. Mais à cette occasion j’ai pu constater aussi l’accueil et le dévouement de beaucoup de personnes. Je souhaite au peuple italien, que je regarde avec affection, également en raison des racines communes qui nous lient, de renouveler son louable engagement de solidarité envers les plus faibles et les sans défense, et, avec l’effort sincère et général des citoyens et des institutions, de dépasser les difficultés actuelles, en retrouvant le climat de créativité sociale constructive qui l’a longtemps caractérisé. Enfin, je désire mentionner une autre blessure à la paix, qui vient de l’exploitation avide des ressources environnementales. Même si la nature est à notre disposition, trop souvent nous ne la respectons pas et nous ne la considérons pas comme un don gratuit dont nous devons prendre soin, et à mettre au service des frères, y compris des générations futures. Egalement dans ce cas, il est fait appel à la responsabilité de chacun pour que, dans un esprit fraternel, des politiques respectueuses de notre terre qui est la maison de chacun d’entre nous soient poursuivies. Je me souviens d’un dicton qui dit: Dieu pardonne toujours, nous, nous pardonnons parfois, la nature, la création, ne pardonne jamais quand elle est maltraitée! D’autre part, nous avons vu les effets dévastateurs de certaines catastrophes naturelles récentes. En particulier, je désire rappeler encore les nombreuses victimes et les graves dévastations aux Philippines et en d’autres pays du Sud-Est asiatique provoquées par le typhon Haiyan.

Paul VI remarquait que la paix ne se réduit pas à une absence de guerre, fruit de l’équilibre toujours précaire des forces. Elle se construit jour après jour, dans la poursuite d’un ordre voulu par Dieu, qui comporte une justice plus parfaite entre les hommes. Tel est l’esprit qui anime l’action de l’Eglise partout dans le monde, à travers les prêtres, les missionnaires, les fidèles laïcs, qui avec grand esprit de dévouement, se dépensent, entre autre, en de multiples œuvres de caractère éducatif, sanitaire et d’assistance, au service des pauvres, des malades, des orphelins et de tous ceux qui ont besoin d’aide et de réconfort. Par cette attention aimante, l’Eglise coopère avec toutes les institutions qui ont à cœur tant le bien des individus que le bien commun. Au début de cette nouvelle année, je désire donc renouveler la disponibilité du Saint-Siège, et en particulier de la Secrétairerie d’Etat, à collaborer avec vos pays pour favoriser ces liens de fraternité, qui sont le reflet de l’amour de Dieu et le fondement de la concorde et de la paix. Que la bénédiction du Seigneur descende avec abondance sur vous, sur vos familles et sur vos peuples".

LETTRE AUX FUTURS CARDINAUX

Ci du Vatican, 13 janvier 2014 (VIS). Voici la lettre envoyée par le Saint-Père à chacun des Cardinaux annoncés publiquement au cours de l'angélus de dimanche, qu'il créera le 22 février prochain: "Cher frère, en ce jour où tu as publiquement été désigné pour faire partie du Collège cardinalice, je désire t'adresser un salut cordial ainsi que l'assurance de ma proximité et de ma prière. Je désire qu'en tant qu'associé à l'Eglise de Rome, revêtu des vertus et des sentiments du Seigneur Jésus, tu puisses m'aider avec une efficacité fraternelle dans mon service à l'Eglise universelle. Le cardinalat n'est pas une promotion, ni un honneur, ni une décoration. C'est simplement un service qui exige d'élargir le regard et le cœur. Et bien que cela semble un paradoxe, cette faculté de pouvoir regarder plus loin et d'aimer plus universellement avec une plus grande intensité, ne peut s'acquérir qu'en suivant la même voie que le Seigneur: La voie de l'abaissement et de l'humilité, en devenant des serviteurs. C'est pourquoi je te demande, s'il te plaît, de recevoir cette désignation avec un cœur simple et humble. Et même si tu devais le faire avec joie et bonheur, fait en sorte que ce sentiment soit loin de toute expression de mondanité, de toute festivité étrangère à l'esprit évangélique d'austérité, de sobriété et de pauvreté. Nous nous reverrons donc le 20 février prochain, quand nous commencerons les deux jours de réflexion sur la famille. Je reste à ta disposition et, s'il te plaît, je te demande de prier et de faire prier pour moi. Que Jésus te bénisse et la Sainte Vierge te protège".

