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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mercredi 7 février 2007

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 7 FEV 2007 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.José Alberto Moura, CSS, Archevêque métropolitain de Montes Claros (superficie: 45.520, population: 732.679, catholiques: 549.509, prêtres: 62, diacres: 9, religieux: 122), au Brésil. Jusqu'ici Evêque d'Uberlândia (Brésil), il succède à Mgr.Geraldo Majela de Castro, O.Praem., dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été a acceptée pour limite d'âge.

-le P.Chacko Aerath, OIC, Visiteur apostolique pour les Syro-malankars de la diaspora. L'Evêque élu, né en 1960 à Karikulam (Inde) et ordonné prêtre en 1986, était jusqu'ici Maître des novices de sa congrégation pour la province de Navajyothy (Inde).
NER:RE/.../MOURA:MAJELA:AERATH                       VIS 20070207 (110)

LE SAINT-SIEGE CONTRE LA PEINE CAPITALE


CITE DU VATICAN, 7 FEV 2007 (VIS). Aujourd'hui a été rendue publique la déclaration du Saint-Siège faite au Congrès mondial sur la peine de mort (Paris, France, 1-3 février). En voici les passages principaux:

  "Le Congrès de Paris se déroule au moment où la campagne pour l'abolition de la peine de mort a eu à faire face aux défis inquiétants en raison d'exécutions récentes. Les consciences ont été réveillées par le souci d'une plus grande reconnaissance de la dignité inaliénable des êtres humains et de l'universalité et de l'intégralité des droits humains, en commençant par le droit à la vie".

  En continuité avec les des deux derniers Congrès, le Saint-Siège "saisit cette occasion pour accueillir et pour affirmer de nouveau son soutien à toutes les initiatives visant à défendre la valeur inhérente et l'inviolabilité de toute vie humaine depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle. Dans cette perspective, il attire l'attention sur le fait que l'usage de la peine de mort est non seulement un refus du droit à la vie mais aussi un affront à la dignité humaine".
   
  "Tandis que l'Eglise catholique continue à maintenir que les autorités légitimes de l'Etat ont le devoir de protéger la société des agresseurs, et que certains états ont traditionnellement inclus la peine capitale parmi les moyens utilisés pour parvenir à cette fin, il est difficilement possible de justifier aujourd'hui le choix d'une telle option. Les états ont à leur disposition de nouveaux moyens de prévenir de manière efficace les crimes, rendant celui qui a commis une offense incapable de faire le mal, sans lui enlever définitivement la possibilité de se racheter. De telles méthodes non létales de prévention et de punition correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine".

  "Toute décision de peine capitale encourt de nombreux risques tels le danger de punir des personnes innocentes, la tentation de promouvoir des formes violentes de revanche plus qu'un véritable sens de la justice sociale; une offense claire contre l'inviolabilité de la vie humaine... Et, pour les chrétiens, il s'agit aussi d'un mépris de l'enseignement évangélique sur le pardon".

  Le Saint-Siège, conclue le document, "réitère son appréciation à l'égard des organisateurs du Forum", aux gouvernements et à tous ceux "qui travaillent avec un engagement et une vigueur renouvelés pour abolir la peine capitale ou pour imposer un moratoire universelle dans son application".
DELSS/PEINE CAPITALE/PARIS                                       VIS 20070207 (410)


DEFENDRE LA CULTURE DE LA VIE ET LA LEGALITE


CITE DU VATICAN, 7 FEV 2007 (VIS). Ce matin, le Pape a salué en la basilique vaticane les groupes de pèlerins de Lombardie (Italie), ayant accompagné leurs évêques en visite Ad Limina.

