Cité
du Vatican, 12 octobre 2013
(VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu les
participants à l'assemblée plénière du Conseil pontifical pour la
nouvelle évangélisation. A notre époque, a dit le pape à ses
hôtes, "on constate souvent une attitude d'indifférence
envers la foi que l'on ne considère pas comme importante dans la vie
humaine... Il est important que nous chrétiens, nous montrions
concrètement notre façon de vivre la foi, à travers la foi, à
travers l'amour, l'harmonie, la joie, la souffrance, pour que cela
suscite des questions, comme au début du chemin de l'Eglise.
Pourquoi vivent-ils ainsi? Qu'est-ce qui les poussent? Ce sont des
questions qui portent au cœur de l'évangélisation qui est le
témoignage de la foi et de la charité". Il a ensuite
observé que "de nombreuses personnes se sont éloignées de
l'Eglise" et face à cette situation "nous avons besoin de
chrétiens qui rendent visibles aux hommes d'aujourd'hui la
miséricorde de Dieu, sa tendresse pour toute créature". Le
Saint-Père a invité à la rencontre, à sortir à la recherche de
ceux "qui ont perdu la foi et le sens profond de la vie:
"L'Eglise est envoyée pour réveiller partout cette espérance,
en particulier là où elle est étouffée par des conditions
d'existence difficiles, parfois inhumaines, où l'espérance ne
respire pas, étouffe. Il faut l'oxygène de l'Evangile, le souffle
de l'Esprit du Christ ressuscité, pour la ranimer dans les cœurs.
L'Eglise est la maison où les portes sont toujours ouvertes non
seulement pour que chacun s'y sente accueilli et respirer l'amour et
l'espérance, mais aussi pour que nous puissions sortir et porter cet
amour et cette espérance". Le Pape a ainsi expliqué que tout
cela n'est pas le fruit du hasard ni de l'improvisation, mais que
cela exige un effort commun, d'où l'importance de la pastorale dans
les diocèses et les paroisses, de la catéchèse comme moment
d'évangélisation. Evoquant de nouveau sa rencontre avec des enfants
qui ne savaient pas faire le signe de croix, il a insisté sur le
travail des catéchistes, "un service précieux pour la nouvelle
évangélisation" et a souligné l'importance que "les
parents soient les premiers catéchistes, les premiers éducateurs de
la foi dans la famille par le témoignage et la parole".
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lundi 14 octobre 2013
SE LAISSER SURPRENDRE PAR DIEU
Cité
du Vatican, 13 octobre 2013
(VIS). Plus de cent mille personnes ont participé, ce matin Place
St.Pierre, à la messe célébrée par le Pape François devant la
Vierge de Fatima, à l'occasion de la Journée mariale. L'homélie du
Pape a développé trois points: Dieu nous surprend, il nous demande
d'être fidèles et il est notre force. Et Marie nous aide à dire
oui à Dieu chaque jour. Voici de larges extraits de l'homélie du
Pape:
"Dans
le Psaume, nous avons récité: Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles. Aujourd’hui nous sommes devant une
des merveilles du Seigneur: Marie! Une créature humble et faible
comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur.
En regardant justement Marie, à la lumière des lectures que nous
avons écoutées, je voudrais réfléchir avec vous sur trois
réalités: Dieu nous surprend, il réclame notre fidélité, il est
notre force. L’épisode de Naaman, chef de l’armée du roi
d’Aram, est singulier. Pour guérir de la lèpre, il s’adresse au
prophète de Dieu, Elisée, qui...ne lui demande pas de choses
extraordinaires, mais d’avoir seulement confiance en Dieu et de se
plonger dans l’eau du Jourdain. C’est une demande qui laisse
Naaman perplexe, et même surpris. Quel Dieu peut être celui qui
demande quelque chose d’aussi simple? Il veut faire marche arrière,
mais ensuite il fait le pas, il se plonge dans le Jourdain et il
guérit immédiatement... Dieu nous surprend car c'est dans la
pauvreté, dans la faiblesse et dans l’humilité qu'il se manifeste
et nous donne son amour qui nous sauve, nous guérit et nous donne
force. Il demande seulement que nous suivions sa parole et que nous
ayons confiance en Lui. C’est l’expérience de la Vierge Marie.
