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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 14 décembre 2015

Visite du Président srilankais


Cité du Vatican, 14 décembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Président srilankais M.Maithripala Sirisena, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné par Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états: Ces entretiens cordiaux ont d'abord permis d'évoquer la visite papale de janvier dernier, puis d'aborder certains aspects de l'histoire récente comme le processus de paix et de réconciliation en cours au Sri Lanka, dans l'espoir qu'il favorise et stabilise l'harmonie sociale. Les parties ont ensuite souligné le rôle positif joué par l'Eglise catholique dans divers secteurs sociaux, mais aussi l'importance du dialogue inter-religieux. Elles ont enfin échangé leurs points de vue sur les résultats de la Conférence climatique de Paris.


Projet Policoro: Un travail qui rend l'homme vraiment libre


Cité du Vatican, 14 décembre 2015 (VIS). Trouver des réponses à la question existentielle de nombreux jeunes qui risquent de passer du chômage de travail au chômage de la vie, est l'objectif du Projet Policoro, né il y a vingt ans, comme fruit de l'assemblée ecclésiale de Palerme. Ce matin, ses membres ont rencontré le Saint-Père qui a dit combien, dans son intention de conjuguer l'Evangile avec la réalité de la vie, ce projet avait aussitôt été une initiative de promotion des jeunes, une véritable occasion de développement local à dimension nationale. ''Ses idées forces, qui en ont assuré le succès, sont la formation des jeunes, le lancement de coopératives, la création de figures de médiation comme les animateurs de communauté, et une longue série de gestes concrets, signe visible de l'engagement de ces vingt années de présence active... Par son attention concrète au territoire et à la recherche de solutions partagées, le Projet Policoro a montré comment par la qualité du travail libre, créatif, participatif et solidaire, l'être humain exprime et accroît la dignité de sa vie. Ne perdons pas de vue la nécessité de réaffirmer cette dignité! Elle est le propre de tous et de chacun... Lorsque le travail manque la dignité est à risque. Trop de jeunes sont victimes de cela, de ne pouvoir nourrir une famille, de gagner sa vie. Beaucoup ne cherchent même plus d'emploi et se sont résignés devant l'indifférence d'une société de privilégiés et de corrompus qui barrent la route à qui mérite. Or les faveurs semblent toujours aller à qui est sur de soi parce qu'il a acquis un privilège grâce à la corruption. L'emploi n'est pas un privilège mais un droit... Vous représentez certainement un signe concret d'espérance pour ceux qui ne se sont pas résignés, mais ont décidé de s'engager avec courage pour créer ou améliorer leurs capacités de travail''. Le Pape les a invités à ''continuer de promouvoir des initiatives de participation des jeunes sous forme communautaire et participative'. Alors faîtes votre part. Souvent on entend dire: Mais en quoi cela concerne l'Eglise? En quoi mon cas l'intéresse? Oui, cela l'intéresse. La réponse à donner c'est de témoigner. Alors témoignez et allez au devant de qui est dans le besoin et soutenez le avec courage". Le Pape a conclu en soulignant que la mission du Projet n'était pas simplement d'aider les jeunes à trouver une occupation, mais qu'il s'agissait d'une ''responsabilité d'évangélisation, à travers la valeur sanctificatrice du travail. Non pas du travail qui exploite, qui écrase, qui humilie, qui mortifie, mais du travail qui rend l'homme vraiment libre, selon sa noble dignité''.