PROGRAMME DU PAPE EN JANVIER ET FEVRIER

Cité du Vatican, 13 janvier 2014 (VIS). Voici les cérémonies que présidera le Pape François en janvier et février:

JANVIER

Dimanche 19: Visite à la paroisse du Sacré Coeur à Castro Pretorio, à 16 h.

Samedi 25: Basilique St.Paul Hors les murs, à 17 h 30', vêpres de la solennité de la Conversion de Paul.

FEVRIER

Dimanche 2: Basilique vaticane à 10 h, messe avec les religieux et personnes consacrées en la Solennité de la Présentation et XVIII Journée mondiale de la vie consacrée.

Dimanche 16: Visite à la paroisse St.Thomas, messe à 16 h.

Samedi 22: Solennité de la Chaire de Pierre, à 11 h Consistoire en la Basilique vaticane pour la création des nouveaux Cardinaux.

Dimanche 23: Basilique vaticane à 10 h, messe concélébrée avec les nouveaux Cardinaux.

ACCORD CAMEROUN SAINT-SIEGE

Ci du Vatican, 13 janvier 2014 (VIS). Aujourd'hui a été signé à Yaoundé un Accord cadre entre le Cameroun, représenté par le Ministre des affaires étrangères M.Pierre Moukoko Mbondjo, et le Nonce apostolique Mgr.Piero Pioppo. Constitué de neuf articles, le traité règle les relations Eglise Etat qui, dans les limites de leurs compétences respectives autonomes, s'engagent à oeuvrer ensemble au bien-être moral, spirituel et matériel de la personne et de la collectivité nationale. Il est immédiatement exécutif.

BAPTEMES DE 32 ENFANTS EN LA CHAPELLE SIXTINE

Ci du Vatican, 12 janvier 2014 (VIS). A 9 h 30', en la fête du baptême du Seigneur, le Saint-Père a présidé une messe dans la Chapelle Sixtine, au cours de laquelle il a baptisé, pour la première fois de son pontificat, 32 bébés dont 18 filles et 14 garçons. Parmi eux, Giulia, fille d'un couple marié seulement civilement. "Ces enfants -a-t-il dit- sont le maillon d'une chaîne. Vous parents, avez un enfant à baptiser mais dans quelques années ce seront eux qui auront un enfant à baptiser ou un neveu... La chaîne de la foi est ainsi! Qu'est-ce que cela veut dire? Je voudrais seulement vous dire ceci: Vous êtes ceux qui transmettent la foi, les transmetteurs; vous avez le devoir de transmettre la foi à ces enfants. C'est le plus bel héritage que vous leur laisserez: la foi! Seulement ceci. Aujourd'hui rentrez chez vous avec cette pensée. Nous devons être des transmetteurs de la foi. Pensez à cela, pensez toujours à la façon de transmettre la foi à vos enfants". Le Pape a plaisanté sur le cri et les pleurs des enfants. "Aujourd'hui le chœur le plus beau est celui des enfants qui font du bruit". Il a encouragé les mamans à nourrir leur enfant si besoin. "Certains pleurent parce qu'ils ne sont pas à leur aise ou parce qu'ils ont faim: s'ils ont faim, mamans, donnez-leur à manger, tranquillement, parce que ce sont eux ici les protagonistes".