Face à l’annonce de l’Ange, elle ne cache pas son étonnement.
C’est la stupeur de voir que, pour se faire homme, Dieu l’a
vraiment choisie, elle, une simple jeune fille de Nazareth, qui ne
vit pas dans les palais du pouvoir et de la richesse, qui n’a pas
accompli des exploits, mais qui est ouverte à Dieu, sait se fier à
Lui, même si elle ne comprend pas tout... Dieu nous surprend
toujours, il rompt nos schémas, bouleverse nos projets, et nous dit:
fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de
toi-même et suis-moi! Aujourd’hui demandons-nous tous si nous
avons peur de ce que Dieu pourrait me demander ou de ce qu’il me
demande. Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu, comme a fait
Marie, ou est-ce que je m’enferme dans mes sécurités, sécurités
matérielles, sécurités intellectuelles, sécurités idéologiques,
sécurités de mes projets? Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer
dans ma vie? Comment est-ce que je lui réponds?".
"Dans
le passage de saint Paul que nous avons écouté, l’Apôtre
s’adresse à son disciple Timothée en lui disant de se souvenir de
Jésus Christ, si nous persévérons avec lui, avec lui nous
régnerons. Le deuxième point est de se souvenir toujours du
Christ...de persévérer dans la foi. Dieu nous surprend avec son
amour, mais il demande la fidélité dans le fait de le suivre. Nous
pouvons devenir non-fidèles, mais lui ne le peut pas, il est le
fidèle et il nous demande la même fidélité. Pensons à toutes ces
fois où nous nous sommes enthousiasmés pour quelque chose, pour une
initiative...mais ensuite, face aux premiers problèmes, nous avons
jeté l’éponge. Et malheureusement, cela arrive aussi dans les
choix fondamentaux, comme celui du mariage. La difficulté d’être
constants, d’être fidèles aux décisions prises, aux engagements
pris. Il est souvent facile de dire oui, mais ensuite, on n’arrive
pas à répéter ce oui chaque jour. On ne réussit pas à être
fidèles. Marie a dit son oui à Dieu, un oui qui a bouleversé son
humble existence de Nazareth, mais ce oui n’a pas été l’unique,
au contraire il a été seulement le premier de beaucoup de oui
prononcés dans son cœur dans ses moments joyeux, comme aussi dans
les moments de douleur, beaucoup de oui qui atteignent leur sommet
dans celui dit au pied de la Croix". Et je me demande si je suis
un chrétien par à-coups, ou un chrétien toujours? La culture du
provisoire, du relatif pénètre aussi dans la vie de la foi. Dieu
nous demande de lui être fidèles, chaque jour, dans les actions
quotidiennes et il ajoute que, même si parfois nous ne lui sommes
pas fidèles, Lui est toujours fidèle et avec sa miséricorde il ne
se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever, de nous
encourager à reprendre la marche, pour revenir à Lui et lui dire
notre faiblesse pour qu’il nous donne sa force. Et cela c’est le
chemin définitif: toujours avec le Seigneur, même dans nos
faiblesses, même dans nos péchés. Ne jamais aller sur la route du
provisoire... Dieu est notre force. Je pense aux dix lépreux de
l’Evangile guéris par Jésus... Ils sont malades, ils ont besoin
d’être aimés, d’avoir de la force et ils cherchent quelqu’un
qui les guérisse. Et Jésus répond en les libérant tous de leur
maladie. C’est impressionnant, cependant, de voir qu’un seul
revient sur ses pas pour louer Dieu, haut et fort, et le remercier.
Jésus lui-même le remarque: dix ont crié pour obtenir la guérison
et un seul est revenu pour crier à haute voix son merci à Dieu et
reconnaître que c’est Lui notre force. Savoir remercier, savoir
louer pour ce que le Seigneur fait pour nous. Regardons Marie. Après
l’Annonciation, le premier geste qu’elle accomplit est un geste
de charité envers sa vieille parente Elisabeth, et les premières
paroles qu’elle prononce sont: Mon âme exalte le Seigneur, c’est
à dire une louange et une action de grâce à Dieu, non seulement
pour ce qu’il a fait en elle, mais aussi pour son action dans toute
l’histoire du salut. Tout est donné par lui. Si nous pouvons
comprendre que tout est don de Dieu, quel bonheur dans notre cœur!
