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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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jeudi 30 mars 2006

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 30 MAR 2006 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées huit prélats de la Conférence épiscopale ivoiriennne en visite Ad Limina:

-Le Cardinal Bernard Agré, Archevêque d'Abidjan, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Joseph Aké.
  
-Mgr.Paul Dacoury-Tabley, Evêque de Grand-Bassam.

-Mgr.Laurent Akran Mandjo, Evêque de Yopougon.

-Mgr.Vital Komenan Yao, Archevêque de Bouaké, accompagné de son Coadjuteur, Mgr.Paul-Siméon Ahouanan Djro, OFM, Administrateur apostolique de Yamoussoukro.

-Mgr.Jean-Jacques Koffi Oi Koffi, Evêque d'Abengourou, accompagné de l'Evêque émérite, Mgr.Bruno Kouamé.
AL/.../...                     VIS 20060330 (90)

PATRIMOINE CULTUREL ET VALEURS UNIVERSITAIRES


CITE DU VATICAN, 30 MAR 2006 (VIS). Ce matin, a été présenté près la Salle-de-Presse du Saint-Siège le séminaire d'études sur le Bologna Process, organisé par la Congrégation pour l'éducation catholique et l'UNESCO-CEPES (Vatican, 30 mars-1er avril).

  Le Cardinal Zenon Grocholewski, Préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique, a rappelé d'emblée que la législation canonique fait une distinction entre universités et facultés ecclésiastiques et universités et facultés catholiques. "Même si elles sont toutes catholiques, les universités et facultés ecclésiastiques ont une mission particulière et un règlement particulier".

  Puis Mgr.Angelo Vincenzo Zani, Sous-secrétaire du dicastère, a rappelé que le Saint-Siège adhéré au projet lors du sommet ministériel de Berlin (2003). Depuis lors -a-t-il ajouté- notre Congrégation en a suivi les étapes, aux côtés des autres pays adhérant  par le biais d'une commission chargée d'aider les facultés ecclésiastiques européennes à réactualiser leurs orientations"

  Le Secrétaire de la Congrégation , Mgr.Michael J.Miller, a ensuite exposé le programme du congrès intitulé "Le patrimoine culturel et les valeurs académiques des universités européennes dans l'intérêt général européen pour la formation supérieure".

  Il a indiqué la participation des représentants de 42 pays, principalement européens, les autres étant américains et asiatiques. "Il s'agit de ministres de l'éducation, de fonctionnaires gouvernementaux, de recteurs et de représentants d'organisations européennes comme internationales".

  Voici les principaux sujets de débats: "Patrimoine culturel européen, identité et défis", "Valeurs universitaires européennes et leur poids actuel", "Les universités européennes et leur place dans la construction européenne". On prévoit aussi des groupes de discussion sur "les valeurs fondamentales et la liberté académique, les bases du dialogue interdisciplinaire, dialogue inter-culturel et inter-religieux, recherche scientifique et responsabilité éthique". Ce séminaire s'achèvera  samedi matin par une audience papale.

  De son coté, M.Jan Sadlak, Directeur du Centre européen de l'Enseignement Universitaire de l'UNESCO, a affirmé que l'Europe peut être orgueilleuse de sa diversité qui est source d'inspiration dans de nombreux domaines, de celui culturel à celui religieux. 'Pour la préserver et la nourrir -a-t-il dit- il faut compter sur de solides valeurs et des objectifs communs qui nous protègent des forces qui ont conduit à deux guerres mondiales et différents types de régimes totalitaires. Nous voulons rappeler aujourd'hui, le rôle de l'université, qui dans sa forme moderne, est une création européenne et à qui, au cours de son histoire presque millénaire, l'Eglise Catholique a donné un important rôle. Il faut le lui reconnaître'.

  Enfin, M.Sjur Bergan, Chef du Département de l'Enseignement universitaire du Conseil de l'Europe, a rappelé que l'objectif de la conférence est de trouver une solution pour que 'le lien et les valeurs académiques de l'enseignement supérieur européen attirent tant les étudiants du continent que ceux du reste du monde'.