  Dans son discours, Benoît XVI a rappelé que l'Eglise de Lombardie "doit continuer à jouer un rôle de premier plan dans la société régionale, celui d'annoncer et de témoigner de l'Evangile, tout particulièrement là où se manifestent les aspects négatifs de la culture hédoniste et consommatoire, sécularisée et individualiste, là aussi où émergent de nouvelles pauvretés comme le désarroi juvénile, la violence et la criminalité. Si les institutions et autres structures éducatives semblent parfois en difficulté, la population lombarde dispose de grandes ressources morales, familiales et religieuses".

  Le champ d'action des catholiques, a poursuivi le Saint-Père, "est donc étendu. Il s'agit de défendre et de promouvoir la culture de la vie et la légalité, en restant en communion personnelle et collective avec le Christ. Pour grandir en fidélité envers l'homme, créé à l'image et ressemblance de Dieu, il faut aller au plus profond du mystère du Christ et diffuser son message de salut. Il faut tout faire pour mieux percevoir Jésus et en avoir une connaissance directe, dans la prière, dans la liturgie et dans l'amour du prochain. Si c'est une tâche difficile, le Seigneur nous soutient en disant: Je suis avec vous chaque jour et jusqu'à la fin du monde".

  Puis il a sollicité une intensification du "témoignage évangélique afin que partout les chrétiens, guidés par l'Esprit présent dans l'Eglise et dans le cœur des fidèles, soient des signes vivants de l'espérance céleste". Le Pape a enfin encouragé les évêques à aider les catholiques de Lombardie dans cette voie, avec l 'aide de Dieu.
AG/CULTURE VIE:LEGALITE/LOMBARDIE                                                VIS 20070207 (300)


L'EGLISE NAIT DANS LES FOYERS CHRETIENS


CITE DU VATICAN, 7 FEV 2007 (VIS). Benoît XVI a consacré la catéchèse de l'audience générale aux époux romains Priscille et Aquila, collaborateurs de Paul à Corinthe. Elle et son mari Aquila furent chassés de Rome sous l'empereur Claude, à la suite de troubles attribués aux chrétiens. "Il gagnèrent Corinthe vers l'an 50 et y rencontrèrent Paul qui était comme eux drapier".

  Puis le Saint-Père a dit que Priscille fut une personne responsable et engagée, "très active dans le christianisme romain. Priscille et Aquila jouèrent un rôle fondamental dans l'Eglise de Rome. Ils accueillirent à leur domicile des réunions eucharistiques que les Grecs appelaient Ecclesia. Dans la maison de Priscille se réunissait l'Eglise primitive qui célébrait le Christ. Ainsi l'Eglise prit-elle naissance dans les foyers des croyants".

  Rappelant que jusqu'au III siècle les chrétiens de disposaient pas de véritables lieux de culte, le Pape a expliqué que pendant les deux premiers siècles des maisons privées faisaient office d'églises. "C'est grâce à la foi et à l'élan apostolique de tels témoins -a ajouté Benoît XVI- que le christianisme nous est parvenu jusqu'à nous, et il n'a pas seulement grandi grâce aux apôtres qui annonçaient l'Evangile mais s'est enraciné dans le peuple grâce à l'action  de tant de familles...qui offrirent l'humus sur lequel a poussé la foi".

"L'histoire de ce couple montre -a précisé le Saint-Père- l'importance des époux chrétiens au sein de l'Eglise. Comme au début du christianisme aujourd'hui et à jamais le foyer sera une petite Eglise domestique".

  "Ce n'est pas par hasard si dans l'Epître aux Ephésiens l'Apôtre fait un parallèle entre mariage et lien sponsal Christ Eglise. On peut en conclure que Paul influença la perception de l'Eglise sur la famille, entendue comme étant indirectement famille de Dieu".

Rendons`donc hommage a Priscille et Aquila, précisé le Saint-Père, qui "apparaissent comme des modèles d'une vie conjugale mise au service de la communauté chrétienne. Voyons en eux un modèle d'Eglise, famille de Dieu pour chaque temps".
AG/PRISCILLE:AQUILA/...                                VIS 20070207 (340)


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