Tout est donné par lui. Il est notre force! Dire merci est si
facile, et pourtant si difficile! Combien de fois nous disons-nous
merci en famille? C’est un des mots-clés de la vie en commun. Vous
permettez, excusez-moi, merci: si dans une famille on se dit ces
trois mots, la famille progresse... Souvent nous tenons tout pour
acquis! Et cela arrive aussi avec Dieu. C’est facile d’aller chez
le Seigneur demander quelque chose, mais aller le remercier... Bah,
je n’y pense pas! En continuant la célébration eucharistique
invoquons l’intercession de Marie, pour qu’elle nous aide à nous
laisser surprendre par Dieu sans opposer de résistance, à lui être
fidèles chaque jour, à le louer et à le remercier, car c’est lui
notre force".
A
la fin de la cérémonie, le Pape a récité l'acte de consécration
à la Vierge de Fatima. "Enseigne-nous -a-t-il dit- ton amour de
prédilection pour les petits et les pauvres, pour les exclus et ceux
qui souffrent, pour les pécheurs et ceux qui se sont égarés".
Avant de réciter l'angélus, il a rappelé qu'aujourd'hui à
Tarragone, en Espagne ont été proclamés bienheureux quelque cinq
cents martyrs, tués pour leur foi au cours de la guerre civile
espagnole... Louons le Seigneur pour ces courageux témoins, et par
leur intercession supplions-le de libérer le monde de toute
violence. Je vous remercie tous d'être venus nombreux de Rome,
d'Italie et de diverses parties du monde pour cette fête de la foi
consacrée à Marie notre Mère".
MESSAGE POUR DES BEATIFICATIONS EN ESPAGNE
Cité
du Vatican, 13 octobre 2013 (VIS). Le Pape François a enregistré un
message vidéo, diffusé en ouverture de la messe de béatification
de 522 martyrs espagnols du XX siècle, ce matin à Tarragone. Après
avoir salué l'assistance, il pose la question de savoir ce qu'est un
martyr: "Un martyr est un chrétien conquis par le Christ, un
disciple qui a compris l'amour total qui a conduit Jésus à la
croix. Il n'existe pas d'amour par petits bouts, mais seulement
total. L'amour véritable ne peut que conduire à l'extrême. Sur la
croix, Jésus a senti le poids de la mort et du péché mais s'est
totalement confié au Père et a pardonné au moment de rendre
l'esprit. Il nous a précédé et les martyrs ont suivi cet amour
jusqu'au bout... Il faut toujours mourir un peu pour aller au-delà
de soi, de notre égoïsme, de notre paresse et de notre confort,
au-delà de nos problèmes pour nous ouvrir à Dieu et au prochain,
au plus nécessiteux tout spécialement. Demandons l'intercession des
martyrs pour être de véritables chrétiens, pas seulement en
paroles. Pour ne pas être des chrétiens médiocres, d'apparence et
sans substance, nous devons aller jusqu'au bout. Demandons leur de
nous aider à rester fermes dans la foi malgré les difficultés, de
manière à être des ferments d'espérance et des opérateurs de
solidarité".
