Cité
du Vatican, 30 janvier 2015 (VIS). Le Pape François a reçu ce matin
la Commission mixte pour le dialogue théologique entre Eglise
catholique et Eglises orthodoxes orientales, constituée en 2003 par
le Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens et l'organisme
équivalent de ces Eglises. Au cours de cette première décennie,
elle a pu se pencher sur l'histoire de la communion entre communautés
durant les premiers siècles, et évaluer ce que cela signifie pour
la recherche d'unité actuelle. Après avoir rappelé que la
Commission a consacré ses travaux de la semaine à approfondir la
nature des sacrements et en premier lieu du baptême, le Saint-Père
a salué un des grands promoteurs de ce dialogue, SS Ignatius Zakka I
Iwas, Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche, décédé l'an dernier,
il a dit: "En ce moment, et tout particulièrement, nous sommes
tous consternés et profondément peinés par ce qui se passe au
Moyen Orient, notamment en Syrie et en Irak. Je pense aux
populations, à nos frères et aux autres minorités qui souffrent
d'un conflit sans fin. Avec vous je prie chaque jour pour une
solution négociée, en suppliant Dieu de prendre pitié des victimes
de cette immense tragédie. Tous les chrétiens sont appelés à
collaborer en faveur de la paix et de la justice. Puissent tant de
martyrs et de saints ayant témoigné du Christ dans nos Eglises
soutenir et donner courage à ns communautés locales".
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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
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dernières 5 nouvelles
vendredi 30 janvier 2015
Explosion dans une maternité au Mexique
Cité
du Vatican, 30 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir au
Cardinal Archevêque de México un télégramme de condoléances et
de solidarité à la suite de l'explosion accidentelle qui a dévasté
hier une maternité de Cuajimalpa, provoquant des victimes, morts et
blessés, dont des nouveaux-nés. Il prie pour le repos éternel des
morts et la guérison des blessés.
Intentions de prière pour février
Cité
du Vatican, 30 janvier 2015 (VIS). L'intention de prière générale
du Saint-Père pour février est: "Pour que les détenus, les
jeunes en particulier, aient la possibilité de se reconstruire une
vie digne".
Son
intention missionnaire est: "Pour que les conjoints qui se sont
séparés trouvent accueil et soutien au sein de la communauté
chrétienne".
Nouvelles modalités de remise du Pallium
Cité
du Vatican, 30 janvier 2015 (VIS). Le 12 janvier, Mgr.Guido Marini,
Maître des cérémonies pontificales a écrit aux Nonces
apostoliques pour leur communiquer les nouvelles modalités de remise
du Pallium aux Archevêques métropolitains décidées par le
Saint-Père. Les Pallium seront remis désormais au nom du Pape par
le nonce du pays de chaque impétrant. Présents à Rome pour la
solennité des Apôtres Pierre et Paul, les archevêques assisteront
à la bénédiction des pallium par le Pape, concélébreront avec
lui et recevront leur pallium sans la traditionnelle imposition.
Celle-ci aura lieu de retour dans leurs diocèses, entourés des
fidèles de l'Eglise locale et de leurs suffragants. La modification
du rite entend renforcer le lien du nouvel archevêque métropolitain
avec son Eglise, en permettant à un plus grand nombre de fidèles
d'assister à la cérémonie. Ainsi sera souligné le sens de la
communion intrinsèque au 29 juin et le lien hiérarchique du pasteur
rt de son Eglise particulière avec le Successeur de Pierre et
l'Eglise universelle.
Audiences
Cité
du Vatican, 30 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
Mgr.Vincenzo
Paglia, Président du Conseil pontifical pour la famille.
Mgr.Pietro
Lagnese, Evêque d'Ischia (Italie).
M.Francesco
Maria Greco, Ambassadeur d'Italie, en visite de congé.
Le
Colonel Daniel Rudolf Anrig, Commandant la Garde Suisse Pontificale,
en visite de congé.
jeudi 29 janvier 2015
Audiences
Cité
du Vatican, 29 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
Le
Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour
l'évangélisation des peuples.
Mgr.Jan
Romeo Pawlowski, Nonce apostolique au Congo et au Gabon.
Mgr.Walmor
Oliveira de Azevedo, Archevêque de Belo Horizonte (Brésil).
Mgr.Guglielmo
Borghetti, Coadjuteur de l'Evêque d'Albenga - Imperia (Italie).
M.Germán
Cardona Gutiérrez, Ambassadeur de Colombie, en visite de congé.
M.Claudio
Zin, Sénateur italien, et une délégation parlementaire
italo-latino-américaine.
Hier
après-midi, il avait reçu le Cardinal Lorenzo Baldisseri,
Secrétaire Général du Synode des évêques, accompagné du Sous
Secrétaire Mgr.Fabio Fabene.
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 29 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé le
P.Jean-Bertin Nadonye Ndongo, OFM.Cap, Evêque de Lolo (superficie
10.000, population 220.000, catholiques 195.000, prêtres 22,
religieux 25), en République démocratique du Congo. L'Evêque élu,
né en 1965 à Botuzu (RDC), a prononcé ses voeux religieux en 1992
et a été ordonné prêtre en 1993. Jusqu'ici Définiteur Général
des Capucins, il succède à Mgr.Ferdinand Maemba Liwoke, dont la
renonciation a été acceptée pour limite d'âge. Licencié en
théologie, il a occupé de nombreuses fonctions au sein de son
ordre, et a été curé de paroisse, membre d Conseil économique du
diocèse de Molegbe (RDC).
mercredi 28 janvier 2015
Réaffirmer les devoirs paternels
Cité
du Vatican, 28 janvier 2015 (VIS). Le Pape a consacré l'audience
générale au début d'une réflexion sur la paternité, sur le père,
"un mot cher aux chrétiens car c'est ainsi que Jésus appelait
Dieu". Ce mot universel, a-t-il poursuivi, se rapporte à une
réalité remontant à l'aube de l'humanité. "Pourtant, on en
est arrivé de nos jours à dire que notre société serait une
société sans pères et que, dans la culture occidentale, la figure
paternelle serait disparue... Cela aurait été une sorte de
libération du père patron, de ce représentant" de l'autorité
imposée, "d'un censeur de la liberté des enfants, obstacle à
leur émancipation et à leur autonomie. Il est vrai que souvent
l'autoritarisme régnait dans les familles, parfois même jusqu'à la
cruauté, avec des parents traitant leurs enfants en esclaves, sans
le moindre respect de leurs exigences, sans leur apporter l'aide
nécessaire à leur croissance et à leur prise de conscience
sociale. Comme souvent, on est passé d'un extrême dans l'autre, et
aujourd'hui c'est plutôt l'absence du père qui semble la règle...
Souvent les pères sont tellement occupés, par leur travail ou par
leurs loisirs, qu'ils en oublient la famille et le soin de leurs
enfants... Et à propos de famille, je tiens à dire aux fidèles
d'être plus attentifs face à l'absence de la figure paternelle.
Elle produit lacunes et blessures chez les enfants et les adolescents
qui peuvent être graves. Certaines déviances peuvent découler de
cette absence quotidienne d'un guide de vie, de sa présence et de
son amour. Bien plus qu'on le croit, nombre d'enfants vivent en se
sentant orphelins en famille parce que leur père est souvent
matériellement absent, et plus encore parce qu'il ne leur parle pas
et n'accomplit pas son devoir éducatif. Leur exemple est nécessaire,
y compris dans les faits, pour acquérir valeurs et règles de vie
aussi utiles que la nourriture... Il semble parfois que les pères ne
savent plus quelle place occuper au sein de la famille et comment
s'occuper des enfants. Dans le doute, ils s'abstiennent et se
retirent des responsabilités, se réfugiant parfois dans une
illusoire égalité parents enfants".
Mais
la société et les institutions "ont leur certaine
responsabilité de type paternel envers la jeunesse, souvent ignorée
ou mal appliquée, au point là encore de faire des orphelins... Les
jeunes ne savent pas quelle voie sûre emprunter, à qui se fier. Ils
sont orphelins de maîtres et d'idéaux, de coeur et d'espérance au
quotidien. Abreuvés d'idoles, on les prive de leur coeur en les
poussant vers le divertissement et le plaisir. Sans qu'on leur assure
un emploi, on les trompe avec le dieu argent qui nie les véritables
richesses. Il serait bon que tous les pères et leurs enfants
retrouvent la promesse faite aux disciples par Jésus de ne pas les
laisser orphelins. Il est de fait la voie à suivre, le maître à
écouter, l'espérance d'un monde en mutation. Il est l'espérance de
ce que le monde peut changer, l'amour vaincre la haine, la fraternité
et la paix atteindre l'ensemble des hommes... Ma prochaine catéchèse
-a-t-il conclu- abordera la beauté de la paternité et de la
maternité, celle de la responsabilité paternelle. C'est pour cette
raison que j'ai choisi de commencer par le côté obscur pour arriver
à la lumière. Puisse le Seigneur nous aider à bien comprendre ces
choses".
