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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mercredi 27 avril 2011

MESSE CHRISMALE ET CENE DU SEIGNEUR

CITE DU VATICAN, 21 AVR 2011 (VIS). A 9 h 30', en la basilique vaticane, le Pape a présidé la messe chrismale célébrée le même jour dans toutes les églises du monde. Les cardinaux, évêques et prêtres se trouvant à Rome ont concélébré avec le Saint-Père. Après l'homélie a eu lieu le renouvellement des promesses sacerdotales et la bénédiction de  l'huile pour les catéchumènes, les malades et du chrême.

  Dans son homélie, le Saint-Père a expliqué qu'au centre de la liturgie de ce matin, se trouve la bénédiction des huiles saintes. "L'huile des catéchumènes indique en quelque sorte une première manière d'être touchés par le Christ et par son Esprit, un toucher intérieur par lequel le Seigneur attire les personnes à lui... Dieu aime les hommes. Il va au devant de l'inquiétude de notre cœur... La connaissance de Dieu ne s'épuise jamais... Restons continuellement en marche vers lui, ayant la nostalgie de lui, accueillant de manière toujours nouvelle connaissance et amour!". Evoquant ensuite l'huile pour l'onction des malades, Benoît XVI a souligné que "Guérir est une tâche primordiale confiée par Jésus à l'Eglise... la guérison première et fondamentale advient dans la rencontre avec le Christ qui nous réconcilie avec Dieu et guérit notre cœur brisé. Mais en plus de cette tâche centrale, la guérison concrète de la maladie et de la souffrance fait aussi partie de la mission essentielle de l'Eglise".

  "En troisième lieu, il y a enfin la plus noble des huiles ecclésiales, le chrême", qui "sert surtout pour l'onction lors de la Confirmation et lors des Ordinations sacrées... Le baptême et la confirmation constituent l'entrée dans ce peuple de Dieu, qui embrasse le monde entier; l'onction du baptême et de la confirmation est une onction qui introduit dans ce ministère sacerdotal en faveur de l'humanité. Les chrétiens sont un peuple sacerdotal pour le monde. Les chrétiens devraient rendre visible au monde le Dieu vivant, en témoigner et conduire à lui". C'est pourquoi, il s'est interrogé: "Ouvrons-nous aux hommes l'accès à Dieu ou plutôt ne le cachons-nous pas?... N'est-il pas vrai que l'occident, les pays centraux du christianisme sont fatigués de leur foi et, ennuyés de leur propre histoire et culture, ne veulent plus connaître la foi en Jésus-Christ?".

  "Malgré toute la honte que nous éprouvons pour nos erreurs, nous ne devons pas oublier cependant -a-t-il conclu- qu'il existe aussi aujourd'hui des exemples lumineux de foi; qu'il y a aussi aujourd'hui des personnes qui, par leur foi et leur amour, donnent espérance au monde. Quand le 1 mai prochain sera béatifié Jean-Paul II, nous penserons à lui, pleins de gratitude, comme à un grand témoin de Dieu et de Jésus Christ à notre époque, comme à un homme rempli d'Esprit Saint".

  Puis à 17 h 30', en la Basilique du Latran, Benoît XVI a présidé la messe de la Cène du Seigneur. Imitant le geste du Seigneur avec ses apôtres, il a lavé les pieds de douze prêtres. Au cours de la présentation des offrandes, une collecte faite pour les victimes du tremblement de terre et du tsunami au Japon a été remise au Saint-Père. A l'homélie, il a commenté les paroles de Jésus lors de la dernière Cène et a dit: "Au fond de lui-même, il a attendu ce moment où il se donnerait lui-même aux siens sous les espèces du pain et du vin... Jésus nous désire, il nous attend. Et nous -a-t-il demandé-, le désirons-nous vraiment?.. Désirons-nous ardemment sa proximité, devenir un avec lui, don qu'il nous fait dans la sainte Eucharistie? Ou bien sommes-nous indifférents, distraits, remplis d'autres choses?".

  Puis il a commenté une des suppliques de Jésus à son Père au cours de la dernière Cène: "C'est la prière pour l'unité... L'unité des chrétiens ne peut se réaliser que si les chrétiens sont intimement unis à lui, à Jésus". Après avoir souligné que "avec l'Eucharistie naît l'Eglise", le Pape a ajouté que "l'Eucharistie est sacrement de l'unité. Elle parvient jusque dans le mystère trinitaire, et elle crée ainsi, en même temps, l'unité visible".