VEILLEE DE LA JOURNEE MARIALE
Cité
du Vatican, 12 octobre 2013 (VIS). A partir
de 17 h Place St.Pierre, s'est déroulée la veillée de prière
mariale de l'Année de la foi, en présence de 100.000 fidèles. Le
Pape François a accueilli sur le parvis la statue
de Notre Dame de Fatima, arrivée pour l'occasion du Portugal. Après
le salut introductif du Président du Conseil pontifical pour la
nouvelle évangélisation, l'intronisation de la statue et une longue
prière mariale scandée par la méditation des sept douleurs, le
Saint-Père a proposé une catéchèse sur la foi de Marie qui
nous conduit toujours à Jésus. Mais quelle était la foi de Marie?,
s'est-il d'emblée demandé: "Le premier élément de sa foi est
qu'elle dénoue le nœud du péché... Les Pères conciliaires ont
repris une expression de saint Irénée qui dit que le nœud noué
par la désobéissance d’Eve a été dénoué par l’obéissance
de Marie. Ce que la vierge Eve avait lié par son incrédulité, la
vierge Marie l’a délié par sa foi. Le nœud de la désobéissance
est le nœud de l’incrédulité... Quand nous n’écoutons pas
Dieu et ne suivons pas sa volonté, nous accomplissons des actions
concrètes par lesquelles nous manifestons un manque de confiance en
lui. Tel est le péché qui se forme comme un nœud dans notre être
intime. Et ces nœuds nous ôtent la paix et la sérénité. Ils sont
dangereux, car de plusieurs nœuds peut se former un enchevêtrement,
qui est toujours plus douloureux et toujours plus difficile à
dénouer... Mais à la miséricorde de Dieu rien n’est impossible!
Même les nœuds les plus emmêlés se dénouent avec sa grâce. Et
Marie, qui, par son oui, a ouvert la porte à Dieu pour dénouer le
nœud de l’ancienne désobéissance, est la mère qui, avec
patience et tendresse, nous conduit à Dieu, afin qu’il dénoue les
nœuds de notre âme avec sa miséricorde de Père... Tous les nœuds
du cœur, tous les nœuds de la conscience peuvent être dénoués".
Ensuite,
c'est la foi de Marie qui a "donné chair à Jésus. Le Concile
dit que par sa foi et son obéissance, elle a engendré sur terre le
Fils du Père, et cela sans connaître d’homme, mais couverte de
l’ombre de l'Esprit... Marie a conçu Jésus dans la foi et ensuite
dans la chair en disant oui à l’annonce que Dieu lui a adressée
par l’intermédiaire de l’Ange. Cela veut dire que le Seigneur
n’a pas voulu se faire homme en ignorant notre liberté, il a voulu
passer par le libre assentiment de Marie, à travers son oui".
Ce qui s’est produit en Marie," se réalise aussi sur plan
spirituel en nous quand nous accueillons la Parole de Dieu avec un
cœur bon et sincère et que nous la mettons en pratique. C’est
comme si Dieu prenait chair en nous, il vient habiter en nous, car il
prend demeure en ceux qui l’aiment et observent sa Parole... Croire
en Jésus signifie lui offrir notre chair, avec l’humilité et le
courage de Marie, pour qu’il puisse continuer d’habiter au milieu
des hommes. Croire en Jésus signifie lui offrir nos mains pour
caresser les petits et les pauvres, nos pieds pour aller à la
rencontre de nos frères, nos bras pour soutenir celui qui est faible
et travailler dans la vigne du Seigneur, notre esprit pour penser et
faire des projets à la lumière de l’Evangile. Et, surtout offrir
notre cœur pour aimer et prendre des décisions selon la volonté de
Dieu... La foi de Marie est comme une marche car elle a suivit un
pèlerinage de foi sans lequel "elle nous précède, nous
accompagne et nous soutient... Toute sa vie, elle a suivi son
Fils..et avancer dans ce pèlerinage spirituel qu’est la foi, n’est
autre que suivre Jésus, l’écouter et se laisser guider par ses
paroles, voir comment il se comporte et mettre nos pieds dans ses
pas, avoir ses sentiments et ses attitudes. Les sentiments et les
attitudes de Jésus sont l'humilité, la miséricorde, la charité,
mais aussi le ferme refus de l’hypocrisie, de la duplicité, de
l’idolâtrie. Le chemin de Jésus est celui de l’amour fidèle
jusqu’au bout, jusqu’au sacrifice de sa vie. C’est le chemin de
la croix" par lequel passe le chemin de la foi. "Marie a
toujours été avec Jésus, le suivant au milieu du peuple,entendant
même ceux qui n’aimaient pas le Seigneur. Et cette croix, elle l’a
portée. Sa foi a fait face à l’incompréhension et au mépris.
Quand est arrivée l’heure de la passion, sa foi a été une petite
flamme dans les ténèbres. Dans la nuit du samedi Marie a veillé.