  M.Bergan a parlé des quatre points clefs du Conseil de l'Europe en matière universitaire: la préparation pour le marché du travail, la préparation pour la vie en tant que citoyens actifs dans des sociétés démocratiques, le développement personnel et le maintien d'un bon niveau de connaissances. Après avoir affirmé que même si il n'y a pas encore eu une étude précise sur les aspects économiques de l'enseignement, il a dit que 'l'héritage universitaire assume une grande importance dans le Bologna Process parce qu'il nous donne une perspective plus ample de la réforme universitaire. La réforme est une partie de notre héritage. Les universités, avec l'Eglise et le Parlement, sont les institutions vigilantes les plus anciennes en Europe. Je crois qu'il est important de souligner que les universités ont survécu précisément parce qu'elle ont été capables de se réformer, sinon cela n'aurait pas été le cas..
OP/SEMINAIRE UNIVERSITE EUROPE/CIC                VIS 20060330 (480)


JOURNEE DE PRIERE POUR LES VOCATIONS


CITE DU VATICAN, 30 MAR 2006 (VIS). Aujourd'hui a été publié le message papal du 5 mars pour la 43 Journée mondiale des vocations (7 mai, IV dimanche de Pâques): "La vocation dans le mystère de l'Eglise".

  "Deux mille ans d'histoire rendent difficile la perception de la nouveauté du fascinant mystère de l'adoption divine, qui est au cœur de l'enseignement de Paul... Nous sommes appelés -y écrit encore Benoît XVI- à vivre en frères et sœurs de Jésus, à nous considérer fils et filles du même Père. Ce don dépasse toute idée ou projet strictement humains".

  Puis le Pape se demande ce qu'il faudrait dire "de la tentation, si forte de nos jours, de se croire auto-suffisants au point d'exclure tout plan de Dieu à notre encontre? L'amour du Père qui se révèle dans le Christ nous interpelle donc".

  Après avoir rappelé combien au cours des siècles nombre d'hommes et de femmes, transformés par l'amour divin, se sont consacrés au Royaume", ayant "connu par le Christ le mystère de l'amour du Père. Ils représentent la multiplicité des vocations depuis toujours présentes dans l'Eglise".

  Dans le cadre de l'appel universel à la sainteté souligné par le Concile Vatican II, le Saint-Père a dit que le Christ appelle certains hommes "à prendre soin de son peuple, en les destinant notamment au ministère sacerdotal qui est une fonction paternelle... La mission du prêtre dans l'Eglise est indispensable, et même si certaines régions du monde souffrent d'un manque de prêtres, il est certain que le Christ continue à susciter des vocations" sacerdotales.

  "La vie consacrée occupe aussi une place particulière et honorable au sein de l'Eglise... Assumant divers services dans le domaine de la formation et de l'assistance aux pauvres, dans l'enseignement ou l'assistance aux malades, il ne s'agit pas du but premier de leur vie. En effet, comme le rappelle le Code de droit canonique, la 'contemplation des choses divines et l'union assidue avec Dieu dans la prière doivent être le premier et principal devoir du religieux'".

  Benoît XVI conclut ce message en soulignant la priorité de la prière pour les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée... La sainteté de l'Eglise dépend essentiellement de l'union du Christ et de l'ouverture à la grâce opérant dans le cœur des croyants. C'est pourquoi je désire inviter l'ensemble des fidèles à cultiver leur rapport au Christ, Maître et Pasteur de son peuple, en suivant l'exemple de Marie qui conservait et méditait en son cœur les divins mystères".
MESS/JOURNEE PRIERE VOCATIONS/...                     VIS 20060330 (430) 


FIDELITE CREATRICE DANS L'HERITAGE CHRETIEN


CITE DU VATICAN, 30 MAR 2006 (VIS). A l'occasion des Journées Mondiales d'Etude sur l'Europe organisées par le groupe parlementaire européen du Parti Populaire, Benoît XVI a reçu ce matin au Vatican un groupe de représentants de cette formation politique.

  Le Pape a commencé son discours en rappelant la constante attention à l'Europe toujours dédiée par les pontifes romains, l'audience de ce jour en étant un exemple éloquent 'qui se situe -a-t-il dit- dans la longue liste des réunions organisées entre mes prédécesseurs et les mouvements politiques d'inspiration chrétienne'.