  Benoît XVI a rappelé que "Jésus prie pour la foi de Pierre et de ses successeurs... Jésus prédit à Pierre sa chute et sa conversion". C'est pourquoi, "Nous tous nous devons toujours à nouveau apprendre à accepter Dieu et Jésus Christ tel qu'il est, et non tel que nous voudrions qu'il soit. Nous aussi nous avons du mal à accepter qu'il se soit lié aux limites de son Eglise et de ses ministres... Nous tous nous avons besoin de conversion pour accueillir Jésus dans son être-Dieu et son être-Homme. Nous avons besoin de l'humilité du disciple qui observe la volonté du Maître. En cette heure, nous voulons le prier de nous regarder nous aussi comme il a regardé Pierre, au moment propice, avec ses yeux bienveillants, et de nous convertir".

  "Le service de l'unité a son lieu visible dans la célébration de la sainte Eucharistie. Chers amis, pour le Pape c'est un grand réconfort que de savoir qu'au cours de chaque Célébration eucharistique, tous prient pour lui; que notre prière s'unit à la prière du Seigneur pour Pierre. C'est seulement grâce à la prière du Seigneur et de l'Eglise que le Pape peut accomplir sa tâche d'affermir ses frères, de paître le troupeau de Jésus et de se porter garant de cette unité qui devient témoignage visible de la mission de Jésus de la part du Père".
BXVI-SEMAINE SAINTE/           VIS 20110427 (920)

OFFICE DE LA PASSION ET VIA CRUCIS

CITE DU VATICAN, 22 AVR 2011 (VIS). A 17 h, le Pape a présidé en la Basilique vaticane l'office de la Passion. Après lecture du récit de Jean, le P.Raniero Cantalamessa, OFM.Cap, Prédicateur de la Maison pontificale, a prononcé l'homélie. Puis, après la prière universelle, ont eu lieu l'adoration de la Croix et la communion.
  A 21 h, Benoît XVI a gagné le Colisée pour présider la Via Crucis, dont les méditations ont été composées par Soeur Maria Rita Piccione, du couvent des augustines des Quatre Saints couronnés. Aux stations, la croix a été successivement portée par le Cardinal Vicaire Agostino Vallini, une famille nombreuse de Rome, une famille éthiopienne, deux soeurs augustines, un frère franciscain d'Egypte, une jeune égyptienne, un handicapé et son assistant, deux franciscains de la Custodie de Terre Sainte. Après quoi, le Saint-Père s'est adressé à l'assemblée: "Ce soir, nous avons accompagné dans la foi Jésus qui parcourt la dernière étape de son chemin terrestre, l'étape la plus douloureuse, celle du Calvaire. Nous avons entendu la clameur de la foule, les paroles de la condamnation, la dérision des soldats, les pleurs de la Vierge Marie et des femmes. Maintenant nous sommes plongés dans le silence de cette nuit, dans le silence de la croix, dans le silence de la mort. C'est un silence qui porte en lui le poids de la douleur de l'homme rejeté, opprimé, accablé, le poids du péché qui en défigure le visage, le poids du mal. Ce soir, nous avons vécu à nouveau, au plus profond de notre cœur, le drame de Jésus, chargé de la douleur, du mal, du péché de l'homme... Regardons bien cet homme crucifié entre la terre et le ciel, contemplons-le avec un regard plus profond, et nous découvrirons que la Croix n'est pas le signe de la victoire de la mort, du péché, du mal mais elle est le signe lumineux de l'amour, et même de l'immensité de l'amour de Dieu, de ce que nous n'aurions jamais pu demander, imaginer ou espérer. Dieu s'est penché sur nous, s'est abaissé jusqu'à parvenir dans le coin le plus sombre de notre vie pour nous tendre la main et nous attirer à lui, nous ramener jusqu'à lui. La Croix nous parle de l'amour suprême de Dieu et nous invite à renouveler, aujourd'hui, notre foi dans la puissance de cet amour, à croire que dans chaque situation de notre vie, de l'histoire, du monde, Dieu est capable de vaincre la mort, le péché, le mal, et de nous donner une vie nouvelle, ressuscitée. Dans la mort en croix du Fils de Dieu, il y a le germe d'une nouvelle espérance de vie, comme le grain qui meurt en terre... Fixons notre regard sur Jésus crucifié et demandons lui dans la prière: Illumine, Seigneur, notre cœur, pour que nous puissions te suivre sur le chemin de la croix, fais mourir en nous le vieil homme, lié à l'égoïsme, au mal, au péché, fais de nous des hommes nouveaux, hommes et femmes saints, transformés et animés par ton amour".
BXVI-SEMAINE SAINTE/                 VIS 20110427 (520)