Ouverture par le Pape de la Porte Sainte du Latran


Cité du Vatican, 13 décembre 2015 (VIS). En ce troisième dimanche de l'avent, le Pape a ouvert la troisième Porte Sainte de l'Année jubilaire de la miséricorde. Après la Porte de la cathédrale de Bangui en République Centrafricaine, le 29 novembre, et celle de la basilique vaticane, le 8 décembre, aujourd'hui c'est la Porte de la cathédrale de l'évêque de Rome, St.Jean-de-Latran. En ce dimanche De Gaudete (de la joie), le Pape François a réaffirmé que la raison de cette joie, exprimée dans les lectures par des mots qui insufflent l'espérance, et permettent de regarder l'avenir avec sérénité, est que ''le Seigneur a aboli toute condamnation et a décidé de vivre parmi nous''. Alors que notre regard se tourne vers la Nativité désormais proche, a-t-il dit dans son homélie au cours de la messe, ''nous ne pouvons pas nous laisser prendre par la fatigue; aucune forme de tristesse ne nous est permise, même si nous en aurions de bonnes raisons vu les nombreuses préoccupations et les multiples formes de violence qui blessent notre humanité. La venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie''. Le Pape a cité la première lecture du prophète Sophonie où, dans un contexte d'abus et de violences, surtout dû aux hommes de pouvoir, Dieu fait savoir que lui-même régnera sur son peuple, qu'il ne le laissera plus en proie à l'arrogance de ses gouvernants, et qu'il le libérera de toute angoisse. Il nous est demandé aujourd'hui de ne pas baisser les bras face au doute, à l'impatience ou à la souffrance. L'apôtre Paul reprend avec force l'enseignement du prophète Sophonie et le répète: Le Seigneur est proche. C'est pourquoi, nous devons toujours nous réjouir, et avec affabilité donner à tous le témoignage de la proximité et du soin que Dieu a pour chaque personne'... Nous avons ouvert la Porte sainte, ici et dans toutes les cathédrales du monde. Même ce simple signe est une invitation à la joie. Le temps du grand pardon commence. C'est le Jubilé de la miséricorde. C'est le moment de découvrir la présence de Dieu et sa tendresse de Père. La rigidité ne plaît pas à Dieu. C'est un Père tendre; Il fait tout avec la tendresse d'un père. Nous sommes, nous aussi, comme les foules qui interrogeaient Jean: Que devons-nous faire? Et la réponse du Baptiste ne se fait pas attendre: Il invite à agir avec justice et à pourvoir aux nécessités de ceux qui sont dans le besoin. Ce que Jean exige de ses interlocuteurs, se trouve déjà de toutes façons dans la loi. En ce qui nous concerne, un engagement plus radical nous est demandé. Devant la Porte sainte que nous sommes sur le point de passer, il nous est demandé d'être des instruments de miséricorde, conscients que nous serons jugés sur cela. Qui est baptisé sait qu'il a un engagement plus grand. La foi dans le Christ est un chemin qui dure toute la vie: celui d'être miséricordieux comme le Père. La joie de passer la Porte de la miséricorde s'accompagne de l'engagement d'accueillir et de témoigner d'un amour qui va au-delà de la justice, d'un amour qui ne connaît pas de limite. Nous sommes responsables de cet amour infini, malgré nos contradictions. Prions pour nous et pour tous ceux qui passent la Porte de la miséricorde, pour qu'ils puissent comprendre et accueillir l'amour infini de notre Père céleste, qui recrée, transforme et réforme la vie'', a conclu le Pape.


Parallèlement, le Cardinal James M.Harvey, Archiprêtre de St.Paul-hors-les-murs, a procédé à l'ouverture de la Porte Sainte de cette basilique papale, alors que dans le reste du monde s'ouvraient, à la demande du Pape, toutes les portes saintes des cathédrales et églises de sanctuaires pour l'Année de la miséricorde.