Cité
du Vatican, 28 janvier 2015 (VIS). Le Pape a consacré l'audience
générale au début d'une réflexion sur la paternité, sur le père,
"un mot cher aux chrétiens car c'est ainsi que Jésus appelait
Dieu". Ce mot universel, a-t-il poursuivi, se rapporte à une
réalité remontant à l'aube de l'humanité. "Pourtant, on en
est arrivé de nos jours à dire que notre société serait une
société sans pères et que, dans la culture occidentale, la figure
paternelle serait disparue... Cela aurait été une sorte de
libération du père patron, de ce représentant" de l'autorité
imposée, "d'un censeur de la liberté des enfants, obstacle à
leur émancipation et à leur autonomie. Il est vrai que souvent
l'autoritarisme régnait dans les familles, parfois même jusqu'à la
cruauté, avec des parents traitant leurs enfants en esclaves, sans
le moindre respect de leurs exigences, sans leur apporter l'aide
nécessaire à leur croissance et à leur prise de conscience
sociale. Comme souvent, on est passé d'un extrême dans l'autre, et
aujourd'hui c'est plutôt l'absence du père qui semble la règle...
Souvent les pères sont tellement occupés, par leur travail ou par
leurs loisirs, qu'ils en oublient la famille et le soin de leurs
enfants... Et à propos de famille, je tiens à dire aux fidèles
d'être plus attentifs face à l'absence de la figure paternelle.
Elle produit lacunes et blessures chez les enfants et les adolescents
qui peuvent être graves. Certaines déviances peuvent découler de
cette absence quotidienne d'un guide de vie, de sa présence et de
son amour. Bien plus qu'on le croit, nombre d'enfants vivent en se
sentant orphelins en famille parce que leur père est souvent
matériellement absent, et plus encore parce qu'il ne leur parle pas
et n'accomplit pas son devoir éducatif. Leur exemple est nécessaire,
y compris dans les faits, pour acquérir valeurs et règles de vie
aussi utiles que la nourriture... Il semble parfois que les pères ne
savent plus quelle place occuper au sein de la famille et comment
s'occuper des enfants. Dans le doute, ils s'abstiennent et se
retirent des responsabilités, se réfugiant parfois dans une
illusoire égalité parents enfants".
Mais
la société et les institutions "ont leur certaine
responsabilité de type paternel envers la jeunesse, souvent ignorée
ou mal appliquée, au point là encore de faire des orphelins... Les
jeunes ne savent pas quelle voie sûre emprunter, à qui se fier. Ils
sont orphelins de maîtres et d'idéaux, de coeur et d'espérance au
quotidien. Abreuvés d'idoles, on les prive de leur coeur en les
poussant vers le divertissement et le plaisir. Sans qu'on leur assure
un emploi, on les trompe avec le dieu argent qui nie les véritables
richesses. Il serait bon que tous les pères et leurs enfants
retrouvent la promesse faite aux disciples par Jésus de ne pas les
laisser orphelins. Il est de fait la voie à suivre, le maître à
écouter, l'espérance d'un monde en mutation. Il est l'espérance de
ce que le monde peut changer, l'amour vaincre la haine, la fraternité
et la paix atteindre l'ensemble des hommes... Ma prochaine catéchèse
-a-t-il conclu- abordera la beauté de la paternité et de la
maternité, celle de la responsabilité paternelle. C'est pour cette
raison que j'ai choisi de commencer par le côté obscur pour arriver
à la lumière. Puisse le Seigneur nous aider à bien comprendre ces
choses".
Cité
du Vatican, 28 janvier 2015 (VIS). Le Pape a consacré l'audience
générale au début d'une réflexion sur la paternité, sur le père,
"un mot cher aux chrétiens car c'est ainsi que Jésus appelait
Dieu". Ce mot universel, a-t-il poursuivi, se rapporte à une
réalité remontant à l'aube de l'humanité. "Pourtant, on en
est arrivé de nos jours à dire que notre société serait une
société sans pères et que, dans la culture occidentale, la figure
paternelle serait disparue... Cela aurait été une sorte de
libération du père patron, de ce représentant" de l'autorité
imposée, "d'un censeur de la liberté des enfants, obstacle à
leur émancipation et à leur autonomie. Il est vrai que souvent
l'autoritarisme régnait dans les familles, parfois même jusqu'à la
cruauté, avec des parents traitant leurs enfants en esclaves, sans
le moindre respect de leurs exigences, sans leur apporter l'aide
nécessaire à leur croissance et à leur prise de conscience
sociale. Comme souvent, on est passé d'un extrême dans l'autre, et
aujourd'hui c'est plutôt l'absence du père qui semble la règle...
Souvent les pères sont tellement occupés, par leur travail ou par
leurs loisirs, qu'ils en oublient la famille et le soin de leurs
enfants... Et à propos de famille, je tiens à dire aux fidèles
d'être plus attentifs face à l'absence de la figure paternelle.
Elle produit lacunes et blessures chez les enfants et les adolescents
qui peuvent être graves. Certaines déviances peuvent découler de
cette absence quotidienne d'un guide de vie, de sa présence et de
son amour. Bien plus qu'on le croit, nombre d'enfants vivent en se
sentant orphelins en famille parce que leur père est souvent
matériellement absent, et plus encore parce qu'il ne leur parle pas
et n'accomplit pas son devoir éducatif. Leur exemple est nécessaire,
y compris dans les faits, pour acquérir valeurs et règles de vie
aussi utiles que la nourriture... Il semble parfois que les pères ne
savent plus quelle place occuper au sein de la famille et comment
s'occuper des enfants. Dans le doute, ils s'abstiennent et se
retirent des responsabilités, se réfugiant parfois dans une
illusoire égalité parents enfants".
Mais
la société et les institutions "ont leur certaine
responsabilité de type paternel envers la jeunesse, souvent ignorée
ou mal appliquée, au point là encore de faire des orphelins... Les
jeunes ne savent pas quelle voie sûre emprunter, à qui se fier. Ils
sont orphelins de maîtres et d'idéaux, de coeur et d'espérance au
quotidien. Abreuvés d'idoles, on les prive de leur coeur en les
poussant vers le divertissement et le plaisir. Sans qu'on leur assure
un emploi, on les trompe avec le dieu argent qui nie les véritables
richesses. Il serait bon que tous les pères et leurs enfants
retrouvent la promesse faite aux disciples par Jésus de ne pas les
laisser orphelins. Il est de fait la voie à suivre, le maître à
écouter, l'espérance d'un monde en mutation. Il est l'espérance de
ce que le monde peut changer, l'amour vaincre la haine, la fraternité
et la paix atteindre l'ensemble des hommes... Ma prochaine catéchèse
-a-t-il conclu- abordera la beauté de la paternité et de la
maternité, celle de la responsabilité paternelle. C'est pour cette
raison que j'ai choisi de commencer par le côté obscur pour arriver
à la lumière. Puisse le Seigneur nous aider à bien comprendre ces
choses".
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 28 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a:
Nommé
l'Abbé César Alcides Balbín Tamayo, Evêque de Caldas (superficie
1.395, population 260.000, catholiques 250.000, prêtres 61,
religieuses 76), en Colombie. L'Evêque élu, né en 1958 à Santa
Rosa de Osos (Colombie) et ordonné prêtre en 1985, était jusqu'ici
Curé de la paroisse Ste.Barbara de Bellavista (Colombie). Il succède
à Mgr.José Soleibe Arbeláez, dont la renonciation a été acceptée
pour limite d'âge. Licencié en philosophie et sciences religieuses,
il a été recteur de séminaires, administrateur du Fonds de pension
du clergé puis directeur financier de la Conférence épiscopale
colombienne.
Accepté
la renonciation présentée pour limite d'âge par Mgr.Egon
Kapellari, à la charge pastorale du diocèse de Graz - Seckau
(Autriche).
mardi 27 janvier 2015
Message de Carême 2015
Cité
du Vatican, 27 janvier 2015
(VIS). Voici le Message du Pape François, intitulé Tenez ferme,
pour le prochain Carême:
"Le
Carême est un temps de renouveau pour l’Eglise, pour les
communautés et pour chaque fidèle. Mais c’est surtout un temps de
grâce. Dieu ne nous demande rien qu’il ne nous ait donné
auparavant: Nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le
premier. Il n’est pas indifférent à nous. Il porte chacun de nous
dans son cœur, il nous connaît par notre nom, il prend soin de nous
et il nous cherche quand nous l’abandonnons. Chacun de nous
l’intéresse. Son amour l’empêche d’être indifférent à ce
qui nous arrive. Mais il arrive que, quand nous allons bien et nous
prenons nos aises, nous oublions sûrement de penser aux autres, nous
ne nous intéressons plus à leurs problèmes, à leurs souffrances
et aux injustices qu’ils subissent. Alors notre cœur tombe dans
l’indifférence: Alors que je vais relativement bien et que tout me
réussit, j’oublie ceux qui ne vont pas bien. Cette attitude
égoïste, d’indifférence, a pris aujourd’hui une dimension
mondiale, au point que nous pouvons parler d’une mondialisation de
l’indifférence. Il s’agit d’un malaise que, comme chrétiens,
nous devons affronter. Quand le peuple de Dieu se convertit à son
amour, il trouve les réponses à ces questions que l’histoire lui
pose continuellement. Un des défis les plus urgents sur lesquels je
veux m’arrêter dans ce message, est celui de la mondialisation de
l’indifférence.