SAMEDI SAINT

CITE DU VATICAN, 23 AVR 2011 (VIS). A 21 h, le Saint-Père a présidé en la Basilique vaticane la veillée pascale, qui a commencé par la bénédiction du feu nouveau sous le portique, puis la procession, l'allumage du chandelier pascal et l'Exultet. Durant la liturgie baptismale, Benoît XVI a administré le baptême à des catéchumènes de plusieurs pays. Puis il a prononcé l'homélie dont voici les passages saillants:

  "Deux grands signes caractérisent la célébration liturgique de la veillée pascale. Il y a d'abord le feu qui devient lumière... Le deuxième signe est l'eau. Elle rappelle, d'une part les eaux de la Mer Rouge, l'effondrement et la mort, le mystère de la croix. Ensuite cependant, elle se présente à nous comme une eau de source, comme un élément qui apporte la vie dans la sécheresse. Elle devient ainsi l'image du sacrement du baptême, qui nous rend participants de la mort et de la résurrection de Jésus Christ... Une caractéristique absolument essentielle de la veillée est le fait qu'elle nous conduit à une importante rencontre avec la parole de l'Ecriture... A travers une grande vision panoramique, l'Eglise veut nous conduire, tout au long du chemin de l'histoire du salut, depuis la création, à travers l'élection et la libération d'Israël, jusqu'aux témoignages prophétiques, grâce auxquels toute cette histoire se dirige toujours plus clairement vers Jésus Christ".

  "Le cheminement sur les routes de l'Ecriture commence, durant la veillée pascale, par le récit de la création. La liturgie veut nous dire par là que le récit de la création est aussi une prophétie. Il n'est pas une information sur le déroulement extérieur du devenir du cosmos et de l'homme... Nous pouvons donc nous demander s'il est vraiment important durant cette veillée de parler aussi de la création?... Omettre la création signifierait se méprendre sur l'histoire même de Dieu avec les hommes, la réduire, ne plus voir son véritable ordre de grandeur... L'Eglise n'est pas une association quelconque qui s'occupe des besoins religieux des hommes, et qui a justement le but limité de cette association. Non, elle met l'homme en contact avec Dieu et donc avec le principe de toute chose. C'est pourquoi Dieu nous concerne comme créateur et c'est pour cela que nous avons une responsabilité envers la création. Notre responsabilité s'étend jusqu'à la création, parce qu'elle provient du Créateur. C'est seulement parce que Dieu a tout créé qu'il peut nous donner vie et conduire notre vie. La vie dans la foi de l'Eglise n'embrasse pas seulement un domaine de sensations et de sentiments et peut-être d'obligations morales. Elle embrasse l'homme dans sa totalité, depuis ses origines et dans la perspective de l'éternité. C'est seulement parce que la création appartient à Dieu que nous pouvons nous fier à lui jusqu'au bout. Et c'est seulement parce qu'il est Créateur qu'il peut nous donner la vie pour l'éternité... Le récit de la création nous dit, donc, que le monde est un produit de la Raison créatrice. Et ainsi il nous dit qu'à l'origine de toutes choses il n'y avait pas ce qui est sans raison, sans liberté, mais que le principe de toutes choses est la Raison créatrice, est l'amour, est la liberté... Si l'homme était seulement un tel produit accidentel de l'évolution en quelque lieu à la marge de l'univers, alors sa vie serait privée de sens ou même un trouble de la nature. Non, au contraire, la raison est au commencement, la Raison créatrice, divine".