Sa petite flamme a été allumée dès l’aube de la Résurrection
et quand elle a appris que le tombeau était vide, son cœur a
débordé de la joie de la foi... Parce que la foi nous conduit
toujours à la joie, et elle, elle est la Mère de la joie, qui nous
enseigne à aller par ce chemin de la joie et à vivre cette joie...
Ce soir, Mère, nous te remercions pour ta foi, de femme forte et
humble. Nous renouvelons notre confiance en toi, Mère de notre foi".
VEILLEE ET CHAPELET AU SANCTUAIRE DU DIVINO AMORE
Cité
du Vatican, 12 octobre 2013
(VIS). A la fin de la cérémonie mariale Place St.Pierre, la statue
de la Vierge de Fatima a été transportée en hélicoptère au
sanctuaire romain du Divino Amore. A 19 h 30', différents
sanctuaires mariaux du monde se sont connectés avec celui de Rome
pour réciter le chapelet et participer à la veillée de prière
nocturne. Voici le message vidéo du Pape François, diffusé avant
le chapelet:
"Chers
frères et sœurs, je salue tous les pèlerins présents au
sanctuaire du Divino Amore et ceux qui sont reliés depuis les
sanctuaires mariaux de Lourdes, Nazareth, Lujan, Vailankanni,
Guadalupe, Akita, Nairobi, Banneux, Czestochowa et Marian Valley. Ce
soir, je me sens uni à vous tous dans la prière du saint Rosaire et
de l’adoration eucharistique, sous le regard de la Vierge Marie. Le
regard! Combien c’est important! Tant de choses peuvent se dire
avec un regard! Affection, encouragement, compassion, amour, mais
aussi réprobation, envie, orgueil et même haine. Souvent le regard
dit plus que les paroles, ou dit ce que les paroles ne réussissent
pas ou n’osent pas dire. Qui la Vierge Marie regarde-t-elle? Elle
nous regarde tous, chacun de nous. Et comment nous regarde-t-elle?
Elle nous regarde comme une Mère, avec tendresse, avec miséricorde,
avec amour. C’est ainsi qu’elle a regardé son Fils Jésus, à
tous les moments de sa vie, joyeux, lumineux, douloureux, glorieux,
comme nous le contemplons dans les mystères du Rosaire, simplement
avec amour. Quand nous sommes fatigués, découragés, écrasés par
les problèmes, regardons Marie, sentons son regard qui dit à notre
cœur: Courage, mon enfant, c’est moi qui te soutiens! La Vierge
nous connaît bien, elle est une maman, elle sait bien quelles sont
nos joies et nos difficultés, nos espérances et nos déceptions.
Quand nous sentons le poids de nos faiblesses, de nos péchés,
regardons Marie, qui dit à notre cœur: Relève-toi, va chez mon
Fils Jésus, en lui tu trouveras accueil, miséricorde, et une force
nouvelle pour continuer le chemin". Le regard de Marie s’adresse
aussi nous. Au pied de la Croix, Jésus lui confia l’apôtre Jean
et à travers lui tous les hommes. "Et lorsque Marie...nous dit
de faire tout ce qu’il dira..., elle nous invite à témoigner de
Jésus, elle nous conduit toujours à son Fils, parce qu’en lui
seul se trouve le salut, lui seul peut transformer l’eau de la
solitude, de la difficulté, du péché, en vin de la rencontre, de
la joie, du pardon. Bienheureuse parce que tu as cru! Marie est
bienheureuse par sa foi en Dieu, par sa foi, parce que le regard de
son cœur a toujours été fixé sur Dieu, sur le Fils de Dieu
qu’elle a porté dans son sein et qu’elle a contemplé sur la
Croix. Dans l’adoration du Saint Sacrement, Marie nous dit: Regarde
mon Fils Jésus, tiens le regard fixé sur lui, écoute-le, parle
avec lui. Il te regarde avec amour. N’aie pas peur! Il t’enseignera
à le suivre pour témoigner de lui, dans les grandes et les petites
actions de ta vie, dans les relations de famille, dans ton travail,
dans les moments de fête il t’enseignera à sortir de toi-même,
pour regarder les autres avec amour, de même que lui t’a aimé et
t’aime, non en paroles mais par les faits. Ô Marie, fais-nous
sentir ton regard de Mère, conduis-nous à ton Fils, fais que nous
ne soyons pas des chrétiens de façade, mais des chrétiens qui
sachent se salir les mains pour construire, avec ton Fils Jésus, son
Royaume d’amour, de joie et de paix".