L’indifférence
envers son prochain et envers Dieu est une tentation réelle même
pour nous, chrétiens. C’est pour cela que nous avons besoin
d’entendre, lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui
haussent la voix et qui nous réveillent. Dieu n’est pas
indifférent au monde, mais il l’aime jusqu’à donner son Fils
pour le salut de tout homme. A travers l’incarnation, la vie
terrestre, la mort et la résurrection du Fils de Dieu, la porte
entre Dieu et l’homme, entre le ciel et la terre, s’est
définitivement ouverte. Et l’Eglise est comme la main qui
maintient ouverte cette porte grâce à la proclamation de la Parole,
à la célébration des sacrements, au témoignage de la foi qui
devient agissante dans l’amour. Toutefois, le monde tend à
s’enfermer sur lui-même et à fermer cette porte par laquelle Dieu
entre dans le monde et le monde en lui. Ainsi, la main, qui est
l’Eglise, ne doit jamais être surprise si elle est repoussée,
écrasée et blessée. C’est pourquoi, le peuple de Dieu a besoin
de renouveau, pour ne pas devenir indifférent et se renfermer sur
lui-même. Je voudrais vous proposer trois pistes à méditer pour ce
renouveau:
1.L'Eglise.
Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance.
La charité de Dieu qui rompt ce mortel enfermement sur soi-même
qu’est l’indifférence, nous est offerte par l’Eglise dans son
enseignement et, surtout, dans son témoignage. Cependant, on ne peut
témoigner que de ce que l’on a éprouvé auparavant. Le chrétien
est celui qui permet à Dieu de le revêtir de sa bonté et de sa
miséricorde, de le revêtir du Christ, pour devenir comme lui,
serviteur de Dieu et des hommes. La liturgie du Jeudi Saint, avec le
rite du lavement des pieds, nous le rappelle bien. Pierre ne voulait
pas que Jésus lui lave les pieds, mais il a ensuite compris que
Jésus ne veut pas être seulement un exemple de la manière dont
nous devons nous laver les pieds les uns les autres. Ce service ne
peut être rendu que par celui qui s’est d’abord laissé laver
les pieds par le Christ. Seul celui-là a part avec lui et peut ainsi
servir l’homme. Le Carême est un temps propice pour nous laisser
servir par le Christ et apprendre ainsi à servir comme lui. Cela
advient lorsque nous écoutons la Parole de Dieu et recevons les
sacrements, en particulier l’Eucharistie. En elle, nous devenons ce
que nous recevons, le Corps du Christ. Grâce à ce corps, cette
indifférence, qui semble prendre si souvent le pouvoir sur nos
cœurs, ne trouve plus de place en nous. Puisque ceux qui sont du
Christ appartiennent à l’unique Corps du Christ et en lui personne
n’est indifférent à l’autre. Si un seul membre souffre, tous
les membres partagent sa souffrance. Si un membre est à l’honneur,
tous partagent sa joie. L’Eglise est une Communio Sanctorum parce
que les saints y prennent part, mais aussi parce qu’elle est
communion de choses saintes. L’amour de Dieu révélé à nous dans
le Christ ainsi que tous les dons divins. Parmi eux, il y a aussi la
réponse de tous ceux qui se laissent atteindre par un tel amour.
Dans cette communion des saints et dans cette participation aux
choses saintes personne n’a rien en propre, et ce qu’il possède
est pour tout le monde. Et puisque nous sommes liés en Dieu, nous
pouvons faire quelque chose autant pour ceux qui sont loin, que pour
ceux que nous ne pourrions jamais rejoindre par nos propres forces,
puisque nous prions Dieu avec eux et pour eux, afin que nous nous
ouvrions tous ensemble à son œuvre de salut.
2.Où
est ton frère? Les paroisses et les communautés. Il est nécessaire
de traduire tout l’enseignement de l’Eglise universelle dans la
vie concrète des paroisses et des communautés chrétiennes.
Réussit-on au cœur de ces réalités ecclésiales à faire
l’expérience d’appartenir à un seul corps? Un corps qui en même
temps reçoit et partage tout ce que Dieu désire donner? Un corps
qui connaît et qui prend soin de ses membres les plus faibles, les
plus pauvres et les plus petits? Ou bien nous réfugions-nous dans un
amour universel qui s’engage en faveur d’un monde lointain mais
qui oublie le Lazare qui est assis devant sa propre porte fermée?
Pour recevoir et faire fructifier pleinement ce que Dieu nous donne,
il faut dépasser les frontières de l’Eglise visible dans deux
directions. D’une part, en nous unissant à l’Eglise du ciel dans
la prière. Quand l’Eglise terrestre prie, s’instaure une
communion de service réciproque et de bien qui parvient jusqu’en
la présence de Dieu. Avec les saints qui ont trouvé leur plénitude
en Dieu, nous faisons partie de cette communion dans laquelle
l’indifférence est vaincue par l’amour. L’Eglise du ciel n’est
pas triomphante parce qu’elle a tourné le dos aux souffrances du
monde et se réjouit toute seule. Au contraire, les saints peuvent
déjà contempler et jouir du fait que, avec la mort et la
résurrection de Jésus, ils ont vaincu définitivement
l’indifférence, la dureté du cœur et la haine. Tant que cette
victoire de l’amour ne pénètre pas le monde entier, les saints
marchent avec nous qui sommes encore pèlerins. Sainte Thérèse de
Lisieux, docteur de l’Eglise, convaincue que la joie dans le ciel
par la victoire de l’amour crucifié n’est pas complète tant
qu’un seul homme sur la terre souffre et gémit, écrivait: Je
compte bien ne pas rester inactive au Ciel, mon désir est de
travailler encore pour l'Eglise et les âmes. Nous aussi, nous
participons aux mérites et à la joie des saints et eux participent
à notre lutte et à notre désir de paix et de réconciliation. Leur
bonheur de jouir de la victoire du Christ ressuscité nous est un
motif de force pour dépasser tant de formes d’indifférence et de
dureté du cœur. D’autre part, chaque communauté chrétienne est
appelée à franchir le seuil qui la met en relation avec la société
qui l’entoure, avec les pauvres et ceux qui sont loin. L’Eglise
est, par nature, missionnaire, et elle n’est pas repliée sur
elle-même, mais envoyée à tous les hommes. Cette mission est le
témoignage patient de celui qui veut porter au Père toute la
réalité humaine et chaque homme en particulier. La mission est ce
que l’amour ne peut pas taire. L’Eglise suit Jésus-Christ sur la
route qui la conduit vers tout homme, jusqu’aux confins de la
terre. Nous pouvons ainsi voir dans notre prochain le frère et la
sœur pour lesquels le Christ est mort et ressuscité. Tout ce que
nous avons reçu, nous l’avons reçu aussi pour eux. Et
pareillement, ce que ces frères possèdent est un don pour l’Eglise
et pour l’humanité entière. Je désire tant que les lieux où se
manifeste l’Eglise, en particulier nos paroisses et nos
communautés, deviennent des îles de miséricorde au milieu de la
mer de l’indifférence!
3.Tenez
ferme! Les fidèles. Même en tant qu’individus nous sommes souvent
tentés d’être indifférents à la misère des autres. Nous sommes
saturés de nouvelles et d’images bouleversantes qui nous racontent
la souffrance humaine et nous sentons en même temps toute notre
incapacité à intervenir. Que faire pour ne pas se laisser absorber
par cette spirale de peur et d’impuissance? Tout d’abord, nous
pouvons prier dans la communion de l’Eglise terrestre et céleste.
Ne négligeons pas la force de la prière de tant de personnes!
L’initiative 24 heures pour le Seigneur, qui, j’espère, aura
lieu dans toute l’Eglise, même au niveau diocésain, les 13 et 14
mars, veut montrer cette nécessité de la prière. Ensuite, nous
pouvons aider par des gestes de charité, rejoignant aussi bien ceux
qui sont proches que ceux qui sont loin, grâce aux nombreux
organismes de charité de l’Eglise. Le Carême est un temps propice
pour montrer cet intérêt envers l’autre par un signe, même
petit, mais concret, de notre participation à notre humanité
commune. Enfin, la souffrance de l’autre constitue un appel à la
conversion parce que le besoin du frère me rappelle la fragilité de
ma vie, ma dépendance envers Dieu et mes frères. Si nous demandons
humblement la grâce de Dieu et que nous acceptons les limites de nos
possibilités, alors nous aurons confiance dans les possibilités
infinies que l’amour de Dieu a en réserve. Et nous pourrons
résister à la tentation diabolique qui nous fait croire que nous
pouvons nous sauver et sauver le monde tout seuls. Pour dépasser
l’indifférence et nos prétentions de toute-puissance, je voudrais
demander à tous de vivre ce temps de Carême comme un parcours de
formation du cœur, comme l’a dit Benoît XVI. Avoir un cœur
miséricordieux ne veut pas dire avoir un cœur faible. Celui qui
veut être miséricordieux a besoin d’un cœur fort, solide, fermé
au tentateur, mais ouvert à Dieu. Un cœur qui se laisse pénétrer
par l’Esprit et porter sur les voies de l’amour qui conduisent à
nos frères et à nos sœurs. Au fond, un cœur pauvre, qui connaisse
en fait ses propres pauvretés et qui se dépense pour l’autre.
Pour cela, chers frères et sœurs, je désire prier avec vous le
Christ en ce Carême: Rends notre cœur semblable au tien. Alors nous
aurons un cœur fort et miséricordieux, vigilant et généreux, qui
ne se laisse pas enfermer en lui-même et qui ne tombe pas dans le
vertige de la mondialisation de l’indifférence.
Avec
ce souhait, je vous assure de ma prière afin que chaque croyant et
chaque communauté ecclésiale parcourt avec fruit le chemin du
Carême, et je vous demande de prier pour moi. Que le Seigneur vous
bénisse et que la Vierge Marie vous garde".
