CITE DU VATICAN, 8 MAR 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:
-Trois membres de la Conférence épiscopale du Guatemala en visite Ad Limina:
-Mgr.Oscar Julio Vian Morales, SDB, Archevêque de Los Altos, Quetzaltenango-Totonicapán.
-Mgr.Rodolfo Francisco Bobadilla Mata, CM, Evêque de Huehuetenango.
-Mgr.Alvaro Leonel Ramazzini Imeri, Evêque de San Marcos.
En fin d'après-midi, il devrait recevoir Mgr.Angelo Amato, SDB, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
AL:AP/.../... VIS 20080307 (80)
CITE DU VATICAN, 7 MAR 2008 (VIS). Aujourd'hui a été rendu public le discours prononcé à New York par l'Observateur permanent du Saint-Siège au cours de la 62 session de l'Assemblée générale des Nations-Unies (11-12 février), à propos des mutations climatiques et des projets internationaux.
"L'utilisation de ce qu'on nomme technologies propres -a dit Mgr.Celestino Migliore- constitue un volet important du développement soutenable. Pour éviter que les pays en voie d'industrialisation reproduisent les erreurs passées des pays industrialisés, ils doivent partager avec les seconds les technologies les plus avancées et les moins polluantes... Il faut donc encourager le marché à soutenir les économies vertes afin de répondre à la demande de biens produits sans effet négatifs sur l'environnement. Les consommateurs doivent connaître les effets de leurs modèles de consommation sur l'environnement".
"Le défi du changement climatique -a conclu Mgr.Migliore- est également personnel, local, national et international. Il faut donc affronter cette question de manière adaptée à chacun des contextes... Il y a besoin d'une alliance globale pour choisir une stratégie politique internationale capable d'assurer à tous un environnement salubre".
DELSS/CLIMAT/ONU:MIGLIORE VIS 20080307 (190)
CITE DU VATICAN, 7 MAR 2008 (VIS). La Salle-de-Presse du Saint-Siège a diffusé ce midi le communiqué suivant: "Ce matin le Saint-Père a reçu M.Jean-Cluade Juncker, Premier Ministre du Luxembourg, qui s'est ensuite entretenu avec Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire pour les rapports avec les états. Ces entretiens cordiaux ont permis d'évoquer les bons rapports entre l'Eglise catholique et le Grand Duché, comme certains thèmes d'intérêt commun relatifs à ce pays. Il a en particulier été question de la défense de la vie humaine et au processus législatif en cours tendant à libéraliser l'euthanasie. Une attention particulière a été réservée à la situation internationale, notamment à l'Europe et au Moyen Orient, à la présence chrétienne, aux conflits de par le monde et au dialogue interreligieux et culturel".
OP/VISITE/LUXEMBOURG/JUNCKER VIS 20080307 (780)
CITE DU VATICAN, 7 MAR 2008 (VIS). Ce midi, Benoît XVI a reçu les participants au cours organisés par la Pénitencerie apostolique sur le for interne. Il leur a proposé une réflexion sur l'administration du sacrement de la pénitence qui, "malheureusement aujourd'hui perd de plus en plus le sens du péché. Il faut donc faire comprendre au pénitent la tendresse de Dieu face au pécheur repenti, que tant de passages évangéliques présentent avec émotion".
Evoquant la pécheresse pardonnée citée par Luc, le Pape a dit qu'il s'agissait d'un "éloquent message: Dieu pardonne à qui aime trop. Qui met sa confiance en soi même et dans ses mérites propres est aveuglé par son moi. Son coeur se durcit dans le péché. A l'inverse, qui se reconnaît faible et pécheur, se confie à lui en obtenant grâce et pardon. C'est ce message qu'il faut transmettre. Le plus important est de faire comprendre que par le sacrement de la réconciliation, quelque soit le péché commis, peut naître la joie pacificatrice du pardon divin, si le pénitent reconnaît simplement sa faute et se confie pleinement au confesseur".
Il existe une certaine aversion, a-t-il ajouté, pour la confession et une désaffection. "Si on insiste sur la seule confession des péchés, nécessaire certes, on néglige d'aider le fidèle à comprendre l'importance de son acte. On risque de reléguer ce qui est central, la rencontre personnelle avec Dieu, le Père de bonté et de miséricorde".
Puis le Pape a rappelé que les confesseurs tout particulièrement doivent s'efforcer de "souligner le lien étroit entre le sacrement et une vie tendue à la conversion", afin que "la grâce sacramentale soutienne et alimente l'engagement à être disciple fidèle du Seigneur... Si cette perspective permanente s'affaiblit, le sacrement risque de devenir un geste formel sans effet sur la vie quotidienne. Bien qu'animés par le désir de suivre Jésus, qui ne se confesse pas régulièrement risque d'affaiblir son rythme spirituel jusqu'à l'éteindre".
AC/SACREMENT RECONCILIATION/... VIS 20080307 (330)
CITE DU VATICAN, 7 MAR 2008 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin le Comité pontifical des sciences historiques, sciences, a dit le Pape, qui sont d'un grand intérêt pour la vie de l'Eglise. Dans son discours, il a d'abord rappelé qu'en réponse à une historiographie hostile au christianisme et à l'Eglise, Léon XIII avait encouragé l'étude des archives du Saint-Siège. Ce Pape était "convaincu que les recherches et la présentation de la véritable histoire de l'Eglise ne pourraient que lui être favorables".
Aujourd'hui, il ne s'agit pas simplement de réagir à un courant scientifique hostile, a dit Benoît XVI, car c'est "l'historiographie elle-même qui traverse une crise profonde et qui doit lutter pour sa survie dans une société imprégnée de positivisme et de matérialisme. Ces idéologies, qui ont conduit à un enthousiasme excessif pour le progrès, déterminent la conception de la vie d'amples secteurs de la société. Le passé n'est présenté que comme une période de ténèbres contre lesquelles resplendissent des promesses d'avenir trompeuses".
"Le désintérêt pour l'histoire est typique de ce courant, qui pousse à marginaliser les sciences historiques... Ceci favorise -a assuré le Pape- l'avènement d'une société oublieuse de son passé et dépourvue des critères acquis par l'expérience, d'une société qui n'est plus en mesure d'assurer la convivialité et la coopération nécessaire à bâtir l'avenir. Ce type de société est extrêmement vulnérable vis-à-vis de la manipulation idéologique".
Puis Benoît XVI a rappelé que le danger s'accroît avec l'excessive place réservée à l'histoire contemporaine, "d'autant plus que les recherches y sont conditionnées par une méthodologie inspirée par le positivisme et la sociologie...et qui fait l'impasse sur des pans entiers de la réalité historique, jusqu'à des périodes entières... Même lorsqu'il ne s'agit pas de l'histoire strictement ecclésiastique, l'analyse historique appartient à la description de l'espace vital dans lequel l'Eglise conduit sa mission de siècle en siècle. Il est indubitable -a conclu le Saint-Père- que la vie et l'action ecclésiale ont toujours été déterminées, facilités ou conditionnées par les contextes historiques. L'Eglise n'est pas de ce monde mais vit en lui et pour lui".
AC/.../COMITE SCIENCES HISTORIQUES VIS 20080307 (360)
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