Joie et conversion


Cité du Vatican, 13 décembre 2015 (VIS). Ce midi, le Pape a récité l'angélus avec les fidèles rassemblés Place St.Pierre, rappelant la triple demande que la foule faisait au Baptiste: Et maintenant que devons-nous faire? Outre les gens communs, il y avait là des publicains et même des soldats, et chacun questionnait le Précurseur sur le comment mettre en acte la conversion qu'il prêchait. La réponse fut triple: Partager avec qui a besoin, ne rien exiger de plus que ce qui est du, ne rien prendre à quiconque et se contenter de ce à quoi on a droit. De ce qu'a répondu Jean-Baptiste "découle un chemin de conversion unique, qui se caractérise par des gestes concrets de justice et de solidarité. Il s'applique à toutes les catégories sociales. C'est celui que Jésus indiquera tout au long de sa prédication, la voie de l'amour effectif pour l'autre... Dieu n'exclut personne de la possibilité de se sauver. Il accueille chacun à bras ouvert et pardonne... La liturgie du jour nous redit à travers les paroles du Baptiste qu'il faut se convertir, changer de direction pour suivre la voie de la justice, de la solidarité et de la sobriété...afin de conduire une existence vraiment chrétienne. Convertissez -vous, telle est en synthèse la recommandation du Précurseur... Qui se convertit et se rapproche du Seigneur connaît la joie... Il faut du courage pour parler aujourd'hui de la joie. Et plus encore avoir la foi. Le monde est assailli par tant de problèmes, et l'avenir obscurci par tant d'inconnu... Notre joie ne peut découler que de la certitude de la proximité du Seigneur, de sa tendresse, de sa miséricorde et de son amour. Puisse la Vierge renforcer notre foi, afin que nous sachions accueillir le Dieu de la joie, le Dieu de la miséricorde, qui veut habiter au milieu de ses enfants. Puisse notre mère nous enseigner à partager ses larmes pour partager son sourire".

S'engager tous ensemble à sauvegarder le climat


Cité du Vatican, 13 décembre 2015 (VIS). Après la prière mariale, le Saint-Père a déclaré historique l'accord de la Conférence de Paris sur le climat, encourageant tous les pays à s'engager à son application. Il faut espérer que l'on porte une attention toute particulière aux populations les plus vulnérables. "J'encourage la communauté internationale à poursuivre avec constance le chemin ouvert dans un esprit croissant de solidarité. Mardi à Nairobi s'ouvrira la Conférence ministérielle de l'OIC. J'en appelle au participants afin que leurs décisions prennent en compte les plus pauvres et vulnérables, ainsi que les justes aspirations des pays en voie de développement... Aujourd'hui, dans toutes les cathédrales, s'ouvrent les portes saintes du Jubilé de la miséricorde afin que cette période soit pleinement vécue par les Eglises particulières...mais aussi dans des lieux de détresse et de marginalisation. Je salue ainsi les détenus de la prison de Padoue...qui prient avec nous".  

Le Pape se rendra au sanctuaire de Guadalupe le 13 février


Cité du Vatican, 13 décembre 2015 (VIS). Hier après-midi, en la solennité de la bienheureuse Vierge de Guadalupe, Patronne de l'Amérique latine, le Saint-Père a célébré une messe, précédée d'un chapelet, dans la basilique vaticane. Quelques centaines de personnes ont participé à ces deux moments, provenant pour la majeure partie du continent américain, où la dévotion de la Vierge de Guadalupe s'étend de l'Alaska jusqu'à la Terre de feu. Dans son homélie, le Pape a souligné la miséricorde de Marie, demandant qu'à travers elle, nous entendions ce que Dieu nous demande. Il a d'abord cité les paroles du prophète Sophonie de la première lecture: Le Seigneur aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour; il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête. ''Ces paroles adressées à Israël peuvent aussi être rapportées à la Vierge Marie, à l'Eglise, et à chacun de nous, à notre âme aimée par Dieu d'un amour misécordieux. Oui, Dieu nous aime tant qu'il se réjouit et se complaît en nous. Il nous aime d'un amour gratuit, sans limite, sans rien attendre en retour. Le pélagianisme ne lui plaît pas. Cet amour miséricordieux est l'attribut le plus surprenant de Dieu, la synthèse où se trouve condensé le message évangélique, la foi de l'Eglise''. Il a aussi expliqué que le terme miséricorde est formé de deux mots: misère et cœur. Le cœur ''indique la capacité d'aimer; la miséricorde est l'amour qui embrasse la misère de la personne. C'est un amour qui sent notre indigence comme s'il s'agissait de la sienne, pour nous en libérer... Le Verbe s'est fait chair, le gnosticisme ne plaît pas davantage à Dieu qui a voulu partager toutes nos fragilités. Il a voulu expérimenter notre condition humaine, prenant sur sa Croix toutes les douleurs de l'existence humaine. Telle est la profondeur de sa compassion et de sa miséricorde... Aucun péché ne peut effacer sa proximité miséricordieuse, ni l'empêcher de mettre en œuvre sa grâce de conversion, à condition que nous l'invoquions. Plus encore, le péché fait resplendir avec une plus grande force l'amour de Dieu le Père qui, pour racheter l'esclave, a sacrifié son Fils. Cette miséricorde de Dieu nous parvient par le don de l'Esprit Saint... Si grands et graves que puissent être les péchés du monde, l'Esprit, qui renouvelle la face de la terre, rend possible le miracle d'une vie plus humaine, pleine de joie et d'espérance''.