Présentation du Message de Carême
Cité
du Vatican, 27 janvier 2015 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse,
Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum,
a présenté le Message du Pape pour le prochain Carême qui traite
de l’indifférence: Dans diverses occasions, a-t-il dit, il a déjà
abordé le thème de la globalisation de l’indifférence, tandis que
le Secrétaire d’Etat évoquait à l’ONU le danger d’une
indifférence généralisée, assimilé à une apathie qui parfois
est synonyme d’irresponsabilité. "Il s’agit donc d’un
concept important pour éclairer les différents phénomènes du
monde moderne, concept que nous pouvons essayer de comprendre en
l’insérant dans une lecture, certainement partielle, d’une
certaine culture. L’indifférence vient d’une absence de
différence. D’une non-considération de la différence. Ceci peut
être observé au moins à trois niveaux. C’est au niveau des
relations inter-personnelles, que ce jeu entre différence et
indifférence peut être le plus facilement compréhensible. D’un
côté on insiste beaucoup sur la différence pour provoquer une
division. D’un autre coté le manque d’attention à la différence
qui existe entre moi et l’autre, aplatit l’autre sur mes propres
caractéristiques et l’efface. Au niveau culturel, dans l’air du
temps qui contribue à forger notre façon de penser et de juger, il
me semble remarquer une indifférence vis-à-vis des valeurs. Il ne
s’agit pas seulement d’une méconnaissance des valeurs ou d’une
lacune dans leur observance, mais principalement d’une absence de
jugement sur celles-ci. De sorte que tout choix devient
interchangeable, toute hypothèse peut être parcourue, et qu’ainsi
toute évaluation du bien ou du mal, du vrai ou du faux, devient
inutile. Car s’il n’y a pas de différence, tout devient
équivalent, et par conséquent personne n’a le droit de proposer
ce qui est plus connaturel ou moins connaturel à la personne.
L’homologation globale, le nivellement des valeurs causé par
l’absence de différence est lié à l’expérience du manque de
sens que font nombreux de nos contemporains. Si tout se vaut, si rien
n’est différent et donc qu’il n’existe rien qui vaille la
peine, en vue de quoi alors peut-on engager sa vie? Si tout est
équivalent, alors rien n’a vraiment de valeur et donc rien non
plus, ne mérite pleinement mon don.
Nous
avons atteint un troisième niveau, celui qui concerne plus
proprement les principes, celui métaphysique. Il y a à ce stade la
plus grande indifférence, la forme la plus forte, la plus
déterminante de manque d’attention à la différence qui s’appelle
indifférence à Dieu et qui implique un manque d’attention à la
différence entre Créateur et créature, ce qui fait tant de mal à
l’homme, car elle l’induit à se prendre pour Dieu, alors qu’il
se heurte constamment à ses limites. Je voudrais donc lire la
globalisation de l’indifférence non seulement comme un phénomène
géographique mais aussi comme un phénomène culturel qui se propage
d’autant plus que se développe une certaine vision occidentale du
monde, consistant à l'envisager non seulement en tant que phénomène
qui touche aux relations personnelles, mais aussi en tant qu’attitude
existentielle. L’Eglise ne dénonce pas certains situations
simplement pour les stigmatiser mais pour offrir également des voies
de guérison. C’est pourquoi le temps de carême est toujours un
temps de conversion, c’est-à-dire un temps de changement et de
renouvellement pour dépasser cette globalisation de l’indifférence
et entrer dans une nouvelle phase où nous reconnaissons la
différence qui existe entre nous-mêmes et l’autre, entre un style
de vie et un autre, entre soi et Dieu. Ce message de Carême propose
trois espaces où dépasser l’indifférence: L’Eglise, la
communauté et la personne singulière. Je voudrais commenter
rapidement ces trois niveaux en partant de la personne particulière.
Le
Pape François parle de la nécessité de la conversion et du cœur
nouveau qui peut battre en chacun de nous. Le chemin fondamental de
toute reconstruction sociale et de tout renouvellement culturel passe
par la conversion personnelle de chacun. Et l’Evangile nous donne
les clefs pour vraiment effectuer ce changement personnel, changement
qui a, par la suite, un impact sur tout le tissus social. Toutefois
il faut faire attention car la conversion ne trouve pas sa finalité
dans une société meilleure, mais elle a pour fin la connaissance du
Christ, et lui devenir semblable. Comme nous le voyons bien dans son
magistère, le Pape nous appelle à dépasser une foi qui n’est
qu’au service de soi-même et du propre bien-être. L’indifférence
naît d’une attitude existentielle où l’altérité n’est pas
constitutive de différence, ce qui conduit la personne à s’enfermer
sur elle-même. Même la foi peut devenir un outil au service de
cette recherche de soi. Le parcours consiste à aller outre, à
sortir de soi, à vivre la foi en regardant le Christ, et en Lui nous
découvrons le Père et des frères qui nous attendent. C’est dans
ce sens, que s’insère, par exemple, l’initiative promue par le
Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, 24 heures pour
le Seigneur. Mais c’est toute la période du carême qui est offert
au fidèle pour qu’il se renouvelle intérieurement afin que le
mystère pascal du Christ mort et ressuscité se reproduise en lui.
La
deuxième exhortation concerne nos communautés chrétiennes qui sont
appelées à devenir des îles de miséricorde dans un monde dominé
par la globalisation de l’indifférence. Il y a donc une
distinction entre l’Eglise et le monde, la cité céleste et la
cité terrestre, et celle-ci doit apparaître toujours davantage. Il
s’agit de transformer nos espaces chrétiens paroisses communautés
et groupes en des lieux où se manifeste la miséricorde de Dieu.
D’aucuns pourraient se décourager face à la globalisation de
l’indifférence, parce qu’il semble que rien ne puisse changer
étant donné que nous sommes au sein d’un énorme processus social
et économique qui nous dépasse. Eh bien, non, la communauté
ecclésiale peut dès à présent vivre en dépassant l’indifférence,
elle peut déjà montrer au monde que l’on peut vivre différemment,
qu’elle peut déjà être cette cité sur la montagne dont parle
l’Evangile. A partir de ce carême, la vie chrétienne en
communauté, où chacun vit pour l’autre, peut devenir autre chose
qu’une chimère, elle peut être une réalité vécue, autre chose
qu’un beau rêve, elle peut être le signe vivant de la présence
de la miséricorde de Dieu en Christ.
Le
troisième niveau concerne l’Eglise dans sa réalité globale.
Malheureusement on a tendance à ne considérer l’Eglise que comme
une institution, une structure. Elle est au contraire le corps vivant
de ceux qui croient en Jésus-Christ. C’est cette totalité qui
doit être renouvelée. Parce qu’elle est un corps, elle montre
précisément sa vitalité par son changement, sa croissance, son
développement. Dans ce corps les membres prennent soin les uns des
autres, ou mieux, ils vivent les uns grâce aux autres. Vivre en
Eglise est déjà en soi une rupture avec l’individualisme, avec
l’indifférence, avec l’enfermement sur soi qui conduit à la
mort. En ce qui nous concerne, Cor Unum a toujours été l’instrument
de la proximité du Saint Père envers les plus délaissés. Je
voudrais l’illustrer avec trois exemples. Tout récemment comme
vous le savez, nous avons réuni, avec la Commission pontificale pour
l’Amérique latine, les différents organismes qui œuvrent en
Haïti. Ces cinq dernières années, l’Eglise catholique a dépensé
21,5 millions de US$ pour financer des projets de reconstruction dans
le pays. Par ailleurs nous continuons à garder une vigilance
spéciale sur la crise qui s’est développée au Moyen Orient, plus
particulièrement en Irak et en Syrie et où les grandes victimes de
cette guerre sont les populations civiles, plus spécialement les
minorités les plus faibles comme celles formées par les chrétiens.
Ces minorités sont devenues des jouets dans les mains des puissants.
Le Pape est revenu d’un voyage aux Philippines où l’on a pu voir
concrètement ce que signifie tenir ferme, raffermir les cœurs
lorsqu’il n’y a plus d’espoir. Dans la ville de Tacloban, où
le Pape s’est rendu, Cor Unum a construit un grand centre
d’assistance pour les jeunes et les personnes âgées qui porte le
nom du Pape François. Notre dicastère monter combien l’Eglise est
un corps où chaque membre peut faire l’expérience de la charité".
Programme du Pape en février, mars et avril
Cité
du Vatican, 27 janvier 2015 (VIS). Voici les cérémonies que
présidera le Pape François en février, mars et avril:
FEVRIER
Lundi
2: Fête de la Présentation et Journée mondiale de la vie
religieuse, Basilique vaticane à 17 h 30', messe pour les religieux
et consacrés.
Dimanche
8: A 16 h visite à la paroisse St.Michel Archange à Pietralata.
Samedi
14: Basilique vaticane à 11 h, Consistoire ordinaire public pour la
création de Cardinaux et certaines causes de canonisation.
Dimanche
15: Basilique vaticane à 10 h, messe concélébrée avec les
nouveaux Cardinaux.
Mercredi
18: Cendres, station pénitentielle de la Basilique St.Anselme à 16
h 30' et messe avec imposition des cendres en la Basilique
Ste.Sabine.
Dimanche
22: Début de la retraite de Carême de la Curie Romaine à Ariccia.
Vendredi
27: Conclusion des exercices spirituels à Ariccia.
MARS
Dimanche
8: A 16 h visite à la paroisse de Marie Mère du Rédempteur.
Vendredi
13: A 17 h en la Basilique vaticane, liturgie pénitentielle.