LA DIGNITE DE LA FEMME
Cité
du Vatican, 12 octobre 2013 (VIS). Ce matin, le Pape François a
reçu en audience les participants au séminaire d'études: Dieu
confie l'être humain à la femme, organisé par le Conseil
pontifical pour les laïcs, à l'occasion du 25 anniversaire de la
publication de la lettre apostolique du bienheureux Jean-Paul II,
Mulieris Dignitatem (15 août 1988). A ce séminaire, étaient
présents des experts et des représentants de mouvements ecclésiaux
provenant de 25 pays et de divers milieux professionnels. Le
Saint-Père a rappelé que "Mulieris Dignitatem est un document
historique, le premier du magistère pontifical entièrement consacré
à la femme", et tout en rappelant le sujet choisi pour le
séminaire, il a ajouté que d'après lui, pour Jean-Paul II
l'élément clef de confier spécialement l'être humain à la femme
était la maternité. "De nombreuses choses peuvent changer et
ont changé dans l'évolution culturelle et sociale -a-t-il dit- mais
c'est toujours la femme qui conçoit, porte en elle et accouche des
enfants des hommes. Cela n'est pas simplement une donnée biologique,
mais comporte une richesse d'implications pour la femme elle-même,
dans sa façon d'être, et aussi dans ses relations, dans sa façon
de se placer par rapport à la vie humaine et à la vie en général.
En appelant la femme à la maternité, Dieu lui a confié d'une façon
toute particulière l'être humain...Toutefois, deux dangers sont
toujours présents, deux extrêmes qui mortifient la femme et sa
vocation. Le premier est de réduire la maternité à un rôle
social, à un devoir, qui bien que noble, met de fait la femme à
l'écart avec ses potentialités, ne la valorise pas pleinement dans
la construction de la communauté, que ce soit dans le domaine civil
ou ecclésial. Et, en réaction à cela, il y a l'autre danger, la
promotion d'une espèce d'émancipation qui, pour occuper les espaces
soustraits par l'homme, abandonne la féminité avec les traits
précieux qui la caractérisent. Et ici je voudrais souligner combien
la femme a une sensibilité particulière pour les choses de Dieu,
surtout pour nous aider à comprendre la miséricorde, la tendresse
et l'amour que Dieu a pour nous. La lettre apostolique Mulieris
Dignitatem se situe dans ce contexte et offre une réflexion
profonde, organique, avec une base anthropologique solide éclairée
par la Révélation. C'est de là que nous devons repartir pour un
travail d'approfondissement et de promotion que j'ai déjà souhaité
plusieurs fois. Dans l'Eglise aussi il est important de se demander
quelle présence a la femme. Peut-elle être davantage valorisée?
C'est un sujet qui me tient à coeur et c'est pourquoi j'ai voulu
vous rencontrer et vous bénir ainsi que votre engagement. Merci,
portons-le en avant ensemble! Que la très sainte Vierge Marie,
grande femme, mère de Jésus et de tous les fils de Dieu nous
accompagne".
LA LIBERTE AVEC OU SANS DIEU
Cité
du Vatican, 14 octobre 2013
(VIS). Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, a été
présenté le Parvis des Gentils qui aura lieu cette année à Berlin
du 26 au 28 novembre. Cette initiative du Conseil pontifical pour la
culture en collaboration avec l'archidiocèse de Berlin et la
Conférence épiscopale allemande, a pour objectif de relancer le
dialogue entre croyants et non croyants et de s'interroger sur le
monde contemporain. Sont intervenus à cette conférence: le Cardinal
Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical, Mgr.Robert
Zollitsch, Président de la Conférence épiscopale allemande, le
P.Hans Langendörfer, SJ, Secrétaire général de la Conférence,
M.Joachim Hake, Directeur de l'Académie catholique de Berlin et le
P.Laurent Mazas, Directeur exécutif du Parvis des Gentils. Cette
nouvelle édition abordera différents sujets tels que la profondeur
de l'humanisme éthique, la grandeur de la foi en Dieu, la liberté
de l'art et de la beauté, le respect et la création, les aspects et
modèles de l'homme, la grâce et la dignité de la nature humaine et
la dévotion. Le Parvis des Gentils s'ouvrira à la Mairie de Berlin
par un débat autour de: S'il n'y a aucun Dieu, tout est permis.