  Le Saint-Père a ensuite cité les difficiles problèmes que ce continent doit affronter pour le moment, comme 'la croissance et le développement du processus d'intégration européenne, la nécessité d'une définition de plus en plus précise de la politique de voisinage au sein de l'Union et le débat sur son modèle social', indiquant que 'pour atteindre ces objectifs, il est important de puiser, avec une fidélité créatrice, dans l'héritage chrétien qui a tant contribué à façonner l'identité de ce continent'.

  'L'Europe - a dit le Pape- ne pourra donner une direction sure aux choix de ses citoyens et de ses peuples qu'en évaluant ses racines chrétiennes, elle pourra alors renforcer leur conscience d'appartenir à une même civilisation et elle pourra alimenter l'engagement de tous pour affronter les défis actuels dans la recherche d'un avenir meilleur'.

  Benoît XVI a apprécié que le Parti Populaire Européen ait reconnu l'héritage chrétien de l'Europe qui 'offre de valides solutions éthiques dans la recherche d'un modèle social qui réponde correctement aux demandes d'une économie déjà globalisée…assurant croissance et emploi, protection de la famille, égalité d'opportunités pour l'éducation des jeunes et attention aux pauvres'.

  La référence à l'héritage chrétien, a t'il fait observer, 'peut contribuer significativement à la défaite d'une culture maintenant répandue dans toute l'Europe, et qui rejette au domaine privé et subjectif la manifestation des propres convictions religieuses. Les politiques construites sur cette base impliquent non seulement le rejet du rôle public du christianisme mais plus généralement elles excluent la reconnaissance de la tradition religieuse de l'Europe, qui est si évidente malgré sa diversité confessionnelle, affaiblissant le principe même de la démocratie qui est basée sur les valeurs qu'elle défend'.

  Le Pape a affirmé que 's'opposer à ces valeurs et les ignorer, au lieu de dialoguer avec elles, serait un signe d'immaturité voir même de faiblesse. Dans ce contexte il faut reconnaître l'existence d'une certaine intransigeance séculière ennemie de la tolérance et d'une saine conception séculière de l'état et de la société'.

  Ensuite, Benoît XVI a dit apprécier que 'le traité constitutionnel de l'Union Européenne prévoie une relation structurée et continue avec les communautés religieuses, reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique'. Il a précisé qu'il était sur 'de l'efficace et de la correcte mise en pratique de cette relation dès maintenant, avec la coopération de tous les mouvements politiques indépendamment de l'alignement des partis'.

  'Il ne faut pas oublier -a-t-il expliqué- que quand les Eglises ou communautés ecclésiastiques interviennent dans le débat public, exprimant des réserves ou rappelant une série de principes, cela ne constitue pas une forme d'intolérance ou d'interférence, mais ces interventions ne visent qu'à illuminer les consciences, pour que les personnes puissent agir librement et avec responsabilité, selon les vraies exigences de justice, même si cela devait entrer en conflit avec des situations de pouvoir ou d'intérêt personnel'. 

  Le Pape a ensuite rappelé que 'le principal domaine des interventions de l'Eglise catholique' se concentre sur 'la protection et la promotion de la dignité de la personne' qui exige donc 'une attention particulière sur des principes qui ne sont pas négociables: protection de la vie dans toutes ses phases, le reconnaissance et la défense de la structure naturelle de la famille, comme union entre un homme et une femme basée sur le mariage, la défendant des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes radicalement différentes d'union qui nuisent et obscurcissent son caractère particulier et son irremplaçable rôle social  ainsi que la protection du droit des parents à éduquer leurs enfants'.
 
  'Ces principes ne constituent pas des vérités de la foi mais c'est la foi qui les illumine et les confirme ; ces principes sont inscrits dans la nature et sont donc commun à toute l'humanité. L'action de l'Eglise pour les défendre n'est donc pas de caractère confessionnel, mais elle s'adresse à toutes les personnes, sans tenir compte de leur affiliation religieuse'.

  Avant de quitter les parlementaires populaires, le Pape leur a demandé 'd'être des témoins constants et authentiques de ces vérités fondamentales dans leur activité politique et surtout dans leur engagement à les vivre quotidiennement avec authenticité et constance'.
AC/…/PARTI POPULAIRE EUROPEEN                      VIS 20060331 (800)


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