Samedi
21: Visite pastorale à Naples et Pompei (Italie).
Dimanche
29: A 9 h 30' Place St.Pierre, procession et messe des Rameaux.
AVRIL
Jeudi
2: A 9 h 30' en la Basilique vaticane, messe chrismale.
Vendredi
3: A 17 h en la Basilique vaticane, célébration de la Passion. A 21
h 15' au Colisée, Via Crucis.
Samedi
4: à 20 h 30' en la Basilique vaticane, veillée pascale.
Dimanche
5: A 10 h 15' Place St.Pierre, messe de Pâques et bénédiction Urbi
et Orbi.
Dimanche
12: A 10 h en la Basilique vaticane, messe pour les fidèles de rite
arménien.
lundi 26 janvier 2015
Tous au service du même Evangile
Cité
du Vatican, 25 janvier 2015 (VIS). La
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens s'est conclue hier
soir, en la solennité de la conversion de saint Paul, par la
célébration des deuxièmes vêpres en la basilique romaine
St.Paul-hors-les-murs. Comme de coutume, des représentants d'autres
Eglises et communautés ecclésiales présentes à Rome ont pris part
à la cérémonie présidée par le Pape à 17 h 30'. Voici l'homélie
du Pape François:
"En
voyage de la Judée vers la Galilée, Jésus traverse la Samarie. Il
n’a pas de difficulté à rencontrer les samaritains jugés
hérétiques, schismatiques, séparés des juifs. Son attitude nous
dit que la confrontation avec celui qui est différent de nous peut
nous faire grandir. Fatigué par le voyage, il n’hésite pas à
demander à boire à une samaritaine. Cependant, sa soif va bien
au-delà de la soif physique car elle est aussi soif de rencontre,
désir d’ouvrir un dialogue en offrant à cette personne la
possibilité d’un chemin de conversion intérieure. Jésus est
patient, il respecte la personne qui est devant lui, il se révèle à
elle progressivement. Son exemple encourage à chercher une
confrontation sereine avec l’autre. Pour se comprendre et grandir
dans la charité et dans la vérité, il faut s’arrêter,
s’accueillir et s’écouter. De cette manière, on commence déjà
à expérimenter l’unité qui se bâtit en marchant. La femme de
Sykar interroge Jésus sur le véritable lieu de l’adoration de
Dieu. Jésus ne prend pas position en faveur de la montagne ou du
temple, mais il va à l’essentiel, faisant tomber chaque mur de
séparation. Il renvoie à la vérité de l’adoration: Dieu est
Esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils
doivent l’adorer. Beaucoup de controverses entre chrétiens,
héritées du passé, peuvent être dépassées en mettant de côté
polémique ou apologétique, en cherchant ensemble à accueillir en
profondeur ce qui nous unit, c’est à dire l’appel à participer
au mystère d’amour du Père révélé à nous par le Fils dans
l’Esprit. L’unité des chrétiens ne sera pas le fruit des
discussions théoriques raffinées dans lesquelles chacun tentera de
convaincre l’autre du bien-fondé de ses propres opinions. Lorsque
viendra le Fils de l'Homme, nous trouvera-t-il encore en discussion.
Nous devons reconnaître que pour parvenir à la profondeur du
mystère de Dieu, nous avons besoin les uns des autres, de nous
rencontrer et de nous confronter sous la conduite de l’Esprit, qui
harmonise et réconcilie les diversités et dépasse les conflits.
Progressivement,
la samaritaine comprend que celui qui lui a demandé à boire est à
même de la désaltérer. Jésus se présente à elle comme la source
d’où jaillit l’eau vive qui étanche pour toujours sa soif.
L’existence humaine révèle des aspirations profondes, comme la
recherche de vérité, la soif d’amour, de justice et de liberté.
Ce sont des désirs satisfaits seulement en partie, parce que du fond
de son être, l’homme se meut vers un plus, un absolu capable
d’étancher sa soif de façon définitive. La réponse à ces
aspirations est donnée par Dieu en Jésus-Christ, dans son mystère
pascal. Du côté transpercé de Jésus ont jailli du sang et de
l’eau. Il est de fait la source d’où jaillit l’eau de
l’Esprit, c’est-à-dire l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs
au jour du baptême. Par l’œuvre de l’Esprit nous sommes devenus
uns avec le Christ, fils dans le Fils, vrais adorateurs du Père. Ce
mystère d’amour est la raison la plus profonde de l’unité qui
relie tous les chrétiens et qui est beaucoup plus grande que les
divisions survenues au cours de l’histoire. Pour ce motif, dans la
mesure où nous nous approchons avec humilité du Seigneur Jésus
Christ, nous nous rapprochons aussi entre nous.
La
rencontre avec Jésus transforme la samaritaine en une missionnaire.
Ayant reçu un don plus grand et plus important que l’eau du puits,
la femme laisse là sa cruche et elle court raconter à ses
compatriotes qu’elle a rencontré le Christ. La rencontre avec lui
lui a rendu le sens et la joie de vivre, et elle sent le désir de le
communiquer. Aujourd’hui, il existe une multitude d’hommes et de
femmes fatigués et assoiffés, qui nous demandent, à nous
chrétiens, de leur donner à boire. C’est une demande à laquelle
on ne peut se soustraire. Dans l’appel à être des
évangélisateurs, toutes les Eglises et communautés ecclésiales
trouvent un cadre essentiel pour une collaboration plus étroite.
Pour pouvoir remplir efficacement une telle tâche, il faut éviter
de se renfermer dans ses propres particularismes et exclusivismes,
comme aussi d’imposer une uniformité selon des plans purement
humains. L’engagement commun à annoncer l’Evangile permet de
dépasser toute forme de prosélytisme et la tentation de
compétition. Nous sommes tous au service de l’unique et même
Evangile! En ce moment de prière pour l'unité nous devons nous
souvenir de nos martyrs présents. Ils témoignent du Seigneur et
sont persécutés voire tués en tant que chrétiens, et sans que
leurs bourreaux fasse une distinction de confession. Ils sont
agressés car chrétiens. Avec ces frères et ces soeurs, nous avons
l'oecuménisme du sang".
Saluant
ensuite les diverses autorités oecuméniques, ainsi que les membres
de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Eglise
catholique et les Églises orthodoxes orientales, il a souhaité à
tous un travail fructueux: "Je salue aussi les étudiants de
l’Ecumenical Institute of Bossey et les jeunes qui bénéficient de
bourses d’étude offertes par le Comité de collaboration
culturelle avec les Eglises orthodoxes près le Conseil pour l’unité.
Puis il s'est adressé aux religieux et religieuses des différentes
Eglises et communautés ecclésiales, qui venaient de participer à
un Colloque œcuménique, organisé par la Congrégation pour les
instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique et
le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, à l’occasion
de l’Année de la vie consacrée: "La vie religieuse comme
prophétie du monde à venir est appelée à offrir en notre temps,
le témoignage de cette communion dans le Christ qui va au-delà de
chaque différence, et qui est faite de choix concrets d’accueil et
de dialogue. Et donc, la recherche de l’unité des chrétiens ne
peut être l’apanage seulement de quelques personnes ou communautés
religieuses particulièrement sensibles à cette problématique. La
connaissance réciproque des différentes traditions de vie consacrée
et un échange fécond d’expériences peut être utile pour la
vitalité de chaque forme de vie religieuse dans les diverses Eglises
et communautés ecclésiales. Nous qui sommes assoiffés de paix et
de fraternité, invoquons avec un cœur confiant le Père céleste,
par Jésus-Christ l’unique prêtre et par l’intercession de la
Vierge Marie, de l’apôtre Paul et de tous les saints, le don de la
pleine communion de tous les chrétiens, afin que puisse resplendir
le mystère sacré de l’unité de l’Eglise".
Dieu aussi a soif de nous
Cité
du Vatican, 25 janvier 2015
(VIS). Avant de réciter l'angélus dominical avec les fidèles
réunis Place St.Pierre, le Pape a commenté l'Evangile du jour qui
décrit le début de la prédication de Jésus, immédiatement après
l'arrestation de Jean-Baptiste: "L'annonce de Jésus est
semblable à celle de Jean, avec la différence substantielle que
Jésus n'indique plus un autre qui doit venir. C'est Jésus
l'accomplissement des promesses, c'est lui la Bonne Nouvelle à
croire, à accueillir et à communiquer aux hommes et femmes de tous
les temps, afin qu'eux aussi lui confient leur existence.
Jésus-Christ en personne est la Parole vivante et opérante dans
l'histoire. Qui l'écoute et le suit entre dans le Royaume de Dieu.
Jésus est l'accomplissement des promesses divines parce qu'il est
celui qui donne à l'homme l'Esprit Saint, l'eau vive qui désaltère
notre cœur inquiet, assoiffé de vie, d'amour, de liberté, de paix,
assoiffé de Dieu", a expliqué le Saint-Père qui a ensuite
rappelé que les paroles du Christ à la samaritaine, Donne moi à
boire, ont été cette année le thème de la Semaine de prière pour
l'unité des chrétiens qui se conclut ce soir avec les secondes
vêpres dans la basilique romaine St.Paul-hors-les-murs, "pour
prier intensément le Seigneur afin qu'il renforce notre engagement
pour la pleine unité de tous les chrétiens. Il est mauvais que les
chrétiens soient divisés!... Jésus nous veut unis, un seul corps.