PARTAGER EST LA VRAIE FACON D'AIMER

Ci du Vatican, 12 janvier 2014 (VIS). "J'aime beaucoup baptiser des enfants... Chaque enfant qui naît est un don de joie et d'espérance et chaque enfant qui est baptisé est un prodige de la foi et une fête pour la famille de Dieu", a dit le Pape lors de l'angélus avec les fidèles réunis Place St.Pierre, peu après avoir baptisé 32 enfants dans la chapelle Sixtine, en la fête du baptême de Jésus. "La page de l'Evangile d'aujourd'hui souligne que lorsque Jésus eut reçu le baptême de Jean dans le Jourdain, les cieux s'ouvrirent pour lui... La manifestation du Fils de Dieu sur la terre marque le début de la grande période de miséricorde, après la fermeture des cieux par le péché, l'élevant comme une barrière entre l'être humain et son Créateur... Dieu nous donne dans le Christ la garantie d'un amour indestructible. Depuis que le Verbe s'est fait chair, il est donc possible de voir les cieux ouverts. Cela a été possible pour les bergers de Bethléem, pour les Rois mages d'Orient, pour Jean-Baptiste, pour les apôtres de Jésus, pour saint Etienne, le premier martyr... Et c'est aussi possible pour chacun de nous si nous nous laissons envahir par l'amour de Dieu qui nous est donné pour la première fois dans le baptême par l'Esprit Saint".

"Quand Jésus reçut le baptême de pénitence par Jean-Baptiste, se solidarisant avec le peuple pénitent, lui sans péché et n'ayant nul besoin d'être converti, Dieu le Père fit entendre sa voix du ciel... Jésus a reçu l'approbation du Père céleste qui l'a envoyé pour partager notre condition, notre pauvreté. Partager est la vraie façon d'aimer. Jésus ne se dissocie pas de nous. Il nous considère comme ses frères et partage avec nous. Et cela nous fait devenir enfants, avec lui, de Dieu le Père. C'est cela la révélation et la source du véritable amour. N'avez-vous pas l'impression qu'aujourd'hui nous avons besoin d'un supplément de partage fraternel et d'amour? Ne vous semble-t-il pas que nous avons tous besoin d'un peu plus de charité? Non pas celle qui se contente d'une aide improvisée qui n'engage pas, ne met pas en jeu, mais de cette charité qui partage, qui prend en charge la difficulté et la souffrance de nos frères. Quelle saveur la vie prend-elle quand on se laisse inonder par l'amour de Dieu!. Demandons à la Vierge Marie de nous soutenir par son intercession dans notre engagement à suivre le Christ sur la route de la foi et de la charité, voie tracée par notre baptême". Après l'angélus, le Pape a dit quelques mots aux parents qui préparent le baptême d'un enfant, s'unissant à leur joie et les invitant à "redécouvrir la beauté de la foi et à revenir de façon nouvelle aux sacrements et à la communauté".

NOUVEAUX CARDINAUX

Ci du Vatican, 12 janvier 2014 (VIS). A la fin de l'angélus, le Pape François a donné la liste des 19 Cardinaux (16 électeurs et 3 non électeurs) qui seront créés le 22 février, fête de la Chaire de Pierre. Provenant de 12 pays, ils représentent les liens entre l'Eglise de Rome et les Eglises répandues de par le monde. Le lendemain du consistoire, le Saint-Père concélébrera une messe avec eux. Parallèlement se déroulera sur deux jours une réunion du Sacré Collège consacrée à la famille. Voici la liste des nouveaux Cardinaux:

Mgr.Pietro Parolin (Italie), Secrétaire d'Etat.

Mgr.Lorenzo Baldisseri (Italie), Secrétaire Général du Synode des évêques.

Mgr.Gerhard Ludwig Müller (Allemagne), Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Mgr.Beniamino Stella (Italie), Préfet de la Congrégation pour le clergé.

Mgr.Vincent Nichols, Archevêque de Westminster (GB).

Mgr.Leopoldo José Brenes Solórzano, Archevêque de Managua (Nicaragua).

Mgr.Gérald-Cyprien Lacroix, Archevêque de Québec (Canada).

Mgr.Jean-Pierre Kutwa, Archevêque d'Abidjan (Côte d'Ivoire).

Mgr.Orani João Tempesta, O.Cist., Archevêque de Rio de Janeiro (Brésil).

Mgr.Gualtiero Bassetti, Archevêque de Perugia - Città della Pieve (Italie).

