Cité du Vatican, 17 avril 2012 (VIS). Hier en la Chapelle Pauline, Benoît XVI a célébré une messe d'action de grâce à l'occasion de ses 85 ans (16 avril) et du septième anniversaire de son élection (19 avril), en présence de nombreux cardinaux et évêques de sa Bavière natale. Voici les passages les plus significatifs de son homélie :
"Le jour de ma naissance...la liturgie de l'Eglise proposait trois images qui m'ont montré la voie et aidé à le trouver. Tout d'abord, sainte Bernadette Soubirous, ...saint Benoît-Joseph Labre, et surtout le Samedi Saint", le jour du silence et de l'absence apparente de Dieu, mais aussi celui de l'annonce de la Résurrection... Bernadette...a grandi dans la France di XIX siècle, dans une pauvreté qui peut guère être imaginée... Mais cette jeune fille très simple, qui, dans son cœur était restée pure et sincère, a été capable de voir la Mère du Seigneur, et dans son le reflet la beauté et la bonté de Dieu". Marie lui indiqua une source, ...une eau vive et non contaminée... Elle est à travers les siècles le signe de Marie, un signe qui indique comment trouver la source de la vie où l'on peut se purifier soi-même et trouver ce qui est incontaminé. Notre monde souffre, d'où son besoin d'eau pure, ce signe...qui donne la vie réelle, purifie et guérit. Je pense que nous pouvons considérer cette eau comme une image de la vérité qui vient à nous dans la foi... Un cœur simple peut voir l'essentiel, et nous devons toujours prier le Seigneur de nous garder dans l'humilité qui permet au cœur de rester lucide...afin de voir ce qui est simple et essentiel, la beauté et la bonté de Dieu, de trouver la source qui donne la vie et purifie".
"Ensuite, il y a Benoît-Joseph Labre, le mendiant pèlerin du XVIII siècle, après plusieurs tentatives infructueuses, a finalement trouvé sa vocation...sans aide et sans rien garder de ce qu'il recevait...au long de son pèlerinage à travers...les sanctuaires de l'Europe, de l'Espagne à la Pologne et l'Allemagne à la Sicile... Il nous montre encore que Dieu seul suffit, qu'au-delà de tout ce qui est disponible dans ce monde, au-delà de nos propres besoins et capacités, ce qui importe est de connaître Dieu... Et il est clair que celui qui s'ouvre à Dieu n'est pas étranger au monde parmi les hommes... Seul Dieu peut effacer les frontières, car grâce à lui nous sommes tous frères, partie de l'autre". Saint Benoît-Joseph "est un saint de la paix".
"Et puis, enfin, il y a le mystère pascal. Le jour où je suis né grâce à la sollicitude de mes parents, je suis né de nouveau par l'eau et par l'Esprit... La vie biologique est un cadeau en soi, mais elle est pose une grande question. Elle ne devient un vrai cadeau que si, avec elle, on peut offrir une promesse plus forte que tout le mal qui nous menace, que si elle est dotée d'une force garantissant qu'il est bon d'être un homme, et qu'elle puisse conduire cette personne vers l'avenir. Ainsi, la naissance est-elle associé à la renaissance. C'est une certitude positive car la promesse est plus forte que les dangers. Tel est le sens de la renaissance par l'eau et l'Esprit... Maintenant, si la renaissance nous est donnée par le baptême, nous devons sans cesse grandir dans la foi, en continuant à nous immerger dans la promesse de Dieu. On est alors véritablement renés dans la nouvelle et immense famille de Dieu, qui est plus forte que toutes les faiblesses et de toutes les forces négatives qui nous menacent. Il s'agit donc d'une journée de grande action de grâce".
"Le jour de mon baptême était le Samedi Saint. On anticipait alors la veillée pascale dans la matinée, suivie par l'office des ténèbres sans l'Alleluia. Il me semble que ce singulier paradoxe, cette anticipation remarquable de la lumière dans une journée d'obscurité, pourrait être un reflet de l'histoire de notre temps. D'une part, il y a encore le silence de Dieu et son absence, mais dans la résurrection du Christ pointe déjà l'anticipation du oui de Dieu. C'est sur cette anticipation que nous vivons et dans le silence de Dieu que" nous "entrevoyons sa lumière dans l'obscurité. Cette anticipation de la résurrection dans une histoire qui avance est la force qui nous montre le chemin et qui nous aide à aller de l'avant... Remerciez le bon Dieu de ce qu'il nous a donné, la lumière, et priez pour que" nous ne la perdions pas. "Pour ma part, je suis face à la dernière ligne droite du voyage de ma vie et je ne sais pas à quoi m'attendre. Je sais, cependant, qu'il y a la lumière de Dieu, qu'il est ressuscité, que sa lumière est plus forte que toute obscurité, que la bonté de Dieu est plus fort que tout le mal de ce monde. Ceci m'aide à aller de l'avant avec confiance... Et en cette heure, je tiens à remercier tous ceux qui ne cessent de me faire sentir le oui de Dieu à travers leur foi".