Nos péchés, l'histoire, nous ont divisés et c'est pourquoi nous
devons beaucoup prier afin que l'Esprit nous unisse de nouveau. En se
faisant homme, le Christ a fait sienne notre soif, non seulement
d'eau matérielle, mais surtout la soif d'une vie pleine, d'une vie
libérée de l'esclavage du mal et de la mort. Par son incarnation
aussi Dieu a mis sa soif, parce que Dieu aussi a soif, dans le cœur
d'un homme, Jésus de Nazareth. Dieu a soif de nous, de nos cœurs,
de notre amour, et a mis cette soif dans le cœur de Jésus. Donc,
dans le cœur de Jésus se rencontrent la soif humaine et la soif
divine. Le désir de l'unité de ses disciples appartient à cette
soif... Que cette soif de Jésus devienne toujours plus aussi notre
soif! Continuons donc à prier et à nous engager pour la pleine
unité des disciples du Christ, certains qu'il est à nos côtés et
nous soutient avec la force de son Esprit afin que cet objectif se
rapproche".
Appel à la fin des violences en Ukraine
Cité
du Vatican, 25 janvier 2015 (VIS). Après la prière mariale, le
Saint-Père a exprimé sa grande préoccupation face aux nouveaux
affrontements qui ensanglantent l'est de l'Ukraine, et cause de
nombreuses victimes civiles. Priant pour tous ceux qui souffrent de
cette situation, il a lancé un nouvel appel à la cessation des
violences et à la reprise du dialogue. Puis comme chaque année en
conclusion de la Caravane de la paix, deux enfants de l'Action
catholique de Rome se sont présentés à la fenêtre aux côtés du
Pape. Ayant lu un message de paix, ils ont opéré un lancer de
ballons. Ensuite, le Saint-Père a rappelé qu'en cette Journée
mondiale contre la lèpre, il fallait se souvenir d'être solidaires
des malades et de tous ceux qui leur viennent en aide. Il a notamment
encouragé les personnes qui participent à la lutte contre une
maladie qui affecte la dignité de l'homme. Son dernier salut a été
pour la communauté catholique philippine de Rome, venu le remercier
de sa récente visite aux Philippines: "La foi et la joie de ce
peuple sont vraiment merveilleuses. Que le Seigneur vous soutienne,
vous aussi qui vivez loin du pays. Merci de votre beau témoignage et
de tout le bien que vous faîtes ici, en semant la foi parmi nous".
Accepter les différences pour lutter contre la violence
Cité
du Vatican, 24 janvier 2015
(VIS). "Ces dernières années, malgré quelques
incompréhensions et difficultés, des avancées ont été faites
dans le dialogue inter-religieux, aussi avec les musulmans. C'est
pourquoi, l'exercice de l'écoute est essentiel. Ce n'est pas
seulement une condition nécessaire dans un processus de
compréhension réciproque et de coexistence pacifique, mais c'est
aussi un devoir pédagogique afin d'être capables de reconnaître
les valeurs des autres, de comprendre les préoccupations
sous-jacentes à leurs demandes et de faire ressortir les convictions
communes". Voici ce qu'a dit le Pape ce matin lors de l'audience
aux participants à la rencontre organisée par l'Institut pontifical
des études arabes et islamiques, à l'occasion du cinquantième
anniversaire de son ouverture. La rencontre s'est déroulée à
l'Université pontificale urbanienne (22 - 24 janvier: Etudier et
comprendre la religion des autres).
Le
Pape a souligné la nécessité d'une formation adéquate, "pour
que, solides dans notre identité, on puisse grandir dans la
connaissance réciproque. Il faut faire attention à ne pas tomber
dans le piège d'un syncrétisme conciliant mais en somme vide et
porteur d'un totalitarisme sans valeurs. Une approche facile et
conciliante qui dit oui à tout pour éviter les problèmes, finit
par être une façon de tromper l'autre et de lui nier le bien qu'on
a reçu comme un don à partager généreusement. Cela nous incite,
en premier lieu, à revenir aux fondements... Au début du dialogue,
il y a donc la rencontre. De celle-ci naît la première connaissance
de l'autre. Si l'on part, en effet, du présupposé d'une
appartenance commune à la nature humaine, on peut dépasser les
préjugés et la fausseté, et on peut commencer à comprendre
l'autre dans une perspective nouvelle". Puis il a rappelé qu'on
n'a jamais eu autant besoin qu'aujourd'hui d'une institution
consacrée expressément à la recherche et à la formation d'un
dialogue avec les musulmans, parce que "l'antidote le plus
efficace contre toute forme de violence est l'éducation à la
découverte et à l'acceptation de la différence comme richesse et
fécondité. Cette tâche n'est pas simple, mais elle naît et mûrit
à partir d'un fort sens de responsabilité. Le dialogue
islamo-chrétien, en particulier, exige que patience et humilité
accompagnent une étude approfondie, parce que l'approximation et
l'improvisation peuvent être contre-productifs, voire, causes de
gêne et d'embarras. Un engagement durable et continu est nécessaire
afin de ne pas se laisser prendre au dépourvu face aux différentes
situations. Une préparation spécifique est donc nécessaire, qui ne
se limite pas à une analyse sociologique, mais qui ait les
caractéristiques d'un cheminement entre des personnes appartenant à
des religions qui, de façon différente, se réfèrent à la
paternité spirituelle d'Abraham. La culture et l'éducation ne sont
pas du tout secondaires dans un vrai processus de rapprochement vers
l'autre qui respecte en chacun sa vie, son intégrité physique, sa
dignité et les droits qui en dérivent, sa réputation, sa
propriété, son identité ethnique et culturelle, ses idées et ses
choix politiques".
En
conclusion, le Saint-Père a souhaité que cet institut, qu'il a
qualifié d'instrument précieux, "devienne toujours plus une
référence dans la formation des chrétiens qui œuvrent pour le
dialogue inter-religieux...et qu'il puisse instaurer une
collaboration fructueuse avec les autres athénées pontificaux".
Son premier devoir reste "l'écoute et un dialogue fondé sur
une identité claire, sur la recherche passionnée, patiente et
rigoureuse de la vérité et de la beauté, versées par le Créateur
dans le cœur de chaque homme et femme et réellement visibles dans
toute véritable expression religieuse".
L'unité peut se réaliser si nous marchons ensemble
Cité
du Vatican, 24 janvier 2015
(VIS). Le Pape a rencontré en milieu de journée les participants à
un colloque œcuménique de religieux et religieuses, organisé par
la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés
de vie apostolique, à l'occasion de l'Année de la vie consacrée.
Il a souligné l'importance que cette rencontre se déroule en
conclusion de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens:
"Chaque année celle-ci nous rappelle que l'œcuménisme
spirituel est l'âme du mouvement œcuménique". Poursuivant sur
ce sujet, il a partagé quelques réflexions sur l'importance de la
vie consacrée pour l'unité des chrétiens: "La volonté de
rétablir l'unité de tous les chrétiens est naturellement présente
dans toutes les Eglises et concerne le clergé autant que les laïcs.
Mais la vie religieuse qui prend racine dans la volonté du Christ et
dans la tradition commune de l'Eglise indivise, a sans doute une
vocation particulière dans la promotion de cette unité... La
recherche de l'union avec Dieu et de l'unité à l'intérieur de la
communauté fraternelle appartient à la vie religieuse, et réalise
ainsi de façon exemplaire la prière du Seigneur pour que tous ne
soient qu'un. La vie religieuse nous montre précisément que cette
unité n'est pas le fruit de nos efforts mais un don de l'Esprit
Saint qui réalise l'unité dans la diversité. Celle-ci nous révèle
aussi que cette unité ne peut se faire que si nous marchons
ensemble, si nous parcourons la route de la fraternité dans l'amour,
dans le service, dans l'accueil réciproque". Puis il a souligné
qu'il ne peut y avoir d'unité sans conversion, sans prière et sans
sainteté de vie. Il a ajouté que "la vie religieuse nous
rappelle qu'au centre de toute recherche d'unité et donc de tout
effort œcuménique, il y a avant tout la conversion du cœur qui
comporte la demande et la concession du pardon", et que
"l'engagement œcuménique répond, en premier lieu, à la
prière du Seigneur Jésus et se base essentiellement sur la
prière... La vie religieuse nous aide à prendre conscience de
l'appel adressé à tous les baptisés, un appel à la sainteté de
vie qui est l'unique vrai chemin vers l'unité". Enfin, il a
remercié ses hôtes de leur témoignage de l'Evangile par leur vie
et du service qu'ils offrent à la cause de l'unité.
Symposium sur Dignitas Connubii
Cité
du Vatican, 24 janvier 2015 (VIS). Le Pape François a reçu les
participants au symposium organisé pour le dixième anniversaire de
l'instruction Dignitas Connubii par l'Université pontificale
Grégorienne, le Conseil pontifical pour les textes législatifs et
l'Association internationale de droit canonique. La forte
participation à ces assises, a-t-il dit à ses hôtes, montre
l'importance d'un document qui ne s'adresse pas qu'aux juristes, mais
à l'ensemble des juges ecclésiastiques. Ce vade-mecum a permis
d’accélérer et d'améliorer les procès, de rendre clair le but
du procès. Ainsi "la connaissance et l'usage de cette
instruction peut continuer à aider les juges à abréger les
procédures, souvent perçues par les époux comme longues et
pénibles. On n'a pas encore exploité toutes les ressources de ce
document en vue de conduire des procès courts et exempts de
formalismes gratuits. Ceci dit, on ne peut exclure de nouvelles
interventions allant dans le même sens". Puis il a souligné
combien la fonction de défenseur du lien matrimonial est importante,
car son rôle précis, loin de conditionner le juge, "doit
favoriser l'impartialité du jugement au moyen d'arguments en faveur
ou contraires à la déclaration de nullité".