Commentant la deuxième lecture, où l'apôtre Paul affirme: Le Seigneur est proche... ne soyez inquiets de rien, le Pape a ajouté: ''Il est proche ainsi que sa Mère. La miséricorde la plus grande du Seigneur réside en ce qu'il est au milieu de nous, en sa présence et compagnie. Il marche avec nous, nous montre le sentier de l'amour, nous relève quand nous tombons -et avec quelle tendresse le fait-il-, nous soutient dans nos peines, nous accompagne dans toutes les circonstances de notre existence. Il nous ouvre les yeux pour voir nos propres misères et celles du monde, mais en même temps nous comble d'espérance.... C'est la source de notre vie pacifiée et heureuse; rien ni personne ne peut nous voler cette paix et cette joie, malgré les souffrances et les épreuves de la vie. Le Seigneur, par sa tendresse, nous ouvre son cœur, nous ouvre son amour. Le Seigneur est allergique aux rigidités... Annoncer la Bonne nouvelle aux pauvres, comme Jean Baptiste, en accomplisant des œuvres de miséricorde, est une bonne façon d'attendre la venue de Jésus dans la Nativité''.


''Dans une des prières les plus chères au peuple chrétien, le Salve Regina, nous appelons Marie, mère de miséricorde -a ajouté le Saint-Père- Elle, qui a toujours vécu intimement unie à son Fils, sait mieux que personne ce qu'il veut: que tous les hommes se sauvent, et que personne ne manque jamais de la tendresse et de la consolation de Dieu. Confions à Marie les souffrances et les joies des peuples de tout le continent américain, qui l'aiment comme une mère, la reconnaissent comme patronne, sous le titre affectueux de Notre Dame de Guadalupe. Que la douceur de son regard nous accompagne en cette Année sainte, pour que tous nous puissions redécouvrir la joie de la tendresse de Dieu -a conclu le Pape-. Demandons-lui que cette année jubilaire soit une semence d'amour miséricordieux dans le cœur des personnes, des familles et des nations. Que nous devenions miséricordieux, et que les communautés chrétiennes sachent être des oasis et des sources de miséricorde, des témoins d'une charité qui n'admet pas les exclusions. Pour lui demander cela, d'une manière forte, je me rendrai à son sanctuaire pour la vénérer, le 13 février prochain. Ainsi, je lui demanderai tout cela pour l'Amérique latine, dont elle est particulièrement la Mère. Je lui adresserai la supplique de guider les pas de son peuple américain, peuple pélerin qui cherche la Mère de miséricorde, et je lui demanderai seulement une chose: de lui montrer son Fils Jésus''. Par la suite, au cours de la prière des fidèles, le Pape a prié pour ses parents, Mario et Regina, ''qui me donnèrent la vie et me transmirent la foi'', -a-t-il dit- et ''qui se sont mariés il y a exactement quatre-vingts ans aujourd'hui''. Comme l'an passé, à la fin de la messe, fut chantée La Guadalupana, chant à la Vierge de Guadalupe connu dans le monde entier.

Voyage apostolique au Mexique


Cité du Vatican, 14 décembre 2015 (VIS). Voici le programme du voyage que le Saint-Père effectuera au Mexique du 12 au 18 février prochain:

L'arrivée de l'avion papal à México est prévue le vendredi 12 à 19 h 30' locales. Après la cérémonie d'accueil à l'aéroport, il gagnera le centre ville. Le lendemain 13 février aura d'abord lieu la cérémonie officielle au palais national. Après un entretien avec le chef de l'Etat, il s'adressera aux corps constitués et au corps diplomatique, puis rencontrera l'épiscopat en la cathédrale. A 17 h locales le Pape célébrera la messe en la basilique de la Guadalupe.

