CITE DU VATICAN, 17 NOV 2010 (VIS). L'audience générale s'est tenue Place St.Pierre et le Pape a tracé le portrait de sainte Julienne de Cornillon, qui contribua à l'institution du Corpus Domini. Née près de Lièges (Belgique) à la fin du XII siècle, Julienne fut orpheline à cinq ans et confiée aux augustines de Mont Cornillon, où elle prit l'habit religieux pour finir prieure. Elle disposait d'une bonne culture et d'un sens christique profond, vivant avec une intensité particulière l'Eucharistie. A seize ans elle eut une première vision, qui la porta à comprendre qu'en adorant l'Eucharistie, les croyants pourraient renforcer leur foi, accroître l'exercice des vertus et réparer les offenses faites au Saint Sacrement. Elle "se confia à deux autres adoratrices de l'Eucharistie...et elles fondèrent ensemble une alliance spirituelle en vue de la glorifier.
Puis Benoît XVI a rapporté que, après des réticences, l'évêque de Lièges retint l'initiative des trois religieuses et institua une fête diocésaine du Corpus Domini. Bientôt d'autres évêques firent de même. Mais Julienne "dût subir une dure opposition dans le clergé et chez le supérieur de son couvent. Elle quitta Mont Cornillon avec des consoeurs et alla de couvent en couvent cistercien pendant dix ans, continuant à diffuser le culte eucharistique. Elle mourut à Fosses La Ville en 1258 et en 1264, "Urbain IV institua la solennité universelle du Corpus, fixée au jeudi de Pentecôte... Pour donner l'exemple, le Pape célébra cette nouvelle fête à Orvieto, ville italienne où il résidait... Le célèbre corporal du miracle eucharistique survenu à Bolsena l'année précédente" est encore conservé dans la cathédrale d'Orvieto. "Urbain IV demanda à Thomas d'Aquin, un des plus grands théologiens de l'histoire, d'en composer l'office liturgique... Après la mort de ce Pape le Corpus Domini restait limité à certaines régions d'Italie, de France, d'Allemagne et de Hongrie. En 1317, Jean XXII en étendit la célébration à toute l'Eglise".
Le Saint-Père a alors dit sa joie face au "printemps eucharistique" qui se manifeste dans l'Eglise. "Nombre de personnes prient en silence devant les tabernacles, pour dialoguer avec Jésus. Il est réconfortant que de nombreux groupes de jeunes découvrent la beauté qu'il y a à prier devant le Saint Sacrement. Puisse ce renouveau se diffuser de paroisse en paroisse, notamment en Belgique, le pays de sainte Julienne". Enfin il a invité l'assemblée à raviver sa foi à l'exemple de Julienne de Cornillon, grâce à la présence réelle du Christ Eucharistie. La messe dominicale est ainsi fondamentale, tout comme de fréquentes visites aux tabernacles... C'est par la contemplation et l'adoration que le Seigneur nous attire à lui, nous permet d'entrer dans son mystère pour nous y transformer comme il le fit avec le pain et le vin".
AG/ VIS 20101117 (460)
Puis Benoît XVI a rapporté que, après des réticences, l'évêque de Lièges retint l'initiative des trois religieuses et institua une fête diocésaine du Corpus Domini. Bientôt d'autres évêques firent de même. Mais Julienne "dût subir une dure opposition dans le clergé et chez le supérieur de son couvent. Elle quitta Mont Cornillon avec des consoeurs et alla de couvent en couvent cistercien pendant dix ans, continuant à diffuser le culte eucharistique. Elle mourut à Fosses La Ville en 1258 et en 1264, "Urbain IV institua la solennité universelle du Corpus, fixée au jeudi de Pentecôte... Pour donner l'exemple, le Pape célébra cette nouvelle fête à Orvieto, ville italienne où il résidait... Le célèbre corporal du miracle eucharistique survenu à Bolsena l'année précédente" est encore conservé dans la cathédrale d'Orvieto. "Urbain IV demanda à Thomas d'Aquin, un des plus grands théologiens de l'histoire, d'en composer l'office liturgique... Après la mort de ce Pape le Corpus Domini restait limité à certaines régions d'Italie, de France, d'Allemagne et de Hongrie. En 1317, Jean XXII en étendit la célébration à toute l'Eglise".
Le Saint-Père a alors dit sa joie face au "printemps eucharistique" qui se manifeste dans l'Eglise. "Nombre de personnes prient en silence devant les tabernacles, pour dialoguer avec Jésus. Il est réconfortant que de nombreux groupes de jeunes découvrent la beauté qu'il y a à prier devant le Saint Sacrement. Puisse ce renouveau se diffuser de paroisse en paroisse, notamment en Belgique, le pays de sainte Julienne". Enfin il a invité l'assemblée à raviver sa foi à l'exemple de Julienne de Cornillon, grâce à la présence réelle du Christ Eucharistie. La messe dominicale est ainsi fondamentale, tout comme de fréquentes visites aux tabernacles... C'est par la contemplation et l'adoration que le Seigneur nous attire à lui, nous permet d'entrer dans son mystère pour nous y transformer comme il le fit avec le pain et le vin".
AG/ VIS 20101117 (460)