Audiences
Cité
du Vatican, 26 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
Le
Cardinal Lluís Martínez Sistach, Archevêque de Barcelone
(Espagne).
Mgr.Gastone
Simoni (Italie).
Mgr.Francesco
Miccichè (Italie).
Le
P.Alejandro Moral Antón, Prieur Général des Augustiniens.
Samedi
dernier, 24 janvier, il avait reçu:
Le
Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les
évêques.
Le
Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes et Président de la
Conférence épiscopale italienne.
Mme.María
de los Angeles Marechal, Coprésidente de la Fundación Leopoldo
Marechal (Argentine).
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 26 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a:
Nommé
Mgr.Stefan Hesse, Archevêque de Hambourg (superficie 1.119,
population 40.447, catholiques 35.499, prêtres 79, religieux 110),
en Allemagne. L'Evêque élu, né en 1966 à Cologne (Allemagne) et
ordonné prêtre en 1993, était jusqu'ici Vicaire Général de ce
même diocèse. Docteur en théologie, il a occupé diverses
fonctions à l'archevêché de Cologne, dont il a été
l'Administrateur de mars à septembre 2014.
Rétabli
l'Eglise métropolitaine de Cashel and Emly (Irlande), par union du
diocèse de Cashel à celui de l'antique diocèse d'Emly. La
circonscription ecclésiastique possède les mêmes caractéristiques
que l'actuel diocèse de Cashel.
Nommé
Mgr.Kieran O'Reilly, Archevêque métropolitain de Cashel and Emly
(Irlande), jusqu'ici Archevêque métropolitain de Cashel et
Administrateur apostolique d'Emly.
Samedi
dernier, 24 janvier, il avait nommé le P.Ivica Petanjak, OFM.Cap,
Evêque de Krk (superficie 1.119, population 40.447, catholiques
35.499, prêtres 79, religieux 110), en Croatie. L'Evêque élu, né
en 1963 à Drenje (Croatie), a prononcé ses voeux religieux en 1988
et a été ordonné prêtre en 1990. Jusqu'ici supérieur du
monastère capucin d'Osijek (Croatie), il succède à Mgr.Valter
Zupan, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.
Docteur en histoire de l'Eglise, il a été curé de paroisse et a
occupé plusieurs responsabilités au sein de son ordre.
vendredi 23 janvier 2015
Ne pas s'enfermer dans le juridisme
Cité
du Vatican, 23 janvier 2015 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu
le Tribunal de la Rote Romaine pour l'ouverture de son année
judiciaire, proposant à ses membres une réflexion sur le choix
matrimonial dans le contexte socio-culturel: Si la crise des valeurs
n'est pas nouvelle, et comme le dénonçait déjà Paul VI, l'homme
moderne est "frappé par un relativisme qui le soumet aux choix
les plus faciles, de la démagogie à la mode, de la passion à
l'hédonisme et à l'égoïsme. S'il magnifie la rigueur de la loi,
il est presque inconsciemment sans conscience morale et soumis aux
caprices de la soi disant conscience psychologique". Puis il a
rappelé que le juge ecclésiastique doit évaluer la validité d'un
mariage, identifier la présence d'un vice du consentement ou d'un
déficit de conscience du sacrement. Il constate ainsi que "la
crise du mariage découle souvent de la crise de la conscience, qui
doit être éclairée par la foi, l'adhésion à Dieu et à son
dessein d'amour accomplis en Jésus-Christ. L'expérience pastorale
montre que le grand nombre de fidèles en situation irrégulière
vient de la forte influence subie de la part de la mentalité
mondaine. Il existe effectivement une mondanité spirituelle cachée
derrière une religiosité de façade ou un amour apparent de
l'Eglise", qui portent à la seule recherche du confort
personnel. "Dans son évaluation du consensus matrimonial, le
juge doit tenir compte du contexte des valeurs et de la foi".
C'est pourquoi le Pape a encouragé ses hôtes à "s'engager
avec plus de vigueur dans leur ministère, de manière à sauvegarder
l'unité de la jurisprudence de l'Eglise. Ce travail pastoral fera
grand bien à tant d'époux et d'enfants, souvent victimes des crises
matrimoniales. Ici aussi une conversion pastorale des structures est
nécessaires afin de rendre justice aux personnes qui s'adressent à
l'Eglise pour trancher sur leur situation conjugale. C'est la
difficile tâche, vous la partagez avec vos collègues diocésains:
Il ne faut pas enfermer le salut des personnes dans un étroit
juridisme. La fonction du droit est de tendre au salut des âmes, en
évitant tout sophisme sans lien avec la réalité d'êtres en
difficulté... La présence de personnes compétentes près chaque
tribunal ecclésiastique est nécessaire pour expliquer et conseiller
les gens quant à la perspective d'ouvrir une cause en annulation...
Ainsi améliorera-t-on l'accès de tous les fidèles à la justice de
l'Eglise. Et j'ai plaisir à constater l'accroissement du nombre des
causes près la Rote Romaine soutenues à titre gratuit par des
personnes sans moyens".
Message pour la XLIX Journée mondiale des communications sociales
Cité
du Vatican, 23 janvier 2015 (VIS). Voici le Message du Pape François
pour la prochaine Journée mondiale des communications sociales (17
mai), consacrée à la famille comme milieu
privilégié de la rencontre dans la gratuité de l'amour. En voici
le texte:
"La
famille se trouve au centre d'une réflexion ecclésiale approfondie
et d’un processus synodal qui comporte deux synodes, un
extraordinaire, qui vient de se tenir, et un synode ordinaire,
convoqué pour octobre prochain. Dans ce contexte, il m’a semblé
opportun que la famille soit le point de référence du thème de la
prochaine Journée mondiale des communications sociales. La famille
est du reste, le premier lieu où l'on apprend à communiquer.
Retourner à ce moment originel peut nous aider autant à rendre la
communication plus authentique et plus humaine qu’à considérer la
famille d'un nouveau point de vue. Laissons nous inspirer par la
Visitation, lorsque Elisabeth fut saluée
Marie. L’enfant tressaillit en elle et elle fut remplie d’Esprit
Saint, s’écriant avec force: Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
Cet épisode nous montre la communication comme un dialogue qui se
noue avec le langage du corps. En effet, la première réponse à la
salutation de Marie, c’est l'enfant qui la donne en tressaillant de
joie dans le sein d'Elisabeth. Exulter pour la joie de la rencontre
est en quelque sorte l'archétype et le symbole de toute autre
communication que nous apprenons bien avant de venir au monde. Le
sein qui nous accueille est la première “école” de
communication, faite d’écoute et de contact corporel, où nous
commençons à nous familiariser avec le monde extérieur dans un
environnement protégé et au rythme rassurant des battements du cœur
de la maman. Cette rencontre entre deux êtres aussi intimes et
encore aussi étrangers l’un à l’autre, une rencontre pleine de
promesses, est notre première expérience de communication. Et c'est
une expérience qui nous unit tous, parce que chacun de nous est né
d'une mère. Même après la naissance, nous restons dans un certain
sens dans le sein que représente la famille. Un sein constitué de
personnes différentes, en relation, la famille qui est le lieu
où l’on apprend à vivre ensemble dans la différence.
Différences de genres et de générations, qui communiquent avant
tout afin de s’accueillir mutuellement, car il existe un lien entre
elles. Et, plus large est l’éventail de ces relations, plus sont
différents les âges, plus riche est notre cadre de vie. C’est le
lien qui est au fondement de la parole, qui à son tour, le renforce.
Nous n’inventons pas les mots mais pouvons les utiliser parce que
nous les avons reçus. C'est dans la famille que l’on apprend à
parler la langue maternelle, c'est-à-dire la langue de nos ancêtres.
En famille on se rend compte que d'autres nous ont précédés,
qu’ils nous ont mis dans la condition d'exister et de pouvoir à
notre tour engendrer la vie et faire quelque chose de bon et de beau.
Nous pouvons donner parce que nous avons reçu, et ce cercle vertueux
est au cœur de la capacité de la famille à se communiquer et à
communiquer et, plus généralement, c’est le paradigme de toute
communication.
L'expérience
du lien qui nous précède fait aussi de la famille le contexte où
se transmet cette forme fondamentale de la communication qu’est la
prière. Quand la maman et le papa font dormir leurs nouveau-nés,
très souvent ils les confient à Dieu, pour qu’il veille sur eux.
Et quand ils sont un peu plus grands, ils récitent ensemble avec eux
des prières simples, se souvenant aussi avec affection d'autres
personnes, des grands-parents, d’autres membres de la famille, des
malades et de ceux qui souffrent, de toutes les personnes qui ont le
plus besoin de l'aide de Dieu. Ainsi, en famille, la plupart d'entre
nous ont appris la dimension religieuse de la communication, qui,
dans le christianisme, est toute pleine d'amour, de l'amour de Dieu
qui se donne à nous et que nous offrons aux autres. C’est dans la
famille que se développe principalement la capacité de s’embrasser,
de se soutenir, de s’accompagner, de déchiffrer les regards et les
silences, de rire et de pleurer ensemble, entre des personnes qui ne
se sont pas choisies et qui pourtant sont si importantes l’une pour
l'autre. Cela nous fait comprendre ce qu'est vraiment la
communication comme découverte et construction de proximité.