Dimanche 14 février, il se rendra en hélicoptère à Ecatepec pour célébrer une messe (homélie et angélus), puis regagnera México pour visiter un hôpital pédiatrique. A 18 h il s'adressera au monde de la culture à l'Auditorium national.

Lundi, le Saint-Père gagnera en avion Tuxtla Gutiérrez, puis de là San Cristobal de Las Casas pour célébrer une messe pour les communautés indigènes du Chiapas. Après un déjeuner avec les délégations de ces dernières et une visite à la cathédrale il rentrera à Tuxtla Gutiérrez pour une rencontre au stade avec les familles. Retour à México vers 20 h.

Le lendemain 16 février il se rendra par avion à Morelia pour célébrer une messe en présence des prêtres et des séminaristes, des religieux et des consacrés. Puis, après s'être rendu à la cathédrale, le Pape s'adressera à la jeunesse mexicaine au stade de la ville. Retour à México vers 20 h.


Mercredi sera le tour de Ciudad Juárez, où il visitera une prison avant de rencontrer le monde du travail et de célébrer la messe au centre des expositions. A 19 h locales aura lieu la cérémonie de congé, suivie de l'envol vers Rome où l'avion papal atterrira le lendemain 18 février vers 15 h heures locale.

Commission pontificale pour le secteur de la santé


Cité du Vatican, 14 décembre 2015 (VIS). Par rescrit du 7 décembre, le Saint-Père a décidé la constitution d'une Commission pontificale spéciale pour les activités du secteur de la santé des personnes juridiques publiques de l'Eglise. Ayant examiné les informations relatives aux difficultés particulières des personnes juridiques publiques de l'Eglise en matière de la santé, et afin de contribuer à une gestion plus efficace, tout en maintenant le charisme des fondateurs des congrégation religieuses opérant dans ce secteur, il a chargé le Secrétaire d'Etat d'instituer cet organisme spécial. Dotée d'un règlement propre, la Commission sera régie par les règles de la constitution apostolique Pastor Bonus et du règlement général de la Curie Romaine, à condition qu'elles soient applicables et compatibles. Composée d'un président et de six experts dans les disciplines de la santé, de l'immobilier, de la gestion économique, administrative et financière, la Commission peut déléguer certains de ses pouvoirs à un ou plusieurs membres. Elle sera assisté par un secrétariat. En ce qui concerne les nominations et la durée des mandat de ses membres et experts on appliquera les règles régissant les dicastères de la Curie. La Commission, qui fera référence directe au Secrétaire d'Etat, pourra procéder à toute action juridique ou financière nécessaire à l'accomplissement correct de la tâche qui lui est confiée. Elle accordera aux congrégations de la Curie Romaine où les personnes juridiques en dépendant, son consensus aux mesures canoniques permettant pour la cessation ou la réorganisation des activités et la vente de l'immobilier lié au secteur de la santé. La Commission dispose de pouvoirs d'accès aux documents et aux ressources utiles pour mener à bien ses activités. La Commission peut assigner des tâches à des entreprises, des professionnels et des consultants. Elle est chargée de l'étude générale de viabilité du système de santé des personnes morales de droit public de l'Eglise. Mais aussi de définir une stratégie d'exploitation à long terme dans le respect des principes de la doctrine sociale. Elle est en mesure d'avancer des proposition pour la résolution de situations de crise et d'activer toutes les ressources possibles en collaboration avec les gestionnaires des entités publiques concernées. Elle est chargée d'étudier et de proposer de nouveaux modèles d'activité pour les personnes morales opérant dans le secteur de la santé publique, qui soient capables de respecter le charisme original dans le contexte actuel. Ces dispositions doivent être considérées valables et en vigueur à partir du moment de leur publication.