Mgr.Mario Aurelio Poli, Archevêque de Buenos Aires (Argentine).

Mgr.Andrew Yeom Soo jung, Archevêque de Séoul (Corée).

Mgr.Ricardo Ezzati Andrello, SDB, Archevêque de Santiago de Chile (Chili).

Mgr.Philippe Nakellentuba Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).

Mgr.Orlando B.Quevedo, OMI, Archevêque de Cotabato (Philippines).

Mgr.Chibly Langlois, Archevêque des Cayes (Haïti).

Mgr.Loris Francesco Capovilla, ancien Prélat de Lorette (Italie).

Mgr.Fernando Sebastián Aguilar, CM.F, Archevêque émérite de Pampelune (Espagne).

Mgr.Kelvin Edward Felix, Archevêque émérite de Castries (Sainte Lucie).

INTERET DU PAPE AUX PROBLEMATIQUES DU HANDICAP

Ci du Vatican, 11 janvier 2014 (VIS). Le Pape a reçu ce matin la parlementaire italienne Ileana Argentin, connue pour son engagement dans le monde du handicap, auquel elle appartient, d'abord au niveau de la commune de Rome, et aujourd'hui au parlement italien. Mme Argentin, communique la Salle de presse du Saint-Siège, avait écrit une lettre au Pape lui demandant de pouvoir évoquer avec lui des problématiques liées au handicap. Le Saint-Père lui a rapidement répondu, l'invitant à le rencontrer ce matin au Palais apostolique. La parlementaire a exposé au Pape en premier lieu le besoin d'aider les parents de personnes ayant de graves handicaps, particulièrement préoccupés par l'avenir de leurs enfants après leur mort et la difficulté d'en prendre soin de la part de leurs frères et sœurs. D'autres sujets ont été évoqués comme par exemple les rampes d'accès dans les bâtiments publics et les structures ecclésiastiques. Le Pape François a prêté une grande attention et un grand intérêt à tous les problèmes exposés par Mme argentin et l'a assuré de sa participation et de son encouragement pour toutes les personnes engagées et pour les initiatives prises pour faire face aux problèmes du handicap".

COLLABORATION AVEC LES EGLISES ORTHODOXES ET ORIENTALES

Cité du Vatican, 11 janvier 2014 (VIS). Ce matin, le Pape a reçu le Comité catholique pour la collaboration culturelle avec les Eglises orthodoxes et orientales qui œuvre sous la responsabilité du Président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, le Cardinal Kurt Koch. Paul VI, durant le Concile, avait institué le Comité catholique pour la collaboration culturelle et, peu après sa rencontre historique avec le patriarche œcuménique Athénagoras et sur l'initiative de la section orientale du Secrétariat pour l'unité des chrétiens de l'époque, est né le Comité actuel. Celui-ci, aujourd'hui encore, grâce à la générosité des bienfaiteurs octroie des bourses d'études à des clercs et des laïcs venant des Eglises orthodoxes et des Eglises orthodoxes orientales afin de compléter leurs études de théologie dans des institutions académiques de l'Eglise catholique. Le comité soutient aussi d'autres projets de collaboration œcuménique.

"Le chemin de réconciliation et de fraternité renouvelée entre les Eglises, admirablement marqué par la première rencontre historique entre Paul VI et le Patriarche œcuménique Athénagoras, avait aussi besoin d'expérience d'amitié et de partage qui naissent de la connaissance réciproque entre les membres des différentes Eglises et, en particulier, entre les jeunes appelés au ministère sacré", a souligné le Pape François avant de remercier les bienfaiteurs et les membres du conseil de gestion du Comité qui se retrouvent à Rome pour leur réunion annuelle. Le Saint-Père a spécialement salué les étudiants. "Votre permanence parmi nous -leur a-t-il dit- est importante pour le dialogue entre les Eglises d'aujourd'hui et surtout de demain. Je remercie Dieu de m'offrir cette belle occasion de vous rencontrer et vous transmets toute l'affection de l'Evêque de Rome. Je souhaite que chacun de vous puisse avoir une expérience joyeuse de l'Eglise et de la ville de Rome, enrichissante d'un point de vue spirituel et culturel, et que vous puissiez vous y sentir non invités mais frères parmi vos frères. Je suis sûr, d'autre part, que votre présence est une richesse pour les communautés d'étude que vous fréquentez".