  "A Pâques et à la suite de l'expérience pascale des chrétiens, nous devons cependant faire encore un autre pas. Le samedi est le septième jour de la semaine. Après six jours, où l'homme participe, en un certain sens, au travail de la création de Dieu, le samedi est le jour du repos. Mais dans l'Eglise naissante, quelque chose d'inouï s'est produit : à la place du samedi, du septième jour, vient le premier jour. Comme jour de l'assemblée liturgique, il est le jour de la rencontre avec Dieu par Jésus Christ qui, le premier jour, le dimanche, a rencontré les siens en tant que Ressuscité, après que ceux-ci eurent trouvé le tombeau vide. La structure de la semaine est maintenant renversée. Elle n'est plus dirigée vers le septième jour, pour y participer au repos de Dieu. Elle commence par le premier jour comme jour de la rencontre avec le Ressuscité. Cette rencontre se renouvelle sans cesse dans la célébration de l'Eucharistie, où le Seigneur vient de nouveau au milieu des siens et se donne à eux, se laisse, pour ainsi dire, toucher par eux, se met à table avec eux. Ce changement est un fait extraordinaire, si on considère que le samedi, le septième jour comme jour de la rencontre avec Dieu, est profondément enraciné dans l'Ancien Testament... Le premier jour, selon le récit de la Genèse, est le jour où commence la création. A présent il était devenu d'une façon nouvelle le jour de la création, il était devenu le jour de la nouvelle création. Nous célébrons le premier jour. Ainsi nous célébrons Dieu, le créateur, et sa création. Oui, je crois en Dieu, Créateur du ciel et de la terre. Et nous célébrons le Dieu qui s'est fait homme, a souffert, est mort et a été enseveli et est ressuscité. Nous célébrons la victoire définitive du créateur et de sa création. Nous célébrons ce jour comme origine et, en même temps, comme but de notre vie. Nous le célébrons parce qu'à présent, grâce au Ressuscité, il s'avère de façon définitive que la raison est plus forte que l'irrationnalité, la vérité plus forte que le mensonge, l'amour plus fort que la mort. Nous célébrons le premier jour parce que nous savons que la ligne obscure qui traverse la création ne demeure pas pour toujours".
BXVI-SEMAINE SAINTE/                             VIS 20110427 (970)

LA RESURRECTION, FORCE DE L'ESPERANCE

CITE DU VATICAN, 24 AVR 2011 (VIS). Ce matin, Place St.Pierre, Benoît XVI a célébré la messe de Pâques, après quoi, à midi, depuis la loge centrale de la Basilique vaticane, il a adressé aux personnes présentes ainsi qu'à ceux qui l'écoutaient par les divers moyens de communication, le traditionnel message de Pâques dont voici quelques extraits:

   "Le Christ est ressuscité! L'écho de cet évènement, qui surgit à Jérusalem il y a vingt siècles, continue de résonner dans l'Eglise qui garde vivante dans son cœur la foi vibrante de Marie, la Mère de Jésus, la foi de Madeleine et des autres femmes qui, les premières, virent le tombeau vide, la foi de Pierre et des autres apôtres... Comme les rayons du soleil, au printemps, font pousser et ouvrir les bourgeons sur les branches des arbres, de même, l'irradiation qui émane de la résurrection du Christ donne force et sens à toute espérance humaine, à toute attente, désir, projet... L'Alleluia pascal qui résonne dans l'Eglise pérégrinante dans le monde, exprime l'allégresse silencieuse de l'univers et surtout l'aspiration ardente de toute âme humaine sincèrement ouverte à Dieu, bien plus, reconnaissante pour sa bonté, sa beauté et sa vérité infinies".

  "Dans ta résurrection, ô Christ, le Ciel et la terre se réjouissent. A cette invitation à la louange qui s'élève aujourd'hui du cœur de l'Eglise, les cieux répondent pleinement... Mais il n'en est malheureusement pas ainsi sur la terre. Ici, en ce monde, l'Alleluia pascal contraste encore avec les gémissements et les cris qui proviennent de nombreuses situations douloureuses: misère, faim, maladies, guerres, violences. Pourtant, c'est précisément pour cela que le Christ est mort et ressuscité! Il est mort aussi à cause de nos péchés d'aujourd'hui et il est ressuscité aussi pour la rédemption de notre histoire d'aujourd'hui. Mon message veut donc rejoindre tout le monde et, comme annonce prophétique, en particulier les peuples et les communautés qui souffrent un temps de  passion, pour que le Christ ressuscité leur ouvre le chemin de la liberté, de la justice et de la paix".