Identité et mission du religieux dans l'Eglise


Cité du Vatican, 14 décembre 2015 (VIS). La Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique a présenté ce matin en Salle de Presse le document intitulé Identité et mission du religieux dans l'Eglise, ainsi que les manifestations conclusives de l'Année de la vie consacrée. Ont participé à cette conférence le Cardinal João Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation, et Mgr.José Rodríguez Carballo, OFM, Secrétaire du même dicastère: Le document, a expliqué le Cardinal Braz de Aviz, entend "souligner la grande richesse et l'actualité de la vocation des frères, et son contenu est très valable et innovateur à la lumière du concile Vatican II. La vocation du frère religieux est, en premier lieu, la vocation chrétienne...et le trait de la personne du Christ que le religieux frère souligne spécialement par sa forme de vie, n'est autre que celui de la fraternité...qui reflète le visage du Christ-frère, sensible, bon, proche des gens, accueillant, généreux et serviteur''. L'identité et la mission du frère religieux, comme l'indique le texte, se résument dans la fraternité entendue comme don que le frère reçoit de Dieu Trinité, communion de personnes; don qu'il partage avec ses frères dans la vie fraternelle de la communauté et don qu'il offre au monde pour la construction d'un monde de fils de Dieu et de frères. Il a ensuite illustré le thème de la fraternité comme don que le frère religieux reçoit de Dieu un et trine. ''Le frère religieux arrive à être ainsi parce que l'Esprit lui fait connaître Dieu qui se révèle en Jésus comme un père plein d'amour, de tendresse et de miséricorde. Avec Jésus, il se sent un fils aimé et, avec lui, il s'offre pour être dans sa vie tout pour le Père et tout pour ses fils et filles de ce monde. L'identité du religieux frère est caractérisée par l'exigence de la fraternité comme confession de la Trinité; une fraternité ouverte à tous, spécialement aux plus petits, aux humbles, aux opprimés, à ceux qui ne sont pas aimés, en définitive aux plus pauvres pour se convertir en fraternité universelle''. Cette fraternité est un don que le frère religieux partage avec ses frères dans la vie de la communauté. ''Qui dit vie fraternelle en communauté, revient à dire relations harmonieuses entre frères, connaissance réciproque, acceptation...soutien mutuel...partage de talents..., oubli de soi, pardon, ...collaboration dans la mission ecclésiale, ouverture aux besoins de l'Eglise, du monde, et surtout des plus nécessiteux... Tout cela est très beau mais ne vient pas spontanément... L'aliment qui soutient la communauté est le don de la fraternité que reçoivent les frères religieux. Le frère a besoin d'appuyer ses relations fraternelles en développant sa dimension spirituelle, mystique et théologale''.

La fraternité est, enfin, un don que le frère religieux offre au monde et qui se transforme en mission. Ainsi, ''les frères réalisent leur mission de contribuer à la construction du Royaume de fraternité par la prière incessante, le témoignage de vie fraternelle et le dévouement communautaire au service de l'Eglise et du monde... La fraternité des frères religieux n'est pas autoréférentielle ou fermée sur elle-même; c'est une fraternité…. en parfaite syntonie... avec une Eglise en exode, en sortie vers les périphéries de ce monde, appelée à créer des ponts, ouverte à tous les frères d'aujourd'hui de toute race, culture ou credo''. L'amour fraternel se concrétise dans l'Eglise et dans la vie des frères religieux dans de nombreux services qui constituent de véritables ministères, de l'éducation à l'attention aux malades et aux prisonniers, en passant par l'accueil des réfugiés et la catéchèse, etc. ''De cette façon -a conclu le Préfet- le religieux frère indique la présence de Dieu dans les réalités séculaires comme la culture, la science, la santé, le monde du travail, le soin des plus faibles et des défavorisés. Et il indique en même temps qu'il faut sauver l'être humain, homme et femme, tout entier, corps, âme et esprit, du moment que tout ce qui concerne la personne humaine fait partie du plan salvifique de Dieu''.