Réduire les distances, se rencontrer et s’accueillir mutuellement
est un motif de gratitude et de joie. De la salutation de Marie et du
tressaillement du bébé jaillit la bénédiction d'Elisabeth, suivie
par le beau cantique du Magnificat, dans lequel Marie fait l'éloge
du dessein d'amour de Dieu sur elle et sur son peuple. D’un oui
prononcé avec foi découlent des conséquences qui vont bien au-delà
de nous-mêmes et se répandent dans le monde. Visiter signifie
ouvrir les portes, et non pas se retirer dans ses appartements,
sortir, aller vers l'autre. Ainsi la famille est vivante si elle
respire en s’ouvrant au-delà d’elle-même, et les familles qui
le font, peuvent communiquer leur message de vie et de communion,
peuvent donner réconfort et espérance aux familles plus blessées
et faire croître l'Eglise elle-même, qui est la famille des
familles.
La
famille est plus que tout autre le lieu où, vivant ensemble au
quotidien, l’on fait l'expérience de ses propres limites et de
celles des autres, des petits et des grands problèmes de la
coexistence, de l'entente mutuelle. La famille parfaite n’existe
pas, mais nous ne devons pas avoir peur de l'imperfection, de la
fragilité, voire des conflits ; il faut apprendre à les affronter
de manière constructive. Ainsi la famille où l’on s’aime malgré
les propres limites et les péchés, devient une école de pardon. Le
pardon est une communication dynamique, une communication qui s’use
et se rompt et qui, à travers le repentir exprimé et accueilli,
peut se renouer et faire grandir. Un enfant qui en famille, apprend à
écouter les autres, à parler de façon respectueuse, en exprimant
son point de vue sans nier celui d’autrui, sera dans la société
un constructeur de dialogue et de réconciliation. A propos des
limites et de la communication, les familles avec des enfants
souffrant d’un ou de plusieurs handicaps ont beaucoup à nous
apprendre. Le déficit moteur, sensoriel ou intellectuel, comporte
toujours la tentation de se renfermer, mais il peut devenir, grâce à
l'amour des parents, des frères et sœurs et d’autres personnes
amies, une incitation à s’ouvrir, à partager, à communiquer de
manière inclusive. Il peut aussi aider l’école, la paroisse, les
associations à être plus accueillantes envers tous, sans exclure
personne.
Ensuite,
dans un monde où si souvent on maudit, on parle mal, on sème la
zizanie, où le bavardage pollue notre environnement humain, la
famille peut être une école de la communication comme bénédiction.
Et ceci, même là où semble prévaloir de manière inévitable la
haine et la violence, lorsque les familles sont séparées par des
murs de pierre ou par des murs non moins impénétrables de préjugés
et de ressentiments, quand il y aurait de bonnes raisons de dire que
cela suffit maintenant. En fait, bénir au lieu de maudire, visiter
au lieu de rejeter, accueillir au lieu de combattre est le seul moyen
de briser la spirale du mal, pour témoigner que le bien est toujours
possible et pour éduquer les enfants à la fraternité. Aujourd'hui
les media, qui surtout pour les plus jeunes sont désormais
indispensables, peuvent tout aussi bien entraver qu’aider cette
communication en famille et entre familles. Ils peuvent l’entraver
s’ils deviennent un moyen de se soustraire à l’écoute, de
s'isoler de la présence physique, avec la saturation de chaque
instant de silence et d'attente, oubliant d’apprendre que le
silence fait partie intégrante de la communication et sans lui
aucune parole riche de sens ne peut exister.
Ils peuvent la favoriser s’ils aident à dire et à partager, à
rester en contact avec ceux qui sont éloignés, à remercier et à
demander pardon, à rendre toujours à nouveau possible la rencontre.
Redécouvrant chaque jour ce centre vital qu’est la rencontre, ce
début vivant, nous saurons orienter notre relation à l’aide des
technologies, plutôt que de nous laisser guider par elles. Dans ce
domaine également, les parents sont les premiers éducateurs. Mais
ils ne doivent pas être laissés seuls. La communauté chrétienne
est appelée à être à leurs côtés pour qu’ils sachent
enseigner aux enfants à vivre dans un monde de communication,
conformément aux critères de la dignité de la personne humaine et
du bien commun.
Le
défi qui se présente à nous aujourd’hui est donc de réapprendre
à dire, pas simplement à produire et à consommer l'information.
C’est dans cette direction que nous poussent les puissants et
précieux moyens de la communication contemporaine. L'information est
importante, mais elle n’est pas suffisante, parce que trop souvent
elle simplifie, oppose les différences et les diverses visions
incitant à prendre parti pour l'une ou l'autre, au lieu d'encourager
une vision d’ensemble. Ainsi, la famille, en fin de compte n'est
pas un objet sur lequel on communique des opinions, ou un terrain où
l’on se livre à des batailles idéologiques, mais un milieu où
l’on apprend à communiquer dans la proximité, et elle est un
sujet qui communique, une communauté communicante. Une communauté
qui sait accompagner, célébrer et faire fructifier. En ce sens, il
est possible de rétablir un regard capable de reconnaître que la
famille continue d'être une grande ressource, et pas seulement un
problème ou une institution en crise. Les media ont tendance à
présenter parfois la famille comme s'il s'agissait d'un modèle
abstrait à accepter ou à rejeter, à défendre ou à attaquer, et
non une réalité concrète à vivre. Ou comme s’il s’agissait
d’une idéologie de l’un contre l’autre, plutôt que le lieu où
tous nous apprenons ce que signifie communiquer dans l’amour reçu
et donné. Dire signifie bien comprendre que nos vies sont tissées
dans une seule trame unitaire, que les voix sont multiples et que
chacune est irremplaçable. La famille la plus belle, protagoniste et
non pas problématique, est celle qui sait communiquer, en partant du
témoignage, de la beauté et de la richesse de la relation entre
homme et femme, et entre parents et enfants. Nous ne luttons pas pour
défendre le passé, mais nous travaillons avec patience et
confiance, dans tous les milieux que nous habitons au quotidien, pour
construire l'avenir".
Présentation du message pour les communications sociales
Cité
du Vatican, 23 janvier 2015 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse,
Mgr.Claudio Maria Celli, Président du Conseil pontificale pour les
communications sociales, assisté de Mme.Chiara Giaccardi, Professeur
à l'Université catholique de Milan (Italie), a présenté le
Message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale des
communications sociales (17 mai). Il y rappelle que la famille
continue d'être une grande institution, pleine de ressources. Même
si elle est une institution en crise, elle est capable de se faire
connaître et de communiquer. Elle dispose d'un lien fort qui fait
inter-agir ses membres". Et puis la prière, qui trouve en elle
un mode de communication fondamental, définit la famille comme lieu
authentique de découverte et d'expérience. "Dans ce contexte,
le pardon doit être considéré une dynamique de communication...car
le repentir exprimé et reçu fait grandir". Il faut également
être attentifs aux media de dernière génération et à leur
influence dans la communication familiale, au sein de la famille et
entre les familles. Loin d'être des obstacles, ils doivent la
favoriser comme l'avait déjà indiqué Jean-Paul II et Benoît XVI.
"Il est de grande importance de redécouvrir la primauté
éducative des parents, de mieux en mieux représentée sur la
toile", avec un profit pour la connaissance plus que pour la
technologie. "Cela ne veut absolument pas dire que les rapports
amicaux seraient absents de la communication numérique", a
conclu Mgr.Celi, qui a rappelé que nous devons tous, jeunes compris,
partout témoigner du Christ. Donc aussi sur le web.
Promulgation de décrets
Cité
du Vatican, 23 janvier 2015 (VIS). A la suite de l'audience accordée
hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la
Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la
promulgation des décrets relatifs:
au
MIRACLE attribué à la bienheureuse Maria Teresa Casini, religieuse
italienne (1864 - 1937), fondatrice des Oblates du Sacré Coeur.
au
MARTYRE
de
la servante de Dieu Fidelia (Dolores Oller Angelats) et de ses deux
compagnes, religieuses espagnoles (Soeurs de St.Joseph de Girona),
tuées en haine de la foi en août 1936.
du
serviteur de Dieu Pio Heredia et de ses dix sept compagnons et
compagnes, cisterciens et cisterciennes espagnoles, tués en haine de
la foi en 1936.
du
serviteur de Dieu Tshimangadzo Samuel Benedict Daswa (Bakali), laïc
sudafricain, tué en haine de la foi le 2 fevrier 1990.
aux
VERTUS HEROIQUES attribuées
au
serviteur de Dieu Ladislao Bukowiński, prêtre ukrainien mort au
Kazakhstan (1904 - 1974).
au
serviteur de Dieu Aloysius Schwartz, prêtre américain mort aux
Philippines, fondateur des Soeurs de Marie et des Frères du Christ
(1930 - 1992).
à
la servante de Dieu Cointa Jáuregui Osés, religieuse espagnole
(1875 - 1954).
à
la servante de Dieu Teresa Gardi, laïque italienne tercière
franciscaine (1769 - 1837).
au
serviteur de Dieu Luis Trelles y Noguerol, laïc espagnol, fondateur
de l'adoration nocturne en Espagne (1819 - 1891).
à
la servante de Dieu Elisabeth Marie Satoko Kitahara, laïque
japonaise (1929 - 1958)
à
la servante de Dieu Virginia Blanco Tardío, laïque bolivienne (1916
- 1990).
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