  "Puisse se réjouir la terre qui, tout d'abord, a été inondée par la lumière du Ressuscité! Que l'éclat du Christ atteigne aussi les peuples du Moyen-Orient, afin que la lumière de la paix et de la dignité humaine l'emporte sur les ténèbres de la division, de la haine et des violences. Qu'en Libye la diplomatie et le dialogue prennent la place des armes et que soit favorisé, dans la situation actuelle de conflit, l'accès des secours humanitaires à tous ceux qui souffrent des conséquences des affrontements. Que dans les pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, tous les citoyens et en particulier les jeunes mettent tout en œuvre pour promouvoir le bien commun et pour construire une société où la pauvreté soit vaincue et où tout choix politique soit inspiré du respect pour la personne humaine... Aux nombreux exilés et aux réfugiés qui proviennent de différents pays africains et qui ont été contraints de laisser leurs affections les plus chères, que se manifeste la solidarité de tous; que les hommes de bonne volonté soient éclairés pour ouvrir leur cœur à l'accueil, afin que de façon solidaire et concertée il soit possible de répondre aux nécessités pressantes de tant de frères; qu'à tous ceux qui se dépensent en de généreux efforts et offrent des témoignages exemplaires en ce sens parviennent nos encouragements et notre appréciation... Puisse se recomposer la cohabitation civile entre les populations de Côte d'Ivoire, où il est urgent d'entreprendre un chemin de réconciliation et de pardon pour soigner les profondes blessures provoquées par les récentes violences. Puissent trouver consolation et espérance la terre du Japon, alors qu'elle affronte les dramatiques conséquences du récent tremblement de terre, ainsi que les pays qui au cours des mois passés ont été éprouvés par des calamités naturelles qui ont semé douleur et angoisse... Que se réjouissent le ciel et la terre pour le témoignage de tous ceux qui souffrent l'opposition, ou même la persécution pour leur foi dans le Seigneur Jésus. Que l'annonce de sa résurrection victorieuse leur donne courage et confiance".

  Après son message et avant de donner sa bénédiction Urbi et Orbi (à la ville et au monde), le Saint-Père a souhaité bonne Pâque en 65 langues.
BXVI-SEMAINE SAINTE/                     VIS 20110427 (720)

TEMOIGNER DU RESSUSCITE

CITE DU VATICAN, 25 AVR 2011 (VIS). Depuis la cour du palais de Castelgandolfo, où il réside depuis hier soir, Benoît XVI a récité le Regina Coeli, retransmis Place St.Pierre: La Résurrection, a-t-il dit aux fidèles rassemblés, "marque le renouveau de la condition humaine. Le Christ a vaincu la mort causée par le péché et nous ramène à la vie éternelle, un évènement dont dépend la vie de l'Eglise et l'existence même des chrétiens. C'est ce qu'on trouve en ce lundi de Pâques, dans le premier discours missionnaire de l'Eglise naissante: Ce Jésus, dit Pierre, Dieu l'a ressuscité et nous en sommes témoins". Comment rencontrer le Seigneur et être ses témoins, s'est interrogé le Pape. "Saint Maxime de Turin écrivait que quiconque veut rejoindre le Sauveur doit avant tout le placer avec sa foi à la droite de la divinité et l'élever au sommet des cieux avec sa seule persuasion. Il faut donc apprendre à tourner sans cesse le regard de notre coeur et de notre esprit vers les hauteurs divines où trône le Christ ressuscité".

  Puis Benoît XVI a rappelé que les Eglises d'orient et d'occident fêtent aujourd'hui Marc, l'évangéliste patron de Venise, la ville italienne où il se rendra en visite pastorale les 7 et 8 mai. Après la prière mariale, il a salué l'association Meter, qui organise en Italie la journée pour les enfants victimes de violences, d'exploitation et d'abandon: "Je vous encourage à poursuivre votre action de prévention et de sensibilisation des consciences auprès des milieux éducatifs, les paroisses et toutes les autres structures ecclésiales qui se consacrent à l'éducation des nouvelles générations".
ANG/                 VIS 20110427 (280)

RELIQUE DE JEAN-PAUL II

CITE DU VATICAN, 26 AVR 2011 (VIS). La Salle-de-Presse du Saint-Siège précise que "la relique qui sera exposée à la vénération des fidèles à l'occasion de la béatification de Jean-Paul II est une ampoule de son sang, placée dans un reliquaire commandé par l'Office des cérémonies pontificales. Durant la phase finale de la maladie, une prise de sang du Saint-Père fut confiée au centre de transfusion de l'hôpital Bambino Gesù dans l'éventualité d'une transfusion...qui n'eut pas lieu. Le sang prélevé demeura dans quatre flacons, dont deux sont restés au secrétaire privé, l'actuel Cardinal Dziwisz, tandis que les autres sont restés à la garde des soeurs de l'hôpital. A l'occasion de la cérémonie, ces deux flacons ont été placés dans des reliquaires, un présenté lors de la béatification, l'autre déposé près l'Office des cérémonies, qui conserve d'autres importantes reliques. Le premier sera restitué aux religieuses du Bambino Gesù... Le sang est resté liquide grâce à la présence d'un anticoagulant inséré lors de son prélèvement".
OP/                 VIS 20110427 (170)

TEMOINS DU NOUVEAU CHEMIN DE PAQUES

CITE DU VATICAN, 27 AVR 2011 (VIS). Ce matin, le Pape est venu de Castelgandolfo en hélicoptère pour l'audience générale, à laquelle ont participé 20.000 personnes Place St.Pierre.