Dans son intervention, Mgr.Rodríguez Carballo a exprimé un double remerciement au Pape émérite Benoît XVI qui en 2008 fut le premier à encourager la rédaction du document présenté aujourd'hui, et au Pape François qui a pris connaissance de l'ébauche du document alors qu'il était Cardinal Archevêque de Buenos Aires, et a encouragé devenu Pape en 2013, à le reprendre, le perfectionner et le publier. La conférence s'est conclue avec l'annonce des activités de clôture de l'Année de la vie consacrée. Du 28 janvier au 2 février 2016, aura lieu à Rome, une rencontre internationale de toutes les formes de la vie consacrée intitulée: Vie consacrée en communion, pour laquelle est prévue la participation de 6.000 consacrés et consacrées du monde entier, et qui se conclura par une messe célébrée par le Saint-Père en la basilique vaticane.

Conclusion de la XII réunion du Conseil des Cardinaux


Cité du Vatican, 12 décembre 2015 (VIS). Ce midi, le Directeur de la Salle de Presse a proposé un point de presse sur la XII réunion du Conseil des cardinaux (10 - 12 décembre): Les travaux, qui ont débuté jeudi 10, après la messe concélébrée avec le Saint-Père, ont pris fin dans la matinée. Y ont pris part tous les Membres. Le Saint-Père a participé à toutes les sessions.

Au cours de la première matinée, le Conseil a entendu le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, qui a approfondi une réflexion sur son dicastère, ses activités, ses responsabilités et son rôle dans les relations œcuméniques.

Le Conseil a porté sa réflexion sur la synodalité, dont le Pape a récemment encore souligné l'importance, mais également sur la nécessité de procéder à une nécessaire décentralisation. Le Conseil a souligné la nécessité d'approfondir la signification de ce discours et son importance pour le processus de réforme de la Curie. En février prochain une session spécifique y sera consacrée.

Le Conseil a ensuite repris son travail sur les deux nouveaux dicastères. Celui pour les laïcs, la famille et la vie, annoncé par le Pape durant le Synode (22 octobre), a fait l'objet d'une proposition détaillée par le Conseil, en vue d'une décision finale du Saint-Père. Celui pour la justice, la paix et les migrations a fait l'objet d'un nouvel examen, en vue de parvenir aux propositions finales à remettre également au Saint-Père.

Vendredi, le Conseil a entendu deux rapports sur la réforme de l'économie, par le Cardinal Marx, Président du Conseil pour l'économie, et par le Cardinal Pell, Préfet du Secrétariat pour l'économie, qui ont exposé leurs activités et les résultats obtenus. Entre autres choses, le Cardinal Marx parlé du choix du Réviseur externe (la société PricewaterhouseCoopers PwC), récemment annoncé. Le Cardinal Pell a informé sur la mise en place d'un groupe de travail pour réfléchir à l'avenir de l'économie du Saint-Siège et l'Etat de la Cité du Vatican, le statut et le contrôle global des dépenses et des recettes. A ce groupe, ont été appelés à participer, conjointement avec le Secrétariat, des représentants de la Secrétairerie d'Etat, du Gouvernorat, de l'APSA, de la Congrégation Propaganda Fide, du Secrétariat pour la communications et du IOR. Il vient d'entamer ses travaux par une première réunion. Le Conseil des Cardinaux a reconnu l'importance du travail effectué par le Conseil et le Secrétariat pour l'économie et a encouragé sa poursuite.

Le Cardinal O'Malley a présenté le travail de la Commission pontificale pour la protection des mineurs et de ses groupes de travail, notamment sur le développement de programmes d'éducation et de formation, l'assistance aux Conférences épiscopales pour la rédaction de leurs lignes directrices.


Dans la matinée du samedi, le Conseil a établi le calendrier des prochaines réunions et l'ordre du jour indicatif de celle des 8 et 9 février prochains. Les suivante pour 2016 sont fixées aux 11 - 13 avril, 6 - 8 juin, 12 - 14 septembre et 12 - 14 décembre.

Audiences


Cité du Vatican, 14 décembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin Mgr.Christophe Pierre, Nonce apostolique au Mexique.


Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 12 décembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Vito Rallo, Nonce apostolique au Maroc.



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