"Le jour de ma naissance...la liturgie de l'Eglise proposait trois images qui m'ont montré la voie et aidé à le trouver. Tout d'abord, sainte Bernadette Soubirous, ...saint Benoît-Joseph Labre, et surtout le Samedi Saint", le jour du silence et de l'absence apparente de Dieu, mais aussi celui de l'annonce de la Résurrection... Bernadette...a grandi dans la France di XIX siècle, dans une pauvreté qui peut guère être imaginée... Mais cette jeune fille très simple, qui, dans son cœur était restée pure et sincère, a été capable de voir la Mère du Seigneur, et dans son le reflet la beauté et la bonté de Dieu". Marie lui indiqua une source, ...une eau vive et non contaminée... Elle est à travers les siècles le signe de Marie, un signe qui indique comment trouver la source de la vie où l'on peut se purifier soi-même et trouver ce qui est incontaminé. Notre monde souffre, d'où son besoin d'eau pure, ce signe...qui donne la vie réelle, purifie et guérit. Je pense que nous pouvons considérer cette eau comme une image de la vérité qui vient à nous dans la foi... Un cœur simple peut voir l'essentiel, et nous devons toujours prier le Seigneur de nous garder dans l'humilité qui permet au cœur de rester lucide...afin de voir ce qui est simple et essentiel, la beauté et la bonté de Dieu, de trouver la source qui donne la vie et purifie".
"Ensuite, il y a Benoît-Joseph Labre, le mendiant pèlerin du XVIII siècle, après plusieurs tentatives infructueuses, a finalement trouvé sa vocation...sans aide et sans rien garder de ce qu'il recevait...au long de son pèlerinage à travers...les sanctuaires de l'Europe, de l'Espagne à la Pologne et l'Allemagne à la Sicile... Il nous montre encore que Dieu seul suffit, qu'au-delà de tout ce qui est disponible dans ce monde, au-delà de nos propres besoins et capacités, ce qui importe est de connaître Dieu... Et il est clair que celui qui s'ouvre à Dieu n'est pas étranger au monde parmi les hommes... Seul Dieu peut effacer les frontières, car grâce à lui nous sommes tous frères, partie de l'autre". Saint Benoît-Joseph "est un saint de la paix".
"Et puis, enfin, il y a le mystère pascal. Le jour où je suis né grâce à la sollicitude de mes parents, je suis né de nouveau par l'eau et par l'Esprit... La vie biologique est un cadeau en soi, mais elle est pose une grande question. Elle ne devient un vrai cadeau que si, avec elle, on peut offrir une promesse plus forte que tout le mal qui nous menace, que si elle est dotée d'une force garantissant qu'il est bon d'être un homme, et qu'elle puisse conduire cette personne vers l'avenir. Ainsi, la naissance est-elle associé à la renaissance. C'est une certitude positive car la promesse est plus forte que les dangers. Tel est le sens de la renaissance par l'eau et l'Esprit... Maintenant, si la renaissance nous est donnée par le baptême, nous devons sans cesse grandir dans la foi, en continuant à nous immerger dans la promesse de Dieu. On est alors véritablement renés dans la nouvelle et immense famille de Dieu, qui est plus forte que toutes les faiblesses et de toutes les forces négatives qui nous menacent. Il s'agit donc d'une journée de grande action de grâce".
"Le jour de mon baptême était le Samedi Saint. On anticipait alors la veillée pascale dans la matinée, suivie par l'office des ténèbres sans l'Alleluia. Il me semble que ce singulier paradoxe, cette anticipation remarquable de la lumière dans une journée d'obscurité, pourrait être un reflet de l'histoire de notre temps. D'une part, il y a encore le silence de Dieu et son absence, mais dans la résurrection du Christ pointe déjà l'anticipation du oui de Dieu. C'est sur cette anticipation que nous vivons et dans le silence de Dieu que" nous "entrevoyons sa lumière dans l'obscurité. Cette anticipation de la résurrection dans une histoire qui avance est la force qui nous montre le chemin et qui nous aide à aller de l'avant... Remerciez le bon Dieu de ce qu'il nous a donné, la lumière, et priez pour que" nous ne la perdions pas. "Pour ma part, je suis face à la dernière ligne droite du voyage de ma vie et je ne sais pas à quoi m'attendre. Je sais, cependant, qu'il y a la lumière de Dieu, qu'il est ressuscité, que sa lumière est plus forte que toute obscurité, que la bonté de Dieu est plus fort que tout le mal de ce monde. Ceci m'aide à aller de l'avant avec confiance... Et en cette heure, je tiens à remercier tous ceux qui ne cessent de me faire sentir le oui de Dieu à travers leur foi".