  "Le Christ ressuscité d'entre les morts -a dit le Saint-Père- est le fondement de notre foi...qui irradie...toute la liturgie de l'Eglise, lui donnant son contenu et son sens... La résurrection du Christ est l'abordage d'une nouvelle vie qui n'est plus soumise à la caducité du temps, une vie émergée dans l'éternité de Dieu. Dans la résurrection de Jésus commence une nouvelle condition des êtres humains, qui illumine et transforme notre chemin quotidien et ouvre un avenir qualitativement nouveau et différent pour toute l'humanité.. Dans l'épître aux Colossiens, Paul dit: Si  vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d'en-haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu, tournez votre esprit vers les choses d'en-haut et non vers celles de la terre. Mais l'apôtre est loin d'inviter les chrétiens, chacun de nous, à s'évader du monde dans lequel Dieu nous a mis. Il est vrai que nous sommes les citoyens d'une autre cité, où se trouve notre vraie patrie mais nous devons parcourir quotidiennement le chemin vers cette objectif sur cette terre. Participant dès maintenant à la vie du Christ ressuscité, nous devons vivre en hommes nouveaux dans ce monde, au cœur de la vie terrestre".

  "Voilà le chemin, a poursuivi le Saint-Père, pour nous transformer non seulement nous-mêmes, mais pour transformer le monde, pour donner à la ville un nouveau visage favorisant le développement de l'homme et de la société selon la logique de la solidarité, de la bonté, du respect profond pour la dignité de chacun... La Pâque apporte ainsi la nouveauté d'un passage profond et total d'une vie sujette à l'esclavage du péché à une vie de liberté, animée par l'amour, force qui renverse toute barrière et qui construit une nouvelle harmonie dans notre cœur et dans notre relation avec les autres et avec les choses... Si chaque chrétien, ainsi que chaque communauté, vit l'expérience de ce passage de la Résurrection, il ne peut pas ne pas être le nouveau levain du monde, se donnant sans compter pour les causes prioritaires et les plus justes, comme le montrent les témoignages des saints de toute époque et en tout lieu. Notre époque aussi a de nombreuses attentes: nous, chrétiens, croyons fermement que la Résurrection du Christ a renouvelé l'homme sans le couper du monde dans lequel il construit son histoire. Nous devons être des témoins lumineux de cette vie nouvelle apportée par la Pâque. La Pâque est donc un don que nous devons accueillir chaque fois plus profondément dans la foi, afin de pouvoir agir en toute situation, avec la grâce du Christ, selon la logique de Dieu, la logique de l'amour", a conclu le Pape.
AG/                       VIS 20110427 (480)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 27 AVR 2011 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Felipe de Jesús Estévez, Evêque de Saint Augustine (superficie: 28.575, population: 1.966.314, catholiques: 171.000, prêtres: 136, diacres: 62, religieux: 118), aux Etats-Unis d'Amérique. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Miami (USA), il succède à Mgr.Victor B.Galeone, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Mgr.Dario Campos, OFM, Evêque de Cachoeira de Itapemirim (superficie: 10.073, population: 661.000, catholiques: 395.000, prêtres: 71, diacres: 41, religieux: 82), au Brésil. Il était jusqu'ici Evêque de Leopoldina (Brésil).

  Hier, 26 avril, il avait nommé Mgr.Charles C.Thompson, Evêque d'Evansville (superficie: 12.971, population: 501.000, catholiques: 87.800, prêtres: 75, diacres: 52, religieux: 255), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1961 à Louisville (USA) et ordonné prêtre en 1987, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse de Louisville. Il succède à Mgr.Gerald Andrew Gettelfinger, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

  Jeudi 21 avril, il avait nommé Mgr.Mosè Marcia, Evêque de Nuoro (superficie: 2.806, population: 124.708, catholiques: 122.447, prêtres: 94, diacres: 8, religieux: 125), en Italie. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Cagliari (Italie), il succède à Mgr.Pietro Meloni, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
NER:RE/                                VIS 20110427  (240)
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