AUDIENCES


Cité du Vatican, 11 janvier 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

Mgr.Beniamino Stella, Préfet de la Congrégation pour le clergé.


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 13 janvier 2014 (VIS). Le Saint-Père a:

Erigé l'exarchat apostolique maronite pour les fidèles d'Afrique occidentale et centrale, avec siège à Ibadan (Nigeria).

Nommé l'Abbé Simon Faddoul, premier Exarque apostolique maronite d'Afrique occidentale et centrale, sans dignité épiscopale.

Nommé l'Abbé Simon Faddoul, Visiteur apostolique pour les maronites de l'Afrique méridionale.

Nommé Mgr.Georges Chihane, Visiteur apostolique pour les maronites de l'Afrique septentrionale, résidents hors de l'Eparchie du Caire (Egypte) et du Soudan dont il est l'Evêque.

Nommé Mgr.Basile Georges Casmoussa, Archevêque émérite syro-catholique de Mossoul (Irak), Visiteur apostolique pour les fidèles résidant en Europe occidentale.

Hier, il avait accepté pour limite d'âge la renonciation de Mgr.Rodrigo Meija Saldarriaga, SJ, à la charge du Vicariat apostolique de Soddo (Ethiopie). Lui succède son Coadjuteur Mgr.Tsegaye Keneni Derara.

Samedi 11 janvier, il avait:

Erigé l’éparchie syro-malabare de Saint Thomas the Apostle of Melbourn (Australie).

Nommé Mgr.Bosco Puthur, premier Evêque de l'éparchie de Saint Thomas the Apostle of Melbourne (territoire correspondant à l'Australie avec 30.000 fidèles). Il était jusqu'ici Evêque de la Curie archiépiscopale majeure.

Nommé Mgr.Bosco Puthur, Visiteur apostolique pour les syro-malabars de Nouvelle - Zélande.

Nommé Mgr.Raphael Thattil, Auxiliaire de l'Archiéparchie de Trichur (Inde), Visiteur apostolique pour les syro-malabars d'Inde résident hors du territoire de l'Eglise archiépiscopale majeure.

Confirmé l'élection de l'Abbé Habib Al-Naufali comme Evêque de l'Archiéparchie chaldéenne de Bassorah (Irak). L'Evêque élu, né en 1960 à Baqofa (Irak) et ordonné prêtre en 1998, était jusqu'ici Responsable de la Mission chaldéenne de Londres (GB). Il a été curé de paroisse à Bagdad, Directeur de la bibliothèque du Babel College, Avocat du tribunal diocésain.

Confirmé l'élection du P.Yousif Thomas Mirkis, OP, comme Evêque de l'Archiéparchie chaldéenne de Kirkouk (Irak). L'Evêque élu, né en 1949 à Mossoul (Irak) et ordonné prêtre en 1980, était jusqu'ici Supérieur de la communauté dominicaine de Bagdad. Co-fondateur de la Faculté de philosophie et théologie du Babel College, il y a été enseignant. Ecrivain, journaliste et directeur de revues, il a fondé l’Académie des sciences humaines de Bagdad.

Confirmé l'élection de l'Abbé Saad Sirop comme Auxiliaire de la Métropole patriarcale de Babylone des chaldéens (Irak). L'Evêque élu, né en 1970 à Bagdad (Irak) et ordonné prêtre en 2001, était jusqu'ici Doyen des prêtres chaldéens de Bagdad et Secrétaire de la Commission pour la jeunesse chrétienne. Il a été curé de paroisses et professeur au Babel College.

Elevé à l'épiscopat Mgr.Mar Bawai Soro, en service près l’Eparchie chaldéenne de Saint Peter the Apostle of San Diego (USA).



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