Ensuite, le sujet traité sera: L'homme, créature de Dieu dotée de
créativité ou auteur de lui même? Le débat se déroulera à
l'hôpital de la Charité. Enfin, le respect, le blasphème et la
liberté artistique seront abordés au Deutsches Theater. "Il
existe de nombreuses expériences de liberté avec Dieu et sans Dieu
à Berlin -a dit Mgr.Zollitsch- qui sont aussi différentes que les
habitants de cette ville. Leurs chemins de vie et de liberté se
croisent continuellement comme les processions au Blode Museum. Le
Parvis des Gentils veut montrer la richesse et la profondeur de la
foi catholique, exprimer son estime pour les positions des non
croyants, mais aussi voir dans la foi les traces de l'incrédulité".
ACCES GRATUIT AUX CEREMONIES ET AUDIENCES PAPALES
Cité
du Vatican, 12 octobre 2013 (VIS). La Préfecture de la Maison
pontificale informe que le 27 avril 2014, l'accès à la canonisation
de Jean XXIII et Jean-Paul II sera totalement libre dans les limites
de l'espace disponible Place St.Pierre, Place Pie XII et Via della
Conciliazione. Aucun billet ne sera nécessaire. Comme en d'autres
circonstances similaires on met en garde le public contre toute
personne qui, sous le couvert d'agences touristiques, proposent de
vendre des billets. Tous les billets distribués par la Préfecture
pour les messes ou audiences générales du Pape sont gratuits.
AUDIENCES
Cité
du Vatican, 14 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
M.William
Lacy Swing, Directeur général de l'OIM.
Le
Cardinal Raffaele Farina.
Mgr.Leo
Boccardi, Nonce apostolique en Iran.
Mgr.Vincenzo
Pelvi.
Mgr.Fernando
Panico, Evêque de Crato (Brésil).
Samedi
dernier, 12 octobre, il avait reçu:
M.Carlos
Avila Molina, nouvel Ambassadeur du Honduras, venu lui présenter ses
lettres d'accréditation.
Le
Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les
évêques.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité
du Vatican, 14 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
Le
Cardinal Péter Erdö, Archevêque d'Esztergom-Budapest (Hongrie),
Rapporteur Général du Synode extraordinaire de 2014.
Mgr.Bruno
Forte, Archevêque de Chieti-Vasto (Italie), Secretaire Spécial du
Synode extraordinaire de 2014.
Samedi
dernier, 12 octobre, il avait nommé:
Mgr.Angel
José Macín, Evêque de Reconquista (superficie 35.000, population
276.000, catholiques 243.000, prêtres 46, diacres 1, religieux 65),
en Argentine. L'Evêque élu, né en 1967 à Malabrigo (Argentine) et
ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Administrateur de ce même
diocèse. Licencié en théologie, il a été professeur de séminaire
et directeur d'études, curé de paroisse et membre du Prebyterium,
assesseur pour la pastorale sociale du diocèse, membre de la société
biblique argentine.
Mgr.Ilson
de Jesus Montanari, Secrétaire de la Congrégation pour les évêques,
avec dignité archiépiscopale. L'Evêque élu, né en 1959 à
Sertaozinho (Brésil) et ordonné prêtre en 1989, était jusqu'ici
Official de cette même congrégation. Licencié en philosophie et
théologie, il a été curé de paroisse et professeur de séminaire,
membre du Presbyterium de son diocèse et Vicaire judiciaire
diocésain. Il est entré au service du Saint-Siège en 2008.
Mgr.Diego
Giovanni Ravelli, Chef de bureau de l'Aumônerie apostolique.
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